Dernière danse
Bon, ben voilà, ma première fic Dom/Billy, avec une alternance de POV. J’en suis pas tout à fait contente (j‘étais complètement ivre en l’écrivant), mais je pense que c’est pas trop mal, pour une première fois. Soyez indulgents, pleaaase *nyeux de kraken suppliant* !
Cette fic est pour Lélé, ma meilleure amie (que je n’ai pas encore réussie à convaincre de s’inscrire, mais je garde espoir), une grande fan de Dominic Monaghan. Vu ce que je fais à son chouchou, je me devais de lui dédicacer la fic, histoire d’éviter toutes sortes de tortures mentales…
Et aussi comme cadeau à tous les membres du MDS, puisque étant une nouvelle arrivante, c’est normal que je leur fasse une ch’tite offrande ^^
Disclaimer : Mais personne le lit jamais, ce foutu disclaimer ! Tout le monde le sait bien, que rien ne m’appartient, sauf l’histoire ! Rien ! Ni Dom, ni Billy, ni même la chanson « dernière danse » de Kyo (que je conseille, soit dit en passant, et dont je me suis permise de très légèrement retoucher les paroles pour qu‘elles collent mieux… S‘cusez…).
Avertissement : Prière de ne pas lyncher l’auteur pour ce qu’elle a fait (elle en est encore plus triste que vous), ne pas lire si vous êtes en dépression (l’auteur ne veut pas avoir de suicide sur la conscience) et, si vous avez choisis de lire cette fic, prévoyez des mouchoirs.
Histoire :
J’ai autant parcouru son corps, Effleuré cent fois son visage, J’ai trouvé de l’or Et même quelques étoiles En essuyant ses larmes. J’ai appris par cœur la pureté de ses formes, Parfois je les dessine encore Il fait partie de moi…
(PoV B.B.)
Tu es partis, avec elle, tu m’as laissé, et tu as pris mon cœur avec toi. Je savais bien que, toi et moi, ce ne serait pas éternel, ça durerait ce que ça durerait, que nos chemins finiraient par se séparer, qu’ils nous conduiraient dans des directions différentes, mais je m’étais pris à adorer les moments où ils étaient côte à côte. Toi aussi. Du moins je le croyais. Mais aujourd’hui, après tes fiançailles avec cette fille, qu’en est-il ?
Je t’ai aimé, à la folie et tu le sais, et je t’aime toujours. Jusqu’à ma mort, qui ne devrait plus tarder, maintenant. Il faut que tu sache que mes dernières pensées seront pour toi.
Oh Dom, mais pourquoi nous as-tu fais cela ?
Je veux juste une dernière danse, Avant l’ombre et l’indifférence, Un vertige puis le silence, Je veux juste une dernière danse…
(PoV D.M.)
Mais qu’est-ce que j’ai fais ? Je devais être fou ! Qu’est-ce qui m’a pris ? Pourquoi est-ce que j’ai fais une telle chose ?
Et pourquoi est-ce qu’il ne répond pas, quand je sonne ? C’est bien c’est sa chambre, le garçon d’étage me l’a juré ! Il en peut pas être endormi à 19H ! Il n’aurait jamais raté un couché de Soleil aussi magnifique, il les aime trop pour cela !
Je viens pour m’excuser, me faire pardonner, dire que j’ai tout annulé, tout claqué, tout planté là pour lui, que j’étais comme fou, qu’elle m’avait ensorcelé mais que le charme s’est rompu, que je l’aime, lui, que cette fille n’est et ne sera jamais rien pour moi, que je me suis comporté comme le connard que je suis mais je viens quand même implorer son pardon, et lui, il ne daigne même pas venir ouvrir ! Allez, dépêche !
Heu… Une seconde… Il… Il n’aurait rien fait d’inconsidéré, n’est-ce pas ? Oh, bon dieu, c’est son genre, en plus ! Dix minutes que je frappe, que j’appelle, et aucune réaction !
Mon dieu, je vous en supplie, qu’il ne lui soit arrivé ! Faites qu’il soit en train de regarder le Soleil se coucher et qu’il me boude dessus, mais pas qu’il ait fait une bêtise ! Je ne me le pardonnerais jamais !
Je l’ai connu trop tôt, Mais c’est pas d’ma faute, La flèche a traversé ma peau. C’est une douleur qui se garde, Qui fait plus de bien que de mal. Mais je connais l’histoire, Il est déjà trop tard, Dans son regard On peut apercevoir Qu’il se prépare Au long voyage…
(PoV B.B.)
