Coucou tout le monde, ben voila j'ose enfin publié ma premiere fanfic slash, alors soyez un peu indulgent s'il vous plait. Je suis novice dans ce monde si fabuleux qu'est le Slash !!!! voila, ensuite je voudrais m'escuser s'il y a encore des fautes d'orthographes, j'ai corriger mon texte et relu plusieurs fois mais je suis sure qu'il y en a encore. J'espere que cela vous plaira et que vous passerez un bon moment.
Addiction
Resumé : Et si le meilleur antidote pour Tony, c'etait Gibbs.
Persos : Tony/Gibbs
serie : Ncis
La serie et les personnages ne m'appartiennent, sinon je serais riche lool.
La lumière de la salle de bain était dure, agressive et bizarrement très lumineuse. Sur le carrelage, reposait le corps faible et fébrile d'Anthony Dinozzo. Habillé d'un simple pantalon de pyjama, il pouvait parfaitement sentir le froid du sol contre sa poitrine et se propager le long de son corps. Ce froid lui fit comme un coup de couteau, ce qui eu pour conséquence de ramener Tony à la dure réalité. Ses yeux s'ouvrirent d'un coup, laissant transparaître la peur et un profond mal être. Revenant à lui, Tony prit appui contre la baignoire tel un enfant se rattachant a sa bouée de sauvetage. La tête contre la baignoire, sa respiration était rapide et saccadée. Des gouttes de sueurs perlaient le long de son front pour se frailler un chemin le long de son torse meurtri. La pièce semblait tournée autour de lui, il décida alors de fermer les yeux quelques instants, attendant que cette sensation disparaisse.
Comment en était il arrivé la ? comment avait il pût replonger si facilement dans les ténèbres ? pourquoi c'était il laisser sombrer si facilement ? il ne devait avoir qu'une seule réponse. LÂCHE. Il était un lâche. Un lâche et un faible. Il avait toujours été un faible, comment avait il put croire qu'il aurait pût changer ? il n'avait jamais su faire face aux difficultés ... c'est d'ailleurs à cause de cela que tout avait commencé. A ce moment, Tony n'éprouvait que du dégoût pour lui même. Avait il penser à ce moment ? Tony eut un rire nerveux. A vrai dire, s'il était honnête envers lui même, il se dégoûtait constamment. Le jeune italien se passa une main sur le visage et prit une profonde respiration avant d'ouvrir de nouveaux les yeux. Une fois les yeux ouvert, Tony fut soulagé de constater que la pièce ne tournait plus et était revenue a sa position normale. Dans son appartement jusque la plongé dans le silence, Tony entendit la sonnerie de son portable qui le fit sursauter. Il dévisagea les lieux, et fut surpris de voir que son portable était posé lamentablement sur le sol de sa salle de bain. Comment son portable avait il pût atterrir là ? il fronça les sourcils puis se pencha en direction de l'objet qui était la cause de sa migraine naissante.
_ Dinozzo. Répondit Tony, la voix faible et la respiration haletante.
Mais Tony n'entendit personne a l'autre bout du fil. Il retenta l'expérience, mais toujours rien. Tony raccrocha pensant a un faux numéro. Il devait a tout prix se lever et se préparer, il allait être encore en retard au boulôt et il ne voulait pas donner une bonne raison a Gibbs de le virer. Après tout, il ne lui restait plus que son boulot et ..... Gibbs. Enfin, jusqu'au moment ou celui-ci se rendra compte qu'il n'est qu'un moins que rien.
*****
L'équipe venait de coincer le meurtrier du quartier maître David Carson. En effet, celui-ci avait été violé et violemment assassiné trois jours plus tôt. L'équipe avait travaillé non stop afin de retrouver ce déséquilibré et rendre justice au défunt mais également a sa famille. Toute l'équipe était exténuée mais seule une personne de son équipe inquiétait Gibbs. Il savait que quelque chose clochait avec Dinozzo. Il le connaissait depuis longtemps maintenant et il savait reconnaître quand celui-ci n'allait pas bien. A vrai dire, il observait Dinozzo constamment depuis plusieurs années mais il ne le voyait plus de la même manière depuis cela quelques mois. Il savait que ses sentiments envers le jeune italien étaient tout sauf professionnel .
