Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: SGA Viens me chercher. McShepp Gen (normalement)
MessagePosté: 28 Aoû 2006 10:40 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Bon après mûre réflexion j'ai décidé de poster une nouvelle fic ici. Et après encore mûre réflexion, je vous mets celle là. Le deuxième chapitre est déjà écrit mais je galère un max pour la suite alors....

WARNING: chapitre gagatisant! Vous êtes prévenues....


ooOooOooOooOooOoo

- Pourquoi tu prends ces fils ?
- Pour relier cette machine aux capteurs.
- Pourquoi ?
- Pour pouvoir enregistrer son activité électrique.
- Pourquoi ?
- Pour savoir comment elle fonctionne.
- Pourquoi ?
- Parce que c’est mon travail.
- Pourquoi ?
- Parc…Dis-moi, Matt, est-ce que c’est ton père qui t’a demandé de venir me voir ?
- Comment tu sais ? Il a dit que t’aimais bien quand on te pose des questions sur ce que tu fais. Il a dit que tu adores «étaler ta science ». Mais, j’ai pas compris, sur quoi tu l’étales ta science ?

Rodney regarda le petit bout de chou qui se tenait à ses côtés et lui sourit en lui ébouriffant les cheveux, une touffe de cheveux noirs naturellement en bataille. Il ressemblait comme deux gouttes d’eau à son militaire de géniteur. En plus des cheveux, ils partageaient tous les deux le même visage anguleux, le même nez droit, les oreilles en pointe (à son grand désespoir) et les petites fossettes aux coins des lèvres lorsqu’ils souriaient. Seuls ses yeux prouvaient qu’il n’était pas le clone parfait de John Sheppard. En effet, ceux-ci étaient d’un bleu turquoise, tirant sur le vert en fonction de la lumière.
Le canadien prit le petit garçon dans ses bras et répondit à sa question un sourire aux lèvres.

- C’est une image. On ne peut pas étaler la science comme tu tartines ta brioche de Nutella. La science, ce n’est pas quelque chose que tu peux toucher, donc tu ne peux pas l’étaler.
- Ben, alors pourquoi il a dit ça ?
- Parce qu’il adore me taquiner, voilà pourquoi. Aller viens, nous allons lui rendre une petite visite, il doit s’entraîner avec Teyla, à l’heure qu’il est. Si on allait le voir se faire … étaler ?

Matt ne répondit pas mais afficha un air d’incompréhension totale sur son visage, le sourire du scientifique s’agrandit, si cela était encore possible.

ooOooOooOooOooOoo

Quelques minutes plus tard, ils se trouvaient tous les deux devant l’entrée du gymnase d’où ils pouvaient clairement entendre les bruits d’un corps tombant lourdement au sol. Rodney leva les yeux au ciel : même après dix ans d’entraînement intensif avec l’athosienne, John n’arrivait toujours pas à avoir le dessus ! Il était beau son héros ! Ils entrèrent au moment où les deux équipiers finissaient leur combat. Teyla ramassa ses affaires et sortit de la pièce en lançant un petit sourire entendu à Rodney tandis que John récupérait une bouteille d’eau dans son sac. Le petit atlante se précipita vers lui et se jeta dans ses bras en criant un retentissant « Papa ! »

- Hey ! Comment va mon petit miracle ?
- Mise à part une crise de pourquoïte aiguë, il est en pleine forme.

John reposa son fils à terre et de son ton le plus innocent, répliqua au scientifique :

- Je ne vois absolument pas de quoi tu parles.
- Mouais…C’est pas que je n’aime pas recevoir la visite de ton « miracle » mais j’ai du travail, moi. Enfin…on en reparlera. Il ne devrait pas être avec Jessica ?
- Si, mais elle est malade. Elle me l’a amené tout à l’heure mais comme j’avais une séance d’entraînement de prévue, je lui ai dit d’aller te voir.
- Tu lui as dit de venir me rejoindre tout seul ?
- Euh…oui.
- Il a fait le trajet de la salle d’entraînement à mon labo tout seul ?
- Ben oui…Quoi ?
- Mais enfin, John ! Il n’a que quatre ans !
- Et il sait déjà pirater les systèmes d’ouverture des portes… Ecoutes, il ne lui est rien arrivé. Tout va bien, alors détends-toi. Après tout, c’est mon fils, il sait se défendre, répliqua John légèrement agacé.
- Il a quatre ans ! QUATRE ANS ! Il ne sait pas se défendre.
- Vas dire ça à Kavanaugh. Le pauvre est resté plié en deux pendant deux heures après qu’il lui ait donné un coup de pied bien placé. (1)
- On se demande qui lui a appris ça, d’ailleurs.
- Eh ! Chacun sa spécialité. Toi, tu lui apprends bien à calculer les racines carrées.
- Ce n’est pas pareil. C’est pour améliorer son développement intellectuel. Et puis, qu’est-ce que j’y peux, moi, s’il a hérité de mon intellect ?
- Et qui te dit que ça vient pas de moi ? Je suis un génie des maths, tu l’as reconnu toi-même.
- Tu as peut-être des facilités en maths, mais en astrophysique, par exemple, tu es nul. Matt, lui, sait déjà ce qu’est un trou noir et je ne lui ai expliqué qu’UNE fois. Peux-tu en dire autant ?
- Non, rétorqua le militaire vexé par la réflexion du scientifique. Bon si on allait manger un morceau ?
- Oui, c’est ça change de sujet. Mais bon, va pour le casse-croûte. Qu’est-ce que tu en dis, Matt ? Tu as faim ?
- Oh ! Ouiiii ! J’ai si faim que je mangerais tout un éléphant !
- Rien que ça ? Si on est pas sûr d’où lui vient son intellect, on sait au moins qui lui a transmit son appétit.

Cette petite remarque valut à John un petit coup de poing dans le bras et un Rodney en parfaite imitation de petit garçon boudeur. L’Américain vint embrasser du bout des lèvres le canadien et l’entraîna hors de la salle en lui passant un bras autour des épaules, Matt sur les talons.

- Je plaisantais ! C’est trop facile avec toi. Tu ne marches pas, tu bats les records du cent mètres.
- Grumpf.
- Tu passes trop de temps avec Ronon, toi.
- Que veux-tu ? J’essaye de te rendre jaloux mais je crois que c’est peine perdue !
- Pourquoi tu veux le rendre jaloux papa ?

John et Rodney baissèrent les yeux vers Matt qui se trouvait juste entre eux deux. Ils avaient presque oublié sa présence. Rodney poussa un petit soupir mais répondit calmement.

- Pour qu’il comprenne ce que ça fait.
- Pourquoi ?
- Pour qu’il arrête de faire les yeux doux à tout ce qui bouge.
- Pourquoi ?
- Parce que je n’aime pas ça.
- Pourquoi ?

