Alpheratz a écrit:
Mince, faut la doper ta bêta ! J'ai beaucoup aimé cette première partie et je suis très pressée de lire la suite.
C'est fait, j'ai quadruplé ses séances de coup de fouet
De plus désormais elle est en vacances
donc elle vas trimer dur ..... faite moi confiance
Note 1 : Un grand merci à ma Bêta pour m'avoir bien conseiller et montrer les faiblesses de mon récit.
Note 2 : Un immense merci à Aliza qui désormais a acceptait de devenir ma correctrice en orthographe et grammaire. (Souhaitons lui du courage car elle va en avoir grand besoin )Ce qui est entre parenthèse sont les commentaires de ma bêta Larmes suite et fin
Un sourire sous les larmes.Ils l’avaient vu prendre brusquement conscience de l’importance du scientifique pour lui, ils l’avaient vu réaliser le vide et le sentiment de perte qu’il avait ressenti dans la salle d’embarquement lorsque Rodney avait franchi la porte des étoiles pour se rendre sur Funiti. Élisabeth l’avait longuement observé, alors qu’il planait nerveusement devant la console de commandement à attendre impatiemment chaque jour les rapports de mission de SGA 12, elle avait vu son regard s’éclairer lorsque le scientifique apparaissait à l’image pour faire son rapport, où, irrémédiablement, il râlait après les marines. Radek, lui, l’avait aperçu à plusieurs reprises roder tel un fantôme, l’air triste, autour du laboratoire de Rodney. Il accompagnait désormais Ronon dans ses courses quotidiennes dans le labyrinthe que sont les couloirs de la cité. Teyla et lui avaient partagé à plusieurs reprises un moment de calme et de tranquillité en savourant une tasse de thé Athosien sur le balcon nord. Carson l’avait vu soudoyer son second pour obtenir la dernière saison du Docteur Who.Ils l’avaient observé et ils savaient que désormais le militaire n’avait plus aucun doute face aux sentiments qu’il nourrissait pour le génie d’Atlantis.
Mais depuis le retour du savant, l’homme qu’ils voyaient devant eux n’était plus le Lieutenant-colonel John Sheppard commandant militaire en chef d’Atlantis, mais juste John Sheppard l’homme terrassé par un amour à sens unique. En apparence rien n’avait changé, il était toujours présent, toujours jovial, toujours souriant, toujours aimable…. Non, son masque d’homme fort n’avait pas bougé, il n’était même pas fissuré, non, la seule chose qui avait changé chez lui c’était ses yeux. La lumière si brillante que l’on pouvait y percevoir auparavant n’était plus aujourd’hui que de petites flammes vacillantes qui menaçaient à chaque instant de s’éteindre, plus particulièrement quand son regard se posait sur le caporal Maters qui désormais passait beaucoup de temps avec le scientifique.
Cela faisait maintenant trois semaines que Rodney était revenu de sa mission sur Funiti, et lui qui d’habitude fuyait le personnel militaire comme la peste, les traitant comme des grognards et des idiots incapables, passait désormais le plus clair de son temps libre avec l’un d’entre eux. Il n’était en effet plus rare de le croiser dans le couloir en train de bavarder tranquillement avec le caporal, de les voir manger ensemble au réfectoire, de savourer un café sur l’un des balcons de la tour sud, d’observer un film dans la salle de projection, ou encore de déguster une collation à trois heures du matin. McKay avait même demandé, au cours de leur réunion hebdomadaire, à ce que le caporal Maters l’accompagne dans ses explorations des parties basses de la cité, car depuis l’incident où un scientifique s’était perdu, celui-ci étant tellement absorbé par son travail et par toutes les merveilles d’Atlantis qu’il avait fallu treize heures et vingt-six marines pour le retrouver, toute investigation dans les parties inconnues d’Atlantis devait s’effectuer en binôme : un scientifique et un militaire. Lorsque John lui fit part que, en tant que membre de SGA 1, c’était à lui d’assurer sa protection lors des missions d’exploration de la cité, Rodney rappela au pilote les paroles qu’il avait eues quelques semaines plus tôt sans même lever ses yeux de son ordinateur : qu’il détestait jouer les surveillants pour scientifique en goguette. Si, le nez toujours plongé dans ses calculs, Mckay manqua le regard douloureux du militaire, ce ne fut pas le cas des autres personnes assises à la table de conférence. D’un ton brusque, peu habituel, le colonel demanda si la réunion était finie. Devant sa souffrance apparente, le docteur Weir acquiesça.