J’ai tout prévu. La quantité précise d’alcool et de médicaments, l’heure exacte où prendre le mélange pour pouvoir assister au coucher du Soleil. Normalement, je quitterai cette foutue vie au moment précis où le dernier rayon caressera mon visage, au moment précis où Evangeline Lilly deviendra officiellement Evangeline Monaghan. Qu’elle soit maudite !
J’entends du bruit à la porte. On frappe, on crie, on sonne. Cette voix, cette impatience, cet empressement, je les connais. Mais c’est certainement mon cerveau qui me joue des tours à cause du manque d’irrigation; le poison dans mes veines fait son effet en ralentissant mon cœur, mon pauvre cœur qui n’en peut plus de souffrir.
Le couché de Soleil est presque finit, maintenant. Les cris se font plus pressant, plus inquiets, mais je m’en moque. Même si je voulais faire marche arrière, il serait trop tard, maintenant. Mais ce n’est pas grave. Je n’ai jamais autant voulu ne pas me retourner.
(PoV D.M.)
J’ai finis par enfoncer la porte de la suite, je le cherche dans toutes les pièces. Mais où est-il ? Pas au salon, ni dans la salle de bains, ni à la cuisine. Devant moi, la porte de la chambre. Le cœur battant, la bouche sèche, j’hésite, la main sur la poignée. Qu’est-ce que je vais y trouver ? Un Billy boudeur mais en forme, appuyé au balcon, fixant l’astre mourant ? Un corps sans vie ? Un mourant ?
Mais non, arrête de te faire des histoires, ouvre cette porte !
J’appuie sur la poignée, puis ouvre la porte, qui pivote sur ses gonds dans un silence religieux…
NON ! Billy ! Il est là, allongé sur le lit comme s’il y était tombé en arrière, les yeux grands ouverts, une ébauche de sourire aux lèvres. Les derniers rayons solaires, rouge flamboyant, soulignent ses traits.
- Billy ! Billy ?! Tu m’entends ? Billy ? Oh, je t’en prie, réponds-moi ! Ne sois pas mort, Billy, ne soit pas mort !
Je le secoue, lui tapote les joues, l’appelle mais il ne réagit pas ! Oh, mon dieu, si vous existez, faite quelque chose, je vous en supplie ! Peu m’importe quoi, mais faite-le, ne laissez pas l’homme que j’aime mourir ! Pas ça !
Du regard, je fais le tour de la pièce. Plusieurs plaquettes de somnifères, vides, et une bouteille de Jack Daniel’s sont posés sur la table de nuit. Non, mon dieu, non ! Pas lui, pas là, pas maintenant, pas ça, pas comme ça !
- D… Dom ? articule-t-il enfin.
- Je suis là, ça va aller, je suis là !
- En… Enf… Enfoiré !
- Je sais. Mais j’ai tout rompu, tout annulé, tout renié pour te retrouver ! Je suis désolé, Billy, j’ai été un connard, je ne te mérite pas, mais je suis venu me faire pardonner !
- T’… T’arrive un peu tard…
- Dis pas ça ! Je vais appeler une ambulance, ça va aller !
- Trop… Trop tard… Le Soleil…
Que veut-il dire par « le soleil » ?
- Quoi ?
Une sorte de farouche lueur de détermination brille pendant une seconde dans ses yeux divins, là où j’aime tant me noyer.
- Le Soleil… Je partirai avec le Soleil… Je m’accrocherai au char d’Apollon…, et p… personne pourra me rattraper, murmure-t-il, les yeux dans le vague.
- Ne dis pas ça !
Je me jette sur mon téléphone et appelle de toutes urgences une ambulance. Puis je reviens à côté de lui.
La pièce me semble étrangement silencieuse… Il manque un son habituel… MERDE ! Son souffle ! Il ne respire plus !
- Billy ?! Billy, nom de dieu, respire ! Respire ! Je t’ordonne de respirer ! Respire, je t’en prie, respire, bon dieu !
Les larmes roulent sur mes joues sans que je m’en aperçoive. Mais je m’en fous bien, de pleurer ou non, Billy Boyd est en train de mourir !
Fébrile, je porte deux doigts à sa jugulaire… Je ne sens rien ! Non ! Non, pas ça, mon dieu, tout mais pas ça ! J’essaie le bouche-à-bouche, le massage cardiaque, mais je sais que c’est inutile. Il a dut prévoir son coup pour partir au moment précis où le Soleil lancerait son dernier rayon.
