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 Sujet du message: Une fan fic sans slash (pour le moment...) 24h - G
MessagePosté: 24 Juil 2005 14:04 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 21 Juil 2005 20:17
Messages: 13
Localisation: dans les labos avec Greg Sanders
Comme dans ma présentation, j'ai dit que j'avais fait une fan fic sur 24 et que certains ont dit que je pouvais la poster, je m'éxécute. Comme l'indique le titre du sujet, il n'y a pas de slash........pour le moment. Comme je n'ai pas terminé cette fan fic, je vais pouvoir rajouter du slash et des PDE dans les épisodes que je n'ai pas encore écrits. Voici en tout cas le premier épisode. N'hésitez pas à dire si vous trouvez des PDE que j'aurais glissé sans le savoir.


EPISODE UN

Ces évènements se déroulent entre Minuit et une heure du matin.
Ils vous sont rapportés en temps réel.

00 : 00 : 00 Cellule Anti-terroriste- Los Angeles
Stéphane Close entra dans son bureau. Il travaillait tard car la CAT avais mis en place un système de garde et cette nuit là, il se trouvait justement de garde. Miranda, une autre agent pénétra dans son bureau :
« Stéphane, nous avons les conclusions de l’enquête que l’on mène depuis plus de deux mois…
-Alors ? L’interrompit Stéphane.
-Les conclusions ne sont pas bonnes du tout. Il va effectivement y avoir, comme nous le pensions, une attaque visant à tuer un politicien haut placé du gouvernement.
-Qui est la cible ?
-Eh bien… En fait, nous nous trompions. Pas sur le fait que ce soit un politicien mais sur sa nationalité…
-Oh merde ! Comprit Stéphane.
Une ministre française devait en effet arriver sur le territoire américain dans la nuit. Si elle se faisait assassiner, cela compromettrait les tentatives de réconciliations avec le gouvernement français, suite à leur désaccord sur la guerre en Irak.
-Je lance le nouveau protocole que vous avez mis en place ? Demanda Miranda.
-Non. Je vais contacter nos meilleurs agents. Je veux une enquête discrète et rapide.
-Bien. Je ne suis donc jamais venu dans votre bureau et je ne vous ai rien dit.
-Exact. Fit Stéphane. »
Miranda sortit du bureau et laissa Stéphane seul.

00 : 04 : 21 Maison Blanche- Washington
Tomas Petersen, le président actuel qui avait succédé à Bush, venait d’arriver à la Maison Blanche. Aussitôt arrivé, une foule de conseillers l’avait entouré mais il était parvenu à s’isoler seul dans son bureau personnel, en compagnie de son adjoint, Parker, et de sa principale conseillère, Sandra Lorence :
« Marie Oldman va bientôt arriver Mr le président. Une limousine ne devrait pas tarder à venir nous chercher pour nous emmener à l’aéroport.
-Bien. Parker, j’espère que vous avez concocté un bon programme pour la visite de la première ministre de France ?
-Bien sûr monsieur. J’ai personnellement téléphoné à son adjointe, qui m’a fait savoir que Mme Oldman était passionnée de judo. J’ai donc changé la dernière visite. Plutôt que de l’emmener à la statue de la Liberté, j’ai décidé que nous irions au championnat de judo junior, qui aura lieu en fin d’après-midi.
-Faites-moi voir ça.
Parker tendit la feuille des programmes de la journée à Tomas qui lut attentivement et dit, au bout de quelques minutes :
-Je n’ai pas d’objection à faire et le judo me semble être une bonne idée.
Alors qu’il parlait, trois coups frappèrent à la porte. Une jeune femme entra aussitôt.
-Désolé de vous déranger mais la limousine est arrivé.
-Bien, fit le président, alors allons-y. Parker, j’aimerais que vous restiez ici à préparer l’accueil que la Maison Blanche fera à Mme Oldman.
-Aucun problème Mr le président. »
Tomas et Sandra sortirent du bureau.