La ronde des pourquoi continua jusqu’à ce qu’ils arrivent en vue du mess, où elle ne cessa que lorsque le petit garçon fut assis devant son repas. Il regardait son assiette, une belle plâtrée de purée y côtoyait une grande tranche de steak provenant de Logandra, planète dont le peuple était connu pour être de bons éleveurs. Après quelques hésitations, Matt entama la purée, laissant soigneusement de côté la viande. Il allait attaquer son dessert lorsque son papa canadien se tourna vers lui, prit son plateau et commença à lui découper son steak.

- Matt, pourquoi tu ne m’as pas demandé de couper ta viande ? Il ne faut pas avoir peur, je ne vais pas te manger.
- Je veux pas la manger, c’est pas bien.
- Comment ça, c’est pas bien ? Qu’est-ce qui n’est pas bien ?
- De manger de la viande.
- Et depuis quand ?
- Depuis que je sais que la viande avant c’était des animaux vivants. Moi j’aime bien les animaux, je veux pas les manger.

En bon carnivore, John se mêla à la conversation.

- Qui t’as dit ça, mon cœur ?
- C’est Kate.
- Va falloir que je lui dise deux mots. Ce n’est pas parce qu’elle est devenue végétarienne qu’elle doit convertir tout le monde.
- John calmes-toi. Ce n’est pas bien grave. Tu sais Matt, il faut manger de la viande. Nous sommes faits comme cela. Si tu veux grandir, tu dois manger des protéines au moins une fois par jour. Et comme tu es allergique au poisson, tu n’as pas trop le choix, tu dois manger de la viande.
- Mais, ils les ont tuées les vaches pour qu’on puisse les manger !
- Ce qu’il y a dans ton assiette ce n’était pas une vache, même si ça y ressemble. Mais si je te dis qu’elles n’ont pas eu mal, et qu’elles ont eu une belle vie, tu le manges ton beaf ?
- Non !

L’air suffoqué de Rodney devant l’aplomb du bambin fit partir John dans un grand éclat de rire. Il fut bientôt suivi par le reste de sa petite famille.

L’américain était assis juste à côté de son fils et Rodney leur faisait face. Les deux bruns riaient aux éclats, le canadien les regardait. Son rire s’était calmé mais son visage rayonnait. Il en était ainsi depuis des années et avec la naissance du garçon, son bonheur n’avait fait que s’amplifier. Il se revit tenir Matt dans ses bras pour la première fois.

Matt, son fils, à John et à lui. Le fruit de trois ans d’amour plus ou moins chaotiques et de neuf mois de stress intense…

Il était allongé dans un des lits de l’infirmerie. Il venait de se réveiller et était encore un peu vaseux. Il essaya de se redresser sur son oreiller mais les points de sutures parcourant son ventre se rappelèrent à son bon souvenir.
Il entendit des pas s’approcher de lui, il leva les yeux vers l’origine du bruit et découvrit Carson et John entrer dans sa petite chambre individuelle. L’américain souriait jusqu’aux oreilles, les yeux un peu rougis et un paquet de linge dans les bras. Il s’assit au bord du lit, embrassa doucement son occupant et lui tendit son fardeau. Rodney le prit délicatement, le cala précautionneusement contre lui, écarta la petite couverture mauve à petit poids vert et contempla pour la première fois son fils.

-Il est magnifique ! Il a tes yeux, il va faire des ravages dans les cours d’école.

Le scientifique réprima un rire, de peur de réveiller le nouveau-né endormi dans ses bras. Il passa l’un de ses doigts dans la minuscule paume du bébé, qui instinctivement le serra.

- Attendons un peu avant de dire de qui il a hérité ses yeux. Tous les bébés ont les yeux bleus.
- Peut-être mais les siens sont vraiment foncés, donc il aura les yeux bleus. N’est-ce pas Carson ?
- Effectivement, il y a de très fortes probabilités pour qu’il ait les yeux bleus, avec deux parents aux yeux clairs, le contraire serait étonnant. Aller ! John, vous devez laisser votre moitié se reposer. L’opération est certes classique, elle reste néanmoins éprouvante, surtout du point de vue anesthésie.

Le militaire reprit son fils des mains de Rodney, embrassa une dernière fois le scientifique et lui dit avec un grand sourire :

- N’empêche, on peut dire que tu as fait fort. Faire une crise d’appendicite le jour de la naissance de ton fils… Tu nous l’auras fait jusqu’au bout ta couvade(2)!

Rodney se retint de justesse. C’était bien parce que le militaire tenait son bien le plus précieux dans ses bras qu’il ne lui envoyait pas son oreiller à la figure.


- Rod ?… RODNEY !…Allo ! Atlantis appelle la Terre.
- Hein ? Euh .. . Tu disais ?
- Apparemment rien d’intéressant. Tu étais parti où ?
- Hum .. Je me souvenais juste de la première fois où j’ai vu Matt. Je pense que cette fois je pourrais assister à la naissance.
- Sauf si tu nous as caché un autre appendice à t’enlever.
- Non, merci ça va. Je garde tout ce qui me reste.

Ils repartirent dans leur fou rire, bien que cette fois, Matt ne comprit pas ce que ses papas trouvaient de drôle.

OoOooOooOooOooOoo

Dans l’après-midi, le couple se rendit dans une pièce attenante à l’infirmerie, qui depuis le temps, avait gagnée en surface. Le lieu, surnommé « la salle d’incubation » était relativement vaste, suffisamment en tout cas pour contenir une dizaine de cylindres de verre, chacun relié à plusieurs appareils, autour desquels un homme passait sans problème. Le docteur Beckett se tenait devant l’un d’eux en train de régler une machine que le colonel Sheppard identifia comme étant un échographe.

Chaque fois qu’il rentrait dans cette pièce, il ne pouvait s’empêcher de remercier les Anciens pour avoir trouver un moyen pour que les couples homosexuels puisse avoir une descendance. Il repensait à la première fois où il avait évoqué le sujet avec Rodney, quelques semaines seulement après sa première incartade. S’en était suivi une belle dispute sur le fait que le canadien croyait, à juste titre, que John lui proposait d’avoir un enfant pour se faire pardonner d’être aller voir ailleurs. Le militaire avait dû occuper le canapé du salon plusieurs nuits à la fin de leur « discussion » Mais l’idée avait fait son chemin dans son esprit et quelques mois plus tard, il avait relancé le sujet. Cette fois-là, il fût plus convaincant que la première puisque deux mois plus tard, les deux hommes étaient dans le bureau de Carson pour qu’il leur explique la procédure.

