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| Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ? |
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Inscription: 26 Mar 2010 21:19
Messages: 486
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Voici une séquelle de ma dernière fic : http://guillon.christelle.free.fr/forum/viewtopic.php?f=33&t=8883
Bonne lecture =)PS : Allusions aux saisons 5 et 6---------------
Ce matin-là, dans son appartement situé près de Brooklyn, Danny finit de se préparer. Debout devant le miroir de sa chambre, il s'admire. Jean foncé, tee-shirt gris, converses noires. Le bel italien émet une moue satisfaite.
-Parfait, dit-il.
Il se saisit de deux de ses vestes. Son cœur balance. Ne sachant laquelle mettre, il se dirige vers le salon afin de demander conseil à sa styliste personnelle : sa fille. Assise dans son parc, Lucy Messer tient d'une main son hochet et de l'autre sa tétine qu'elle met consciencieusement dans sa bouche. Entendant des bruits de pas, la fillette se lève et fixe son papa avec de gros yeux.
-D'après toi, tu penses que je devrais mettre celle-là ?
Joignant le geste à la parole, le CSI enfile sa veste grise. La petite Messer enlève sa tétine avant de secouer négativement la tête. Elle esquisse ensuite une grimace digne de son papa. Ce dernier l'enlève pour essayer sa fameuse veste en cuir.
-Et celle-ci, qu'est-ce que t'en penses ?
Aussitôt, la petite s'agite en souriant. L'expert lui adresse un tendre sourire avant de la prendre dans ses bras.
-Merci pour tes conseils mon ange.
Durant de longues minutes, le père et la fille se câlinent tendrement. Bientôt 12 mois que Lucy a pointé le bout de son nez. Danny est plus que comblé. Même si il est séparé de Lindsay, tous deux entretiennent d'excellents rapports. La garde partagée n'est donc pas un problème. Sa fille est sa plus grande fierté . Il l'aime d'un amour inconditionnel, voir étouffant. Qu'importe ! Il sait que la vie est trop courte et compte profiter de chaque instant passé avec elle. La fillette est devenue la chouchoute de tous ses collègues. Cependant, le papa garde un œil sur les garçons qui tournent trop autour d'elle, et puis avec un parrain comme Mac Taylor, la petite Messer a de quoi être tranquille.
Malheureusement, la dure réalité rattrape le jeune papa qui dépose sa fille dans le parc. La blondinette surveille attentivement ses faits et gestes. Au passage, elle se décide à boire son biberon chocolaté, abandonné depuis un moment. Fin prêt, Danny se dirige vers sa fille.
-Sois sage ma chérie. Je t'aime.
Le bébé ôte le biberon pour faire un bisou sur la bouche de son papa. Après deux bises sur ses petites joues, le scientifique s'apprête à partir lorsqu'on l'interpelle. Il se retourne et voit Don le rejoindre, serviette nouée autour de la taille.
-Tu t'en vas déjà ?
-Ouais. J'ai de la paperasse à finir.
-Tu pourrais passer à l'épicerie après le boulot ?
-OK
-A ce soir.
Son amant lui dépose un tendre baiser. Il s'apprête à faire volte-face lorsqu'il se retrouve plaqué contre le corps du bel italien.
-C'est comme ça que tu me dis au revoir.
D'un geste vif, il s'empare de sa bouche avec avidité. Leurs langues se mêlent à la vitesse éclaire.
Leurs mains explorent les corps en ébullition. Celles de Danny descendent jusqu'à la serviette. Soudain, le détective se recule :
-Chéri… Lucy est juste en face.
Les deux hommes observent d'un air attendri leur petit bout de chou. Indifférente à ce qui se passe, la petite s'applique à avaler son pied en se contorsionnant dans tous les sens
-Regarde-là … Elle est tellement heureuse … Surtout quand elle voit que ses papas le sont aussi.
En fin de compte, le grand brun se laisse convaincre par cet argument et reprend le baiser là ou il s'était arrêté.
