Cybélia => bah, j'pense que oui, mdr. Dans "Le froid de l'Enfer", il a aider Rodney a récupérer John. Il aurait pût tout aussi bien voler tout son espoir à Rodney et s'emparer de ses pouvoirs, mais non, il l'a guider jusqu'au Planet Bang et lui a raconter sa life, c'est tout. Bon, je verrais
Chapitre 2
Daniel se réveilla en sursaut sur la plage, près de la petite digue. Il se redressa péniblement. Aïe ! Il avait mal partout !
Se serrait-il endormi ? Le feu froid ne serait-il qu'un rêve ? Ses paumes étaient à vif. Il alla les trempée dans la mer. Il remonta la plage, et finit par retrouver son grand-père. Ce dernier lui lança un regard dur.
- Où étais-tu passé toi ?
- Je... je suis allé faire un tour !
- Qu'est-ce qui est arrivé à tes lunettes ?
Daniel les retira. Il manquait le verre de droite.
- Je ne sais pas.
- Comment cela "tu ne sais pas" ? Tu sais combien ça coûte des verres de lunettes ?
- Non.
- Tu n'aurais pas essayé de grimper sur la falaise, par hasard ?
- Non...
- Tu sais à quel point c'est dangereux ?
Il ouvrit les mains de Daniel avec douceur. Ses paumes étaient écorchées. Comme s'il avait essayé de se raccrocher à quelque chose en tombant.
- Daniel, raconte-moi la vérité !
- Je... je ne sais pas. J'ai dû tomber. Je devais être en haut de la falaise, et puis je me suis réveillé sur le sable, comme si je m'étais endormi.
Il vit l'inquiétude sur le visage de son grand-père.
- Tu ne veux pas aller à l'hôpital ?
- Non.
- Tu es sûr ?
- Oui.
Il lui posa la main sur la tête. Daniel vit le bout de ses doigts. Sur l'index, il y avait du sang.
- Tu t'es cogné à la tête. On devrait quand même aller à l'hôpital !
- Non, ça va !
- Promets-moi que tu ne monteras plus sur la falaise.
- Promis. On rentre à la maison ?
Daniel se sentait l'esprit plus clair, il s'introduisit doucement dans les pensées de son grand-père pour voir s'il avait vu quelque chose qui pourrait lui servire d'indice. Il ne trouva que des étoiles... mais son grand-père le regarda deux ou trois fois, comme s'il sentait qu'il étudiait ses souvenirs. Que ferait-il s'il découvrait que c'était effectivement le cas ?
L'arôme des muffins tout chauds se répandait dans la cuisine de Daniel. Wally, le raton la veur apprivoisé, tournait autour de son éculelle, ses griffes frottant impatiemment le carrelage. Daniel finissait son café, en finissant de raconter à Jack sa soirée de la veille.
- Et je me suis réveillé sur la plage, conclut-il.
- C'est tout ? demanda Jack.
- Oui.
Perdu dans ses pensées, Jack se passa les mains dans ses cheveux noirs. Son sweat à capuche dissimulait les tatouages de son avant-bras, souvenir de son passage dans le gang.
- Ca devait être un rêve ! Primo, si tu avait dû rencontrer un groupe de Goa'ulds, j'aurais eu une prémonition ! Secundo, personne ne peut survivre à un passage aussi long dans le feu, Goa'ulds ou pas ! De toute façon, Oma nous l'aurait dit.
Oma Dessala avait présenté Daniel à Jack un an plus tôt. Leur amitié avait connu des débuts difficiles. Jack avait vraiment vécu avec un gang, volant des voitures et traînant dans les rues. Pas question de faire amie avec un mauviette comme Daniel. Daniel lui, avait aimé la franchise de Jack. Lors de leur premier combat contre un groupe de Goa'ulds, Jack avait changé d'avis sur Daniel. Il n'avait pas reculé face au danger. Depuis, Jack lui avait confié sa vie.
