suite et fin. bonne lecture.
Martin accueillit leur arriver à Cleaves Mills avec bonheur, heureux de pouvoir se détendre les jambes après toutes ses heures passées assit dans la voiture. Encore, s’il avait conduit, mais non c’est Danny qui avait eu ce privilège prétextant qu’il avait plus d’expérience que lui du terrain. Près de cinq ans après son intégration dans l’équipe, Martin avait pensé que Danny utiliserait moins ce prétexte. Mais voilà, Danny n’avait trouvé que ça pour passer derrière le volant et ne pas s’ennuyer durant le trajet et Martin avait cédé.
La disparition de Mary Johnson qui les amenait dans ce coin perdu du Maine remontait déjà à presque un mois. Mais de nouveaux éléments avaient permis à Jack de rouvrir l’enquête, et ils montraient que la disparition de Mary était plus liée à cette ville dans laquelle elle avait toujours vécu qu’à New York ou elle habitait depuis seulement trois semaines. Alors Jack avait envoyé ses deux agents enquêter sur le terrain. Bien sur Martin s’était porté volontaire, espérant revoir Johnny Smith. Il se doutait que Danny soupçonnait quelque chose, son empressement à partir n’était pas tout ce qu’il y a de plus naturelle. Mais il s’en fichait, Danny pouvait penser ce qu’il voulait de lui, du moment qu’il ne se permettait pas de le critiquer sur ses goûts.
Le bureau du shérif de fut pas difficile à trouver, l’homme les attendait en théorie mais il furent obliger de patienter quelques minutes avant d’être introduit auprès de Walt Bannerman.
De son coté, Walt avait assez de problèmes aussi bien personnels que professionnels pour ne pas être heureux d’accueillir des fédéraux qui allaient demander sa coopération. Bon, ok, il n’avait que des problèmes personnels, mais ça n’empêchait pas Walt de n’apprécier qu’à moitié travailler avec des fédéraux. Surtout ses fédéraux, Sarah ayant fait par à son mari de l’aventure de Johnny avec l’un de ses homme.
Sarah venait d’ailleurs de raccrocher. Si au début de sa grossesse, ils avaient retrouvé un rythme de vie normal, depuis son voyage à New York et l’escapade nocturne de Johnny, les choses se dégradaient. La jeune femme n’ayant pas vraiment digéré le fait que Johnny puisse éprouver une attirance pour les hommes, ajouté au fait que Walt n’est pas désapprouvé ce comportement, le soutenant même, les rapports entre les deux membres du couple se dégradaient fortement. De plus, il se sentait comme trahit par son ami. Il est vrai qu’ils s’étaient séparés, par sa volonté mais Walt ne pensait pas que Johnny l’oublierait si facilement, parce que lui, il n’arrivait pas à l’oublier.
Les présentations rapidement fait, Walt fini par poser la question qu’il redoutait « Qu’est ce que je peux faire pour vous ? » Danny lui demanda l’adresse de Mary, le questionna sur son comportement, ses amis, ses ennemis. Mary était la meilleure amie de Sarah, mais Walt avoua ne pas très bien la connaître. Elle semblait être une femme bien, amies avec tout le monde, aucun problème avec la police, bref une citoyenne modèle. Martin demanda à voir l’ancienne maison de leur disparue, il souhaita aussi interroger ses voisins alors que Danny souhaita reparler à Sarah, et éventuellement à d’autre amie proche de Mary. Walt aurai du appeler Sarah pour la prévenir de son arrivé, mais il venait de se faire raccrocher au nez, alors ce n’était pas le moment idéal. Finalement, l’arrivée de Roscoe, son adjoint, lui sauva la vie, enfin presque « Johnny est là, il dit avoir des infos qui pourrait d’intéresser sur Mary Johnson. » « Ok, fait le entrer. »
Johnny entra, il ne pu cacher sa surprise en voyant les deux agents du FBI. « Je crois que tu as déjà rencontré les agents Taylor et Fitzgerald ? » « Oui, à New York, heureux de vous revoir. »
Johnny amorça une poigné de main en règle, à la recherche d’une vision plus que par politesse. La première montra juste à Johnny à quel point Danny pouvait trouver une de ses collègue attirante. La seconde fut un brin différente :
Il était dans son salon, Martin se tenait devant lui, il parlait sérieusement. « Alors tu savais tout ce qui allait se passer entre nous » « Oui, dès que je suis monté dans l’ascenseur. » Martin laissa un blanc .Johnny reprit : « Je suis le même qu’à New York » « Je sais, laisse moi juste me faire à cette idée ». Martin s’approcha de Johnny, « et là qu’est ce qui va se passer ? ». « Je ne sais pas, il faut un contact physique pour que les visions se déclanchent ». « Un contact physique, ça je peux faire » et Martin posa ses lèvres sur la bouche du médium lui offrant un baiser. Alors que les deux amants allait se séparer, Johnny attira tout contre lui Martin, le serra dans ses bras. « Il se passera ce que tu as envie » « Alors je crois que nous ne somme pas prêt de dormir ».