- Comme vous le savez pour avoir accès à cette technologie, il faut fournir la preuve, par de nombreux examens, de l’impossibilité de mener une grossesse jusqu’à son terme, ceci pour éviter les abus de futures mères voulant s’épargner les inconvénients d’une grossesse. Pour vous, les démarches sont beaucoup plus simples, puisque vous êtes un couple homosexuel masculin et donc dans l’impossibilité totale de procréer, du moins ensembles. A moins que vous m’ayez caché des choses…

Le médecin afficha son fameux petit sourire en coin, Sourire qui faisait fondre tout le personnel féminin de la base et dont il abusait pour charmer ses conquêtes. Depuis que le colonel Sheppard avait rendu publique sa relation avec Rodney, c’était lui qui avait pris la place de Don Juan dans la Cité. Et on pouvait dire que son tableau de chasse aurait pu rendre jaloux le Don Juan en question.

- Cependant, pour pouvoir bénéficier de la PAPUA…
- PAPUA ?
- Procréation Assistée Par Utérus Artificiel. C’est moi qui ai trouvé le nom, je ne suis pas aller chercher bien loin, je vous l’accorde. Enfin, je disais, pour bénéficier de cette technologie, un couple homosexuel a l’obligation d’être marié .
- Oui, nous savons. Nous passons devant monsieur le maire dans deux semaines. Ce que nous voulions savoir c’est comment cela va se passer, médicalement parlant.
- Eh bien, le processus comporte plusieurs étapes. La première consiste à recueillir des gamètes. Pour cela, vous devrez me remplir chacun un petit bocal comme celui-là.

Carson sortit d’un des tiroirs de son bureau un flacon semblable à ceux utilisés pour les analyses d’urine.

- Euh…Remplir jusqu’où ?
- Autant que vous pouvez en une seule fois, colonel… Le recueil doit avoir lieu après une période de trois jours d’abstinence…
- TROIS JOURS ?
- Oui, trois jours. Je suis sûr qu’avec un peu de volonté vous pourrez y arriver.

Carson affichait un sourire taquin.

- Aha, très drôle, Carson.
- Merci, Colonel. Sérieusement, ce délai est nécessaire pour permettre à votre organisme de reconstituer son stock de spermatozoïdes. Une fois que l’analyse des échantillons aura été faite, nous passerons à la seconde étape.
- Qui est ?
- L’énucléation des ovules receveurs. Les organes baignent en continu dans un liquide nutritif auquel on ajoute un traitement hormonal afin que les ovaires produisent plusieurs ovules par cycles, comme pour une procréation assistée classique. Nous en prélevons régulièrement et on les congèle mais ils ont toujours un noyau, qu’on ôte afin qu’ils puissent recevoir le matériel génétique des deux parents. Ensuite, on passe à la troisième étape. Elle consiste en l’introduction dans le cytoplasme de l’ex ovule des noyaux des gamètes parentales. Si tout se passe bien, les deux noyaux fusionnent comme lors d’une fécondation classique et forment une cellule-œuf. Nous en arrivons alors à la dernière étape qui est la transplantation de ces cellules-œuf dans l’utérus artificiel. A partir de là, la grossesse se passe comme pour une femme sauf qu’il n’y en a pas. Ceci-dit, nous allons transplanter plusieurs œufs dans plusieurs utérus pour multiplier les chances de réussite.. Mais, je ne me fais pas de soucis, cette technique est utilisée sut Terre depuis deux ans et elle a largement fait ses preuves. Dans moins d’un an, un petit McKay-sheppard s’époumonera pour la plus grande joie de vos voisins.

Et effectivement, moins d’un an plus tard, Matt avait pointé le bout de son nez, faisant quasiment immédiatement ses nuits, ce qui permit à ses parents de garder de bonnes relations avec Teyla et Ronon qui partageaient les quartiers adjacents ceux des deux hommes.


Ils avaient eu Matt et l’envie de lui donner un petit frère ou une petite sœur s’était faite pressante. Mais ils avaient décidé d’attendre un peu, de voir comment ils allaient s’en sortir, s’ils seraient à la hauteur des attentes d’un enfant. De ce qu’ils avaient pu observer, ils s’étaient plutôt bien débrouillés. Alors, il y avait maintenant dix mois, ils avaient relancé la procédure et attendaient à présent des jumeaux, ce qui remplissait de joie le futur grand frère mais qui angoissait un peu les parents.

Pour le moment, ils étaient en pleine admiration d’une image plus ou moins grise qui n’arrêtait pas de bouger. Carson leur montrait différents points de l’écran en leur expliquant de quelle partie de l’anatomie de leurs fils il s’agissait mais pour les profanes qu’ils étaient, ce n’était que de vulgaires tâches grises. Ils discernaient bien vaguement la forme de deux têtes mais pour le reste, c’était une autre histoire. Cependant, pour rien au monde, ils n’auraient manqué ces examens prénataux qui leur permettaient, d’une certaine façon, de participer à la grossesse.

A la fin de l’échographie, le médecin les rassura, chose qu’il devait faire régulièrement, ces deux-là étant de vrais papas-poules. Les fœtus étaient en pleine forme, leur taille ainsi que leur poids étaient satisfaisants, surtout pour des jumeaux. Le compte-rendu de l’examen se passa sans heurt jusqu’à l’énoncé du fait que « l’accouchement » aurait certainement lieu avant la fin de la semaine. La voix des deux futurs nouveaux-papas monta sensiblement dans les aigus, montrant bien la panique qui s’emparait d’eux. Ils n’étaient pas prêts, la chambre n’était pas finie, la réserve de couche n’était pas reconstituée, les biberons n’avaient toujours pas leurs tétines, le lait maternisé était en rupture de stock et Teyla n’avait pas fini de tricoter les grenouillères. Bref, ils n’attendaient pas la naissance si tôt. Dans leurs esprits, un bébé mettait neuf mois pour venir au monde, pas huit.

Ils quittèrent l’écossais qui devait se préparer pour le retour de l’équipe du lieutenant-colonel Lorne. Equipe qui avait repris le flambeau des missions de routine qui tournent mal. John et Rodney se précipitèrent dans leurs quartiers afin de terminer de monter les lits qui accueilleraient bientôt leurs enfants. Trois heures plus tard, un magnifique berceau bleu et blanc trônait au milieu de la petite chambre, il était d’un commun…s’en était affligent. Mais ils n’avaient pas eu le choix, c’était ce modèle ou rien. A croire que tous les bébés d’Amérique devaient naître à la même période.

- Piou ! Bon ! Aller, plus qu’un !

Vers une heure du matin, ils purent enfin aller se coucher, non sans avoir passé une bonne demi-heure à border leur aîné. Matt n’avait pas voulu aller dormir tant que ses parents n’en faisaient pas autant, John avait tenu à finir la chambre avant d’aller se coucher et Rodney ne voulait pas y aller sans son conjoint. Etant tous aussi têtus les uns que les autres, ils n’avaient pu éteindre les lumières qu’à cette heure avancée de la nuit.