- Billy, non, je t’en prie, ne me laisse pas ! Je t’en supplie !
Je veux juste une dernière danse, Avant l’ombre et l’indifférence, Un vertige puis le silence, Je veux juste une dernière danse…
(PoV B.B.)
Ainsi donc, tu es venu ? Ainsi donc, tu regrette ? Mais c’est trop tard. Tu serais arrivé quelques minutes plus tôt, tout aurait été différent. Mais non. Tant pis, ou tant mieux, je ne sais pas. Je ne regrette rien, en tous cas.
Cet état est fort agréable. Comme de sombrer dans un sommeil très profond.
Ainsi, c’est cela, la mort ? S’endormir, se sentir soulagé, léger, cotonneux, fatigué ? Je dois avouer que j’aime assez. J’aurais cru que ce serait plus dur, plus douloureux. Que chaque fibre de mon être opposerait une résistance, au lieu de quoi tout en moi semble aspiré au repos, fut-il éternel.
Tu me demande de ne pas te laisser. Désolé, Dom, mais c’est de ta faute. Si tu avais été plus attentif, si tu ne t’étais pas laissé embobiner, je n’aurais pas du en arriver là. Je suis désolé de te causer ce chagrin, mais tu l’as mérité, ne crois-tu pas ?
Je me sens sombrer de plus en plus profondément, tandis que le Soleil décroît. J’ai de plus en plus de mal à penser, et je ne vois ni n’entend presque plus rien. Mes sensations sont lointaines, je me sens tout engourdi.
(PoV D.M.)
Il ne respire plus, son cœur ne bat plus, et même la petite lumière dans ses yeux d’émeraude s’est éteinte. J’entends les sirènes des ambulances qui se rapprochent, mais il est trop tard. Bien trop tard. Pourquoi arrive-t-on toujours trop tard pour sauver ceux que l’on aime ? Pourquoi n’y a-t-il aucun dieu, là en haut ? Pourquoi la vie est-elle si injuste ? Pourquoi se rit-elle ainsi de nous ? Pourquoi nous offre-t-elle des cadeaux, si ce n’est pour contempler notre souffrance quand elle nous les reprend ? Pourquoi Billy est-il parti, si ce n’est par ma faute ?
Sans lui, la vie n’a plus de sens. Ma vie n’a plus de sens. Qu’est-ce qui m’empêche de le rejoindre ? Qu’est-ce qui me retient ici, maintenant qu’il n’est plus ?
Je peux mourir demain, Mais ça n’change rien, J’ai reçu de ses mains Le bonheur ancré dans mon âme, C’est même trop pour un seul homme. Je l’ai vu partir, sans rien dire, Fallait seulement qu’il respire. Merci d’avoir enchanté ma vie…
Avant l’ombre et l’indifférence, Un vertige puis le silence, Je veux juste une dernière danse…
J’ai autant parcouru son corps, Effleuré cent fois son visage, J’ai trouvé de l’or Et même quelques étoiles En essuyant ses larmes. J’ai appris par cœur la pureté de ses formes, Parfois je les dessine encore, Il fait partie de moi…
Adieu, Billy, Adieu. Tu resteras à tout jamais la plus belle chose qui me soit arrivée…
Entrefilet publié dans le Times :
Hier, en début de soirée, les secours ont été appelés dans un grand hôtel londonien. Sur place, il ont trouvé le corps de Billy Boyd, célèbre acteur Écossais, qui s’était donné la mort, pour une cause encore indéterminée, bien que beaucoup murmurent qu’une déception amoureuse n’y serait pas pour rien. Dominic Monaghan, partenaire cinématographie de Billy Boyd, était également présent sur les lieux, et c’est vraisemblablement lui qui a alerté une ambulance. Ce matin, lors d’une promenade le long de la Tamise, il est tombé à l‘eau et a perdu la vie. Nous ignorons encore si cet acte était volontaire, mais ce n’est pas à exclure. En effet, bon nombre de fan prêtaient aux deux acteurs une relation amoureuse. Peut-être le temps nous apportera-t-il quelques réponses…
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Ben voilà, j'espère que vous n'avez pas (trop) détesté...
Une petite réponse ? *nyeux de kraken plein d'espoir* Pleaaaaaaaase !
_________________ "Tout homme devrait avoir droit à minimum 24 heures de Liberté par jour..." (R.Magritte)
Dernière édition par Tata Gabby le 31 Aoû 2006 12:40, édité 1 fois.
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