C'était Dinozzo en charge de l'interrogatoire. Le reste de l'équipe placée derrière le faux miroir attendait patiement les prochains aveux de ce Max Callen.
L'homme répondant au nom de Max Callen prit place sur une des chaises puis ne cessa de regarder de façon très approfondit le jeune italien. Dinozzo ne fit même pas attention, concentré sur les photos de la victime qu'il posa délicatement sur la table située devant lui. Il posa trois photos. L'une avec le portrait du quartier maître Carson, la seconde avec son corps immaculé de sang, et la troisième avec un gros plan de son torse affreusement meurtri.
_ Vous le reconnaissez ? demanda Tony d'une voix calme.
_ Pourquoi me posez vous la question alors que vous connaissez parfaitement la réponse. Répondit celui-ci avec un sourire cruel sur le visage.
Tony resta de marbre devant la réflexion de l'homme assis en face de lui.
_ Par simple formule d'usage. Cet interrogatoire est filmé, je suis contraint d'en respecter les formes. Trancha Dinozzo.
_ Ouh. Sentirais je de la rancoeur a mon égard, agent spécial Dinozzo ? demanda Max avec arrogance.
_ Rancoeur ? le mot est faible. Pourquoi vous l'avez tué ?
_ Ce petit fils de pute n'a eut que ce qu'il méritait.
_ Pouvez vous être plus clair ? je ne suis pas médium. Renchérit Dinozzo dont le ton montait progressivement.
_ Ah il me narguait ... il ne cessait de se montrer. On aurait dit qu'il faisait tout pour m'émoustiller.
_ Parce que prendre une douche après l'entraînement, c'est une volonté d'émoustiller les timbrés dans votre genre ? coupa t'il.
Gibbs fronça les sourcils devant la remarque de son agent. Apparemment, Dinozzo était sur le point de se laisser submerger par ses sentiments et cela ne présageait rien de bon.
_ Oh je vous en prit. Pourquoi toute cette mascarade ? vous avez toutes les cartes en main.... par contre .... Max se redressa de sa chaise et s'avança d'un peu plus près de Tony. ....vous m'avez l'air tendu, agent Dinozzo... Puis la main de Max se mit a caresser celle de Tony. Sous l'effet de surprise, Tony sursauta et recula de plusieurs mètres, entraînant ainsi la chute de sa chaise au sol. Tony se retrouva à l'autre bout de la pièce, le dos contre le mur, parcouru de violent tremblement et d'une respiration des plus difficile. Devant ce spectacle et l'effet produit, Max se mit a rire.
De l'autre coté du miroir, il n'en fallut pas plus a Gibbs pour se retrouver deux minutes plus tard dans la salle d'interrogatoire au côté de Dinozzo, aboyant à McGee et à Ziva de s'occuper de ce malade.
Une fois seul, Gibbs posa une main réconfortante sur l'épaule de Tony mais ce geste n'eût pas l'effet escompté.
_ Ne me touche pas !
Le chef d'équipe fût surprit par cette réaction mais accepta de faire ce que son agent lui demandait. Tony quand à lui, ne cessait de revoir ses affreuses images qui le hantaient depuis plusieurs années maintenant. Ce tout petit geste, avait fait remonté toute cette peur et cette souffrance qu'il avait ressentit cette nuit là. Il ne voulait surtout pas craquer maintenant et surtout pas devant Gibbs. C'est pourquoi, il se dirigea de façon précipité en direction de la sortie.
_ Je peux pas rester ici.
_ Dinozzo, attends !
Mais Tony était déjà partit, courant a une vitesse folle à travers l'ensemble du QG.
