Confirmation !
Haty74
N.C.I.S.
Jethro / Tony
PG13
Ni Jethro Ni Tony ne sont à moi et la chanson encore moins
Je rentrais du boulot et dans la voiture j’ai entendu la chanson de Charles Aznavour « Idiote je t’aime «
et j’ai tout de suite pensé,
au masculin ces paroles iraient bien à Jethro / Tony.
Fic Song Vu surtout du côté de Jethro.
Confirmation !
Gibbs assis à son bureau est perdu pour tout ce qui est autour de lui,
Il sent bien le regard de Tony sur lui, ce regard à la fois appréciateur, amoureux ? Oui certainement, mais surtout interrogateur. D’ailleurs s’il est si loin de tout en ce moment c’est bien à cause de ce regard.
Bientôt un an qu’ils sont ensembles et ce regard interrogateur ne semble plus quitter Tony depuis quelques temps.
C’est Abby qui lui a fait remarquer et c’est grâce à Abby que peut être il changera ce regard.
- flash back –
Ils étaient ensemble au labo quand Tony dit :
- Boss, je remonte finir.
- O.K. ! Répondit je légèrement indifférent.
C’est alors qu’il vit la grimace d’Abby.
- Qu’y a-t-il Petite Fille ?
- Tu sais que je n’aime pas rentrer dans ta vie avec Tony mais là ! Si tu ne fait rien tu le perdra.
- Pourquoi dit tu ça ?
- Je sais pas vraiment une suite d’impression, rien de tangible, un regard, une intonation de voix, j’arrive pas à expliquer mais j’ai le sentiment que Tony doute.
- De moi !
- Oui ! Non ! De tes sentiments, de ton attachement peut être. Je sais pas vraiment. Je te dis ce que je ressens quand vous êtes ensemble.
…….. Après un moment d’intense réflexion, j’ai repensé au récital qu’un chanteur français avait donné il y a quelques années à New York. J’y avait assisté, bien malgré moi enfin bref, il avait chanté une chanson qui pourrait m’aider à exprimer ce que j’ai tant de mal à dire.
- Dit Petite Fille pourrais tu faire une recherche confidentielle pour moi ? Trouve moi une chanson française de Charles Aznavour « Idiote je t’aime « et si tu pouvais avoir les paroles en même temps.
- C’est parti ! ….C’est trouvé. C’est enregistré.
- Merci Abby.
- flash back fini –
L’opération « Confirmation ! Tu es à moi ! « est lancée.
J’ai envoyé le premier mail. Et maintenant, je suis là en espérant que les cours de français du lycée aient laissé des traces dans la mémoire de Tony, attendant la réaction de mon italien à sa réception.
J’ai toujours eut trop de pudeur
Pour laisser courir sur mes lèvres
Ces expressions par souvent mièvres
Inscrites au Litré du bonheur.
Je sais bien que tu aimerais
Que mon souffle soit poétique
Mais si j’étais plus romantique
Dis moi ce que ça changerais.
Idiote je t’aime, idiote je t’aime, idiote je t’aime
A ma manière à ma façon
Depuis le temps que nous vivons
Même amour, même bohème
Je t’aime, je t’aime, j’aime
Idiote je t’aime, idiote je t’aime, idiote je t’aime
Et je t’interdis d’en douter
Idiote je t’aime comme je n’ai jamais aimé.
Tient ! Tient ! Tony se redresse sur son fauteuil et semble absorbé par son écran.
- Froncement de sourcils (Tony)
- Avalement de salive difficile (Jethro)
- Eclair de compréhension (Tony)
- Un battement de cœur perdu (Jethro)
Enfin ce regard un peu moins de doute mais toujours l’interrogation.
Je n’attendrais pas plus, j’envoie la suite le cœur battant.
Je n’ai jamais eu de talent
Pour utiliser je te l’accorde
Ces mots usés jusqu’à la corde
Galvaudé par plus d’un amant.
Mais j’ai des bras aux bouts : des doigts
Qui la nuit à ton corps s’adressent
Et quand ils parlent en caresses
Ils le font bien mieux que ma voix.
Idiote je t’aime, idiote je t’aime, idiote je t’aime
A mains tremblantes à mots couverts
Quand sur le vélin de ta chair
Je grave mes plus beaux poèmes
Je t’aime, je t’aime, je t’aime.
Idiote je t’aime, idiote je t’aime, idiote je t’aime
Et bien que je sois maladroit
Idiote je t’aime
Et n’aimerai jamais que toi.
Idiote je t’aime………
Tony ne quitte plus son écran des yeux. Je le regarde et prie pour qu’il relève la tête et pose enfin son regard sur moi et avoir ainsi la confirmation de sa compréhension et son acceptation à n’appartenir qu’à moi.
Enfin, le supplice est fini. Tony me montre ses yeux et je m’y noie, j’y trouve de la joie, de l’amour mais le plus important plus d’interrogation.
Une alerte discrète mais continue me ramène sur terre : un message ?
Cette fois l’étonnement est de mon côté, c’est mon italien qui se demande s’il pourra entendre cette chanson et peut être mettre en application l’avant dernier couplet. Pour toute réponse je tape « ce soir «.
La chanson a passé en boucle toute la soirée, et surtout la nuit quand nos corps se sont mélangés, et que non âmes ont fusionné.
Nos corps alanguis sont serrés l’un contre l’autre, nos cœurs battent à l’unisson, la place n’est plus à la chanson. Cette fois ci je me dois de lui dire avec ma propre voix :
- Tony, i love you.
Fin
voilà c'est fait ça fait une semaine que ça me trotte dans la tête
j'espère ne pas être trop ridicule à côté de vous tous
mais n'oublions pas que c'est une première
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