Danny ne peut s'en empêcher : il est fou de ce type. Même si ça fait plus d'un an qu'ils ont renoué, le blondinet a toujours autant envie de lui. Lui qui pensait ne jamais pouvoir le récupérer s'est lourdement trompé. Leur amour était trop puissant pour qu'il puisse s'effacer. Il se souvient encore de leurs retrouvailles. Ils étaient tellement en manque de l'autre qu'ils avaient fait l'amour à même le sol. Ce jour-là, le couple avait décidé d'arrêter de se mentir. Agréablement surprise par la réaction de Lindsay, Danny n'a pas hésité à le révéler à l'équipe en embrassant Don en plein milieu du labo. Même si leur relation est au beau fixe, ils ont connus des coups durs. D'abord, il y'a eu la mort de Jessica Angell, la coéquipière de Flack. Tous deux étaient très proches et avaient même flirté. Bouleversé par cette perte brutale, il a pu remonter la pente grâce à lui et à Lucy. D'ailleurs, une fusillade a éclaté le soir-même. Toute l'équipe était réunie pour lui rendre un dernier hommage lorsque des coups de feux ont été tirés. Tous à terre, personne n'a été blessé … excepté Danny. Son compagnon s'est dirigé vers lui et a découvert avec effroi une importante hémorragie au niveau de la colonne vertébrale. Le verdict était sans appel : Danny était cloué dans un fauteuil roulant et avait peu de chance de remarcher. Malgré son chagrin, Don a été d'un soutien indéfectible. Cette période a été difficile. Danny était d'une humeur exécrable et lui faisait en quelque sorte payer ce qui lui était arrivé. Plus d'une fois il a songé à le quitter. Seulement il ne pouvait pas, il l'aimait trop pour ça. De plus, il refusait de laisser sa belle-fille. Finalement, c'est elle qui lui a donné la force de se battre et quelques semaines plus tard, la canne a succédé au fauteuil jusqu'à ce qu'il retrouve une entière mobilité. Rongé par les remords, il s'est excusé de son comportement auprès de son amant et a pu, à son tour, l'aider à surmonter la mort d'Angell.
Prenant son courage à deux mains, le cadet interrompt ce savoureux baiser puis susurre à son homme :
-Tu devrais y aller. Tu vas finir par être en retard.
-OK. Après l'avoir embrassé langoureusement. En tout cas, j'en ai pas fini avec toi Flack. Ce soir, la vengeance sera terrible.
Leurs rires sont étouffés par leur bouche-à-bouche vorace. Faisant preuve de volonté, le scientifique se recule puis, non sans avoir jeté un dernier regard à sa fille, se décide à partir. L'attention de Don est reporté sur Lucy. Lorsque leurs pupilles bleues fusionnent, un sourire éclatant se dessine sur leurs deux visages. Bien vite, elle réclame les bras de son beau-père qui lui offrent sans obtempérer. Serré tout contre son cœur, le flic lui dépose un baiser dans ses cheveux avant qu'ils ne se dirigent vers la chambre. Plus complices que jamais, le bain et l'habillement sont une vraie partie de plaisir. La vie de Don Flack a changé du tout au tout depuis l'arrivée de cette petite princesse. Dès qu'il l'a eue dans ses bras, il a senti qu'elle était non pas sa belle-fille, mais sa fille. La fibre paternelle est venue de suite. Elle est son petit rayon de soleil. Celui dont il ne peut plus se passer. Ils se sont encore plus rapprochés avec l'accident de Danny. Du côté de la fillette, elle l'a aimé dès le premier jour. Même si elle ne comprend pas encore pourquoi son papa est avec un autre garçon, cela ne l'empêche pas de l'aimer et de le considérer comme son «papounet». Ah ! Ça, elle l'aime son Donnie. Petit surnom affectueux qui veut tout dire. D'ailleurs, c'est l'un des seuls mots qu'elle arrive à prononcer correctement avec Papa et Maman. C'est dans cette parfaite atmosphère que la journée va débuter pour eux ...
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Parce que je le vaux bien . By Cissy
Dernière édition par cissy le 13 Juin 2011 01:06, édité 1 fois.
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