C'est une jolie citation. Merci à toi d'être toujours là. Il m'a fallu un peu de temps, mais voici la suite.
Chapitre 61 : Anniversaire.
Le soir, Steve retrouva son compagnon dans la cuisine. - Tu fais quoi ? L’autre le regarda surpris : - Bah, je fais à manger, on dîne tous les deux, tu voulais un dîner aux chandelles !? - J’ai dit ça, moi !? - Oui, t’as dit ça… moi, ça me plaît bien… - Tu crois vraiment que je vais te laisser faire la bouffe le jour de ton anniversaire ? - Oh, ça va ! c’est pas non plus un exploit ! - Laisse ça, crétin ! On va manger chez Clint. - Ah ! t’es sûr… - Oui, évidemment ! Steve qui savait qu’ils allaient sortir, avait mis une chemise, il remarqua en observant son ami : - Va mettre une chemise, ça fera mieux… - Pourquoi, le nargua Buck, je ne te plaîs pas comme ça ? - Moi, le tee-shirt ne me dérange pas, tu peux même l’enlever si tu veux, mais pour aller à ta fête d’anniversaire chez les Barton, fais un effort. - Une fête d’anniversaire… rien que ça. - Et ! Cent deux ans, ça se fête ! - Oh ! Fait pas le malin, tu les auras aussi dans trois mois ! Steve le chatouilla au passage, Buck alla mettre sa plus belle chemise, elle était rouge avec des arabesques noirs. Il revint très vite, une cravate autour du col. - Oh ! Fit Steve, ne me demande pas de mettre ce truc là, je déteste ! - Je l’ai achetée, c’est pour la mettre ! Tu sais faire le nœud… je ne me rappelle plus comment on fait... Steve attrapa les deux bouts de la cravate. - Bouge pas… Il noua la cravate en observant : - Tu vois, je déteste ça, mais je sais encore les nouer… - Tu en portais, avant… - Ouais… ça ne me dit plus… bizarre que tu ne saches plus la nouer, tu faisais ça avec un facilité déconcertante. - J’ai essayé plusieurs fois, un truc que ma mémoire maltraité à laissé derrière elle. Steve termina le nœud en assurant : - Je préfère qu’elle ait zappé ce genre de chose, et qu’elle ne m’ait pas oublié, moi… Buck ajusta la cravate. Il déclara : - Toi, pour que je t’oublie, il faudrait me couper en petits morceaux. Steve sourit et l’entraîna par le bras. - Allez viens, crétin… Il ouvrit la porte, le poussa devant lui, puis ajouta : - Si on traîne une seconde de plus, je te fais l’amour. Buck s’arrêta net. - Moi, je veux bien. - Non, non, non, fit Steve en riant, tu es beau comme tout avec cette chemise, mais go ! On nous attend ! - Dommage… soupira l’autre. - Tu ne perds rien pour attendre », promit Steve. Ils sortirent pour parcourir rapidement la centaine de mètres qui les séparaient de la maison des Barton. Laura leur ouvrit, elle avait mis une jolie robe, les deux hommes lui en firent la remarque : elle rougit. Elle les fit entrer dans le séjour, là, Clint, les enfants, Stark, Pepper, Sam, Natasha et Bruce qui les attendaient, crièrent tous en chœur avec Laura : « Bon anniversaire Bucky ! Steve l’embrassa sur la joue en murmurant : - Bon anniversaire, Buck… Celui-ci était rouge, il ne s’attendait pas à ce qu’il y ait tant de monde. Il jeta un petit coup d’oeil rapide à son compagnon, un regard qui reprochait doucement : - T’aurais pu me prévenir… - Eh ! Fit Steve, c’était une surprise ! Buck eut le droit à une accolade de chacun. Tony le serra plus fort que les autres, le garda un peu plus longtemps contre lui, il chuchota : - Tu m’as manqué, p’tite tête ! Buck demanda. - Ils sont où, les bébés ? - Couchés, à l’étage, ils ont pris leur dernier biberons, tu ne les verra que demain. - Ils dorment toute la nuit ? - Oui, je les ai dressé, qu’est ce que tu crois ! Pepper remarqua : - Tu parles… à quatre mois, heureusement qu’ils font leur nuit ! Nathaniel bouscula tout le monde, pris la main de Buck et l’entraîna vers la table en disant : - Regarde ! Maman et moi, on a préparé tout ça ! La table était couverte de victuailles, des assiettes vides permettaient à chacun de se servir à son gré. Buck sourit : - Vous vous êtes donné beaucoup de mal… Le gamin continua : - Oui ! Dès que je suis rentré de l’école, j’ai aidé maman ! Les autres sont arrivé plus tard ! Il était ravi, il fallu que son père le serve pour le faire taire. Ensuite, tout le monde pris une assiette la remplit à son goût et la soirée commença, joyeuse et