|
Titre : Histoire de...
Auteur : Paradise
Rating : Pas élevé. PG-13 à cause de quelques écarts de langage, mais si peu... De nos jous les jeunes disent tellement de trucs qu'on ne disait pas à leur âge...
Pairing : McKay/Beckett
Résumé : Boire ou ne pas boire ? Juste une histoire de...
Disclaimer : Les personnage et tout et tout ne sont pas à moi, je les utilise juste
Note : En fait j'ai pas aimé la série dont je n'ai regardé que peu d'épisodes, au final, mais j'ai en quelque sorte rêvé de ça l'autre nuit, et plutôt que de m'embêter à le transposer à un couple qui me mettrai plus à l'aise, j'ai écrit tel quel... Désolée pour les OOC éventuels. Y'en a sûrement.
***
L’homme a mal à la tête. Ça tourne. Il essaie de se lever, ça tangue.
Se tenant aux murs, il fait quelques pas. Son pied nu bute dans une bouteille, il râle.
Encore heureux qu’elle soit entière. J’ai besoin de mes pieds intacts…
Tout en marchant, il essaye de se rappeler pourquoi il a bu autant. À tâtons, il finit par retrouver le radioréveil qu’il a éloigné du lit pour être sûr de devoir se lever pour l’éteindre, et ne pas simplement le couper et se recoucher. Grommelant, il prend la direction de la douche, non sans trébucher sur une autre bouteille.
‘Tain, qu’est-ce que je me suis mis hier….
Non, il n’est pas alcoolique, il avait juste besoin d’oublier. Mais ça arrive de plus en plus souvent, et son corps demande toujours plus d’alcool pour consentir à le laisser sombrer. Un autre de ces nombreux défauts, diraient les collègues. Fort heureusement, celui là n’est connu que par peu de monde…
Il met l’eau à couler, de toute façon sur Atlantis elle ne manque pas… et croque deux tablettes d’aspirine avant d’ôter sa tenue de nuit, et de passer sous le jet d’eau froide, histoire de finir de se réveiller, le temps que l’aspirine fasse effet.
Il se sèche, s’habille, et se décide enfin à donner de la lumière dans la pièce principale de ses quartiers. Il ramasse les quelques bouteilles éparses, bénissant cet alcool alien d’exister et de ne pas donner une trop grosse gueule de bois, rince les récipients, et les mets de côté, il devra les rendre petit à petit à la consigne, pour ne pas trop éveiller les soupçons.
Et encore joyeux anniversaire, Rodney…
****
- Vous avez une mine affreuse ce matin, McKay.
- J’en ai autant à votre service Beckett. Une barre de céréales ou deux, et il n’y paraîtra plus. Pour moi en tout cas, je crains que votre cas ne soit désespéré.
- Oh, si vous croyez aux miracles…
Les deux hommes se sourient. Ce lancer d’amabilités matinales fait partie de leur quotidien. Ils sont amis, et il n’y a qu’un seul sujet qu’ils n’abordent jamais. Le lieutenant Cadman.
Le docteur Beckett est sorti avec elle quelques temps, mais ça n’a pas marché. Quant à McKay, il en gardait vraiment de trop mauvais souvenirs…
Pendant que le second ingurgite sa dose matinale de glucides, le premier l’observe distraitement. Le génie autoproclamé a vraiment mauvaise mine, mais donne relativement bien le change, si on ne s’y attarde pas trop.
- Vous avez un peu de temps libre aujourd’hui ?
- Je dois conduire Teyla auprès des Athosiens, elle doit voir quelqu’un. Vous aviez besoin de quelque chose ?
- Non, non. Je pense vous accompagner.
- Et que nous vaudrait l’honneur de votre compagnie ?
- Allons Beckett, je sais que vous ne pouvez pas vous passer de moi.
- Et plus sérieusement ?
- J’ai le droit d’aller sur le continent, non ?
