Bonsoir à tous! J'ai un peu la flemme à cette heure ci de faire des disclaimers en bonne et due forme, je vais donc me contenter de l'essentiel, à savoir que je ne connais personnelement ni l'un ni l'autre des perso de cette fic. Que les recepetionnistes sont sortis de mon imagination (vous pouvez les utiliser, je m'en fous lol). Et que je ne prétends pas relater la vériter. Cette histoire n'est que fiction, et bla et bla et bla.
Maintenant que c'est fait, je tiens juste à ajouter que j'ai écrit ce tout petit one shot pour ma puce, pour lui booster un peu le moral. J'espere que ca a été efficace.
Derniere précision, pairing et theme ont été proposé par la destinataire de cette fic.
Bonne lecture!
TOC TOC TOC
Depuis cinq minutes, Marat s’acharnait sur la porte d’hôtel qui restait inlassablement close. Il avait vainement tenté de l’ouvrir, mais elle était actionnée par une carte magnétique… qu’il ne possédait pas bien sur.
Il était descendu à l’accueil, avait tenté de faire du charme à la réceptionniste, mais celle-ci lui avait lancé un regard moqueur… Elle n’avait rien voulu entendre. « monsieur Nadal a exigé que personne ne le dérange, alors personne ne le dérangera ». Marat avait tenté de lui expliqué que s’il n’était pas sur la liste des personnes autorisées à le « déranger », c’est parce qu’il était censé être à l’autre bout de la terre et non pas ici. Mais cette tête de mule n’avait pas démordu.
Regardant l’heure, Marat se rendit compte qu’il était plus de vingt et une heure et que la relève avait du être faite. Aussi prit-il son courage à deux mains, et s’en retourna une fois de plus vers la réception. Dans l’ascenseur, il s’entraîna à son sourire charmeur, celui qui faisait tant fondre son amant. Il culpabilisait un peu de l’utiliser pour faire craquer quelqu’un d’autre que lui, mais comment lui ferait-il son sourire au travers d’une porte close ?
Arrivé en bas, il scotcha son fameux sourire sur ses lèvres et se dirigea vers le comptoir. Mais lorsque la personne se retourna, il déchanta. C’était un homme… Il désespérait de pouvoir atteindre son amant malade qui devait se morfondre tout seul dans son lit… Malheureusement pour lui, bien que malade, Rafael n’avait pas dut oublier de visser son Ipod sur ses oreilles et c’est pourquoi il ne lui ouvrait pas.
Il avait même faillit appeler Toni, mais celui ci n’aurait pas compris son insistance à le voir alors qu’il est souffrant, il n’aurait pas compris pourquoi il avait abandonné le tournois sur lequel il était engagé, il y aurait eut trop de choses à expliquer…
Alors qu’il s’appuyait au comptoir de la réception, il entendit la fin de la conversation téléphonique de l’homme de l’autre coté, et sourit. Il aurait peut-être une chance finalement. « Écoute mon amour, t’es un grand garçon maintenant. Demerde-toi comme tu peux. Moi je suis au boulot et si le chef passe, je me fais tuer. À demain mon amour. Je t’aime. »
Lorsqu’il le regarda, il eut un regard désolé et s’excusa :
- Je vous prie de me pardonner Monsieur… - Il n’y a pas de mal ! - Que puis-je pour vous ? - Justement… si je peux me permettre un petit « chantage » de rien du tout, je vous ferai une confidence, vous m’aiderez, et je ne dirai rien de votre conversation on ne peut plus privée.
Marat avait honte de faire plus ou moins chanter ce jeune homme. Surtout que ce n’était de toutes façons pas son genre de se plaindre pour ce genre de chose. Le jeune homme avait pali, mais n’avait rien dit, l’incitant à continuer.
- Voilà. Je suis là depuis plus de deux heures. Votre collègue n’a pas daigné m’aider - le réceptionniste parut scandalisé. En fait, un très bon ami à moi a une suite dans votre hôtel. Mais quand je vous dis un très bon ami… c’est plus que ça… Enfin, vous voyez ce que je veux dire.
L’homme acquiesça, et écouta avec plus d’attention.
- Mon… ami, est malade. J’étais à l’autre bout de la terre, pour un working trip, vous savez… - Marat savait pertinemment que le jeune homme l’avait reconnu - mais quand j’ai su qu’il allait mal, j’ai tout laissé tomber pour venir m’occuper de lui.
L’employé d’hôtel rougit et para son visage de chibbi eyes tout à fait craquants. Marat savait que son interlocuteur le trouvait adorable.
- Seulement voilà, je voulais lui faire la surprise, c’est pourquoi, je ne lui ai pas dit, et il ne m’a pas mit sur la liste des personnes autorisées à venir le déranger… Vous comprenez, je n’étais pas censé être la. J’ai essayé de l’expliquer à votre collègue, mais elle n’a rien voulu entendre. - Monsieur, si vous n’êtes pas sur la liste, je ne peux rien faire si ce n’est vous conseiller d’aller frapper vous même à la porte. S’il veut vous recevoir, il vous ouvrira. - C’est exactement ce qu’elle a dit. Et c’est ce que j’ai fait. Et ça fait juste deux heures que je tambourine à la porte de sa suite. Mais il est malade, et doit dormir avec son Ipod… c’est pourquoi il ne m’ouvre pas. Il ne risque pas de m’entendre. - Vous pouvez essayer de l’appeler ! - Son répondeur est éteint. - Sur le téléphone de la suite… - Il a la musique à fond dans les oreilles je vous dis ! - Monsieur, si vous n’êtes pas sur la liste, je ne peux pas vous faire entrer !