P.O.V JohnA la sorti du briefing John était à la fois blessé et en colère. Au lieu de se diriger vers le mess pour savourer le succulent repas préparé par Myli, il alla directement à ses appartements. Arrivé sur place il prit le premier objet qui lui tombait sous la main, un livre – guerre et paix- et le lança contre la paroi de verre. De toute façon il était très en retard sur son planning de lecture, d’au moins deux cents pages. Loin de le soulager, ce brusque mouvement de colère le frustra d’autant plus qu’il savait que c’était de sa faute, puisque il avait effectivement émit cette réponse lorsque Rodney lui avait demandé de l’accompagner sur le continent pour aller explorer un bâtiment ancien qu’un groupe d’enfants Athosiens avait découvert en s’amusant. Mais à ce moment là, il était trop occupé avec la délégation de Kulia où plus exactement, s’il était honnête avec lui-même, avec la superbe
(superbe, superbe je suis sûre qu’elle est refaite) prêtresse rousse de ce peuple. N’arrivant pas à se calmer il se changea puis partit faire un jogging dans la cité. Si la course ne l’apaisait pas, il espérait qu’au moins elle l’épuiserait assez pour lui permettre d’avoir enfin une nuit complète de sommeil. Cela faisait plusieurs semaines qu’il n’avait pas dormi plus de trois heures consécutives par nuit. D’abord le souci mêlé à la découverte de l’amour qu’il portait au génie le tenait éveillé, puis la douleur et la tristesse quand celui- ci était revenu au bras du caporal, et maintenant c’était l’amertume et la colère qui l’empêchaient de dormir. Si Rodney avait choisi cet autre homme il devait l’accepter. Si l’autre le rendait heureux alors il devrait être content : que souhaiter de plus pour la personne que l’on aime si ce n’est que celle-ci soit heureuse ? Mais quoi qu’il en dise, son cœur lui saignait comme jamais auparavant. Même lorsqu’il avait divorcé, il n’avait pas souffert à ce point
POV RodneyRodney, tout comme ses amis, observait le comportement autodestructeur que le colonel avait : il ne dormait pas, il avait de sombres cernes sous les yeux, de profondes lignes de fatigues marquaient son visage, ses mouvements étaient lents et las, il ne mangeait presque pas. Il voyait bien que le colonel avait encore perdu du poids, lui qui ne pouvait pas vraiment se le permettre. Depuis son retour de Funiti, il voyait bien que le colonel était étrange : il était irritable, abattu, d’humeur changeante, distant avec les autres. Sheppard avait toujours su maintenir une distance entre lui et les autres derrière une attitude de franche camaraderie. Mais là c’était différent : le colonel fuyait tout contact humain laissant le major Lorne assurer la cohésion au sein du contingent militaire. Il se demandait ce qui avait bien pu se passer pendant son absence. Lorsqu’il était parti pour réparer le générateur allié, le colonel allait très bien, mieux même, il semblait flotter sur un petit nuage rose en compagnie de sa prêtresse étrangère. Mais à son retour les choses étaient bien différentes. D’après ce qu’il avait pu voir, si le colonel se tenait désormais loin d’elle ce n’était pas de son fait à elle. Lunia recherchait toujours autant que possible la présence du chef militaire à ses côtés, le sollicitant fréquemment. Mais celui-ci arrivait la plupart du temps à confier la jeune femme à l’un de ses subordonnés sous divers prétextes. Pourtant d’après les rumeurs qui circulaient dans la cité, aucun incident notable impliquant la Kulianienne et le pilote ne s’était produit. Et pourtant dans une cité de cette importance où le personnel se trouve confronté à la promiscuité. le moindre petit détail croustillant, ou pas d’ailleurs – qui pouvait réellement s’intéresser à la vie amoureuse des tortues de Carson, à part Cadman bien évidement -, était connu de tous et de toutes. Et là rien le colonel avait juste cessé d’être constamment avec la jeune femme. Cette prise de distance par le colonel, les rumeurs étaient très claires à ce sujet, s’était déroulée très peu de temps après son départ. Lien de cause à effet ? Bien malgré lui le scientifique ne pouvait s’empêcher de rêver.