- Tertio, continua Jack, le feu était froid. Typique des rêves. Quarto, si tu avais recontré une bande de Goa'ulds, tu ne serais pas ici.
- J'ai rencontré Carson.
- Tu me l'as dit.
- Je crois qu'il m'a attrapé !
Il enleva sa veste pour montrer des meurtissures sur son bras.
- Tu as dû te faire ça sur les rochers, murmura Jack.
- Tu te souviens de Peter Grodin ? Il était dans le brouillard total, même une semaine après avoir rencontré les Goa'ulds.
- Ce n'est pas ton espoir que veulent les Goa'ulds, c'est toi ! Si tu veux en parler à Oma Dessala, je viendrais avec toi, mais il faudra attendre Jeudi. Elle ne rentrera pas avant, tu te souviens ?
Le Grand-père de Daniel entra dans la pièce, et adressa un regard dur à Jack, qui lui rendit la pareil.
- Encore ici toi ? Tu n'es pas dans ton Ghetto ?
Daniel lu dans ses pensées, qu'il allait répondre "et vous ? Toujours pas au cimetière ?" Avec un sursaut, il zappa l'esprit de Jack, l'empêchant ainsi de répliquer. Jackson sénior sortit, et Jack se tourna brutalement vers Daniel.
- Pourquoi tu m'as zappé ?
- Si jamais tu lui répond un truc dans ce genre, tu ne remettra jamais les pieds ici.
Et ça, Daniel ne l'accepterai jamais.
- Ouais, ouais... bon, et si on allait rejoindre John et Rodney au Game Center ? John me doit une revanche !
- Tu te feras tué avant le niveau trois ! répondit Daniel.
Daniel enviait un peu John et Rodney. Comme lui, ils étaient gays, et ils l'acceptaient plutôt bien. Il arrivait qu'ils s'embrassent en pleine rue, se souciant peu du regard des autres. Il arrivait parfois pourtant, que Rodney repousse John sans raison. Seul Daniel et Jack comprenaient pourquoi : les molécules de Rodney s'affolaient, et il risquait de disparaître.
Ils marchèrent jusqu'au Game Center, qui se trouvait deux rues plus loin, où Rodney et John attendaient. Daniel n'attendit pas, et leur parla du feu froid et de la fille nommée Lecta.
- C'était un rêve, commenta Rodney, puisque je feu était froid.
- Si ça ressemblait à une fête, tu t'es peut-être comporté avec bonté avec eux, et ils n'ont pas pu te faire mal, suggéra John.
- Je suis sûr que non !
Un Goa'ulds ne pouvait jamais faire de mal à une personne qui avait agi avec bonté à son égard. Carson avait essayé d'enfermer Rodney dans ses souvenirs de petit garçon, et Rodney avait tenté de le sauvé d'Apophis. A cause de cela, Carson ne pourrait plus jamais lui faire de mal.
- Tu n'as jamais entendu parler de ces rêves où tu veux te réveiller mais tu n'y arrives pas ? fit John. Et quand tu te réveilles finalement, tu te sens soulagé parce que c'était juste un rêve.
- C'était différent.
- Il n'y a qu'un moyen de le savoir.
John sourit.
- NON ! répondit Daniel. Tu ne remonteras pas le temps !
- Ce n'est pas juste, tu te sentirais soulagé...
- Je n'ai pas envie de tomber sur un Goa'ulds.
- Et il rates toujours ses atterrissages, approuva Rodney. Et là, tu seras à côté des falaises et de l'océan !
- Enfin quoi, je m'entraîne comme un malade et vous ne me faites toujours pas confiance ?
Ses pupilles se dilatèrent, comme si son pouvoir envahissait son cerveau. Daniel sentit un changement dans l'air, comme si la pression atmosphérique baissait tout à coup. Il jeta un coup d'oeil à la montre de John : les aiguilles tournaient à l'envers.