Euh... histoire de feter mon retour parmi vous et paske ma chere Nasty me semblait très "en pétard" contre une certaine Franka, je me suis imaginée ce que ca pourrait donner si Nasty se vengeait de cette pouf. Ame sensible s'abtenir parce que Dark Scilia is back
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Elle avait tout préparé dans les moindres détails. Son plan ne pouvait pas échouer. Comment cette garce avait-elle osé faire du mal à son Lijinounet d’amour ! Nasty eut un sourire, qui aurait inquiété quiconque l’aurait vu, alors qu’elle attendait tranquillement, en ce début de soirée, le retour de son ennemi à son appartement. Cette femme qu’elle détestait avait un nom : Franka Potente. Avec patience, Nasty avait échafaudé un plan pour venger son cher Elijah, lâchement abandonné par cette traîtresse. Il avait eu le cœur brisé par sa faute et mettrait sans doute des semaines à s’en remettre. Comment cette… aucun mot ne semblait assez fort à la jeune femme pour décrire l’attitude de Franka, avait-elle pu refuser la proposition de mariage de Lij ? Bien sûr, Nasty aurait souffert de savoir son cher Elijah casé mais cela valait sans doute mieux de le savoir heureux avec une pouf, que malheureux d’avoir été plaqué ! Tout ça parce que Mademoiselle Potente avait décidé de retourner vivre en Allemagne ! Mais qui diable lui avait demandé de venir aux Etats-Unis ? Qui lui avait donc dit de séduire l’un des hommes les plus sexy de la planète pour l’abandonner par la suite ? La rage bouillait tandis que Nasty se faisait ces réflexions. Elle consulta sa montre. 21h50. Franka n’allait pas tarder. Entrer dans l’immeuble ne poserait pas de problème. Nasty était passée dans l’après-midi et avait profité de la sortie d’une vieille dame pour poser un morceau de chatterton, bloquant ainsi le pêne de la porte. Elle était impatiente et à la fois angoissée à l’idée d’agir. Elle le faisait pour Elijah, pour le venger car elle le savait trop gentil pour avoir osé dire ses quatre vérités à Franka. Mais le fond du problème était que Lij était malheureux et ça, Nasty n’arrivait pas à le digérer. Elle avait toujours veillé sur lui, dans l’ombre, et comptait bien continuer.
Enfin sa proie fut dans son champ de vision. Habillée simplement d’un jean et d’une veste longue de tweed rouge, Franka avançait, inconsciente du danger imminent. Nasty sentit sa respiration s’accélérer, une fine couche de sueur orna son front, sa main se resserra sur la crosse de l’arme qu’elle avait caché dans la poche droite de son manteau de laine noire. Une grande détermination avait pris possession d’elle et c’est presque dans un état second qu’elle emboîta le pas de l’actrice. Nasty grimpa rapidement les trois étages et se retrouva devant la porte de Franka. L’appartement faisait tout l’étage, aussi n’avait-elle pas peur d’être surprise par un voisin indélicat. Elle frappa deux brefs coups et attendit une réponse qui ne tarda pas à venir.
— Oui ? Demanda Franka à travers la porte.
— Une livraison pour Mademoiselle Potente, répondit Nasty d’un ton léger.
— Une petite minute.
Si elle savait, songea Nasty en sortant l’arme et en la pointant vers l’actrice qui ouvrait sa porte avec un sourire. Sourire qui disparu dès qu’elle comprit être en très mauvaise posture. Elle songea à repousser le battant mais Nasty avait été plus rapide et l’avait bloqué avec son pied.
— Reculez lentement, ordonna-t-elle avec un calme apparent.
— Si vous voulez de l’argent…
— Je n’en ai aucun besoin, la coupa sèchement Nasty.
— Je n’ai pas beaucoup de bijoux mais…
— La ferme ! Assise, dit-elle sèchement en désignant le canapé bordeaux qui était au centre de la salle de séjour.
Nasty dédaigna la décoration de l’appartement, elle n’avait d’yeux que pour sa rivale, son ennemi, celle qui avait fait du mal à son Dieu. Franka était loin d’être rassuré devant cette jeune femme à l’air déterminé. Que pouvait-elle lui vouloir puisque l’argent ne semblait pas être son mobile ? Elle avisa son portable, posé sur la table basse qui faisait face au canapé, peut-être pouvait-elle s’en saisir et aller s’enfermer quelque part pour appeler des secours ? Un rapide coup d’œil au visage de Nasty l’en dissuada. Elle tirerait sur elle sans la moindre hésitation. Gagner du temps semblait la seule option, même si elle ne savait pas comment elle se sortirait de ce pétrin.
— Je vous connais ?
— Vous ai-je autorisé à parler ? Cingla Nasty en s’asseyant dans le fauteuil qui faisait face au canapé sur lequel se trouvait Franka.
