Bon je suis semble-t-il le premier à publier une fic sur FBI-duo très spécial je vais donc avoir l'honneur d'essuyer les plâtres PG-13 à cause de la référence aux "mains couvertes de sang" En attendant bonne lecture ********************** Attention ! Les personnages utilisés dans cette fanfiction ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, je ne connais pas les personnages réellement existants et je n'ai aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, je n'en tire aucun profit. Titre: White Collar /rêve ou réalité ? Public: PG-13 Pairing: Peter/Neal feat. Elizabeth Thème : Humour/Romance
Neal avait été plutôt remué par la dernière enquête. Il s'était fait passer pour un riche gogo afin d'attirer l'attention d'une femme, Charity Clark. Cette dernière s'était avérée couguar amatrice de chair jeune et fraîche -il avait d'ailleurs failli passer à la casserole et réussi à sauver son honneur en inventant une excuse dont il avait le secret- mais surtout une redoutable tueuse. Cette mégère avait très vite découvert le pot aux roses et Neal s'était très vite retrouvé avec un pistolet braqué sur la tempe. L'intervention du FBI créa une diversion qui lui permit de s'échapper. Charity l'avait poursuivi et il ne dut son salut qu'à l'intervention de Peter qui avait pris la balle à sa place.
-Peter ! Neal se réveilla en sursaut. Il avait revécu la scène, une fois de plus. Cela s'était passé il y a presque une semaine mais la scène l'avait marqué. Quand il avait vu Peter blessé, il avait ressenti une rage folle, une envie de meurtre qu'il n'avait encore jamais ressenti. Neal était un escroc, un arnaqueur certainement pas un meurtrier. Mais cette fois, il aurait sûrement son code d'honneur de côté. Il regarda ses mains et il les revit couvertes du sang de Peter. Il détourna la tête et les regarda à nouveau, elles étaient « normales » si l'on peut dire. Le reste de la nuit fut difficile...
Le lendemain on sonna à la porte des Burke : -Bonjour, Neal. -Bonjour Elizabeth. Comment va Peter ? -Entre et tu verras par toi-même, dit-elle sur un ton presque résigné. En arrivant dans le salon, il trouva Peter debout, le bras droit en écharpe, son téléphone portable accroché à l'oreille. Il était visiblement énervé et son interlocuteur en prenait pour son grade. -Je ne tolère pas les incapables bardés de diplômés qui crient « maman » dès qu'ils ont un pépin ! Vous êtes adulte alors agissez comme tel ! Il raccrocha. -Je suis entouré d'incapables, dit-il dans un soupir d'agacement. -Dans ce cas je suis moi aussi un incapable. L'agent Burke sursauta légèrement en entendant la voix et il tourna la tête : -Neal ! Je ne t'avais pas vu, dit Peter dans un sourire. -Excuse-le Neal, mais quand Peter hurle au téléphone, le reste du monde cesse d'exister. -Tu exagères, dit Peter à sa femme. -Tu viens une fois de plus d'en faire la démonstration, mon chéri. Face à sa femme, l'agent Peter Burke devenait un homme ordinaire, pleins de défauts -et de qualités-. Neal ne put s'empêcher de sourire. -Tu veux un café, Neal ? Demanda Elizabeth -Notre café va lui sembler bien terne, Liz, dit Peter, lui qui boit ce café si délicat... -Ce sera avec plaisir Elizabeth. Neal avala la tasse lentement, gorgée après gorgée. -Excellent ce café. -Quelle mauvaise langue tu es, mon chéri ! -Quel talent d'escroc, murmura Peter dans sa barbe (qu'il n'avait pas d'ailleurs). -Tu as dit quelque chose, Peter ? -Oui, exprime-toi, dit Elizabeth qui lisait dans son mari comme dans un livre. -Je vois, deux contre un, c'est pas très fair-play, dit Peter.
