Voilà une tit' fic, sans prétention....
Alors les personnage ne m'appartienne pas, (non, je jure que Spencer n'est pas caché dans mon placard) et je ne touche pas d'argent...
- Arrête Aaron, arrête de me hurler dessus! demanda calmement le jeune homme. - Je ne hurle pas!! cria le plus âgé. - Si, tu hurles, et ça ne sert à rien! - Est ce que tu te rends compte de ce que tu as fais Spencer? - Mon boulot d'agent du FBI! - NON!!! Tu as désobéi. - Arrête de me traiter comme un gamin, Aaron! - Mais tu es un gamin! Tu accumules les bourdes de débutant, tu te montres inconscient des risques, tu te comportes comme un môme de 10 ans! - Je suis un gamin? Et tu es quoi toi? Parce que je te rappelle que tu couches avec « ce gamin », hurla le plus jeune à bout de patience. La main de l'ainé entra violemment en contact avec la joue de Spencer. - Ne dit pas ça! Le cadet porta sa main à la joue rougie et ses yeux s'emplirent de larmes, et d'un coup il partit s'enfermer dans la salle de bain. Aaron souffla, cela faisait presque dix mois qu'ils « sortaient » ensemble et trois que Spencer était venu vivre chez lui. Ils ne s'étaient jamais disputés, en tout cas jamais comme ça. Mais là...il était allé trop loin , beaucoup trop loin...lever la main sur son petit ami, comment avait-il pu en arriver là?
Il marcha lentement vers la salle de bain, frappa doucement à la porte et se mit à murmurer: - Bébé, ouvre-moi... Devant la non réaction de son amant et le silence, le cœur de Hotch se mit à battre plus rapidement. Il secoua la porte, puis donna quelques coup dedans, enfin elle céda et il pu rentrer. Le plus jeune était assis à même le sol, ses bras entourant ses jambes, le visage enfouit dans ses genoux. - Mon cœur... - Laisse-moi Aaron...je veux être seul! Va t'en...s'il te plait. La voix du plus jeune ne laissait transparaitre ni colère, ni mépris, ni rancœur...juste une grande tristesse... Les larmes coulaient silencieusement sur ses joues, et il gardait le tête baissée. Le cœur du plus âgé se serra, mais il avait conscience que pour l'instant il n'y avait rien à faire à part attendre, attendre que les larmes se tarissent, attendre que son petit ami soit près a l'écouter, attendre que toute cette pression retombe...Attendre, Hotch n'avait jamais été très bon pour cela, mais là il n'avait pas le choix. - D'accord bébé, je...je suis à coté si tu as besoin... Il allait sortir, mais se tourna vers le jeune homme. - Je te demande pardon...ça ne vaux pas grand chose, et je sais que ce que j'ai fais n'est pas excusable, mais je tenais à le dire quand même.
Il retourna au salon, laissant la porte contre puisqu'à présent elle ne fermait plus. Il se versa un verre de whisky et s'assit sur le canapé. Il fixa un bref instant le liquide ambré avant de la boire d'une traite. Ce soir il avait peut-être perdu l'homme de sa vie, ce soir il avait peut-être gâché son bonheur, ce soir il était devenu l'homme qu'il n'aurait jamais voulut être...un homme capable de frapper sous le coup de la colère, un homme incapable de se contenir.
