Cela réchauffe mon petit cœur, après tout c'est la première fois que je publie et j'avais peur que cela ne plaise pas, que je ne sache pas mener une histoire correctement.
Ps: en se moment une autre histoire est entrain de s'écrire sur ce couple sans que j'en ai un véritable contrôle dessus (les personnages n'en font qu'a leur guise et j'ai perdu mon fouet) et j'ai un besoin désespérée d'une ou d'un bêta (je ne suis pas sexiste
).
Ps2: Sadique c'est mon petit nom d'amour
Suite et fin de
c'est une plaisanterie....hein?
« Là » indiqua le praticien en montrant une tache sur l’écran.
« Là…quoi ? » demanda le militaire.Chapitre 2
« Félicitation colonel, vous êtes bien enceinte de trois mois et demi » énonça placidement le docteur Becket.
Le militaire regarda son ami avant de fermer les yeux et de se taper la tête sur la table d’examens à plusieurs reprises.
Carson pris un appareil ancien et grâce à l’échographie le posa a l’endroit exact où se trouvait le fœtus, deux minutes plus tard l’appareil se mit à clignoter puis un caryotype en trois dimension apparu, Carson enleva l’appareil du ventre du pilote et devant son air interrogatif il expliqua « c’est l’appareil dont je vous ai parlé ce matin, il a diverses fonctionnalités dont celle de lire l’ADN, grâce à lui j’ai pu extraire le caryotype du fœtus ».
John se lécha nerveusement les lèvres avant de demander « Et ?... Que nous dit-il ? »
« Que cet enfant n’est pas un clone, il laisse apparaitre deux types distincts de chromosomes, donc cet enfants a était conçut à partir de deux ADN différents, donc de deux … donneurs » le médecin trébucha sur le dernier terme.
« Lorne ! » s’écria paniqué le colonel « C’est pour ça que vous me questionnez sur lui ! Et sur nos missions communes, c’est lui l’autre …donneur. » Il se leva brusquement et se mit à déambuler nerveusement dans la salle d’examen.
« Du calme John, dans votre état le stress n’est pas une bonne chose, alors asseyez-vous et respirez lentement » calma doucement Becket tout en le faisant se rassoir.
« Doc, c’est lui l’autre ?»
« Je ne pense pas colonel » répondit sincèrement le CMO.
« Alors pourquoi m’interrogez sur lui ? Et qui est l’autre donneur » demanda Sheppard incapable de réfléchir normalement son cerveau étant bloqué sur la nouvelle qu’il attendait un enfant, lui à qui on avait dit qu’il n’en aurait jamais.
« Colonel … John pour l’instant je l’ignore, mais j’ai toute la base d’ADN de l’expédition… donc si le second ADN appartient à un membre de l’expédition je le saurai dans deux ou trois heures. Allez prendre une douche, mangez quelque chose au réfectoire et revenez vers 21h je pense que j’en saurai plus » poursuivit-il devant l’air perdu et innocent du colonel – deux mots qu’il n’aurait jamais songé à utiliser pour décrire le militaire–.
Le pilote ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais la referma aussitôt, il secoua la tête se leva et gagna la sortie.
Becket soupira il se doutait de qui était l’autre donneur quand son ami avait évoqué la végétation mauve de la planète, Rodney lui avait parlé de l’incident qui si était déroulé. Après un autre soupir il toucha le lien com à son oreille « Major Lorne pouvez vous venir immédiatement à l’infirmerie »
Deux minutes plus tard la réponse ce fit « j’arrive Docteur, un problème ? »
« Non »
enfin ça dépend du point de vue où l’on se place « Bien, je vous attends ».
Après un moment de réflexion il contacta l’équipe du lieutenant Formel pour une prise de sang et un examen plus poussé que les check-up post mission, maintenant qu’il savait quoi chercher.
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Rodney qui revenait de réparer l’énième erreur d’un des ses subordonnés, se dirigeait vers le réfectoire pour un café bien fort ainsi qu’une part de mille feuille bien mérité quand il vit le colonel errer dans le couloir. Sa mâchoire se serra à son approche mais il perdit vite toute animosité quand il croisa le regard perdu et effrayé de son ami.
« Colonel, que se passe t il ? » questionna t il en posant sa main sur son bras en guise de réconfort.
« Je suis….. j’attends…. » essaya d’expliquer Sheppard à son ami mais sans sucées.