TBC…

1. autobiographique : quand j’étais petite, mon papa m’a dit, si un garçon t’embête, tu lui donne un coup de pied entre les jambes.
2. couvade : grossesse nerveuse masculine. En gros, c’est quand un futur papa somatise la future arrivée du bébé. Il prend du poids, a des nausées, des maux de ventre...


Dernière édition par Saschka le 15 Oct 2006 11:17, édité 1 fois.

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MessagePosté: 28 Aoû 2006 11:40 
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C'est si mignon! Matt est un charmant bambin "pourquoi".
Les deux papas sony très attendrissant
j'aime beaucoup ta fic, à quand le SUITE !
* déjà un grand sourire aux lèvres en pensant à l'arrivée des jumeaux*

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ImageImage Merci Ma LUNE!


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MessagePosté: 28 Aoû 2006 17:20 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

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C'est trop adorable. John et Rodney en papas...idéaux. J'espère que leurs gosses leur en feront un peu baver quand même. Y'a pas de raison !
Il en faut pour tout le monde des nuits blanches, des dents qui percent, des angines, des bagarres dans les cours d'école et des copains qui EUX, ont 1) Une PS? 2) la télé dans leur chambre, 3) le droit de regarder la télé tous les jours, 4) Avoir l'ordi quand ils veulent, 5) des parents sympas qui eux s'interessent aux jeux vidéos, 6) des copains qui ne sont pas obligés d'aller marcher en montagne le WE.
Alors oui, je leur souhaite beaucoup de bonheur et...le reste à nos deux tourtereaux!
Et j'adore ta fic, toute mignone et adorable quand même!


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MessagePosté: 28 Aoû 2006 17:30 
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J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un !
:hola:
J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un !

Un gosse ? éventuellement mais je veux surtout un des deux papas. Quoi ? Ils sont ensembles ? M'en fout, je suis pas jalouse, je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! :twisted:

:twisted: :twisted: Le retour du jus d'orange ! :twisted: :twisted:

:sors: et me fait désintoxiquer.

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Ce sont précisément les tendances sexuelles déviées de leur but qui créent entre les hommes les liens les plus durables. Sigmund Freud.


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MessagePosté: 28 Aoû 2006 17:38 
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bayas a écrit:
J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un !
:hola:
J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un ! J'en veux un !

Un gosse ? éventuellement mais je veux surtout un des deux papas. Quoi ? Ils sont ensembles ? M'en fout, je suis pas jalouse, je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! Je prends les deux ! :twisted:

:twisted: :twisted: Le retour du jus d'orange ! :twisted: :twisted:

:sors: et me fait désintoxiquer.


Ca va pas Bayas ?Y'en faut pour tout le monde. Laisses-en un petit peu aux autres. Même un petit bout ( hum ! ). Faut savoir partager. Alors pour t'apprendre je prends les 2, là !


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MessagePosté: 28 Aoû 2006 17:50 
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C'est saschka qui va trancher.

Hein ma petite saschka :ange: adorée, super créatrice de fanfics, qui a les meilleures idées ...

Qui va avoir le droit d'avoir les deux plus beaux atlantes ?

Un Kolkay ? :mrgreen: Qui a réalisé tes voeux ? :sourire:

S'il te plaît ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! S'il te plaît !

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MessagePosté: 28 Aoû 2006 18:16 
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JE VOUS ADORE LES FILLES!!!

Alors pour qu'il n'y est pas de jalouses, je prends les deux tourtereaux. Et accessoirement je leur permets de dormir ensemble de temps en temps. Quoi? Moi obsédée? ...Peut-être....

*Saschka réfléchi deux secondes à ce qu'elle vient d'écrire et se rends compte qu'elle risque des représailles sanglantes*

Euh...je vous les prêterais bien entendus, hein? Je suis sympa hein? Je partage, je ne suis pas égoiste, je ne voulais pas les garder tout à moi....

Bayas, fait gaffe avec le jus d'orange. Tu vas vraiment finir par nous pondre un BeckShepp si tu continu à en boire à trop grosse doses...


Citation:
:sors: et me fait désintoxiquer.


NOOOOOOOOOOOOO!!!!!!!!!!!! Reviens!!!!!!!! Me laisse paaaaaaaaaaaaaas!!!!!!

Alphératz: Rahlàlà...Je crois que le deuxième chapitre va te décevoir un petit peu....quoique...


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MessagePosté: 28 Aoû 2006 21:30 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

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Dis Bayas, l'argument du Kolkay est annulé parce que moi aussi j'en ai fait un. Na!
Tu sais quoi ? on règle son compte à Saschka en la mettant avec Kavanaugh et Caldwell et on partage John et Rodney. C'est à dire que je te laisse l'ordi de Roro et le P90 de John et que je prends le reste. OK ?
Je suis sure que tu débordes d'enthousiasme à mon idée et Saschka aussi.
Comme cela il y en a pour tout le monde ! Plus de jaloux !euh, de jalouses, plutôt.


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MessagePosté: 28 Aoû 2006 23:34 
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J'adore ce début de fic et j'ai hate de lire la suite !

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MessagePosté: 29 Aoû 2006 17:42 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Oh j'adore!!C'est trop mimi!!

:suite: :suite: :suite: :suite:

Chunhua.

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"Which part of 'I'm a genius' aren't you getting?" Nikola Tesla (Sanctuary)

"When did you get here?" "Three Cabernets and two Côtes du Rhone ago" "What's the occasion?" "Unemployment" Henry Foss/ Nikola Tesla (Sanctuary)

"-You did it Markus!
- We did it. This is a great day for our people! Humans will have no choice now. They'll have to listen to us" Markus & Connor, Detroit Become Human.

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MessagePosté: 14 Oct 2006 11:46 
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Le slash, kesako ?
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Normalement j'aime pas les fics où les couples ont déjà des enfants, mais là, je dois dire que c'est bien ficeler. C'est émouvant, drôle, les persos collent vraiment avec la série et tu es resté dans le réaliste mine de rien. Donc ben bravo, well done et au prochain chapitre.


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MessagePosté: 14 Oct 2006 15:41 
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j'aime bien ce couple.
aprés un si bon début,
aussi j'attend la suite avec impatience.
bravo!!!!!


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MessagePosté: 15 Oct 2006 22:42 
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Localisation: ici, mais j'aimerais bien être ailleurs
Désolé d'avoir tant tardé pour mettre la suite de cette fic mais j'ai eu des petits soucis d'internet et j'arrivais pas à répondre à mon propre sujet, un comble, bref, si maintenant ça veut bien marcher, vous pourrez enfin avoir la suite! Bonne lecture!