Il était très tard quand Hotch se décida à retourner voir son compagnon. Il poussa doucement la porte et le trouva roulé en boule en dessous du lavabo, endormi. L'ainé s'approcha lentement et souleva le jeune homme dans ses bras. Il marcha ensuite vers la chambre, priant pour ne pas réveiller son amant, mais celui-ci semblait dormir profondément. Il le déposa sur le lit et le regarda un instant...un ange, Spencer était un ange, son ange. Alors qu'il ne pensait plus être capable d'aimer, qu'il s'enfermait dans sa tristesse, qu'il se transformait, un peu plus chaque jour, en bouledogue..le jeune homme était le seul à avoir osé le défier dans sa déprime, le seul à avoir oser passer chez lui, les bras chargés de plats préparés, le seul à l'avoir secoué en lui rappelant qu'il n'était pas tout seul et qu'avec son comportement, il mettait en péril l'équilibre de toute l'équipe. Petit à petit son jeune collègue l'avait remonté à la surface, coulant lui aussi par moment, mais jamais il ne l'avait lâché...et Hotch avait finit par se laisser complètement porter. Une amitié très forte était née, rapidement des gestes tendres étaient apparus, d'une main sur la joue pour sécher des larmes, ils étaient passés à des étreintes de moins en moins innocentes...doucement, naturellement, comme si leurs corps avaient su, bien avant leurs esprits, qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Si on avait dit à Hotch quelques années plus tôt, que sa femme le quitterait, et que c'est avec un homme qu'il trouverait son vrai bonheur il aurait bien ri...et pourtant il ne pouvait, à présent, plus imaginer son avenir autrement qu'en s'endormant en serrant son ange dans ses bras.
Revenant à la réalité, il déboucla la ceinture de Spencer avec douceur et lui retira son pantalon, lui laissant son boxer et son t-shirt trois fois trop grand, un sourire effleura ses lèvres, dès qu'il rentrait le plus jeune quittait sa chemise et enfilait un des t-shirt de son amant parce que « c'est plus confortable et puis j'aime ton odeur », Hotch le couvrit avec la couette et se coucha près de lui. Il murmura un je t'aime, avant d'essayer de dormir en vain...Il avait si peur, si le plus jeune partait et le laissait seul, il ne s'en remettrait pas...jamais. Pour les autres, il était peut-être juste l'agent Hotchner, le fort, l'insensible, l' tyrannique, mais il était aussi Aaron...juste Aaron, et sans Spencer, Aaron n'était rien.
Hotch était en train de boire un café, après sa nuit blanche, quand son petit ami entra dans la cuisine. Contrairement à d'habitude, il était déjà habillé, contrairement à d'habitude sa pommette était légèrement violacée. - Spencer...je... - Pas maintenant Aaron...nous devons partir travailler, nous parlerons ce soir...l'interrompit t-il d'un ton neutre. - Comme tu veux...répondit tristement l'ainé.
Ils partirent ensemble au travail, n'échangeant pas un mot sur le trajet, Spencer ayant monté le volume de la radio. A peine étaient ils rentrés dans l'open-space que leurs collègue sautèrent sur le plus jeune. - Qu'est ce que t'as foutu? Demanda Morgan en désignant la joue de son ami. - Oh ça! Hier soir, j'étais crevé, j'ai pas vu que la porte de la cave était ouverte, je me la suis prise! Les autres semblèrent le croire, au grand étonnement d'Aaron, d'un autre coté, si tous savaient qu'ils étaient en couple et vivaient ensemble aucun d'eux ne pourraient imaginer que leur supérieur était capable d'un tel acte. - On a une affaire! Annonça JJ. Ils se retrouvèrent dans le bureau et elle commença le briefing. Hotch retint une grimace, cette enquête dans l'Iowa allait certainement durer, il n'était pas près de pouvoir discuter avec Spencer.
Dans l'avion, les premières hypothèses furent lancées, et quand ils atterrirent, ils se séparèrent. Reid, Rossi, et Morgan partirent sur les lieux du dernier crime. Et le soir même, réunit dans le bureau de l'officier qui les avait appelé, tous surent que cette enquête allait être très difficile. Quinze jours, il leur fallut quinze jours pour trouver l'identité du meurtrier et deux de plus pour l'arrêter. En remontant dans l'avion, Hotch se fit la réflexion que cette enquête avait duré beaucoup trop longtemps. Il n'avait pas pu discuter avec Spencer, et maintenant peut-être était-il trop tard, ils ne s'étaient pas parler, c'était une règle, au boulot on ne parle pas des problèmes de la maison...Foutue règle!