« Qu’est ce que tu voulais Johnny ? » La voie de Walt le ramena à la réalité. « Je suis passer voir JJ tout à l’heure, Sarah m’a plus ou moins mit dehors mais en passant dans l’entrée j’ai vu une lettre que Sarah avait reçu de Mary, il y cinq jours. » « Tu as vu ? » insista Walt. Il se doutait que Johnny ne voulait pas parler de ses visions devant les deux hommes, les personnes ne le connaissant pas ayant souvent du mal à le comprendre. «J’ai eu une vision, en touchant le cadre photo de votre mariage »
« Une vision ? » demanda Taylor, dont l’expression du visage demeura impassible. Martin était surpris, il me laissa clairement voir. Alors que Johnny allait ressortir son histoire, Walt pris la parole « Johnny est un medium, il m’a beaucoup aider et je suis prêt à mettre ma réputation en jeux pour le soutenir » « Merci Walt », Johnny s’adressa ensuite aux agents fédéraux « Je sais que ça parait bizarre, mais croyez moi, je vois des choses, je n’ai pas de contrôle dessus mais si je l’ai vu c’est que c’est important. »
« Très bien, prouvez moi que vous êtes bien un médium ? » Alors que son collègue restait septique, Martin avait déjà compris qu’il disait la vérité. Ça expliquait bien des choses, comment Johnny avait su ce qu’il voulait vraiment, la nuit qu’il avait passer ensemble.
« Elena, c’est une de vos collègue. Vous sortez avec elle, sa fille vous adore mais elle vous reproche de prendre la place de son père. » Un silence lourd s’installa dans la pièce, Danny ayant du mal à cacher son étonnement.
« Ca suffit, pour l’instant nous avons une personne à retrouver. Johnny, vient avec moi, on va voir Sarah pour la lettre. Agent Taylor, vous pouvez venir avec nous. Roscoe accompagnera l’agent Fitzgerald. » Walt sortit appeler son adjoint, il frôla Johnny au passage.
« Alors tu es jaloux » « Non Johnny, c’est pas ça. C’est juste que… » « Walt, je sais que ça va pas très bien avec Sarah, mais je refuse qu’on recommence à se voir dans son dos ».
Walt soupira, il avait visiblement l’ai perdu. Il pris la main de Johnny, « Ce boulot de shérif, c’est tout ce que j’ai. Si je me sépare de Sarah alors qu’elle est enceinte, et que ça se sait pour nous deux, alors je peux dire adieux à ce poste. » « Alors reste avec elle, et assume. »
Johnny se dirigea vers la cuisine, laissant Walt seul dans son salon. Il entendit la porte se refermer. Un homme qui était derrière lui le pris dans ses bras. « Ca va aller Johnny, tu trouveras un jour quelqu’un dont tu tomberas amoureux, quelqu’un qui t’aimera toi et personne d’autre » « J’espère Martin, et j’espère que toi aussi tu trouveras quelqu’un qui t’aimera toi. » Martin sourit, Danny n’était pas le meilleur choix que son cœur avait fait, bien trop hétéro. « Tu sais, si je n’avait pas ma vie à New York et toi, la tienne ici, on aurait pu.. » « Oui, je pense qu’on aurait vécu quelque chose de bien. » « Il faut que j’y aille, Danny va m’attendre ».
Sachant parfaitement que s’il se rendait avec Walt chez lui, pour la première fois depuis leur retour de New York, lui, Walt et Sarah se retrouveraient dans la même pièce, Johnny préféra donc ne pas suivre son ami. « Allez y, je ne pense pas découvrir plus de chose. Je vais rentrer chez moi, appelle si tu as besoin ». Avant que Walt n’ai eu le temps de dire quoi que se soit, Johnny était sortit de son bureau. Il se dirigea vers sa voiture et démarra rapidement, ne voulant pas croiser ni Martin, ni le shérif, pas tout de suite en tout cas. Lui et Martin auraient pu vivre quelque chose de bien, s’il ne vivaient pas dans deux univers totalement distinct. Mais ça n’était pas le cas, et il ne voulait pas gâcher leur dernière soirée ensemble alors il rentra chez lui, et décida d’attendre l’agent du FBI, pour avoir avec lui la conversation qu’il avait vu dans sa vision. Alors qu’il passait le seuil de sa porte, Johnny entendit le téléphone sonné, a peine eu t’il posé la main dessus qu’il su que Sarah était à l’autre bout. Il soupira et il laissa sonner. Le répondeur se mit en route « Johnny, je t’appelle pour m’excuser. Je ne sais pas ce qui m’a pris ses derniers jours. Dans sa lettre, Mary m’a dit qu’elle était partie de Cleaves Mills puis de New York parce qu’elle voulait éviter que quelqu’un apprenne la vérité sur elle, le fait qu’elle aimait plus les femmes. Elle a gâche sa vie pour garder son secret, son honneur, et j’aurais du voir quelque chose, je suis son amie… Enfin, ce que j’essais de te dire c’est que je ne t’en veux pas d’être différent, ni à Walt, et je ne vous en veux pas de qu’il s’est passer entre vous. Tout ce que je veux, c’est retrouver ma vie d’avant, qu’on redevienne amis, tous les trois même si pour ça je dois fermer les yeux sur certaines choses. Johnny, rappelle moi s’il te plait ». Sarah pleurait presque à la fin du message. Johnny n’avait pas oublier sa vision, celle ou il refusait à Walt son amour. Pourquoi la vie était elle si difficile ? Il devait prendre une décision, et ça lui faisait vraiment peur. Il prit le téléphone et commença à composer le numéro de Sarah.
JJ avait grandit, il avait deux ans de plus environ. Il jouait avec un bébé dans le salon alors que Walt et lui discutait dans la cuisine, ils préparait une salade pour allez avec un barbecue. Sarah arriva souriante dans la cuisine, jeta un coup d’œil à ses enfants puis embrassa son mari. Il semblait vraiment heureux, le Johnny de la vision décrocha son téléphone alors que celui-ci sonnait, et conversa rapidement avec quelqu’un. Il finit par « Ok, à dans 10 minutes, je t’aime ».
_________________ dois-je rêver pour vivre ou vivre pour rêver?
la seul chose dont je suis sur, c'est que rêver est beaucoup plus aggréable.
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