- PAPA ! Papapapapapapapapapa ! Réveilles-toi ! Aller, s’il te plaiiiiiiit !
- Humm…John…ton fils t’appelle.
- Je crois que c’est toi qu’il appelle.
- Maieuh ! Réveilles-toi tous les deux.

Rodney sentit qu’on lui secouait le bras. Malgré son esprit embrumé par le manque de sommeil, il reconnut John qui manifestement le confondait avec un prunier, sauf que bah non, ça ne pouvait pas être lui. Son cher et tendre ne pouvait physiquement pas être l’auteur de la séance de « massage » puisque celui-ci avait entrelacé ses doigts dans les siens. Or, aux dernières nouvelles, John n’avait que deux mains, rugueuses et poilues, certes, mais qu’il savait très bien utiliser…ses tartes aux myrtilles dominicales étaient de pures merveilles. Et donc, si le beau brun toujours sans aucun cheveu blanc à presque cinquante ans qui partageait sa vie n’était pas la cause des charmantes vibrations qui animaient son bras, ce devait être … Rodney ouvrit les yeux. Bingo ! Matt le fixait d’un sourire qui rappelait celui de son père. Le sourire que John lui sortait lorsqu’il avait obtenu ce qu’il voulait.

- Alléeuh ! Viens, c’est aujourd’hui !
- Hummoui…J’arrive, j’arrive. Vas-y, je te rejoins.

En moins de deux secondes, le petit bonhomme était sorti de la chambre de ses parents laissant un canadien complètement dans le brouillard et un américain ronflant. Rodney prit son courage à deux mains, se retourna tant bien que mal car prisonnier des bras de son mari, puis une fois dégagé, il tenta de réveiller ce dernier en douceur. John n’était pas du matin et si le scientifique voulait passer une journée agréable, il avait intérêt à mettre les formes en jouant les réveille-matin.

Heureusement qu’il avait l’habitude de ce genre de situation. Tous les mois, c’était pareil : le jour du « dimanche pique-nique » Matt se levait aux aurores, décidait que ses parents, eux aussi, méritaient de profiter du spectacle du lever du soleil, puis il ne les lâchait plus jusqu’à ce qu’ils passent la porte des étoiles pour passer une journée de détente en famille sur une des planètes alliées d’Atlantis. Aujourd’hui, ils avaient prévu de se rendre sur Istrière où une foire locale devait avoir lieu. C’était l’occasion pour les deux néo-Atlantes de retrouver l’ambiance des fêtes foraines terriennes et pour Matt de s’amuser à des jeux de son âge.

Mais pour le moment, Rodney devait sortir sa belle au bois dormant de son lourd sommeil. Rodney commença sa tâche en soufflant doucement sur le visage de son conjoint. Un léger sourire s’y dessina … Aha, il était sur la bonne voie ! Il poursuivit son oeuvre par quelques baisers sur le bout du nez et les paupières. Celles-ci tressaillirent, le dormeur sortait doucement des bras de Morphée. Le Canadien continua en effleurant le cartilage des oreilles. Alors qu’il en atteignait le lobe, il put sentir la prise de l’Américain se raffermir autour de sa taille. Bien, il était temps pour lui de sortir sa botte secrète. Il survola de ses lèvres celles de John, les frôlant juste assez pour chatouiller le bel endormi. Après quelques secondes de ce doux traitement, il les posa définitivement en augmentant progressivement la pression de sa bouche jusqu’à ce que John ouvre la sienne pour venir caresser de sa langue les lèvres fines. Il s’ensuivit un doux et long baiser trop tôt interrompu au goût des deux hommes par leur chère progéniture.

Apparemment, Matt trouvait qu’ils n’étaient pas assez rapides et était revenu à la charge. La petite tête brune était réapparue dans leur chambre et elle n’avait pas l’air ravie. Matt croisa ses petits bras sur sa poitrine, pris un air renfrogné et se mit à taper du pied. Cet enfant avait un talent incroyable pour passer, en quelques secondes, de l’imitation parfaite d’un John tout sourire à celle, tout aussi parfaite, d’un Rodney contrarié.

- PAPA !
- Quoi ?

John avait répondu plus durement qu’il ne l’avait voulu, mais se faire éjecter de son petit nuage matinal par un gamin de quatre ans le mettait assez vite de méchante humeur. Le gamin en question ne se laissa pas démonter par le ton employé par son père et enchaîna :

- Non, pas toi ! Papa.

John leva les yeux au ciel, il aurait dû s’y attendre, ce n’était pas à lui que Matt s’adressait. Il se tourna vers Rodney qui bizarrement avait l’air de trouver la scène assez drôle.

- Il serait peut-être temps qu’il trouve un moyen de nous différencier quand il nous appelle. Ca devient lassant de devoir lui demander à chaque fois lequel de nous deux il veut.
- Oh ! Non ! Je me souviens très bien de ce que ça a donné la dernière fois qu’il a voulu nous différencier. Dada, non mais je te jure…Est-ce que je ressemble à un cheval ?

Le canadien allait partir dans un de ces innombrables monologues mais Matt l’interrompit, en criant presque, avant qu’il n’ai eu le temps d’ouvrir la bouche.

- PAPA ! T’AS DIS QUE TU VIENS ALORS VIENS ! J’ai faim en plus. DEPECHES-TOI !

Il appuya ses derniers mots en tapant, encore une fois, du pied. John se redressa dans son lit, prit son air autoritaire et s’empressa de remettre son fils sur le chemin de la politesse.

- Jeune homme, on ne dit pas ça à ses parents. Alors, si tu veux que l’on se lève, utilise un autre ton. C’est clair ?

Matt se renfrogna.

- Matt ?

Le gamin lâcha un petit soupir mais finit par acquiescer.

- Oui papa.
- Bien, j’aime mieux ça. Aller ! A la une, à la deux, à la trois. On se lève tous pour danette comme disent les Français.

Rodney regarda John un long moment, les bras croisés sur sa poitrine.

- Et bien quoi ?

Rodney secoua la tête.

- Ils ont une mauvaise influence sur toi, ceux-là. Depuis qu’il y a un contingent de mangeur de grenouilles sur Atlantis, tu n’arrêtes pas de parler en utilisant ces stupides expressions toutes faites. Des fois, tu me fais peur, tu sais ?

Rodney reçu une petite claque sur le crâne, claque accompagnée d’une réflexion assassine de la part de John.

- S’il n’y avait que des fois où, toi, tu me fais peur…

OoOooOooOooOooOooOoo

Quelques minutes plus tard, Rodney et John étaient enfin debout et préparaient le petit déjeuner ainsi que le panier pique-nique. Rodney tartinait les tranches de brioche d’une épaisse couche de nutella et en donna deux à John et une à Matt. Ses deux hommes croquèrent à pleines dents dans les tartines d’une manière quasi simultanée. Rodney leva les yeux au ciel. Avec ces deux là, rien d’étonnant à ce qu’un pot format familial ne fasse que trois jours. John – après avoir englouti une autre tartine – se leva et se mis à ranger, avec une précision toute militaire, les vivres qu’il avait préparés pour le déjeuner.