Depuis quelques jours la joue de Spencer avait repris une couleur normal, mais Hotch n'avait pas oublié son geste pour autant. Spencer observait son amant, qui assit sur la grande banquette au coté de Rossi, semblait plongé dans la lecture d'un rapport. Il avait toujours admiré son supérieur, il avait eu si peur en le voyant sombrer au moment du départ de son ex-femme. Cette fille ne devait pas être tout à fait saine d'esprit pour quitter un homme comme Aaron. Enfin, il était bien content qu'elle soit partit, cela lui avait permis, à lui, de trouver l'homme de sa vie...Tout semblait si simple avec son amant...Évidemment il savait qu'ils devaient parler de ce qui c'était passé avant l'enquête, il espérait que tout allait s'arranger très vite. Vivement qu'ils soient chez eux... Il jeta un coup d'œil par le hublot et fronça les sourcils. Le ciel était très noir et l'avion semblait prendre plus d'altitude que d'habitude. - Qu'est ce qui se passe? Demanda t-il en contrôlant les tremblements de sa voix. - Un orage doit se préparer, le pilote va l'éviter. - Hein, mais pourquoi on se pose pas plutôt, en attendant que ça passe? - Pourquoi? Me dis pas que t'as peur petit génie, tu dois avoir lu des tas de truc là-dessus, tu sais que ça ne risque rien! Ou alors tu as peur des orages en général? Se moqua gentiment Morgan. - ... Spencer se leva et s'approcha de son petit-ami qui ne sembla pas le remarquer. Il lança un regard à Rossi qui se leva pour lui laisser la place, un sourire aux lèvres. Ce n'est qu'en sentant un poids en moins près de lui et un nouveau plus léger que Hotch releva la tête. Il fut surpris de voir le plus jeune lui prendre le dossier, le poser par terre, s'allonger et poser sa tête sur ses cuisses. - C'est pas juste, lança Morgan au docteur, t'as pas le droit de te réfugier dans ses bras quand je te taquine. Spencer lui tira la langue, avant d'attraper la main de son amant pour la poser sur son ventre tout en entrelaçant leurs doigts. - Je suis désolé de t'avoir dit ses choses...tu avais raison, je n'aurais pas dû désobéir aux ordres, murmura t-il, pour être entendu seulement par son amant. - Non...c'est moi qui te demande pardon, je te jure de ne plus jamais recommencé, ce que j'ai fais est inexcusable...répondit Hotch en fuyant son regard. - C'est à moi de décider, si je veux te pardonner...dit-il en se redressant, et je le veux, ajouta t'il avant de l'embrasser furtivement. Il reposa ensuite sa tête sur les genoux de son homme en baillant. - Tu devrais essayer de dormir, lui murmura l'ainé en caressant ses cheveux. - Je préfère pas, je...avec l'orage... - Ca ne risque rien bébé, et puis je veille sur toi...ajouta t'il en attrapant l'autre main du jeune homme. A l'abri dans les bras de son amant, le jeune homme ne mit pas longtemps à s'endormir. De son coté l'ainé le regardait en souriant... il ne l'avait pas perdu, il n'allait pas sombrer, il ne serait plus jamais malheureux...
Je tiens à demander pardon à tous les guimmauvophobe chez qui cette fic aurait pu provoquer des crises de panique irreverssible. Pour les plaintes et poursuites judiciaires adressez vous à mes parents ( bah oui si ils m'avaient pas fait, cette fic n'existerait pas...)
_________________ Fondatrice de la SPRCMQLVM ( société de protection de Rogelio contre les méchants qui lui veulent du mal)Agent spéciale de la BPP ( Brigade de Protection des Peluches) "Nos corps ont des raisons que vos raisons ignorent" Nicolas Bacchus (ton fils...(dors avec moi))défi lancé n°78
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