Merci à Duneline et à Mrs.Mary ! Vos encouragements me remonte le moral ! (Ah, et Mrs.Mary, bienvenue même si c'est pas trop ici qu'il faut le dire... Mais chut !
)
Je m'excuse pour ce long retard !
La rentrée, ça bouffe votre temps.
Donc voilà...
Bref ! Voici la suite, encore une fois encore courte !
Mais bonne lecture quand même !
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Volonté: Partie III L'envie avait surmonté la volonté de garder son secret. Holmes sortit de la maison et partit marcher par ci et là. Ne sachant quoi penser, le détective se posait trop de question. Il avait agit sur un coup de tête, sur une envie égoïste. Dire à son meilleur ami qu'il ne pouvait consentir à son mariage était absurde et pourtant... Il soupira et se passa une main dans ses cheveux. Fatigué et bouleversé, Holmes finit par rentrer chez lui, s'assurant que le docteur avait quitté les lieux. Par chance, Madame Hudson ne venait pas avant deux jours, il allait donc pouvoir se morfondre seul dans sa chambre. Holmes enleva son manteau et son gilet, les jeta sur le sofa et se laissa tomber sur un fauteuil. Chuchotant quelques paroles incompréhensibles et médisant sur sa propre stupidité, le détective finit par s'endormir assis.
Deux semaine s'écoulèrent. Holmes n'avait pas revu Watson depuis l'incident et le vivait très mal. Il ne voulait plus sortir, il ne se rasait plus, se lavait à peine, et ne mangeait pas. Madame Hudson avait appelé plusieurs fois le docteur, sans réponse. A
croire que le meilleur ami de Monsieur ne veut plus lui parler... La logeuse sursauta quand elle entendit la sonnette. Cela faisait pas mal de temps qu'elle n'avait reçu aucun visite, que ce soit pour elle ou pour le détective. Elle se hâta d'aller ouvrir. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit Watson devant la porte.
« Docteur, quelle joie ! Je me faisais du souci, je n'arrivais pas à vous joindre.
-Veuillez m'excuser Madame Hudson, j'étais... Occupé.
-Oh, je comprends... Mais entrez donc !
-Euh non, je ne faisais que passer pour dire bonjour, je ne vais pas m'attarder.
-Docteur, vous êtes vous fâchez avec Monsieur Holmes ?
-Non. Pourquoi ?
-Il est dans un état... Je n'arrive pas à arranger les choses.
-Quoi ? »
Irrité, Watson voulait vite partir, mais quelque chose l'en empêcha. Il fit un pas hésitant dans la maison, puis monta doucement les marches. Quand il arriva devant la fameuse porte, il déglutit et prit sa décision.
Allons John, pourquoi avoir peur d'un ami..? Il ouvrit la porte et entra. La salle était noire. Les volets étaient fermés, et il y avait comme une odeur de renfermé. Il sentit aussi l'odeur du tabac préféré de son vieil ami ainsi que celle du scotch.
« Holmes...
-Tiens, docteur. Mais que faites-vous là ?
-Je ne faisais que passer.
-Eh bien, passez en paix.
-Holmes...
-Oui ?
-Pourquoi vous négligez-vous ainsi ?
-Né... Négliger ? Je suis négligé ? Ah bon.
-Voyons, mon ami...
-Hep ! Pas de ça Watson. Je n'ai jamais vraiment aimé les docteurs de toute façon.
-Mais que dites-vous ? Êtes-vous saoul Holmes?!