*****
Quelques jours plus tard, l'état de Tony semblait se détériorer de minutes en minutes et les soupçons de Gibbs se firent de plus en plus concret. Le jeune italien affichait un visage pâle et marqué par la fatigue. De plus, celui-ci était en proie a des sautes d'humeurs fréquentes. Le chef d'équipe avait décelé rapidement que Tony passait d'un état de joie a un état de tristesse en a peine une fraction de seconde. Gibbs voyait très bien qu'il tentait de donner le change, de se cacher sous ce masque de clown qu'il aimait particulièrement porter et arborer ces derniers temps.Cependant, même s'il réussissait a berner tout le monde avec son sourire angélique et charmeur, ce n'était pas du tout son cas. Attendez une minute, depuis quand il trouvait le sourire de Dinozzo angélique et charmeur ? Ah oui .... depuis que Dinozzo était devenu l'homme de ses pensées. L'ex marine avait eu du mal a admettre ses sentiments et son attirance pour son jeune agent. Non, parce que son attirance s'était tourné vers un homme - des hommes, il en avait déjà côtoyer durant ses états de services - Non, ce qui le dérangeait, c'était que ses désirs et fantasmes se dirigeait envers un membre de son équipe. Et pas n'importe lequel, il fallait que cela tombe sur son agent senior, défenseur de la cause hetero. Non seulement, il savait pertinemment qu'il n'avait aucune chance, divergence de point de vue oblige, mais en plus il avait peur chaque jours de faire une bourde. Il ne voulait pas blesser l'italien et risquer de perdre ce lien qui les unissait tout les deux. Ce lien assez unique était tout ce qui lui restait, tout sur quoi il pouvait se rattacher. Il ne voulait tout simplement pas le foutre en l'air.
Cependant, même s'il s'était fixé des frontières a ne pas dépasser, cela ne l'empêchait pas de ressentir certaines choses et d'observer a l'affût son protéger. Il avait passé plusieurs heures, a mémoriser ses moindres faits et gestes et les traits si particulier de son visage. C'est pourquoi, il pouvait affirmer qu'il connaissait suffisamment Dinozzo et qu'il sentait quand quelque chose n'allait pas ou que celui-ci lui mentait.
*****
Gibbs revint à la réalité quand il entendit des coups de feu près de lui. Tony et lui étaient assis sur le gravier, le dos contre la carrosserie d'une mégane grise métallisée. Puis tout lui revint en mémoire, son équipe était a la poursuite de Jefferson. Celui-ci était devenu leur principal suspect de cette affaire et ils étaient venu a sa rencontre afin de le mettre en garde a vue. Cependant, celui-ci les avait vu venir et des lors avait commencé un long échange de tirs entre les deux parties. Mais quel abruti ! il pensait encore à Dinozzo alors qu'il était prit au piège par des tirs croisés. Quel professionnalisme ! c'est à cet instant que la règle numéro 12 lui apparu : Ne jamais sortir avec un collègue. Gibbs sourit tristement puis reporta son regard sur son agent. Tony était entrain de recharger son arme, mais il ne vit pas que son patron l'observait. En réalité, il ne se doutait pas une seule seconde que Gibbs le regardait de cette manière ni personne d'autre d'ailleurs. Gibbs fronça les sourcils, car même si cela n'avait durer que quelques secondes, il était persuadé d'avoir vu Tony trembler. Tony quand à lui, prit sous le feu de l'action, ne s'aperçut même pas de la réaction de son boss et riposta de plus belle, une fois son arme chargée.
Puis quelques secondes plus tard, l'italien commençait sérieusement a en avoir assez. Cet échange de tirs pourraient durer des heures et il n'avait pas que ça a faire. Il vit ses mains trembler de plus en plus fort et il allait être difficile de cacher cela a Gibbs. Cependant, en ce moment ce n'était pas le plus important. Les premiers signes de manque se firent connaître, Tony était impatient, agressif et irritant. C'est pourquoi, il eut comme une idée de génie. Tout du moins, sur le moment, il l'a considéra comme telle. Tony rangea son arme dans son holster d'un geste vif puis se dirigea vers le siège conducteur de la voiture. Gibbs le vit passer derrière lui.
_ Dinozzo, qu'est ce que tu fabriques ? demanda Gibbs répondant toujours aux tirs de son adversaire.
