Je te remercie, Rieval, ton compliment me va droit au coeur, tu peux en être sûre. (prof hein ?
)
Comme j'ai un peu de temps, je vais mettre la suite, mais je ne suis pas sûre de pouvoir udapter aussi souvent. Laissez des rewiews, les encouragements aident toujours les auteurs à avancer.
Chapitre 2 : Retour vers le futur.
- Je te jure que je n’ai pas mis les pieds chez toi, hier soir !
John s’ébouriffa les cheveux, geste parfaitement inutile, puisqu'ils n'étaient presque jamais coiffés, et observa son meilleur ami droit dans les yeux. Il ne cillait pas, donc, il ne mentait pas, en conclu Rodney. Il le connaissait par cœur depuis le temps : quand il mentait, la pointe de ses chaussures raclait le sol, et il baissait le regard.
- Et d’abord, pourquoi diable ferais-je une chose pareille ?
- Juste pour laisser une trace de ton passage. Ce ne serait pas la première fois que tu ferais ce genre de truc…
- Mais tu sais très bien que j’étais au Planet Bang toute la soirée !
Mais quand il faisait la tête, les fossettes de John se creusaient comme s’il riait.
- Je me suis dit que tu t’étais peut-être amusé à jouer avec le temps… qui est entré chez moi alors, si ce n’était pas toi ?
- Personne, peut-être. Ton chat s’est amusé avec le réveil, et tu as par mégarde poser ta montre sur l’envers, c’est aussi simple.
- Peut-être…
Rodney avait pourtant le sentiment que quelqu’un avait pénétré dans sa maison. Une sensation désagréable, d'autant plus qu'il s'agissait de
sa chambre. On avait violé son intimité, et c'est une chose qu'il se supportait pas.
- Je suis sûr qu’il y avait quelqu’un derrière moi, continua Rodney.
- Bon, moi, je ne connais qu’un seul moyen d’aller vérifier.
Rodney avala son cappuchino de travers.
- La dernière fois, on a atterrit au plein milieu de l’autoroute, on a faillit se faire tuer !
- Je me suis excusé ! Tu veux mes tomates ?
Rodney poussa un profond soupire. Quand un Sheppard avait une idée en
tête…
- Je t’ai cherché partout à l’université.
- Je me baladais dans le temps !
- Mais il faut que tu arrêtes ça ! Tu rates tout les examens !
- Ma mère s’en fiche.
- Toi, tu ferais mieux de t’en soucier.
Rodney enviait un peu la relation que John entretenait avec sa mère. Elle se moquait bien de savoir si son fils séchait les cours, elle savait que John était différent. En plus, ce n’était pas sa mère biologique. Quand elle l’avait trouvé, John n’avait que six ans, et il marchait tout seul, au beau milieu de la route, au Texas. Elle s’apprêtait à le confier aux autorités du coin, mais avait remarquer que John avait un curieux pouvoir sur le temps. De peur qu’il se face disséquer dans un laboratoire, elle l’avait gardé avec elle.
John mordit férocement dans son hamburger, et un peu de sauce coula sur son menton.
- Tu es dégoûtant, soupira Rodney.
- J’essaye juste de te faire penser à autre chose. C’était sûrement un chien en manque d'affection ! Il suffirait de retourner dans le passé pour vérifier !
- Non.
- Pourquoi pas ?
- Tu le sais bien ! Et si on restait coincé ?
- On n’aura qu’à revivre les 24 heures ! Ce serait amusant, on connaît déjà la suite !
John partait de l’idée qu’il n’avait qu’à revivre les 24 heures, si jamais il perdait ses pouvoirs, mais Rodney n’en était pas aussi sûr. Il y avait aussi cette histoire de tunnel, une brèche temporel, ce gouffre du néant qu’ils devaient franchir. John n’avait plus envie d’attendre, et il posa sa main sur l’épaule de Rodney. Il avait beau maîtriser le temps, il n'était pas vraiment patient. Ses pupilles dilatées laissaient entrevoir le flamboiement d’énergie surpuissante qu’il attisait dans l’âtre de son esprit.
- Non ne fais pas ça, implora Rodney. Ca va faire trois fois qu’on part sans payer !
- Mais ils n’en sauront jamais rien ! C’est simple : pour eux, ce sera comme si nous n’étions jamais entrés ici. Ils en seront restés à la nuit dernière.
- Mais on a tout de même consommé leurs hamburgers sans les payés !
- Ils
existaient peut-être hier, ces hamburgers ! Tu as besoin d’y retourner, juste pour être sûr qu’il n’y avait personne !
- Pas question ! Et puis, je voulais aller voir Peter ! Et il vient juste d’entrer.
- Et alors ?
- On a zappé le temps je ne sais combien de fois juste devant lui, il commence à se poser des questions !
- Peter ne se doute de rien, c’est impossible.
- Mais il n’arrêtes pas de me poser des questions. En outre, je lui ai promis de l’aider à trouver un cadeau pour sa mère.
- Comment peut-tu encore traîner avec ce mec, il a quand même essayé de te piquer Sam ! Je n’ai vraiment pas envi de traîner avec lui ! J’ai l’air d’un souillon à côté de lui ! Et il me déteste !
- Vous vous entendiez bien avant...
- Non ! C'est toi qui t'entends bien avec lui ! Il m'a detesté dès le début !
- Il faut avouer que tu ne fais rien pour améliorer les choses.
Les aiguilles de la montre de John se mirent à tournées à l’envers.
- Non arrêtes !
La musique d'ambiance défila subitement à l'envers, Peter sortit à reculons du fast-food, et soudain, le décor disparut dans un flash lumineux. John et lui chutèrent à nouveau dans le "couloir du temps." Rodney ferma les yeux et serra les dents. John lui, avait les yeux rivés sur le cadran de sa montre. Il se consentra sur son freinage temporel, et tout les deux basculèrent alors dans le monde réel.
Ils heurtèrent violemment le sol, au beau milieu d’un rectangle de pelouse. Rodney ouvrit les yeux. Ils devait être minuit…
- Tu devrais vraiment travaillé tes atterrissages !
- On est obligé de tomber pour sortir du tunnel.
- Bon, allons voir de qui il s’agissait… enfin, de qui il s’agit !
- D’accord…
Rodney se releva, et descendit la rue à toute vitesse, suivit de près par John. Voyant son " autre lui ", il se cacha derrière un buisson. Il revit la scène. Il en avait des frissons.
- Pourquoi est-tu tombé ? s'inquiéta John qui se retenait à grande peine de ne pas intervenir.
- Tu ne peux pas comprendre.
L'autre lui se redressa, et prit le chemin du retour. Rodney se raidit. Il avait entendu... une voix. [/i]" Je finirais par t'avoir ! Mais je n'attaquerais que lorsque tu seras seul..."
Il saisit brusquement le poignet de John.
- Rammène-nous dans le futur, tout de suite !!!
Voilà, j'espère avoir dans l'emsemble, respecté le caractère de John Sheppard. J'ai fais un Rodney McKay plus gentil, c'était nessecaire pour mon histoire.