Devant l’incohérence du militaire, Rodney pris peur, cette attitude était tout sauf sheppardienne.
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A 19h25 le médecin en chef d’Atlantis regardait avec effarement les résultats des analyses de l’équipe de Formel. Tout en gardant un œil sur le Major Lorne qui récupérait du choc qu’il lui avait assené plutôt.
« Bon mon bureau risque d’être un peu étroit » murmura t il en regardant les dossiers. Il invita les personnes dont les résultats étaient devant lui à le rejoindre en salle de conférence dans dix minutes ainsi que le Docteur Weir, cette méthode était contre tous les protocoles et le secret patient/docteur mais bon cette situation était … bien également hors protocole.
C’est avec un mouvement las qu’il se leva du bureau pour rejoindre le commandant militaire en second afin qu’il l’accompagne en salle de conférence.
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Dix minutes plus tard la salle de conférence était présidée par Élisabeth qui affichait un regard interrogatif. Carson avait organisé cette entrevue sans lui en communiquer la raison, lui disant juste que cela était important.
Carson avait installé lui-même les personnes présentes. La salle était partagée en deux d’un côté les militaires : le colonel John Sheppard, le major Evans Lorne et les lieutenants Todd Formel et Peter Delucas ; et de l’autre les scientifiques : Dr Rodney McKay, Dr David Parrish, Dr Jean-Luc Auffére, Dr Andreï Milkov. Etant une négociatrice avertie elle se doutait bien que se placement avait une raison d’être.
Carson se leva et regarda chaque membre présent dans la pièce. Après un instant il commença « Je vous ai tous fait venir ici car c’est plus simple et que votre situation est disons........différente et similaire »
« Comment peut-elle être à la fois différente et similaire Carson » rétorqua Mckay il allait poursuivre mais devant le regard que lui lança le médecin il s’arrêta net en effet celui-ci promettait de longs examens impliquant de grosses et longues aiguilles.
Élisabeth dissimula un sourire, Carson était une des rares personnes à pouvoir faire taire le scientifique aussi vite.
« Je vous ai tous fait venir ici car vous avez tous été sur Pz543. » Devant les regards interrogatifs qu’on lui lançait il développa « la planète avec la flore mauve et la pièce ancienne qui vous «scannait» à votre entrée d’après vos rapport.»
« Si cela concerne notre présence sur Pz543 pourquoi seule notre équipe est là au complet » questionna le Dr Auffére pragmatique.
« Sont là uniquement les personnes qui ont été « scannée » par la pièce des anciens.» informa Becket.
« Où voulez vous en venir ? » demanda le docteur Weir en s’appuyant sur la table.
Le docteur commença « Ils n’ont pas été scannés, ils ont été… » il s’arrêta devant le manque de mots pour expliquer le phénomène. Prenant une grande inspiration il dévoila la raison de leur présence à tous « Le colonel Sheppard, le majors Lorne, les lieutenants Formel et Delucas sont … enceintes ou plutôt enceints.»
« Quoi ! » s’écrièrent les autres personnes dans la salle leurs regards allant des personnes susnommées à Carson.
« Docteur Becket ?» interrogea Weir choquée.
« Le colonel et le major sont… enceints de 3 mois et demi et les lieutenants d’un mois » indiqua le praticien.
Élisabeth regarda les militaires assis devant elle, abasourdis, puis reporta à nouveau son regard sur le médecin devant elle devinant qu’il n’avait pas terminé son explication.
« Il est trop tard pour que le colonel et le majors avortent et pour les lieutenants je ne le conseille pas »
« Pour quelle raison ? » questionna Parrish.
« La chimie de leur corps, et les modifications quelles entrainent, après plusieurs simulations j’en suis arrivé à la conclusion qu’un avortement avait de grande chance de conduire au décès du…porteur »
Les occupants de la salle assimilèrent la nouvelle dans un étrange et lourd silence qui dura plusieurs minutes.
« Pardon, Docteur Becket mais j’ai du mal à comprendre ce qu’eux font là » fit remarquer Delucas en désignant la table d’en face.
Carson ferma les yeux un instant puis se lança « D’après les tests génétiques effectués les fœtus ne sont pas des clones, et l’autre brin d’ADN composant les chromosomes appartiennent à un membre de l’expédition.» Il laissa un blanc de quelques instants avant de poursuivre « L’autre brin pour vous lieutenant Delucas vient du docteur Milkov, vous lieutenant Formel du docteur Auffére. Major Lorne votre donneur est le docteur Parrish, Quant à vous Colonel le donneur est… »
« Rodney » fini d’une voix grave Sheppard en plongeant sont regard dans celui de son coéquipier. Son cœur en criait d’allégresse, quand il était rentré et avait vu les scientifiques assis là, il avait malgré lui espérer ça.