animée. Buck n’avait pas l’habitude d’avoir autant de monde autour de lui. Son dernier anniversaire, il l’avait passé, seul, dans le Bronx. Quand aux autres, il n’en avait même pas souvenir. Le dernier anniversaire dont il se souvenait c’était ses vingt-six ans : il venait de retrouver Steve après son premier passage entre les mains d’HYDRA. Steve le lui avait fêté rapidement entre deux missions… Il revit la tente où ils avaient passé la nuit. Ils dormaient à même pas un mètre l’un de l’autre. Cette nuit, comme tant d’autres, il aurait donné n’importe quoi pour la passer entre les bras de Steve. A cette époque, celui-ci ne songeait qu’à sa Peggy. Avant d’amener le gâteau, on distribua les cadeaux. Buck subjuguer constata : « J’en ai jamais eu autant… le seul à me faire un cadeau pour mon anniversaire, c’était Steve… - Même pas ta mère ? Demanda Nathaniel. - Non, elle ne pouvait pas, mon père lui laissait l’argent au compte goutte, il n’aurait pas supporté qu’elle dépense son argent pour me faire un cadeau… - Moi, je t’ai fait un cadeau ! Déclara le gamin en montrant un gros paquet. Lila et Cooper bougonnèrent : - On a participé, nous aussi ! - Tous les Barton on participé », rectifia Clint. Buck commença donc par ce paquet. Il dépaqueta rapidement et découvrit un magnifique arc de compétition accompagné d’une demi-douzaine de flèches. Buck qui commençait à apprécier la discipline sourit jusqu’aux oreilles : il remercia chaleureusement la famille Barton. Il eut ensuite diverses petits cadeaux, dont une très belle montre que lui offrit Tony et qui devait valoir son pesant d’or. Buck osait à peine la toucher, il marmonna : « Tony, fallait pas, elle est trop belle… Celui-ci se défendit : - Je suis milliardaire ! Buck, j’ai le droit de faire de beaux cadeaux à mes amis ! t’inquiète, elle ne m’a pas ruiner ! j’ai encore de quoi gâter ma femme et mes enfants ! Buck la mit à son poignet puis se décida à ouvrir le dernier paquet : celui de Steve. Le papier arraché, il découvrit une boite blanche, sur laquelle était écris en lettres verticales : « BOSS » et plus petit, à côté, « Hugo Boss ». Il regarda Steve, sourit largement et remarqua : - Il y a bien des années de ça, tu m’offrais de l’après-rasage… - Oui, les temps on changés, les hommes peuvent se parfumer, ce n’est plus mal vu. Comme ça, au lieu de t’asperger d’après-rasage, tu opteras pour un truc plus subtil ! Buck ôta le bouchon et vaporisa quelques gouttes sur le dos de sa main. Il renifla : - J’aime bien… Steve qui était assis près de lui, apprécia : - Le contraire m’aurait étonné… - Tu n’aimes pas l’après-rasage ? - Oh ! j’ai l’habitude ! Tu sens l’après-rasage depuis que t’as découvert ça, t’avais quoi ? Dix-sept ans ? - Un homme ne mettait pas de parfum… - Et bien maintenant, tu peux en mettre, profite ! Buck dispersa un peu de parfum sur sa chemise avant de l’embrasser avec force. - Oh ! Je t’aime, toi ! Ça sortait du cœur, Steve rougit un peu sous le regard des autres, on amena le gâteau… Ou plutôt, les gâteaux, il y avait deux gros gâteaux recouvert de bougies. Nathaniel s’empressa d’expliquer : - Il y a cinquante et une bougie sur un et cinquante et une bougies sur l’autre, ça fait cent deux ! - Ça va être l’enfer d’allumer tout ça ! Remarqua Tony. Clint arrivait avec de grandes allumettes. - On va s’y mettre à plusieurs, dit-il, sinon, les premières seront consumées le temps qu’on en finisse ! Nathaniel sautait sur place. - C’est mon idée ! Je voulais toutes les bougies ! Ça va être trop beau ! Ils se mirent à trois pour illuminer chaque gâteau, quand se fut terminé, Clint conseilla : - Buck, souffle nous tout ça rapidement avant que les bougies coulent sur le gâteau ! Le petit garçon vint se mettre près de Buck pour l’encourager. - Vas-y, souffle très fort ! L’homme savait qu’il était impossible d’éteindre plus de cent bougies d’un coup. Pourtant, pour faire plaisir au gamin, il fit de son mieux. Il dû s’y reprendre en deux fois pour trois bougies sur le premier gâteau et pour cinq sur le second. Nathaniel décréta quand même : - C’est quand même drôlement fort ! Parce que papa, cet été, pour ses quarante-cinq ans, il en a manqué plus que ça ! Clint lui tapa sur la tête. - Tais-toi un peu ! Moulin à parole ! - C’est vrai ! Moi, j’ai éteins mes quatre bougies d’un coup ! Cooper pouffa de rire. - Quatre malheureuses bougies ! - Oui ! À quatre ans on n’a pas beaucoup de souffle, donc c’est bien ! Laura servit un gros morceau de gâteau à Nathaniel, la bouche pleine, il se tairait enfin. Ensuite, chacun prit une part et la conversation reprit autour de la table. Quand le gamin eut vidé son assiette, il reprit la parole : - Dis ? Buck, t’as fait un vœux ? - Non… - T’aurais dû, faut toujours faire un vœux quand on souffle les bougies ! - J’ai pas tout éteint d’un coup… - C’est pas grave, faut le faire quand même. - Je n’ai pas de vœux particulier à faire. - Tout le monde en a ! Sam l’interrompit. - De toute façon, même s’il fait un vœux, il ne doit pas te dire ce que c’est. - Oui, il peut me le dire tout bas, dans l’oreille. - Tiens ! Fit Clint, t’arranges les choses comme ça, toi ! - Hein, Buck, tu vas me le dire tout bas ? - Je ne veux pas faire de vœux, vous êtes trop nombreux, je voudrais souhaiter du bonheur à chacun de vous, un seul vœux n’y suffirait pas… - Mais oui, il suffit ! Tu veux que l’on soit tous heureux ! - Oui, c’est un peu ça. Le gamin se mit à sauter à travers la pièce. Natasha remarqua : - Il va être crevé, demain ! - On est vendredi, rassura Laura, demain, il restera au lit. Pendant que les adultes discutaient autour de la table, les deux adolescents et leur petit frère allèrent mettre de la musique dans le salon. Ils dansèrent entre eux de longues minutes puis Lila vint trouver les autres autour de la table. Elle décréta : - Cooper va mettre un slow ! Les couples ont obligation de danser ! Le slow démarra : « What a wonderful world de Louis Amstrong ». Laura entraîna Clint sans se faire prier, Natasha fit rapidement de même avec Bruce, Sam invita Lila, Tony et Pepper suivirent le mouvement. Comme Steve et Buck ne bougeaient pas, Nathaniel fondit sur eux : il tira Buck par la manche : - Allez toi ! Debout ! Tu danses avec Steve ! Buck hésitait. Ce fut, finalement, Steve qui se leva le premier. - Allez, viens, on a pas le choix… Ils se mêlèrent aux autres. Les slows s’enchaînèrent, puis peu à peu, chacun regagna sa place. Bientôt, il ne resta plus, au milieu du salon, que Natasha et Bruce ainsi que Steve et Buck. Les autres discutaient en les regardant. Sam remarqua : - Qui aurait dit qu’ils finiraient ensemble ces quatre là ! - Ils sont beaux, constata Laura. - Lesquels ? - Les quatre… Nathaniel était assis sur les genoux de son père, il somnolait. Pepper observa : - Je crois qu’il n’en peux plus. - Oui, reconnut Laura, je vais monter le coucher. Elle se leva, prit le gamin dans ses bras, fit quelques pas, puis entendit Sam se récrier : - Oh, la vache, ça devient chaud ! Laura s’étonna. - Quoi ? Elle vit tous les regards tournés vers le salon, elle regarda à son tour. Le visage de Natasha avait disparut dans le cou de Bruce, mais ce n’était pas ça qui avait fait s’exclamer Sam. C’était le baiser vigoureux qu’étaient en train d’échanger les deux hommes. Sam dit encore : - Je crois qu’ils nous ont oubliés. - Je crois qu’ils s’en fiche, rectifia Tony. - Et ils ont bien raison, affirma Clint, ils sont beaux, ils sont heureux, ils ne dérangent personne. - Ouais, reconnut Sam, on s’y habitue… J’ai eu un peu de mal, maintenant, je m’y fait. Tony, rêveur, reprit : - Finalement, Steve le danse son slow. C’est juste qu’au lieu de le danser avec Peggy, il le danse avec Bucky… - Il n’a pas l’air d’avoir de regrets ! Constata Clint. - Il serait bien bête d’en avoir… Cette remarque de Stark fit se tourner tous les regards vers lui. Il se troubla un peu avant d’ajouter : - Non ? Pourquoi il aurait des regrets ? Avec Bucky, finalement, ça coule de source, ils s’adorent ! - C’est vrai… admit Clint, ils étaient fait l’un pour l’autre… Sam s’étira sur sa chaise. - Ouais ! Et ça va finir sur les chapeaux de roues ! Je vous dit que Steve, tout à l’heure, il va lui faire sa fête, pour son anniversaire, à son Bucky ! » Tous échangèrent un sourire. La soirée s’achevait, ils burent un dernier verre...
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