Rodney qui avait fini lui aussi de déjeuner allait se lever lorsque son regard se posa sur un plat recouvert d’un torchon. Il fronça les sourcils. Evidemment John avait oublié. Rodney se leva et vint coller son torse au dos de son amant. Il passa ses mains sur le ventre plat du colonel et posa sa tête sur son épaule. John, pensant que son compagnon faisait une crise de manque de tendresse, l’embrassa ou plutôt lui donna une série de « smacks » rapides sur les lèvres, petites friandises dont raffolait tant le Canadien.

- Déjà en manque ? Et après tu dis que c’est moi l’obsédé, dit John en souriant.
- Tu ES un obsédé, mais je t’aime quand même.

Rodney l’embrassa avant qu’il ne puisse répondre quoi que ce soit.

- En fait, je venais te demander si tu n’avais rien oublié.

John regarda autour de lui.

- Euh…Non, je crois pas.

John fit un inventaire rapide de ce qu’il avait rangé, du nombre de petites cuillères au bocal de cornichon. Il en était sûr, il n’avait rien oublié.

- Tu es vraiment sûr ?

Rodney se retenait à grand-peine d’éclater de rire. John cherchait ce qu’il pouvait bien manquer, en vain. Le Canadien fit cesser la torture et tourna la tête du militaire en direction de la table, de façon à ce que ses yeux se posent sur le plat. John se donna mentalement une claque sur le front, comment avait-il pu oublier sa tarte aux myrtilles ?

Chaque fois qu’ils partaient pique-niquer, il emmenait une tarte aux myrtilles qui ne faisait pas long feu au dessert. C’était en quelque sorte, leur dessert familial, une partie intégrante de leurs traditions familiales.

OoOooOooOooOooOoo

Ils avaient traversé la porte depuis une heure environ et ils déambulaient tranquillement entre les différents stands de la foire.

La grande foire bi-annuelle d’Istrière était réputée sur de nombreux mondes. Il ne fallait donc pas s’étonner de rencontrer des ménariens, des logandriens, des tovens et bien d’autres représentants d’autres peuples plus ou moins avancés de la galaxie de Pégase. John et Rodney assistaient à chaque édition depuis qu’Elisabeth avait signé un traité commercial avec les dirigeants d’Istrière. Ici, ils pouvaient laisser libre court à leurs marques d’affections, même en public. Ils n’étaient plus le chef militaire et le chef scientifique d’Atlantis, mais un couple d’amoureux parmi tant d’autres, parent d’une petite terreur qui adorait les fêtes foraines.

La terreur en question venait tout juste de repérer un stand de promenade à dos de akala, une sorte de ruminant local ressemblant assez fortement à un cheval si ce n’était qu’à la place des sabots, il possédait trois doigts. Matt n’eut pas trop de mal à convaincre ses papas de lui laisser faire un tour, après tout, ils étaient là pour qu’il s’amuse.

John proposa d’accompagner son fils pendant la ballade à dos d’akala, pendant ce temps, Rodney en profiterait pour trouver un endroit agréable pour manger. Ils partirent donc chacun de leur côté, Matt précédant John en lui tirant le bras, déboîtant presque l’épaule du militaire, pour le faire avancer plus vite et Rodney scrutant les alentours à la recherche d’une parcelle de terrain dégagé.

Après quelques minutes de recherches, le scientifique trouva son bonheur : un carré d’herbe bien verte situé à l’ombre d’un arbre et assez éloigné de l’agitation du rassemblement. Il installa la couverture bleu pâle très simple et très classique (1) et y déposa les différents mets que son cuisinier personnel avait préparé avec amour et patience malgré un petit garçon de quatre ans qui voulait à tout prix faire la cuisine comme son papa.

Rodney venait à peine de sortir la tarte du panier quand il distingua du coin de l’œil qu’un jeune homme d’une vingtaine d’années s’approchait de lui. Il avait les cheveux châtains, la peau bronzée et ses vêtements étaient caractéristiques de ceux des Tovens. S’il se souvenait bien, le jeune homme s’appelait Ikar et était un vrai moulin à parole.

- Bonjour docteur McKay. Le colonel Sheppard et le petit Matt ne sont pas avec vous ?
- Bonjour Ikar. Si, ils font une ballade en akala.
- Oh… Et Jessica est avec eux ?
- Non, elle n’a pas pu nous accompagner, elle est malade.
- Ah, c’est dommage. J’aurais souhaité la présenter à mon frère. Il a fini ses études le mois dernier. Il est revenu vivre avec nous et elle m’avait dit qu’elle aimerait bien le connaître.
- Ce sera pour la prochaine fois, je lui passerai votre bonjour.
- Merci, c’est gentil.
- Oui, je suis très gentil.

Rodney pensa que la conversation prendrait fin sur cette dernière phrase mais le tovens enchaîna sur une question concernant le recyclage de l’eau sur Atlantis. Le scientifique ne s’attendait pas à une telle question, surtout de la part d’un membre d’un peuple aussi peu développé technologiquement que l’était le sien. Il répondit néanmoins. Il connaissait parfaitement le sujet puisqu’il avait apporté de nombreuses améliorations au système mis en place par les Anciens. Ikar se révéla très intéressé par le sujet et posa question sur question. Il s’interrompit uniquement pour saluer un groupe de touristes interplanétaires passant à proximité d’eux.

Rodney, lui, était tout à son exposé si bien qu’il ne remarqua même pas qu’un des hommes du groupe fit un signe de tête plus appuyé au tovens, tout en cachant rapidement une petite fiole dans une de ses poches.

OoOooOooOooOooOoo

John en était sûr, la ballade avait durée une éternité, minimum. Une éternité passée sur le dos saillant d’un stupide animal plus proche de l’estomac sur patte que du gentil compagnon de promenade. Cador, nom de l’adorable bête de somme qu’il partageait avec son fils, s’était arrêté à chaque touffe d’herbe rencontrée sur le parcours. Il avait pris son temps pour les déguster et avait dû trotter ou du moins essayer de trotter, pour rattraper ses congénères qui, eux, faisaient leur boulot avec sérieux. Résultat, John avait fait une séance de tape-cul (2). Et il n’y avait pas que son postérieur qui avait souffert.

Les akalas possédaient un garrot très proéminent à la base de l’encolure, juste au-dessus de l’endroit où se plaçait le cavalier. Et, (il s’en voulait terriblement de le penser), Matt, bien qu’assis devant son père, ne le protégeait pas de cette protubérance osseuse.