-Non docteur, juste, déprimé. C'est normal chez un grand détective ! »
Holmes se leva mais ne réussit pas à tenir sur ses jambes. Watson se précipita sur le détective pour le rattraper mais celui-ci le repoussa. Le docteur pouvait lire de la tristesse et du remord dans les yeux de son compagnon. Il grimaça et retenta de s'approcher d'Holmes. Celui-ci avait lâché la bouteille qu'il avait à la main et recula au fur et à mesure que son ami essayer d'avancer. Il lui disait de le laisser, de ne pas bouger, mais le docteur n'écoutait pas. Il sentait qu'il allait défaillir. Qu'il allait de nouveau craquer, mais cette fois ci d'une nouvelle façon. Les regrets et la culpabilité se lisait maintenant sur tous les traits de son visage. Watson s'avança alors d'un coup rattrapant son ami qui s'écroula à genou. Il l'enlaça pour l'empêcher de bouger. Holmes criait. Il lui criait de partir, de le laisser mais le docteur ne bougeait toujours pas. Il lui cria alors qu'il était désolé, qu'il disparaitrait de sa vie, qu'il ferait n'importe quoi pour qu'il soit heureux. Il se mit à pleurer dans les bras de son ami qui ne sut comment réagir. Alors, Watson resserra son étreinte, tentant de calmer le détective. Les larmes de Holmes mouillaient une par une le manteau de Watson qui continua à garder près de lui l'homme désespéré. Jamais il ne l'avait vu ainsi, et il ne voulait pas le revoir comme ça. Dans ses dernières tentatives de rebellions, Holmes ne cria plus mais prononça alors de moins en moins fort le prénom du docteur.
John... Le son de la voix du détective résonna dans la tête de Watson. Reprenant ses esprits, le docteur attendit que son ami soit totalement calmé pour l'amener devant une glace. Il retroussa ses manches et s'occupa de lui.
Entre le monde des songes et la réalité, le détective pouvait entendre et sentir la voix de son docteur qui lui contait des ragots et d'autre potins. Sa voix légèrement grave le rassurait. Quelques temps plus tard, il fut dérangé par un bruit sourd. Il ouvrit lentement les yeux et analysa la pièce. Il était toujours dans sa chambre. Mais il était assis en face de sa glace et il était lavé et rasé. Holmes se posa des questions. Madame Hudson ne se serait jamais occupé de lui ainsi, en tout cas, il savait qu'il ne l'aurait pas laissée faire. Puis il décida d'inspecter du regard la pièce et c'est alors qu'il tomba sur Watson. Celui ci déménageait quelques affaires qui encombraient le passage dans la salle. Toujours sans voix, Holmes resta planté sur sa chaise, la bouche ouverte. N'entendant plus le léger ronflement de son ami, le docteur se retourna et fut étonné de le voir lui même étonné.
« Vous êtes enfin réveillé.
-Watson..?
-Oui ?
-Que faites-vous là?
-Je suis venu m'occuper de vous pardi ! Vous avez vu dans quel état vous étiez ?! Et de plus, vous avez inquiété Madame Hudson, la pauvre !
-... »
Le détective fronça les sourcils face au docteur. Il se leva, s'approcha de Watson et l'inspecta de plus près. Il était entrain de penser que l'incident qui avait eu lieu il y avait déjà deux semaines, n'était en fait qu'un stupide rêve. Il posa alors sa main sur l'épaule de son ami qui sursauta puis frissonna. J
'en étais sur. Ce n'était pas un rêve. Déçu et plein de regrets, Holmes retira rapidement sa main puis partit à l'autre bout de la pièce. Watson sentit encore un peu la détresse de son ami, mais ne bougea pas.
« Sérieusement... Après deux semaines, je ne pensais pas que passeriez me voir si gentiment.
-Je suis entrain de me dire, qu'en effet je n'aurais pas dû passer.
-Ne vous vexez pas docteur. Ça ne vous va pas.
-Que savez-vous de ce qui me va ou pas ?!
-Posez-vous vraiment la question ?
-Tch... »
Leur conversation ne rimait à rien. Holmes s'était mis en position de défense, et Watson ne savait plus quoi dire. Ils étaient tous les deux gênés. Le détective finit par attraper sa pipe, se retourna vers une fenêtre et dit à Watson de partir. Celui-ci fronça les sourcils de mécontentement et avança vers la porte. Il l'ouvrit puis, regarda Holmes de dos. Il ne sortit pas. Il claqua juste la porte. Le détective entendit des pas pressés derrière lui et commença à se retourner quand il vit Watson s'approcher dangereusement.