Attention ! Les personnages utilisés dans cette fanfiction ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, je ne connais pas les personnages réellement existants et je n'ai aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, je n'en tire aucun profit.
Titre: Hawaï 5-0 - After
Public: PG-13
Pairing: MacDanno
Thème : Humour / Romance.
viewtopic.php?f=19&t=9268Que s'est-il donc passé après la soirée chez Kono ? Rappelez-vous, la jeune femme leur a proposé de dormir dans les chambres d'amis à l'étage, car de son point de vue, ils n'étaient pas en état de conduire. Ils sont montés et ...
Steve déposa un tendre baiser sur le front de Danny. Sous l'effet de l'alcool, les deux partenaires avaient bien du mal à marcher droit et chacun se servait de l'autre comme d'un soutien pour éviter de tomber. Le brun ouvrit la porte d'une chambre sur sa droite. Il y entra d'un pas chancelant, immédiatement suivi par le blond qui ferma la porte derrière eux.
-Y'a qu'un lit … bah ! Je dormirai par terre, j'ai l'habitude, dit l'ex Navy-Seal d'une voix pâteuse.
-Je me contenterai pas de ça, dit soudain Williams.
-Quoi ? Demanda MacGarrett avec un brin d'irritation, je te laisse le lit. Qu'est-ce-que tu veux de plus ?
-Je te parle pas du lit.
-Va falloir que tu t'expliques, mec.
-Je me contenterai pas d'un simple bisou sur le front, dit-il avec assurance.
MacGarrett le regarda avec étonnement. Williams avait un drôle d'air sur son visage.
-Tu veux quoi ? Que je te roule une pelle ?
Il avait dit ça sur le ton de l'humour.
-Chiche ! Répondit le lieutenant. Sauf que c'est moi qui vais le faire.
Il fonça droit sur le brun, prit le visage de MacGarrett entre ses mains, l'approcha du sien et s'empara de la bouche du SEAL avec gourmandise, sans lui laisser le temps de réagir. Steve, surpris, ouvrit de grands yeux, rougit, tenta de s'y soustraire avant de rendre les armes et de se laisser faire. Will … Danny l'embrassait ! Il ne pouvait y croire !
-Voilà, dit le blond sur un ton satisfait après avoir libéré la bouche de son partenaire. Ça c'est un vrai baiser.
Le brun était encore dans la même position que lorsque Danny l'embrassait. Il ouvrit finalement les yeux et sembla émerger d'un rêve très agréable. Il ne semblait plus vraiment éméché mais au contraire il prenait petit à petit conscience de ce qui était entrain de se passer dans cette chambre.
-Danny ?
-Steve ?
-Si tu voulais que je t'embrasse, il suffisait que tu me demandes. Enfin je peux me rattraper.
-Mais j'attends que ça. T'as besoin d'une autorisation officielle ou quoi ?
MacGarrett s'approcha, il prit le visage de Williams entre ses mains, il pencha légèrement la tête et appliqua ses lèvres contre celles du lieutenant qui ferma les yeux. Ça y était ! Enfin ! Pourquoi avait-il fallu que ce soit lui qui force les choses ? Fallait-il qu'il soit pinté pour que cet homme se laisse enfin aller à ses vrais sentiments ? Enfin s'il était vraiment saoul, il ne l'embrasserait pas aussi bien. Il sentit même la langue de Steven tenter l'aventure dans sa propre bouche et venir saluer la sienne. Danny émit un son guttural quand il se retrouva plaqué contre un mur, le corps de Steven contre le sien.
-Depuis le temps … que j'attendais ça, souffla Williams.
-Et moi donc ! … Depuis notre excursion … pour voir les … pétroglyphes … quand j'ai eu ... une vue plongeantes … sur tes … fesses moulées … dans ce pantalon … que je t'aurais arraché … si j'avais pas eu le bras cassé.
Danny prit une fois de plus l'initiative. Il poussa Steven vers le lit. Le brun se retrouva allongé sur le dos. Le blond s'agenouilla au dessus de lui et planta son regard dans le sien.
-Pourquoi t'as jamais rien dit ? Demanda Williams.
-À propos de quoi ?
-Des ananas espions, banane ! De tes sentiments pour moi !
-Je sais pas … j'ai jamais ressenti un truc pareil. Je suis pas …
-Homo ? Ben moi non plus mais avec toi je vais faire une exception !
Tandis qu'il disait ça, il glissa ses mains sous le tee-shirt de Steven qu'il fit remonter avec lenteur jusqu'à le lui enlever. Il les promena sur le torse nu de son partenaire.
-Si tu continues, on atteindra le point de non-retour.
-Et alors ?
-T'es sûr de toi ?
-Steve j'ai peut-être bu mais je suis lucide. Je sais où je vais, je sais ce que je vais faire et avec qui je vais le faire.
-Tu sais où tu vas ? Tout à l'heure tu tanguais plus qu'un navire de guerre dans une tempête !
-Enfoiré !
À nouveau il s'empara de la bouche de MacGarrett qui émit un soupir.
-Danno, je crois que je suis aussi lucide que toi.
-Donc tu sais qu'on va donner raison aux filles.
-Je te suis plus, là.
-Les textes sur l'ordi de Kono …
puis en donnant à sa voix un accent presque théâtral :
-Gareth, je t'aime …
Il éclata de rire.
-Moi aussi William ! Assez parlé, prouve le moi de suite !
Danny captura la bouche de Steve. Puis il dévia sur son menton, son cou. Il descendit sur son torse, s'attarda sur un de ses pectoraux, excita de sa langue le téton de son partenaire qui en grogna de plaisir. Le brun ne restait pas inactif : ses mains caressaient le postérieur du lieutenant puis elles remontèrent, sortirent la chemise du pantalon de Danny.