Tony ne prit même pas la peine de répondre. Tout ce qu'il réclamait c'était une dose d'adrénaline afin de tenir le coup jusqu'à sa prochaine prise. Il se redressa et sortit de sa cachette. Il avança d'un pas certain et sortit une cigarette de sa veste. Il l'alluma et continua sa route en direction du domicile de Jefferson.
_ Dinozzo ! Mais tu es complètement malade !
Tony se retourna et afficha son sourire le plus charmeur.
_ Il ne sait même pas viser, boss. Répondit Tony avec sa cigarette a la bouche.
Tony continua alors son chemin tranquillement et entendit les détonations provoquées par chaque armes. Il entendit les balles sifflées autour de lui mais aucunes ne le toucha. Il n'eprouvait pas la peur parce qu'il savait parfaitement qu'il ne risquait rien. Puis au bout de quelques minutes, il arriva devant la porte du domicile de Jefferson et tourna la poignée de la porte. Celle-ci s'ouvrit immédiatement, Tony se retourna et sourit a son patron. Il afficha un sourire de victoire et posa la main sur son holster avant de disparaître de la vue de Gibbs.
Gibbs n'en croyait pas ses yeux. Il était consterné et en colère, même très en colère. Décidément, il y avait quelque chose qui n'allait pas dans la tête de ce garçon. Tony n'avait jamais agit de la sorte auparavant, il devait sûrement avoir une explication. Il avait bien cru que sa poitrine allait explosé quand il vit Tony a la merci des balles sans la moindre position de replis. Il ne fût qu'a demi soulagé quand il le vit arriver sur le perron et son sourire qu'il trouvait d'habitude merveilleux, aujourd'hui il avait envie de lui faire avaler. Décidément, si ce n'est pas Jefferson qui le tuait, il en avait déjà réserver ce droit.
C'est alors que les coups de feu cessèrent et qu'il vit sortir Jefferson menotté accompagné d'un Tony souriant et confiant. Jefferson fut immédiatement prit en charge par les divers policiers présent sur les lieux et conduit dans une des voitures de patrouille. Sous l'effet de l'adrénaline, Tony ne s'aperçut même pas du rapprochement de son patron vers sa direction.
_ Ouhouuuuuuuuuh !!!!!
Mais son état de joie fut vite contrarié par le poing de Gibbs au niveau de sa mâchoire. Sous le coup, Tony posa ses mains sur son visage et recula de quelque centimètre.
_ Hey ! non mais ca va pas !
Gibbs l'agrippa violemment par la manche de sa veste et le traîna quelques mètres plus loin, afin d'avoir un peu d'intimité. Il le percuta contre le mur de la maison de Jefferson donnant sur un petit jardin. Sous l'impact, Tony eut comme le souffle coupé mais se reprit rapidement. Il se retrouva coincer entre le mur et un Gibbs des plus en colère. Cela va s'en dire que cela n'avait rien de bien plaisant en soit, il fallait le reconnaître. Gibbs donna un violent coup de poing contre le mur près du visage de Dinozzo. Croyant que ce coup de poing lui était en réalité destiné, Tony ferma les yeux et afficha une grimace pensant a sa douleur prochaine.
_ On pourrait savoir ce qui t'a pris ?! c'est une des premières fois que je te vois agir de manière si peu réfléchi !!!!
Mais Gibbs n'obtint aucune réponse. Tony s'était contenté de baisser les yeux et trouva bizarrement très intéressent le sol. Mais ce que Gibbs ne savait pas, c'était que Tony se foutait complètement de ce que racontait Gibbs .... et c'était bien une des rares fois. Tout ce a quoi il pensait c'était a sa boite de pilules orange qui devait traînée dans l'une de ses poches ou dans sa salle de bain. Les symptômes commençaient a monter d'un cran et il ne savait pas s'il allait pouvoir tenir encore longtemps.
_ Réponds moi franchement. Tu es suicidaire ?!
Mais là pour toute réponse, Gibbs rencontra le regard douloureux de son agent. Un regard qu'il n'avait jamais vu auparavant .. un regard qui lui fit peur .... son regard était dur, froid il ne trouva plus aucune trace de la joie de vivre, ou de cette petite étincelle si particulière. Il avait peur car même si Tony n'avait pas répondu, son regard parlait pour lui.