« Oui.»
Rodney n’écouta le reste de la conversation que d’une oreille distraite. Il avala sa salive avec difficulté, il allait être père … avec le colonel Sheppard.
Mon dieu …..Comment faire maintenant ?...... comment faire pour jouer les indifférent ?…se demanda t il paniqué.
Quand la réunion fut levée John vit Rodney littéralement s’échapper de la salle, alors que les autres restaient là à se regarder et à voir comment faire dans cette situation des plus incongrues, lui avait fui plus rapidement que devant n’importe quel peuple hostile de Pégase. Le cœur du militaire se serra impitoyablement a cette constatation, une vague de douleur et de tristesse le submergea mais il parvint à garder son air impassible, quand il avait compris que l’enfant qu’il portait était celui de Rodney son cœur s’était mis à battre la chamade et pendant quelque instant il avait espéré que cela leur permettrait de se rapprocher.
J’avais tort.... une fois de plus… Rodney machinalement sa main vint se poser sur son ventre au moins
je n’ai pas tout perdu, j’ai un petit morceau de toi, là qui grandit dans mon corps pensa t il avec tendresse.
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Trois semaines plus tard, John était assis sur les rochers surmontant la mer à deux kilomètre du village athosien. Il était là car s’était jour de fête pour le peuple d’Athos, plusieurs dizaines de membres de l’expédition étaient là, son équipe était évidemment présente Teyla, Ronon et lui-même avait présidé le repas de fête. Rodney avait une expérience importante en cours mais avait promis à Teyla d’être là pour la cérémonie de cette nuit, mais John n’y croyait pas trop. De puis qu’il avait apprit que John portait son enfant il faisait tout pour l’éviter avec grand succès qui plus est, le fait que SGA1 était retiré du service pour cause de grossesse de leur chef lui facilitait grandement la tache. Il aurait pu coincer le scientifique mais à quoi bon, il l’aimait mais ce n’était pas réciproque, comme il l’avait expliqué à Carson son amour était sans retour mais combien de personne qui comme lui vivait un amour à sens unique avait la chance d’avoir un enfant de cette même personne. Alors oui il était triste, très triste, et les jours comme ça où les gens célébraient la vie et l’amour, lui était particulièrement durs, mais il n’était pas malheureux. Il ferma les yeux un instant avant de les rouvrir pour contempler les deux lunes au dessus de lui. Un frisson lui parcouru le corps, il ne put retenir une larme.
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Rodney venait d’arrivé de la cité, il avait promit à Teyla d’être là pour la cérémonie et il tenait à honorer sa promesse sans compter que Teyla pouvait lui botter les fesses tout en lisant un roman.
Il allait s’engager en direction du village quand il aperçut le colonel marcher doucement vers la digue. Il le suivit à distance, le militaire avait l’air triste. Il le vit fermer les yeux, puis lever la tête pour regarder les étoiles, leurs scintillements lui permit de distingué une larme qui s’échappa. Il s’approcha sans penser et sans bruit du soldat, il nota les frissons qui parcouraient son corps. Il enleva sa veste et la posa délicatement sur les épaules de son ami.
John sursauta quand il senti quelque chose se poser sur ses épaules, constatant rapidement qu’il s’agissait d’une veste du département scientifique il leva son visage vers le propriétaire du blouson, son cœur se mit à tambouriner quand il reconnut Rodney, il ne put réprimer l’élan d’espoir qui montait en lui.
Rodney vit le jeu d’émotion traverser le visage d’habitude si impassible de son ami. Alors il pris pour la première fois un risque, le risque de se dévoiler complètement. Les yeux accrochés à celui du militaire il se pencha et l’embrassa doucement avec tout l’amour et la tendresse qu’il avait en lui.
Sheppard fondit dans ce baiser. Il en avait rêvé tant de fois, depuis si longtemps qu’il avait du mal à le croire, les larmes se mirent à couler toutes seules.
« Je t’aime » murmura le scientifique.
A ses mots le militaire enfouit sa tête dans le cou de Rodney, pour se cacher et lui répondit « moi aussi, je t’aime depuis si longtemps »
FIN
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