Rodney trouva les réponses à ses questions deux jours plus tard lors d’une simple mission d’exploration de la partie basse de la tour ouest. La veille Rodney et le caporal Maters avaient découvert un laboratoire prometteur au cours de leurs recherches, et il fut programmé que SGA 1, SGA 12 plus Radek et trois scientifiques supplémentaires retourneraient au labo pour voir si certaines données étaient encore exploitables pour les scientifiques. Le laboratoire se séparait en cinq petites pièces hermétiques et indépendantes les unes des autres. Après que Mckay et Zelenka aient remis le courant dans les installations sans grande difficulté, le colonel et Rodney naviguèrent de compartiment en compartiment. Lorsque l’un d’eux toucha quelque chose qu’il n’aurait pas dû,
(comme d’habitude quoi) une alarme se fit entendre et les cloisons étanches entre les pièces s’abaissèrent, isolant par là même l’équipe d’exploration. Une grande partie de l’équipe se trouvait bloquée dans la première section, mise à part Teyla, Ronon et le docteur Auffére qui se trouvaient dans la seconde pièce, Maters et Radek qui eux étaient bloqués dans le compartiment trois, ainsi que John et Rodney qui eux étaient coincés dans la dernière partie du laboratoire. Rodney soupira, vue les circonstances et la tension palpable qu’il y avait entre le colonel et lui, il aurait préféré être enfermé avec le caporal Maters : une étrange amitié s’était nouée entre eux. De plus cela n’aurait pas était la première fois qu’ils auraient été enfermé dans un laboratoire. En effet sur Funiti, ils avaient passé prés de 38 heures enfermés dans un petit laboratoire annexe par la faute d’un scientifique. Ils avaient discuté pendant tout le temps de leur captivité involontaire, et s’étaient découvert des atomes crochus. Rodney appréciait le fait que le caporal Maters avait un cerveau et savait l’utiliser.
Après beaucoup d’insultes, d’idées, de suppositions et maintes tentatives pour ouvrir les portes de séparation entre les différentes sections, Radek fit la découverte qu’une des personnes retenue dans la première pièce du laboratoire avait sans le vouloir activé le système d’isolation et que celui-ci était programmé pour se lever tout seul au bout de quatorze heures. Après avoir tempêté à corps et à cris contre la stupidité de son équipe, des militaires, et bien entendu des anciens, Rodney parvint à la même conclusion, la bonne nouvelle étant que le protocole d’isolement et sa levée n’avait subit aucun dommages lors de la tempête donc ils seraient tous bel et bien libres dans maintenant neuf heures. Rodney s’installa sur l’une des tables en face du colonel. Manque de chance pour lui, ils se trouvaient dans une section de moindre importance et lors de sa recherche pour sortir de cette pièce il avait déjà vu tout ce qu’il y avait à voir là.
Tic tac, le temps passait atrocement lentement, Rodney était assis calmement et discutait à voix base avec quelqu’un coincé dans une autre partie. Le colonel était particulièrement nerveux à l’idée de devoir passer encore sept heures avec le scientifique. Il n’était pas sûr de pouvoir réprimer sa colère et sa jalousie encore bien longtemps. Il était si fatigué physiquement, si épuisé mentalement, si exténué émotionnellement que son niveau de patience était au plus bas, seuil qui fut vite franchit quand il s’aperçut que Rodney discutait avec le caporal. D’un ton amer et particulièrement acide avec un fondement de méchanceté pure, il fit la remarque que le scientifique aurait préféré être enfermé avec son amant plutôt que lui. Rodney, dans un premier temps trop choqué pour répondre, perdit à son tour patience et le ton de la discussion monta bien vite pour finir par une altercation physique. Le militaire prenant rapidement le dessus put maintenir le scientifique au sol. Et là plutôt que de se mettre à hurler, tempêter ou se débattre le génie d’Atlantis se tint tranquille. Il plongea son regard bleu limpide dans le regard vert tourmenté et posa une simple question : « pourquoi » ? Tout les deux avaient bien conscience que cette question allait au-delà de cette situation, au-delà de ce moment là… Et c’est contre les lèvres du scientifique, avant de les capturer pour les revendiquer siennes, d’abord dans un doux baiser puis dans un baiser dominateur, que le pilote murmura : « parce que… »
Tout était dit….
Fin
Voilà Larmes est terminé, aucune suite n'est prévue pour l'instant désolé Aliza..... peut-être plus tard, si vous avez des iddées à me soumettre pour la continuer n'hésité pas je suis preneuse. Et ne pense pas que je ne te vois pas venir avec ta suggestion de N-17 ma chére ^^
Ps: je vais de se pas bosser sur une longue attente la suite de c'est une plaisenterie avant de me faire lincher ^^