Il voulut quitter la pièce mais il se passa quelque chose qui l'en empêcha. -Peter, ça va ? Il ne répondit pas à sa femme. Neal se retourna et vit Peter sur le point de s'effondrer. Il se leva d'un bond en reversant la tasse à moitié vide. Il le rattrapa en essayant de ne pas toucher son bras blessé. Elizabeth vit l'aider et ils mirent Peter sur le canapé.
-Ce n'est rien, leur dit-il au bout de quelques minutes -Rien ?, hurla Liz, le docteur t'a dit et répété de ne pas trop en faire, de ne pas t'énerver et toi, comme d'habitude, tu n'écoutes rien. Liz était au bord des larmes, la conduite de son mari l'effrayait et l'exaspérait. Elle préféra quitter la pièce. -Tu dois faire attention Peter. -Tu ne vas t'y mettre aussi ? Neal n'osa pas répondre. Elizabeth réapparut. -Je dois vous laisser. On m'a chargé de l’organisation de la soirée de bienvenue d'une entreprise de cosmétiques. Elle lança un regard empreint de tendresse vers Peter. -J'y vais. Soyez sages -Oui, Maman, dirent-ils en chœur -Neal, évite de vendre la maison et les meubles, dit-elle avant de partir. -Ne t'inquiète pas chérie, je le surveille Ils entendirent la porte se refermer.
-Excuse-moi, Peter, je dois aller aux toilettes -Fais comme chez toi, dit Peter avec une pointe de lassitude dans la voix.
Dans la salle de bain, Neal était entrain de se laver les mains. Il regardait l'eau couler... Il n'était plus dans la salle de bain, il était auprès de Peter, blessé, il avait le sang de son ami sur les mains. Il sursauta... il se retrouva dans la salle de bain et c'était bien de l'eau qui coulait sur ses mains. Il passa peu d'eau sur sa figure. Il s'en voulait toujours.
Il retourna dans le salon. Il trouva Peter endormi. Il crut d'abord qu'il avait fait un nouveau malaise. Il s'approcha pour s'assurer qu'il allait bien. Il fut rassuré quand il entendit un léger ronflement. Il étouffa un petit rire. Peter était un homme ordinaire après tout. Il prit place à côté de lui sur le canapé. Il finit par s'endormir lui aussi.
Il sentit confusément quelqu'un déposer un baiser sur ses lèvres. Il émit un léger soupir et répondit au baiser. Il ouvrit les yeux et vit le visage de Peter face au sien. C'était lui qui l'embrassait ! Neal se sentait étrangement bien : le contact des douces lèvres de son ami lui fit tout oublier. Il sentait sa main sur son visage. Pourquoi ce baiser ? Après tout peu importe ! Neal décida de profiter de ce moment...
-Je suis de retour !! -Hein... El.. Elizabeth ?! -Tu attends quelqu'un d'autre ? J'habite ici je te rappelle Neal regarda Peter qui semblait s'éveiller. -Liz ?! Dit-il, la voix ensommeillée, j'ai dû m'endormir. -J'ai vu, dit-elle avec un léger sourire, tu es mignon quand tu dors...
Il avait rêvé ? Pourtant c'était si réel... -Neal, ça va ? Demanda Peter ; -Ou... Oui... je vais vous laisser. Ravi de voir que tu vas bien Peter. -Merci, Neal. -Rentre bien, Neal, dit Elizabeth avec douceur.
Avant de partir, son regard croisa celui de Peter. Ce qu'il y vit le troubla. Après avoir refermé la porte du domicile des Burke, il s'arrêta un instant. Il passa sa main sur sa joue : elle était chaude, il pouvait presque sentir la main de Peter sur elle. Pourtant il avait juste rêvé. En passant sa main ses lèvres, il put presque sentir le goût sucré des lèvres de Peter... Rêve ou réalité ? Il ne saurait jamais vraiment. Mais étrangement ses angoisses ne lui pesaient plus...
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Dernière édition par seishiroS74 le 28 Juil 2011 07:50, édité 1 fois.
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