- Bien sûr, bien sûr…
****
Aussitôt la navette ouverte, McKay descend, et s’éloigne, son lourd sac au dos. Beckett le suit du regard quelques minutes, et le perd de vue en aidant Teyla.
Il peste contre lui-même, et c’est un McKay soulagé d’avoir échappé au regard inquisiteur de son ami qui s’éloigne un peu du village.
Là bas, un peu plus loin dans les terres, quelques Athosiens se sont isolés. Ils ont des remèdes, des alcools, des conseils, et n’apprécient pas la compagnie de Teyla et ceux qui l’encouragent sans cesse. De ce fait, ils vivent à l’écart, et quelques personnes font la navette entre les deux lieux.
Aujourd’hui, McKay a besoin de la science Athosienne, de leur connaissance des plantes, et surtout que Teyla n’en sache rien. Que personne n’en sache rien.
****
- Ah, McKay, vous m’avez manqué ! Nous nous demandions où vous aviez bien pu passer !
- Beckett, si on vous le demande…. Je suis allé faire profiter de mon génie naturel quelques Athosiens.
Beckett n’est pas dupe, et McKay le sait. C’est aussi ce qui fait partie de leur amitié. Ils savent quand l’autre omet volontairement certains détails, et savent aussi qu’il ne faut pas insister. Tout se saura en temps et en heure…
McKay remonte dans la navette, et attends que Teyla se décide à abréger ses au revoir et remonte à bord. Beckett refuserait de la laisser là… Quel dommage… Il cale bien son sac, et regarde par la porte, observant Beckett sans vraiment le voir.
Qu’elle se dépêche, bon sang !
McKay sent son mal de tête revenir, et il tente de chercher discrètement une tablette d’aspirine dans son sac.
Au bruit, Beckett se retourne, lui lance un regard suspicieux, mais ne dit rien.
Enfin Teyla arrive, Beckett s’installe aux commandes, et ils prennent le chemin du retour vers la base, sous le bavardage de l’Athosienne.
Mais qu’on l’achève, bordel !
****
Enfin, la base.
McKay se précipite aussi rapidement que possible dans ses quartiers, dissimule ce qu’il a ramené du continent, et s’apprête à partir au labo, travailler un peu avec Zelenka. Autant ne pas trop lui laisser les rênes, même si lui-même était relativement souvent sur le terrain…
Au moment où il ouvre la porte, il se retrouve nez à nez avec le docteur Beckett, qui s’apprêtait manifestement à frapper, au vu de la position de son poing.
- Vous comptiez frapper peut-être ?
- Je peux toujours le faire, non ?
- Attendez que je referme la porte, alors….
McKay fait mine de fermer, Beckett lui fait signe de laisser ouvert, et lui tend un flacon.
- Je vous ai amené ça, c’est un peu plus efficace que vos tablettes contre le mal de tête.
- Qu’est-ce que… ?
- Je vous connais bien, McKay.
Pas trop, j’espère…
- Si vous le dîtes.
McKay rentre, prend deux gélules dans le flacon, et les avale avec une gorgée d’eau.
- Merci.
- Vous auriez pu demander.
- Vous croyez ? Pour quoi pensez-vous que j’ai mal à la tête ?
- Voyons… Il peut y avoir un tas de raisons… Contrariété, mauvaises nouvelles, Zelenka ou Shepard qui ont encore fait des leurs… Excès de fatigue, stress mental. Ou tout simplement un lendemain de cuite difficile.
- Vous êtes effrayant, Beckett.
- Je suis médecin.
- Ça explique tout…
- N’est-ce pas ?
Le docteur Beckett et McKay échangent un regard, et le médecin reprend.
- Vous ne voulez pas me dire pourquoi vous aviez besoin de boire à ce point là ?
- Vous ne croyez pas à vos autres théories ?
- Pas vraiment. Je vous l’ai dit. Je vous connais.
- J’en doute.