-Attends, murmura MacGarrett
-Quoi ?
-Défais ta cravate, s'il te plaît.
Le blond s’exécuta. Le brun en attrapa alors les deux extrémités, exerça une légère traction pour obliger Danny à se pencher, l'embrassa à pleine bouche puis fit glisser la cravate dans l'encolure et la lança à travers la pièce. Il glissa ses mains sous la chemise du blond puis commença à défaire chaque bouton un par un avant de perdre patience et donner un coup sec qui les fit tous sauter. Il lui ôta ce vêtement désormais inutile et l'envoya par terre. Puis il déboutonna le pantalon du lieutenant, toujours à genoux au dessus de lui, et en descendit doucement la fermeture éclair …
Steve se réveilla brutalement à cause d'un rayon de soleil plutôt importun qui était venu frapper ses paupières closes. Sa tête était lourde. Ses souvenirs de la nuit dernière étaient comme les pièces éparpillées d'un puzzle géant. Tout se remit en place quand il se retourna et qu'il vit le visage paisible de Danny qui dormait à côté de lui. Il se rappela absolument tout. Il sourit.
-Bonjour Steve.
-Salut mec. Bien dormi ?
-Oui au fait il est quelle heure ?
-J'en sais rien
-Steve … pour la nuit dernière …
Aïe ! Il sentit arriver un truc pas très agréable.
-Quoi ? Tu préfères oublier ?
-T'es dingue ! Je veux pas oublier et je t'autorise à me botter le train si je venais à oublier !
-Je pourrais utiliser une autre méthode pour te forcer à te rappeler, dit le brun avec un sourire.
-Si c'est la même que cette nuit, c'est quand tu veux …
Steve descendit le premier. Il eut du mal à se retenir de rire en voyant la position de Chin endormi sur le canapé de sa cousine : l'une des jambes de l'Hawaïen était appuyée sur le dossier, l'autre débordait vers l'extérieur, un de ses bras pendait dans le vide, l'autre était replié au dessus de sa tête. Il eut l'impression de voir une étoile de mer. Il entendit des voix en provenance de la cuisine. Il s'approcha à pas de loup et vit Kono et Jenna entrain de boire une tasse de café.
-Salut, dit-il.
Les deux jeunes femmes le regardèrent, se regardèrent et elles éclatèrent de rire sous le regard médusé de MacGarrett.
-Salut, répondit Jenna qui avait bien du mal à reprendre son souffle.
Danny fit son apparition :
-J'ai pas pu m'empêcher de prendre Chin en photo. J'aurais un moyen de le faire chanter … Salut les filles !
Et de nouveau elles éclatèrent de rire.
-Quoi ? Pourquoi vous vous marrez ? Il regarda sa chemise ouverte, désormais dépourvue de boutons … C'est ça qui vous fait rire ? Ben hier soir j'ai pas été foutu de la déboutonner donc j'ai tout arraché. Ce que c'est d'être bourré.
L'explication du lieutenant n'eut aucun effet sur le rire des filles. Steve et lui se regardèrent avant de tourner les talons et d'attendre qu'elles se calment.
-Désolée, dit Kono. Vous avez bien dormi, Gareth et William ?
Les rires fusèrent à nouveau. Le blond et le brun sentirent leurs visages s'enflammer.
-Et oui, dit Jenna. Les mecs ne sont pas vraiment discrets quand ils prennent leur pied. On est contentes pour vous deux !
Et elles topèrent leurs mains avant de se remettre à rire. Le slash était devenu réalité !
Chin s'était réveillé à cause du rire des deux filles. Il semblait de mauvaise humeur. Il salua Steve et Danny du bout des lèvres, se dirigea vers l'un des placards de la cuisine, en sortit une tasse XXL et la remplit de café. Il la but pratiquement d'une traite sans sourciller sous les regards étonnés de ses quatre collègues.
-Mauvaise nuit ? Se hasarda à demander sa cousine.
Elle reçut une sorte de grognement préhistorique en guise de réponse. Il passa avec sa tasse près de Kono et Jenna. Il les regarda avec attention :
-« Yoko » et « Anna » ne sont pas discrètes non plus. On aurait dit deux furies en pleine orgie.
Il y eut un silence soudain. Les deux filles passèrent du rose au rouge avant de baisser la tête comme deux gamines prises en faute. La tuile ! Chin les avait entendus. Horreur totale !
-Je veux même pas savoir ce que vous faisiez … Ah « Gareth » et « William », je suis très content pour vous.
Il posa la tasse dans l'évier, ouvrit le robinet et la rinça. Sentant quatre paires d'yeux posées sur lui, l'Hawaïen se retourna:
-Quoi ? Oui j'ai entendu en quadriphonie. Pas très pratique pour dormir mais très riche d'enseignement. Puis prenant une voix haut perchée ; « Oh Anna ! Tu me rends folle quand tu fais ça ! » ; « Yoko ! Si tu continues je vais crier grâce ». Puis en se tournant vers les deux hommes : « Steve ! T'arrêtes pas c'est trop bon ! » ; « Danny, oui, continue de t'agiter comme ça ! ».
Il s'arrêta net dans son imitation.
-Bon, sur ce je vous laisse.
Il sortit en hâte, laissant les quatre autres figés sur place, avant d'entendre des éclats de rire fuser derrière la porte close.
Il prit son téléphone et appela un numéro en mémoire :
-C'est moi ! J'en peux plus ! Faut absolument que je te voie !
- …
-OK j'arrive. J'ai des trucs à te dire et à te prouver Charlie.