Marat prit son air de chien battu. Il tenta de faire apparaître toute la misère du monde sur son visage.
- Très bien. Je vais donc patienter toute la nuit dans la hall, en espérant qu’il ne se réveille pas trop tard. Et en espérant aussi qu’il aille bien. J’aurais tellement voulu le serrer très fort dans mes bras pour le réconforter !
C’est à ce moment que la volonté de l’employé vacilla. Il le vit dans ses yeux. Parfois, un excès de romantisme peut faire des miracles. L’homme se pencha vers lui et murmura :
- Dites moi le numéro de la chambre, et promettez moi de n’en parler à personne ! Euh, s’il vous plait.
Marat cacha son sourire triomphant et répondit :
- Je n’en ferai rien. Mais vous devez me promettre la même chose, personne n’est au courant pour Rafael et moi.
Une lueur de compréhension passa dans le regard du réceptionniste. Ravi d’être dans la confidence, il prit la carte magnétique de Rafael et le pria de le suivre.
Quelques minutes plus tard, ils étaient devant la porte de la suite qui s’ouvrit sous le coup de poignet plein d’habitude et de savoir faire du réceptionniste. Marat lui tendit la main dans laquelle était dissimulé un bon pourboire. L’homme se retira et regagna son poste pendant que Marat entrait.
Encore tout fier de son exploit, il pénétra joyeusement la suite et se dirigea sans plus tarder vers la chambre. Sa bonne humeur s’évanouit presque aussitôt qu’il ouvrit la porte. Rafael était grelottant sous un drap trempé de sueur, son Ipod en marche.
Ni une, ni deux, Marat était au prêt de lui. Il appela le service d’étage et se fit apporter un drap propre et ses serviettes éponges. Il lui ôta son boxer et tout ce qui était mouillé autour de lui. Il ne laissa que le drap housse, incapable de le changer seul avec son Rafa semi inconscient dessus.
Par contre, en le roulant d’un coté puis de l’autre, il arriva à le mettre au sec à l’aide des serviettes éponges. Puis, à l’aide d’un gant de toilette, il débarrassa son corps de la sueur, le recouvrit du drap propre et se dirigea vers le sachet de médicaments sur la table de nuit. Il prit du paracétamol pour tenter de faire baisser la fièvre. Il lui fit boire tant bien que mal. Puis il prit place près de lui, et l’enserra dans ses bras.
Rafael sembla se rendre compte uniquement à ce moment qu’il était là. Il se colla un peu plus fort à lui et murmura quelque chose que Marat ne put comprendre. Le russe veilla son amant toute la nuit, se relevant plusieurs fois pour changer le drap et les serviettes. Au petit matin, Rafael ouvrit enfin un œil. D’une voix rauque et mal assurée, il dit :
- T’aurais pas dut abandonner pour moi. - Bonjour à toi aussi. Comment te sens-tu ? - Mort ! Et sale… J’ai envie d’une douche.
Mais pour autant, il ne fit pas un pas pour se lever. Il resta encore contre celui qu’il aimait et respira son odeur. Quelques secondes plus tard, il fit une grimace adorable et ajouta :
- Toi aussi t’as besoin d’une douche !
Ils se levèrent doucement. Marat soutenait Rafael qui n’aurait pas pu faire seul les quelques pas les menant à la salle de bain. Marat constata qu’une grande baignoire s’étendait sur le coté droit de la salle. Ils s’y glissèrent tous les deux, Marat régla l’eau à une température acceptable et ils roucoulèrent un moment dans l’eau chaude.
- T’aurai vraiment pas du quitter ton tournois ! - Laisse tomber. Je voulais pas te laisser tout seul. Et j’ai bien fait, parce que je ne sais pas comment tu aurais passé la nuit si je n’avais pas été là. - T’es rentré comment ? Personne n’était supposé pouvoir entrer mis à part Toni… - J’ai tenter de charmer l’hôtesse, mais il m’a envoyé bouler. Par contre, le réceptionniste a été plus ouvert à mes charmes. Je l’ai un peu soudoyé et un peu mis dans la confidence. Mais ne hurle pas. Tout va bien. Il ne dira rien. J’ai de quoi le faire chanter. Et je suis sur qu’il sait ce qu’on vit…
Rafael faisait confiance à son homme, aussi n’insista-t-il pas, et apprécia-t-il encore quelques minutes le plaisir d’être contre lui. Alors qu’il se rendormait, Rafael sentit que son amoureux le tirait de l’eau. Il fut vite séché, et retrouva un lit qui avait été refait à neuf.
Ils y prirent tous deux place, Rafael tendrement lové contre le corps musculeux du Russe. Juste avant de s’endormir, il trouva la force d’ajouter :
- Merci d’être venu.
Marat sourit, heureux, et se laissa entraîner dans les bras de Morphée, épuisé par sa nuit de veille et de soins attentionnés.
Fin.
J'espere que vous avez aimé. Une review please. Gros bisous à tous et tout particulierement à Anhelo. Calin. Tatu
_________________ Tatu, Grande Prêtresse du Culte Shannonien (En charge des Divisions "Chaussettes Loufoques" et "Bandeau Vert-Fluo") [Starbucks Division] Shannon est le Grand Maître du Piou-Piou !! Prosternons-nous ! Aoooom ! Aoooom ! Aoooom !
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