La virée akaléenne prit fin au grand soulagement de John qui mit vite pied à terre. Il se jura de ne plus jamais monter sur le dos d’un de ces animaux de malheur, récupéra son fils et rejoignit Rodney. Il le trouva en grande conversation avec Ikar, le Tovens qui faisait les yeux doux à Jessica depuis au moins deux ans. Quand le jeune homme vit arriver les deux atlantes il les salua et partit un peu précipitamment, prétextant un rendez-vous urgent et laissa la petite famille déjeuner tranquillement.

La scène était A-DO-RA-BLE.

John et Rodney se donnaient la béquée mutuellement sous les regards un peu jaloux d’un Matt en pleine résolution de son complexe d’Œdipe (3) et de jeunes filles qui trouvaient que tout ça, c’était un beau gâchis. De temps à autres, quand il se croyait à l’abris du regard inquisiteur de son compagnon, l’américain leurs envoyait des petits signes de la main, des sourires enjôleurs et autres coup d’œil suggestifs.
Rodney, n’étant pas aveugle, voyait bien le manége de son conjoint. Bien qu’excédé au plus haut point, il se força à rester le plus calme possible.

- Tu pourrais au moins avoir la décence de faire ça quand je ne suis pas juste à côté de toi. Dit-il d’un ton froid.
- De quoi ? lui répondit John sur un ton faussement innocent.

Rodney leva les yeux au ciel (c’était presque devenu un réflexe depuis qu’il vivait avec le militaire) et désigna les jeunes filles de la main.

- Tes œillades aux bimbos intergalactiques. Essayes d’être discret. Je sais que tu ne peux pas t’empêcher de jouer au capitaine Kirk, mais lorsque nous sommes en famille, réfrènes tes ardeurs. Parfois, je me demande si tu te souviens que tu es marié. A moins, bien entendu, que la portée de cet engagement ne t’échappe totalement. Finalement, je me dis que les alliances ce n’était pas une si mauvaise idée.

John répondit sur un ton agacé.

- Nous avons déjà eu cette discussion, souviens-toi.

Rodney se tut. C’était vrai. Combien de fois en avaient-ils parlé ? Des dizaines de fois. La première remontait à ce fameux soir où John lui avait re-proposé d’avoir un enfant.

Ils étaient en pleine action, emplissant leur chambre de gémissements plus ou moins étouffés, quand John pensa que c’était le bon moment pour lancer LE sujet. Pourquoi commençait-il les discussions importantes pendant l’amour ? Mystère…

- Epouses-moi.

Rodney, qui dirigeait les opérations, stoppa net. Il prit quelques secondes pour analyser ce qu’il venait d’entendre. Il ne pouvait pas se tromper, John venait bien de lui faire une demande en mariage.

- Pardon ?
- Epouses-moi.
- Tu es sérieux ?
- Oui. On ne peut plus sérieux.

Effectivement, il en avait l’air. Il n’y avait aucune trace de sourire dissimulé, aucune moquerie dans les yeux. Juste une supplique silencieuse d’obtenir une réponse positive. Le canadien se retira du corps de son amant et s’assit en face de lui. Tant pis pour le septième ciel, la soirée venait de prendre un nouveau cap, beaucoup plus terre à terre.

- Je croyais que pour toi le mariage ce n’était pas indispensable. Tu m’as dit que tu n’avais pas besoin d’une signature au bas d’un bout de papier pour savoir que tu m’aimes. Alors ? Qu’est-ce qui a changé ?
- La loi.
- Quoi la loi ?
- La loi dit qu’un couple homosexuel doit être marié pour avoir un enfant grâce à la technologie des Anciens.
- Que…quoi ? Attends. Tu es en train de me dire qu’en fait, tu veux un enfant ?
- Oui. Je veux qu’on ait un enfant tous les deux. Je veux que l’on devienne une famille. Je veux pouvoir tenir dans mes bras un mélange de toi et moi. Je veux laisser une trace de notre histoire. Je veux pouvoir raconter à mes petits enfants combien je t’aime.

Mais bien sûr…Depuis quand John était-il aussi sirupeux dans ses déclarations d’amour ? D’ordinaire, il se contentait de sourire, un peu niaisement d’accord, et de dire « je t’aime mon chéri ». Il ne se permettait qu’une seule exubérance : changer le « mon chéri » par « mon amour ». La seule fois où il avait était un tant soit peu « romantique » c’était pour essuyer les foudres de Rodney quand il lui avait avoué qu’il avait cédé à la tentation d’une belle aliène. Le canadien devint suspicieux, John lui ressortait peut-être le coup du « je veux un enfant de toi » pour faire passer la pilule de l’adultère.

- Avec qui m’as-tu trompé cette fois ?
- Hein ? De quoi est-ce que tu parles ?
- Du fait que tu n’es mielleux à ce point que lorsque tu as quelque chose à te faire pardonner. Et généralement la chose en question prend l’apparence d’une brune aux formes généreuses.

Aie ! Ce n’était pas vraiment comme ça que John avait imaginé la situation. Il avait plutôt prévu les yeux mouillés d’un Rodney tout ému, un oui murmuré doucement suivi d’un looong baiser et la reprise de leur activité sportive. Il ne pensait pas que le sujet « tu as fauté avec une extraterrestre » reviendrait pointer le bout de son nez maintenant.

- Je ne t’ai trompé avec personne, en tout cas pas depuis la dernière fois. J’ai vraiment envie d’avoir un bébé. Quand je vois Teyla et Ronon avec Melena, je me dis qu’on passe peut-être à côté des plus belles choses qu’un couple peut vivre. S’aimer c’est bien, mais si on peut le partager avec personne, à quoi cela sert-il ?

Rodney était resté silencieux plusieurs minutes à la fin de la tirade de John. Les derniers mots de l’américain résonnaient en lui. Il s’imagina l’espace d’un instant tenant contre lui un petit être mi-John mi-lui. L’image lui plut, plus qu’il ne l’aurait pensé. Il planta son regard azur dans celui noisette de son amant (4). Il voulait être sûr. Sûr que le militaire avait bien réfléchi avant de lui parler. Sûr qu’il connaissait les conséquences qu’un oui de sa part entraînerait. Sûr qu’ils étaient prêt à accueillir une tierce personne qui n’avait rien demandé dans leur couple.

John était sûr, comme il ne l’avait jamais été jusqu’à présent.

- D’accord.
- C’est vrai ? Tu veux bien que l’on devienne une famille ?
- Oui, je veux que l’on devienne une famille.

John se rua sur son compagnon pour le couvrir de baisers, lui laissant à peine le temps de respirer. Enfin, après une longue séance de remerciement baveux, il s’écarta un peu et redevint sérieux.