_ Fout moi la paix, Gibbs !
Tony se desserra de l'emprise de son patron et partit sous le regard inquiet de son patron.
*****
Après sa confrontation avec Gibbs, Tony chercha dans toutes ses poches la précieuse petite boite orange. Mais plus il fouillait ses poches et plus ses recherches étaient peine perdue. Il n'en avait pas sur lui et cela le mit encore plus mal en point. Il était pourtant persuadé d'avoir laisser un récipient dans la poche de son jean. C'est pas vrai ! Tony se passa une main des plus tremblante sur son visage couvert de sueurs. Comment avait il pût parler de la sorte a son patron ? la dernière chose que voulait Tony s'était de blesser Gibbs. Mais quel abruti ! il avait bien vu que Gibbs tentait de l'aider mais bizarrement voir Gibbs l'aider lui fit plus de mal que de bien. Parce que si Gibbs voulait l'aider alors il sera forcement au courant de son problème. Et si Gibbs est dans la confidence, alors son regard envers lui changerait du tout au tout. Il ne le verrait plus comme son meilleur agent, quoique .... vu les derniers évènements, Tony doute que Gibbs puisse voir en lui son meilleur agent... si cela n'avait engager que lui, il se serait fait sûrement déjà viré... il ne voulait pas que Gibbs le voit dans cet état. Il voulait lui épargner ça, il n'avait pas a voir cela. Après tout, il ne voulait pas perdre la dernière macromolecule d'estime que Gibbs avait encore pour lui.
Il était seul. C'était la pure et simple vérité. Il allait devoir se débrouiller seul comme il l'a toujours fait, sans l'aide de personne, ne comptant que sur soit même. Les larmes aux yeux, larmes, certainement du a la fatigue, au manque et a ses idées noires, Tony mit le contact et démarra a toute allure. Le crissement des pneus contre le gravier provoqua un épais filet de fumée.
Il devait a tout prix retourner chez lui. Là bas, il savait parfaitement que son état de manque serait comblé. A cette pensée, un léger sourire s'afficha sur son visage meurtri et son pied appuya un peu plus sur l'accélérateur.
*****
Gibbs vit la voiture de Tony disparaître sous les regards ahuri des policiers. Il ne comprenait pas ou toute cette conversation avait conduit. Il avait d'abord voulut faire des remontrance a Dinozzo devenu récemment, Kamicase, puis cela avait degenéré et c'était Dinozzo qui partait sans la moindre explication. Gibbs était un peu perdu. Il ne comprenait pas les réactions de son agent, ou tout du moins il ne les comprenait plus. Gibbs commença a faire les cent pas, se maudissant d'avoir agit comme un vrai connard, quand il sentit quelque chose sous sa chaussure. Il fronça les sourcils, s'arrêta net dans sa progression et baissa les yeux en direction de l'objet en question. Il reconnut immédiatement une boite pharmaceutique. Celle-ci était orange, de petite taille et allongée. Ne voyant pes très bien, il se baissa et la prit entre ses mains. Quand il lut l'étiquette du récipient, les yeux de Gibbs s'écarquillèrent de stupeur, comme si tout se mettait en place dans son esprit. Il reporta son attention sur la voiture de Tony qui n'était plus là, et venait de faire le lien. Tony avait du la faire tomber de sa poche quand celui-ci l'avait violemment projeté contre le mur ....
_ Oh mon ....
Mais Gibbs ne finit jamais cette phrase. Parce qu'il venait de comprendre le changement de comportement de son agent, parce qu'il venait de comprendre que Tony n'était pas bien mais pas bien du tout. Parce qu'il venait de comprendre qu'en ce moment Tony était seul, parce qu'il venait de comprendre que Tony était partit en furie .... qu'il était sûrement partit chercher sa dose.
Gibbs se précipita vers une voiture de patrouille. Il rangea le récipient dans sa poche, poussa de son chemin quelques policiers et réquisitionna un véhicule. Il appuya sur l'accélérateur et composa le numéro de Dinozzo espérant intérieurement que celui-ci réponde.