Bon allez, je me jette à l'eau.
J'ai ecrit cette fic la semaine derniére, en TP d'SVT
, en même temps, c'est pas ma faute si jpige rien. Bref apres ce petit racontage de life, jme lance vraiment.
C'est un peu du genre " Happy end ! ", mais en tant que guimauve, j'adore ça.
Allez cette fois, jsuis partie, bonne lecture !!
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Doutes
- Macédoniens, nous rentrons au pays !
Mon regard, qui s’était perdu dans l’armée, revient vers Alexandre. Apres un instant de flottement, la foule réagi. Les « hourra pour Alexandre ! » et les « vive le Roi ! » pleuvent. Les hommes sont heureux, leur souverain a enfin retrouvé la raison. Tous sont tellement euphoriques qu’ils n’entendent pas la déception d’Alexandre quand il reprend pour lui :
- Nous rentrons.
Je me relève à moitié sur le canapé dans lequel je suis allongé.
En voulant porter secours à Alexandre pendant la bataille, j’ai relâché ma garde. J’ai eu tellement peur pour lui que je n’ai pas fait attention à cet indien qui courait vers moi.
Alexandre, blessé, passe parmi ses hommes. Je le regarde quelques minutes essayer de garder un air heureux avant d’atteindre, au prix de nombreux efforts, la tente vide que mon Roi venait de quitter. Je m’allonge dans le lit en réprimant une grimace de douleur. Le glaive a mordu profondément ma chair au niveau de l’entrejambe. Mais je m’estime chanceux, ce barbare aurait pu me couper la jambe.
Alexandre ne tarde pas à me rejoindre, seul.
- Tu as fait le bon choix, Alexandre.
Apres s’être installé sur le lit, il me regarde de ses yeux noirs. J’y lis tellement de déception que les larmes me montent aux yeux. Je n’aime pas le voir ainsi, si malheureux.
- J’ai vraiment eu peur. Quand je suis tombé, j’ai cru que tout était fini, que mon armée allait être décimée, que je ne te reverrai plus. J’ai chercher ton visage dans le carnage. Je t’ai vu allongé au sol, blessé et j’ai cru que tu allais mourir. J’ai eu tellement peur pour toi !
Je passe ma main dans ses cheveux blonds. Jamais auparavant il ne m’avait parlé comme ça, jamais il n’avait mis tant de tendresse dans ses paroles.
Pourtant, cela me fait mal. J’aime Alexandre, mon Roi, mais mon amour est une chimère. Je sais que lui aussi m’aimes, cependant sa fonction est un barrage à notre passion.
Alexandre est marié à Roxane pour avoir un héritier et seulement pour cela, il me l’a lui-même assuré. Pourtant je ne peux m’empêcher de la haïr et de la jalouser pour ces moments qu’elle me vole avec mon Alexandre.
Mon Roi, qui semble remarquer ma peine, capture mes lèvres pour un court baiser qui me laisse sur ma fin, comme à chaque fois.
- Qu’Est-ce qui t’attriste autant, mon cher Patrocle ?
Patrocle. L’amant d’Achille. Au même titre que moi, l’amant d’Alexandre. Mais ne suis-je que cela pour lui ? Un amant. Je ne peux le croire pourtant cette idée me hante de plus en plus à mesure que les jours passent.
- Comment m’aimes tu ?
Les mots se sont échappés de ma bouche sans que je ne leur ai ordonner de sortir.
Mon Roi me regarde avec une lueur d’incompréhension dans le regard.
- Tu connais la réponse à cette question. Je n’ai confiance qu’en toi, tu le sais. Tu es et tu sera toujours la seule personne que j’aime.
Je baisse la tête pour regarder mes mains. Ces paroles, il me les as déjà dites. Malheureusement, je ne suis plus si sur d’y croire.
- Et Roxane ?
Ma voix n’a pas été plus qu’un murmure. Alexandre se relève à demi en plaçant ses doigts sous mon menton. Il redresse ma tête avec douceur pour planter ses yeux dans les miens.
- Oh ! Mon tendre Hephaïstion ! Douterais tu de mes aveux ?
Je me sens idiot. Bien sur que non, je ne doute pas. Comment le pourrais je ? Et pourtant ce n’est pas ce que je pensais il y a à peine quelques minutes.
- Je suis désolé, mon fidele Hephaïstion. Je ne savais pas que tu souffrais autant de cette union avec Roxane.
Les larmes me montent aux yeux. J’ai envie de me blottir contre mon Roi et de tout oublier avec lui. Mais n’agirais je pas en lâche si je me comportait de la sorte ?
La base de ma relation avec Alexandre est la confiance. Nous n’avons pas de secret l’un pour l’autre. Enfin pas réellement. J’ai tout de même un secret, un secret qui me pèse.
- Alexandre, chaque minutes passée sans toi équivaut à une éternité, chaque moment que tu passe avec autre que moi, me revient comme un coup de poignard. Les instants que nous passons ensemble sont si magiques ! Quand je suis sans toi, oh ! Mon grand Achille, je suis amputé d’une part de moi. Je ne vis que pour toi, pourtant, même si je sais ce que je représente a tes yeux, j’ai peur qu’un jour tu te lasse de moi et me laisse dans mon désespoir.
Je ne peux continuer ma déclaration. Alexandre n’a pas réagi le temps de ma tirade mais ses yeux sont emplis de larmes. J’ai peur qu’il se moque de moi ou bien qu’il s’enfui. Au lieu de cela, il m’attire contre lui et me murmure au creux de l’oreille.
- Mon fidele Hephaïstion, crois tu qu’Achille est pu se lasser de Patrocle ?
Les larmes commencent à rouler sur mes joues. Sans me détacher de mon Roi, je réponds simplement :
- Non.
Alexandre relâche son étreinte, pour mon plus grand malheur. Il plonge à nouveau ses yeux inondés de larmes dans les miens.
- Tes inquiétude ne sont pas fondées. Cependant, je ne peux t’en vouloir. Ce que tu m’a dis me touche. Tu es mon seul et unique amour, celui qu’on ne rencontre qu’une fois dans sa vie.
A présent, des perles salées coulent aussi sur son beau visage.
Il m’aime, je le sais maintenant. J’ai honte d’avoir douter de lui, tellement honte. Il s’allonge sur le lit et laisse une place contre son corps pour que je m’y blottisse, ce que je fais.
- Je suis désolé d’avoir douter.
Il ne répond pas mais je sais ce qu’il pense. Je le regarde, il est si beau, même blesser. Alexandre doit sentir mes yeux car il me regarde à son tour.
« Mon Alexandre, mon Achille, je vois ta déception. Tu tenais tellement à cette conquête, c’était ton rêve d’enfance. Mais ta vie n’est pas finie. Je te suivrais dans toutes tes folies parce que mon esprit est comme le tien, même si cela doit me mener dans le Royaume d’Hadès. Du moment que je suis avec toi, peu importe le lieu. Oh ! Comme je suis soulagé de savoir que tu sais que je t’aime ! »Mon Roi approche son visage du mien. Il pose ses lèvres sur les miennes pour un long et tendre baiser.
Il m’a compris et maintenant que je suis soulagé du poids qui pesait sur mes épaules, il n’y a plus besoin de mots entre nous.
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