Après avoir été harcelée sans relâche par Gâ-L et Gred, je me décide enfin à poster cette p'tite fic. Quand je dis petite, elle est vraiment trèèèès courte, donc ne vous attendez pas à la fiction du siècle
J'ai quand même pris plaisir à mettre le mot fin sur quelque chose et j'espère que ça m'arrivera plus souvent à l'avenir. Avec des personnages inhabituels peut-être ?
Cette fic est dédiée à ma Gâ-L. En effet, elle a été écrite pour la détendre un peu à la veille de son stage.
(Même si, au final, elle ne l'a eu entre les mains qu'après )
J'espère que ça vous plaira, n'hésitez pas à me donner votre avis.
Pas besoin d'avoir peur
Fandom : Stargate Atlantis
Pairings : Ronon/Radek
Rating : PG
Résumé : Rien de mieux que son amoureux pour contrer ses angoisses nocturnes.
Disclaimer : C'est obligatoire ça ? Oui ? Bon bon ... grumph ... Ils ne sont pas à moi !
Bêtalecture : Gâ-L
Sur le ventre. Sur le dos. Joue droite sur l'oreiller. Plutôt joue gauche. Main sous la tête. Contre la poitrine. Retour sur le ventre. Un frisson. De froid ? Peut-être qu'il devrait se couvrir avec le drap. Hum, non, trop chaud maintenant. Arrrg. Oups, se retourner violemment en percutant la poitrine de son compagnon n'était sûrement pas non plus une solution. Il ne se réveillait pas ? Mais comment faisait-il pour dormir si profondément alors que lui tournait, et pestait intérieurement depuis plus de deux heures maintenant ? A croire qu'il n'avait que faire de son stress et de son angoisse. Lui qui croyait qu'ils étaient un couple, évidemment, Rodney l'avait prévenu, il était juste une bonne poire. Il avait accepté la proposition d'Elisabeth pour que son homme soit fier de lui, qu'il le trouve courageux et au final, il se retrouvait seul avec son envie de revenir sur son engagement. Tout à son mécontentement, il ne sentit pas le corps près du sien se décaler. Deux grands bras musclés vinrent lentement enserrer sa taille et une joue s'apposa délicatement contre la sienne.
"Dors."
Le ton était ferme et sans appel. Cependant les petits baisers qui se posaient sur sa nuque se voulaient apaisants. Alors que l'emprise autour de son corps se raffermissait, Radek se laissa aller dans un soupir, honteux de ses pensées précédentes. Il laissa ses doigts courir le long de la peau de son partenaire. Plus petit et frêle que Ronon, il adorait que ce dernier le tienne ainsi. Bien au chaud contre lui, plus rien ne semblait pouvoir l'atteindre. Alors il caressait doucement les avant-bras du Runner, espérant avoir la chance une fois encore, de le sentir s'endormir dans le creux de son cou. Sentir son homme se détendre en sa présence, comprendre qu'il avait assez confiance en lui pour s'endormir le premier, c'étaient les plus belles choses que Radek possédait. C'était ce pourquoi il ne cherchait pas à savoir si Ronon l'aimait. Il avait une place privilégiée à ses côtés et cela suffisait à son bonheur. Pourquoi risquer de perdre tout ça en réclamant plus ? Dire qu'un instant il avait songé qu'il n'était rien pour lui. Chaque fois qu'il était énervé c'était pareil, il se mettait à penser n'importe quoi. Heureusement que la situation ne lui avait pas permis de le dire tout haut. Déjà qu'il l'avait réveillé plutôt violemment.
" - Je suis désolé, je ne voulais pas te réveiller.
- Je ne dormais pas.
- Oh, je bouge trop ? Je suis vraiment navré. Je voulais pas t'empêcher de te reposer. Je suis un peu stressé. Je vais retourner dans mes quartiers. Tu as besoin d'être au calme. Demain ... "
Radek fut plaqué fermement sur le matelas avant même d'avoir pu amorcer le moindre mouvement pour sortir du lit. La bouche de Ronon prit rapidement possession de la sienne, avec une profonde tendresse. Le Runner, voulant apaiser son compagnon, s'occupa de lui lentement, lui caressant les cheveux, embrassant gentiment son visage. Tels des petits papillons, les baisers n'oubliaient rien. Au bout de quelques minutes, Ronon esquissa un sourire victorieux, à la vue du baillement que son homme essayait de retenir. Il avait presque gagné ! Il bascula l'air de rien sur le dos, entraînant Radek au dessus de lui pour avoir accès à la clé de son succès : le dos de son scientifique. Celui-ci ne tiendrait plus très longtemps, foi de Satédien. Le lançinant voyage de ses mains, du creux des reins au haut du dos eut tôt fait de confirmer à Ronon qu'il avait réussi. La respiration du Tchèque ralentissait lentement mais sûrement au creux de son cou. Il glissa alors quelques mots maladroits, qu'il avait voulu exprimer depuis le début de la nuit sans oser, de peur de tomber à côté.
"Je t'aime. Comment pourrait-il t'arriver quelque chose ?"
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Le lendemain, alors que pour la première fois il passait la Porte en compagnie de Ronon pour une vraie mission d'exploration sûrement très dangereuse, Radek ne paniqua pas un seul instant. Il ne savait pas comment il avait pu se débarrasser de ses angoisses nocturnes, qu'il pensait seulement avoir enfoui en se laissant câliner par son amoureux. Paradoxalement, il se sentait plus confiant que jamais. Et amoureusement heureux. Alors, sans chercher à comprendre le pourquoi du comment, le scientifique sourit à son compagnon, se retenant de prendre tendrement sa main. Non vraiment pourquoi avait-il fait tout un caprice ? Il ne leur arriverait rien. Comment cela se pourrait-il ?
FIN