merci beaucoup!
oui je sais ca peut paraitre bizarre ce revirement de situation... c'était dans le but de montrer qu'Héphaistion reprend du poil de la bete, et que ca va saigner!!! hum, pardon!
donc...et bien, voici la suite sans plus attendre!
(un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais!
)
POV : Alexandre
Après avoir laissé mon amour dans son lit (et lui avoir fait promettre de ne pas se lever de la journée…) je sors et rejoint Cassandre, intrigué…
H. moins deux…
Il me reste tout juste deux heures avant le début du banquet ! J’ai plutôt intérêt à accélérer…
Je me passe une toge d’un blanc immaculée en vitesse, me passe du noir sous les yeux, un peu de parfum et je coure rejoindre mon beau général…
Lorsque j’arrive dans la pièce, je manque de me prendre un pot de… de quoi en fait ? Dans la figure, mes oreilles sont assaillit par des hurlements et de la vapeur me cache la vue… mais qu’est ce qui c’est passé exactement, ici ? On se croirait sur un champ de bataille par une journée particulièrement brumeuse… je m’avance un peu à l’aveuglette, évite une mare de chose gluante et verdâtre non identifié, puis je me rapproche de ce qui semble être un corps humain, pour le peu que j’en distingue…
Héphaistion.
Je me fige : il n’était pas censé être coucher ? Puis je m’avance en lançant :
- Héphaistion… ? C’est toi ? Qu’est ce qui ce passe ici ?!
Mon ange se retourne vivement, surpris et me répond :
- Alexandre… ? mais … qu’est ce que tu fais là ?
- Je suis venue t’aider à … enfin, t’aider quoi…
J’ai rougis… ça fait longtemps que ça ne m’était plus arriver !
- C’est gentil… car il est vrai qu’avec ces deux imbéciles, je ne risque pas d’y arriver !
Deux imbéciles… ? La vapeur se dégage doucement par une fenêtre qui a été ouverte, et je m’aperçoit que nous ne sommes pas seul… il y a deux serviteurs : l’un tenant une serviette dans ses bras, l’autre plusieurs toges appartenant a mon Ange…
Soudain, tout s’éclaire ! Je regarde mon ange : il a l’air passablement énervé et semble hyperactif… ce qui, en soi est plutôt bon signe… sauf pour les deux malheureux ayant été affecté à son service.
Je ne sais quelle faute impardonnable ces deux là on commise, mais elle semble avoir mit mon ange très en colère… d’un geste discret de la main, je leur donne l’ordre de partir, ce qu’ils font sans rechigner.
Lorsque la porte se referme, je prends les choses en mains : délicatement, je fait asseoir mon général sur son lit. Je m’assois à ses cotés, lentement, pour ne pas l’effrayé, ou attisé un peu plus sa colère déjà a un niveau impressionnant… :
- Héphaistion… calmes toi… Je ne sais pas ce qu’ils t’ont fait, mais ils ne méritaient pas pareil sort ! Je m’occupe de tout d’accord ? Je veux que tu te calmes, que tu te détende et te repose ! La nuit risque d’être longue…
Il ouvre la bouche pour parler… je ne veut pas entendre ses vociférations ! Je le devance et, avant qu’il n’ai pu tenter quoi que ce soit, je pose mes lèvres sur les sienne… Il se crispe puis fini par se laisser aller.
Après avoir batailler avec sa langue, je me décale de lui.
Il semble déjà beaucoup plus détendu…
Tendrement, je lui passe une toge blanche immaculée qui traînait sur le lit. Il ne proteste pas. Comme s’il allait tenter de briser ce moment de paix, de calme avant la tempête… Car ce soir, a n’en point douter, il risque d’y avoir une tempête… une grosse, une énorme tempête ! La pire de toute : la tempête Héphaistion. Et celle là, une fois lancée, on ne l’arrête plus. On a attenté à sa vie, on l’a rendu aussi faible qu’une pauvre jeune fille de paysans… L’auteur du crime et découvert, que lui reste il ? Ses mains. Ses mains pour prier, pour supplier. Supplier mon amour de le laisser en vie…
Je le détaille alors… : il semble en être venu au même conclusions que moi, car jamais la détermination n’a marquée ses traits à ce point ! Je ne peut m’empêcher de frissonné… certes, je suis le plus heureux des hommes depuis que je sais que mon homme va guérir, pourtant… je n’aime pas le fond de ses yeux… trop de colère, trop de… de je ne sais pas quoi… et ne pas savoir me fait encore plus peur ! Qu’elle est donc cette lueur nouvelle dans le regard clair de mon ange ? J’espère seulement la comprendre un jour…
Un soupire me ramène à la réalité :
- Alexandre…
- Je suis là mon ange…
- J’ai peur…
- Moi aussi.
- Je… j’ai mal…
- Je sais…
- Je…je voulais juste te dire que…
- …
- Enfin… je… je voudrais que tu me promette une chose… et que tu me pardonne…
- Que veut tu que je te pardonne ? et que je te promette… ?
- Promet moi de…
Il rougit… je l’aime tellement quand il n’ose pas exprimé ses souhaits ! Je l’aime tellement tout simplement…
- Promet moi que tu m’aimera toujours… envers et contre tout…
- Je te le promets ! Mais… tu n’a pas besoin de ma promesse pour le savoir mon ange… je t’aime, et je t’aimerai toujours.