— J’aimerai simplement comprendre, tenta-t-elle.
— Il n’y a rien à comprendre. Vous avez blessé quelqu’un qui m’est cher, vous allez le payer de votre vie.
Franka sentit son sang se glacer dans ses veines. Cette femme était folle, il n’y avait pas d ‘autre explication mais quelque chose, au plus profond d’elle, voulait comprendre. Si aujourd’hui sonnait le glas de sa vie, elle voulait au moins savoir pourquoi.
— De qui parlez-vous ?
— Il vous a tout donné, a fait des concessions, vous a couvert de cadeaux mais il a fallu que vous le rejetiez. Vous vous estimiez sans doute trop bien pour lui ?
— Je ne vois pas de qui…
— Oh ne jouez pas l’imbécile, Franka, je sais que vous êtes loin de l’être. Il aurait pu vous rendre heureuse, vous combler pour le reste de votre vie et je l’aurais accepté, par amour pour lui, parce que vous auriez fait son bonheur.
— Mon dieu, soupira-t-elle en commençant à comprendre.
— Mais vous avez voulu revenir ici, en Allemagne. Vous l’avez repoussé, vous l’avez rendu malheureux et je ne peux le tolérer.
— Vous êtes folle !
— Non, Franka, vous vous trompez. Je veille sur lui, je suis… son ange-gardien, expliqua Nasty avec un sourire entendu.
— Elijah ne…
— Je vous interdis de prononcer son prénom ! S’écria-t-elle avec rage. Bien, nous avons deux options, reprit la jeune femme avec calme, je peux vous faire mourir en endurant autant de souffrances que vous en avez donné à Elijah ou je peux faire les choses rapidement, que choisissez-vous ?
— Je refuse de…
— Bien, donc nous prendrons l’option numéro un, déclara Nasty ravie.
— Vous ne… ahhhhhhhh, hurla Franka en se tenant le genou droit.
Le silencieux avait atténué le bruit et Nasty se leva rapidement pour allumer la chaîne hi-fi dernier cri qui trônait dans un coin de la pièce. Franka en profita pour se lever, claudiquant maladroitement sur sa jambe blessée mais avant qu’elle ne puisse se réfugier dans la cuisine, Nasty la rattrapa et lui logea une balle dans la jambe gauche. L’actrice s’effondra tel un pantin sur le parquet récemment ciré en poussant un nouveau cri. Son regard affolé se posa sur Nasty qui la dominait de toute sa hauteur. Elle souriait, un sourire qui indiqua à Franka que rien ne pourrait la sauver des griffes de cette folle furieuse. Elle avait souvent pensé à la mort mais pas ainsi, pas pour cette raison. Elle s’était imaginée, à un âge avancé, entourée de ses enfants et petits-enfants, partant paisiblement pour un monde meilleur. Elle perdit le fil de ses pensées quand une balle se logea dans son épaule gauche avant de sombrer dans l’inconscience.
Elle en fut tirer par le contact d’un seau d’eau glacé sur son visage. Involontairement, ses dents se mirent à claquer tandis qu’elle se mettait à trembler violemment sous le regard imperturbable de Nasty.
— Vous aviez le choix.
— Vous devriez… être enfermée ! Vous… vous êtes malade !
— Non, je ne suis pas malade. Je suis l’ange de la mort, déclara Nasty avant de partir dans un rire sadique.
Franka tenta de profiter de ce répit pour gagner la cuisine en rampant. Elle arriva jusqu’au seuil et se retourna pour constater que Nasty avait avancé en même temps qu’elle.
— Je commence à me lasser de ce petit jeu, fit cette dernière en étouffant un bâillement. Adieu Franka, dites bonjour à Doug de ma part.
— Que…
Elle n’eut pas le temps d’en dire plus. Nasty avait tiré et visé, cette fois ci, son front. Une large tache rouge se répandit sur le carrelage blanc, suivant chaque joint, grandissant lentement mais inévitablement. Franka rendit son dernier soupir sans même connaître l’identité de son agresseur, sans même avoir eu le temps de savourer la vie. Mourir à 27 ans, c’était tôt, beaucoup trop tôt, songea Nasty en rangeant son arme dans sa poche, mais tel était le sort de ceux qui faisaient du mal à Elijah. Doug l’avait appris à ses dépens. La police avait conclu à un suicide. Le jeune homme avait malencontreusement renversé son poste de radio pendant qu’il prenait son bain. La réalité était tout autre. Douglas avait volé un rôle à Elijah. Un rôle qui aurait confirmé son talent après son immense succès dans celui de Frodon. Il avait fini par l’avoir, même s’il ignorait qu’il le devait à son ange gardien. Nasty quitta l’appartement, un immense sourire sur le visage. Elijah était vengé.
The end