- Il va falloir s’occuper des formalités. Je pense qu’il faudrait qu’on se marie au Canada et aux Etats-Unis, ça facilitera les démarches. Mais je te préviens, je ne suis toujours pas mariage pour autant. Donc, pas d’église, pas de fêtes et pas d’alliance. Je n’ai pas besoin d’avoir un anneau à mon doigt pour savoir à qui j’appartiens.

Ils n’avaient pas échangé d’anneaux et John avait continué à avoir des aventures de temps en temps. Mais, tout bien réfléchi, est-ce qu’un bout de métal y aurait changé quelque chose ?


- Hum…C’est vrai. Une alliance ne t’aurait pas empêché d’aller voir ailleurs.

John allait répliquer mais un doigt pointé en l’air par un Rodney fronçant les sourcils l’en dissuada. D’un mouvement de tête, le canadien désigna Matt qui était en pleine contemplation d’une colonie de fourmis, afin de lui faire comprendre qu’il ne voulait pas se disputer devant leur fils. Il prit la tarte, en coupa trois morceaux et s’adressa au petit garçon.

- Matt ? Tu veux de la tarte ?

En deux secondes, Matt avait abandonné ses fourmis et s’était littéralement jeté sur la part que lui tendait son père. Il l’avala en un rien de temps et se retrouva avec le pourtour de la bouche constellé de confiture aux myrtilles. Il réclama un autre morceau en remplaçant le « s’il te plait » par le « sourire Sheppard » Sourire contagieux qui se propagea à ses parents. La bonne humeur revint chez les Atlantes et ils finirent leur repas en engloutissant leur dessert.

ooOooOooOooOooOoo

Le canadien allait ranger leurs affaires quand Matt annonça qu’il voulait faire une sieste. Il avait vraiment l’air fatigué, les yeux mi-clos, il n’arrêtait pas de bailler. C’était assez inhabituel de sa part, d’habitude il était en plus grande forme après avoir mangé qu’avant. Rodney pensa que la fatigue de son fils était peut-être due au peu de sommeil qu’ils avaient eu. Ils s’étaient tout de même couchés tard la veille ou plutôt tôt ce matin.

Il allait demander son avis à John mais n’eut finalement pas besoin de formuler sa question, le militaire baillait à s’en décrocher la mâchoire tout en s’étirant. A cette vision, Rodney ne put réprimer lui aussi un bâillement. Apparemment, ils avaient tous les trois besoins de dormir un peu.

- Bon ! Et bien ! Je vous propose de nous reposer un peu. Les stands sont là jusqu’à ce soir, nous auront amplement le temps de refaire le tour de la foire avant de repartir sur Atlantis.
- Tu sais que tu as des idées de génie parfois ? Dit John narquoisement.
- Parfois, seulement ? Répondit Rodney faussement vexé.

Ils s’allongèrent sur la couverture qui leur avait servie de nappe, John sur le dos, la tête de Rondey sur sa poitrine et Matt blotti contre lui. Ils s’endormirent rapidement … trop rapidement. John également, lui qui mettait toujours un temps fou à sombrer dans le sommeil ne parvint pas à lutter contre celui-ci. Il s’endormit, oui, mais pas avant qu’une petite boule n’apparaisse au creux de son estomac.

OoOooOooOooOooOoo

A quelques mètres de là, caché par une haie, un homme attendait patiemment.

La patience avait toujours été l’une de ses plus grandes qualités. Il avait pris le temps, de se calmer après ce qu’ils lui avaient fait, de préparer sa vengeance, de planifier dans les moindres détails cette journée et les suivantes. Oh ! Oui ! A leur tour de vivre l’enfer.

Les Atlantes dormaient profondément maintenant. La drogue avait rempli son rôle. Bien ! Ce Tovens verrait sa vie continuer encore un peu. Le veilleur fit signe aux hommes qui l’accompagnaient de le suivre. Il s’approcha lentement de la petite famille endormie, vérifia qu’il n’y ait pas âmes qui vivent aux alentours mise à part ce vieille akala miteux et délicatement enleva l’enfant au flanc de son père. John bougea un peu mais ne réveilla pas.

L’homme dévisagea Matt quelques minutes. Il ressemblait à Sheppard, trop. Pourtant, il avait quelque chose qui lui était familier. Quelque chose qui lui rappelait pourquoi il était là aujourd’hui, qui lui rappelait ce que Sheppard lui avait fait. La détermination de l’homme redoubla. Il partit, suivi de sa troupe, en direction de la porte des étoiles serrant, un peu fort contre lui, cet enfant qui n’était pas le sien et qui ne le serait jamais.

TBC…

1. Pitit clin d’œil à Rieval qui trouve que les couvertures bleues pour un petit garçon sont classiques, très classique, trop classique…
2. Comme disent les cavaliers.
3. Ma sœur m’a expliquée récemment ce qu’était réellement le complexe d’Œdipe. On ne peut pas simplement le réduire à « le petit garçon est amoureux de sa mère et veut zigouiller son père » C’est un peu plus complexe. Pour faire court, c’est en résolvant ce complexe que l’enfant se rend compte qu’il n’est pas l’unique objet d’amour de ses parents, mais que ceux-ci peuvent s’aimer tout en l’aimant lui. Pour plus de détails, faudra demander à Auvi. Elle se fera un plaisir de vous expliquer ça mieux que moi.
4. minimouette, certes, je ne conteste pas du tout, au contraire. C’est juste un clin d’œil à un topic de GSO qui est parti en HS. HS auquel j’ai participé sans le vouloir.lol


Dernière édition par Saschka le 16 Oct 2006 06:47, édité 1 fois.

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 Sujet du message:
MessagePosté: 15 Oct 2006 23:27 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

Inscription: 17 Fév 2006 11:09
Messages: 217
Ah, enfin la suite. Je trouve la relation des deux hommes très réaliste avec John qui ne peut pas s'empecher d'aller voir ailleurs.
Dis il est un peu capricieux leur môme mais avec des papas gateaux pareils il en profite.
Mince, tout allait trop bien, je trouvais qu'ils baignaient dans le bonheur et badaboum, c'est la tragédie.
Pitié, pas la suite avec les cadeaux sous le sapin !
Euh, je me demande ce que vous trouvez toutes au nutella. Franchement j'aime pas bien et en plus rien qu'à regarder un pot de ce truc là on prend au moins un kilo d'avance sans y avoir encore touché.
Je suis trèèèèèèèèèèèèès impatiente de lire la suite !


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 Sujet du message:
MessagePosté: 16 Oct 2006 00:20 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 01 Oct 2006 15:36
Messages: 284
Localisation: passy france
j'adore toujours

mais quelle idée de poster ça à cette heure.
commment je dors moi maintenant avec toutes ces questions qui tournent dans mon esprit et mon petit coeur qui bat à toute vitesse ?
n'oublions pas que je suis une maman.

:suite: :suite: :bravo: :bravo:
:hola: :hola:


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