Il me lance un sourire si plein de sentiments que je me sens fondre comme la neige en été… il reprend vite :
- Et je voudrai que tu me pardonne d’avance… pour…pour tout ce que je risque de… de faire ce soir…
Je hausse les sourcils… « tout ce que je risque de faire ce soir… ? »
- Je ne comprends pas…
- Moi non plus… je… enfin, ce que je veut dire c’est que… ce soir, c’est un peu ma fête… ma première sortie depuis si longtemps ! J’aimerai… j’aimerai que tu me pardonne mes écarts…
Je redresse la tête : les écarts ? Quel genre d’écarts ? Je me relève rapidement, lui prends les bras et lui dit, une pointe de doute et de menace dans la voix :
- Des écarts… ? Comment ça ? Si tu me parles d’écarts concernant ta santé, Héphaistion, sache que je ne te le pardonnerai pas ! Je tiens à te retrouver en un seul morceau ! C’est bien compris ? Et si tu parles d’autres écarts…
Mon regard s’assombrit :
- Je te déconseille d’essayer… ! Tu es à moi ! A moi seul ! Je te jure, Héphaistion, que si je te vois approché de trop prêt une seule personne, je vous tue tous les deux, avant de te rejoindre dans le séjour d’Hadès ! Ne t’avise jamais de me quitter…
Je tremble. « Ne t’avise jamais de me quitter… » Jamais ! Il ne dit rien, il ne semble pas étonner, juste conscient des limites que je lui fixe… il semble tout de même légèrement inquiet… je le détrompe aussitôt, d’une voix plus douce :
- Ecoute… Tu as mon cœur Héphaistion ! Et il ne peut battre que si tu l’y pousses ! il ne bat que pour toi, et cela jusqu'à la fin des temps ! Je ne supporterai pas de te perdre ! Je me fiche d’être égoïste, je me fige d’être odieux, je me fiche d’être borné, tant que cela te fait rester auprès de moi… Je t’aime tellement ! tu es mon complément. Et un tout ne vis pas s’il vient à perdre sa moitié…
Il me sourie tendrement, tout en caressant ma joue… sa lèvre inférieure tremble… Ne pleure pas mon ange ! Aussitôt, je le prends dans mes bras, le câlinant et le berçant de la plus merveilleuse des façons imaginables :
- Non ! Ne pleure pas mon amour… je t’en pris… n’abîme pas tes si jolis yeux pour ma bêtise… je t’en pris…
- C’est tellement dur Alexandre ! Je… J’aimerai te dire que tout ce passera bien ! J’aimerai te dire que je ne partirais jamais… mais ce serai mentir, et je ne le veut pas…
Je me rends alors compte que nous ne parlons pas exactement de la même chose… je lui parle de me quitter, il me parle de sa… Non ! Je ne peux pas dire ce mot ! Il ne mourra pas ! Pas lui ! Sinon, la Macédoine y perdra un roi !
- Calme toi mon aimé… je sais que tout ce passera bien ! Tu vas guérir ! Regarde toi ! Tu a reprit des couleurs, tu arrive même à marcher ! Que de progrès depuis ce jour funeste ! Ne craint rien mon ange ! Je marcherais toujours à tes coté !
Il ne me répond pas, mais me lance un petit sourire. C’est tellement plus que ce que des mots pourraient signifié ! je l’embrasse tendrement, comme si j’avais peur de briser sa langue rien qu’en la caressant, puis je me redresse. Je lisse mes vêtements, recoiffe mes cheveux blond puis tends la main à mon général :
- Bon ! Je pense qu’il est temps… Ne croise pas son regard. Je ne veut pas qu’il te salisse.
Il saisit ma main, l’air soudain beaucoup plus grave, puis se relève lentement. Je l’aide du mieux que je peux.
Nous arrivons vite devant les grandes portes de la salle de réception… tandis qu’elles s’ouvrent, je presse la main de mon amour dans la mienne et lui murmure :
- Puise ma force… Nous nous reverrons ce soir… Dans ta chambre… je t’aime mon amour… pour toujours !
- Je t’aime ! A ce soir mon tendre Alexandre…
Je lui sourie amoureusement, lâche sa main à regrets, et entre dans la salle, le cœur gros, et l’estomac noué… que le spectacle commence !
POV Héphaistion :
Comment lui faire comprendre que je ne vais pas aussi bien qu’il le croit… ? Mon corps s’est remis. Pas mon cœur, mon âme… depuis peu, je sens une menace… Je sais qu’Elle arrivera… : La Maîtresse Noire… J’ai peur. Pas vraiment de la mort, elle ne me fait plus peur, mais plutôt du destin : Elle viendra, c’est une certitude maintenant, mais… qui frappera t’elle ? Moi ? Lui ? S’il venait à mourir, alors je mourrai aussi. Je ne peut, et ne veut vivre sans lui pour m’épauler ! J’ai peur, tellement peur… Elle se rapproche… Elle sera bientôt là… pitié, emporte moi, mais ne le touche pas…
« Ne t’avise jamais de me quitter… » Jamais ! Mais sache mon si tendre amour, que le destin ne se choisit pas… Elle est déjà là, marchant dans nos pas, attendant son heure… pitié, tuez moi, mais ne le prenez pas ! Il aime tellement la vie, il en a tant besoin ! Ne lui enlever pas ça ! J’ai peur, si peur, de me retourner, et de la trouver à tes cotés…
Si l’on t’arrache les ailes, qu’on me les donne, que je m’en serve pour te rejoindre…
Maudit Philippe ! Si jamais Alexandre meurt, tu sera le second à le rejoindre, j’y veillerai personnellement, et te tuerai de mes propres mains, sans aucun remord ! Puis je vous rejoindrai, lui plutôt que son père… et je ne le quitterai jamais plus, à la vie, à la mort…
voili voilou...
vous suivez toujours? *un peu a la bourre...^^*
Non cette fic n'était pas abandonnée!
bisous!
Soleil