Suite au défi que m'a lancé Polymnia dans le topic de sa fic NCIS le nez qui gratte, je suis dans l'obligation de vous faire subir cela. Avec toutes mes excuses... Si vous avez des remarques, des critiques ou des compliments (ça fait toujours plaisir ! ^o^) n'hésitez pas ! (Surtout que j'ai pas l'habitude d'écrire des fics à vrai dire...)
Pour situer chronologiquement, c'est dans le livre IV, après le départ de Lancelot mais avant celui de Guenièvre.
Le nez de Arthur
Acte I
9 h 00 du matin, au château de Kaameloot. Les petits oiseaux chantaient, les lapins batifolaient dans l'herbe verte. La tranquillité d'un matin d'été. Enfin tranquille...
A : Pour la dernière fois, NOOOOOOOOOON !!!!
Dans la salle du trône, le Souverain du Royaume Breton était à deux doigts d'étrangler un de ses chevaliers sous le regard moqueur du Seigneur Léodagan.
Bohort, suppliant : Mais Sire, les paysans se vexeront à coup sûr si....
Arthur, tapant du poing sur l'accoudoir du trône : Si quoi Bohort ? Si je ne me déguise pas en canasson pour fêter les 900 ans de la fête de la Sainte Charrette ?
B : Un cheval ailé, Sire !
A : Rien à Foutreeeeeuh !
B : Mais c'est la tradition, Sire ! Tous les 25 ans, un Roi doit venir, métamorphosé en cheval ailé selon la Légende.
Léodagan : Vous qui désirez tellement respecter les traditions des peuples fédérés bretons...
A : Ah Beau-père, n'en rajoutez pas !
L : Ce que j'en dis, c'est pour vous...
A : Ben justement femez-la ! Si je voulais l'avis d'une cloche, je vous sonnerais ! Bohort, mettez vous ça définitivement dans le crâne : Il n'est pas question que je fasse le clown à cette fête de pequores !
B : Mais Sire, Un Roi...
A : Ouvrez la encore une fois et je vous fous en galère...
L : Bon, on va pas rester sur ct'affaire pendant trois plombes, quand même ! J'ai pour ma part autre chose à foutre de ma journée !
A : Pour une fois, on est d'accord, Beau-père...
B, contrit : On est dans une impasse...
Le silence s'installa pendant quelques instants dans la salle du trône, Arthur et Léodagan fixant Bohort avec insistance avant de se regarder, un sourire sadique sur les lèvres.
L : Cet abruti n'est pas Roi de Gaunes ?
A : Si...
B, une pointe de peur dans la voix : Sire, vous ne ....
A, étrangement impassible : C'est un ordre, Bohort.
B : Mais les paysans ont demandé...
A, se levant et hurlant : Je les emmerde les bouzeux ! Vous allez jouer le canasson royal et décarrer d'ici avant que je n'aille vraiment vous foutre trois mois en galère !
L : Non il peut pas partir, on n'a pas fini l'organisation de l'anniversaire d'Alexandre Le Grand...
A, à nouveau les fesses sur le trône, se grattant le nez : C'est pas encore réglé cette histoire ?
L, désignant Bohort : Ben non, la dernière fois, on s'est foutu sur la gueule ! A cause de ce crétin d'ailleurs... *remarquant le geste d'Arthur* Mais qu'est ce que vous avez avec votre pif aujourd'hui ? Ça fait vingt fois en une demi-heure que vous le tripotez !
B : Le Seigneur Léodagan est dans le vrai...
A, regardant alternativement les deux hommes tout en continuant à se frotter l'appendice facial : Quoi ? J'ai le nez qui démange depuis ce matin ! C'est pas un crime, je le saurais !
L : Non mais vous avez l'air con !
B : Ma grand mère disait souvent que c'était quelqu'un qui voulait vous donner un baiser...
A, l'air profondément consterné : Elle a d'autres conneries dans ce genre votre vieille ?
B : Que pour que la démangeaison s'arrête, il fallait trouver qui...
A, regardant son beau-père : .....
L, sur la défensive : Ah c'est pas moi !
B : ni moi, Sire...
Arthur se leva soudainement et se dirigea en silence vers la grande porte. Pourquoi était-il entouré d'abrutis pareils ?
L : Mais vous allez où ?
A : Prendre l'air...
B : Mais pour Alexandre ?
A, se retournant vers les deux chevaliers: Bohort, vous connaissez l'expression "aller se faire voir chez les grecs" et son sens caché ?
B, hésitant : Heu... Oui...
A : Servez vous donc de ce thème... Alexandre en sera ravi.
L : Ben ça va être du joli, tiens...
Fin de l'Acte I.
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