- Vous ne me direz pas pourquoi ? Je vous ai déjà dit que vous pouviez venir me parler, ce serait meilleur pour la santé de votre foie.
- Mais pas forcément celle de mon cerveau. J’ai du travail Beckett, je vous remercie pour les gélules, mais je dois aller au labo. Je ne vous retiens pas.
- Ma porte reste ouverte pour vous, McKay.
Ouais, c’est ça…
****
Cette fois, il en a assez.
Que Beckett s’inquiète pour sa santé, soit. Il est médecin après tout.
Qu’il surveille son alimentation, ses boissons, le moindre faux pas, la moindre titubation, ça c’est plus qu’énervant.
McKay se dit que le médecin doit être persuadé qu’il est alcoolique ou qu’il a un problème avec l’alcool, tout ça parce qu’il a bu un verre de trop à l’occasion de son anniversaire en solitaire. Il va donc falloir qu’il aille lui parler. Sur son territoire.
Après la mission, histoire de…
Ou pas…
***
Mais il se prend pour un stalker ou quoi ?
McKay est énervé.
Il a encore senti qu’on le suivait, et a aperçu le reflet de Beckett dans une paroi.
Il rentre dans ses appartements, et laisse la porte ouverte en grommelant un vague « Entrez, Beckett, et fermez derrière vous. »
- Ah, vous aviez remarqué ?
- Vous êtes aussi discret que Steve quand il a vraiment faim.
- Shepard ne s’en occupe pas ?
- Si, sûrement. Qu’est-ce que vous me voulez, Beckett ? Vous m’empêchez de travailler. Un cerveau comme le mien n’a pas besoin de se sentir traquer. Ça nous déconcentre.
- Je m’inquiète pour vous, Rodney.
- Y’a aucune raison.
- Vous buvez.
- Non.
- McKay !
- J’ai juste un peu trop bu une fois ! Et vous vous êtes monté la tête pour ça !
- Vraiment ?
- Vraiment.
- Alors dîtes-moi pourquoi ce jour là vous avez bu plus que de raison.
- Non.
- Et ça vous arrive souvent ?
- Vous me courrez sur le haricot, Beckett.
- Je vous l’ai dit, je m’inquiète pour vous.
- Non, vous avez juste peur que le génie de la base pète un câble et casse tout.
- Rodney, je sais voir l’homme derrière le cerveau. Même si vous le cachez bien.
- C’est ça.
Beckett se rapproche du scientifique, et l’attrape par les bras alors que celui-ci tente de se défiler.
- Regardez-moi, Rodney !
- Laissez-moi.
- Non.
- Fichez-moi la paix, bordel !
- Je me fais du souci pour vous, Rodney, rentrez-vous ça dans le crâne.
- Comme si j’allais y croire.
McKay s’obstine à ne pas regarder le médecin en face.
Celui-ci lâche ses bras, prend le visage du scientifique entre ses mains, et le tourne vers lui.
- Vous pouvez me croire.
- Ce n’est pas si facile.
Alors Beckett avance son visage vers celui du scientifique, et l’embrasse, le laissant sans voix quelques instants.
- C’était mon anniversaire.
- L’autre soir ?
- Oui.
- Joyeux anniversaire Rodney, avec un peu de retard.
- Et les intérêts ?
- Et les intérêts. Vous me croyez, maintenant ?
- Ça manque un peu de conviction.
- J’avais pourtant envie de recommencer depuis longtemps, et sans Cadman dans les parages…
- J’ai peut-être pas fait assez attention, refaites-le pour voir ?
Beckett s’exécute, et cette fois McKay répond au baiser.
Histoire de…
**fin**
_________________  [In that knowledge, DESPAIR !!!!!]C'est pas parce que je t'enculerai deux ou trois fois que tu deviendras pédéraste ! (Jean D'Ormesson) ಌ
Dernière édition par Paradise le 02 Fév 2011 04:24, édité 1 fois.
|
Connexion
M’enregistrer
FAQ
Rechercher