00 : 10 : 12 Appartement de Kim Bauer- Los Angeles
Alors que Kim dormait paisiblement, un coup de téléphone la réveilla brutalement.
« Je n’aurai jamais du mettre de téléphone dans ma chambre, pensa t-elle. »
Elle se leva de son lit et se dirigea à tâtons vers son fixe. Elle décrocha :
-Kim ?
-Oui.
-C’est Steph, tu sais l’homme de ta vie, avec qui tu travailles.
-Je sais qui tu es Steph, et si tu me réveilles en pleine nuit juste pour me faire rappeler que l’on sort ensemble, tu pouvais t’en passer.
-Allons, réfléchis. Si je t’appelle à Minuit dix, ce n’est sûrement pas pour parler de nos histoires de cœurs. Tu sais encore où l’on travaille ?
-A la CAT. Ecoutes Steph, viens en au fait car je ne vais pas tarder à me rendormir sur place si tu continu.
-Alors je vais faire court. Il va y avoir une tentative d’assassinat dans la journée et j’ai besoin de ton aide pour l’empêcher.
-Il n’y a pas d’autres agents ?
-Voyons Kim. Je ne vais pas te laisser t’embourber dans les bureaux. Tu es faite pour le terrain, tu as ça dans le sang !
-Bon, alors j’arrive en vitesse.
-Merci, je savais que je pouvais compter sur toi. A tout à l’heure »
Stéphane raccrocha. Kim alluma la lumière et se rendit dans la salle de bain afin de prendre une douche bien glacée, histoire d’être complètement réveillé.

00 : 13 : 54 Maison de Davy et Patricia Mc Guire- Quartier riche de Los Angeles
Patricia Mc Guire but une gorgée de café. Elle avait les yeux qui se fermait mais tentait de rester éveillé. Son mari n’était toujours pas rentré du travail et cela l’inquiétait. Elle qui avait voulu se coucher tôt. Dans la journée, son fils Gary allait participer au championnat de judo junior. Elle ne devait donc pas être fatiguée car, si son fils allait jusqu’en finale, elle allait devoir rester longtemps éveillé, car le championnat finissait tard. Alors qu’elle pensait à tout cela, elle entendit des bruits de pas dans les escaliers. Elle s’y rendit et vit que Gary était réveillé et venait la rejoindre au rez-de-chaussée.
« Qu’est ce que tu fais debout ?
-Je n’arrivais pas à dormir, répondit le jeune garçon. Et toi, tu ne t’es toujours pas couché ?
-Non, j’attends ton père, il n’est pas encore rentré.
-J’ai mal au ventre…
-C’est le stress. Il est normal de stresser juste avant une compétition.
-Tu sais, fit Gary, j’ai très peur d’être éliminé dès le premier tour.
-Et alors ? Ce n’est pas grave, l’important c’est de participer !
-Tu as sans doute raison…
-J’ai raison. Maintenant, va te coucher. Il ne faut pas que tu sois fatigué demain matin.
-Maman ? Fit le petit garçon.
-Oui.
-Il est minuit passé. On est déjà demain matin »
Patricia sourit et Gary remonta dans sa chambre pour se recoucher.

00 : 18 : 59 Jet Privé de Marie Oldman- Quelque part au dessus du sol américain
Marie Oldman regarda par le hublot du jet privé. Cela faisait plus d’une heure qu’elle avait quitté la France et elle sentait déjà un sentiment de nostalgie l’envahir. Elle se servit un verre d’alcool et remit les yeux sur le film qui passait à l’écran. A cause du son, elle ne vit pas entrer son adjointe, Roselyne Mathieu, et elle sursauta quand cette dernière parla :
« Nous sommes bientôt arrivés Mme Oldman.
-Ah c’est vous, fit Marie. Vous m’avez fait peur. A l’avenir, essayez de faire du bruit quand vous arrivez près de moi, juste histoire que je sois averti de votre présence.
-Pourquoi ? Vous êtes devenue aveugle depuis que nous sommes partis ?
-Ne riez pas, vous m’avez vraiment fait peur. Que vouliez-vous me dire ?
-Simplement que nous allons atterrir dans environ trois quart d’heure.
-D’accord. Vous avez prévenu la Maison Blanche ?
-Oui mais Mr Petersen avait déjà quitté la Maison Blanche quand j’ai appelé.
-Ce n’est pas grave. Vous a t-on dit ce que j’allais faire pendant cette journée ?
-Mr Parker, l’adjoint du président américain veut nous laisser la surprise.
-Bien. Vous pouvez disposer Roselyne. »
Roselyne laissa Marie seule sur son siège et rejoignit Sidney, le garde du corps de Marie.

00 : 24 : 04 Cellule Anti-Terroriste- Los Angeles
Kim arriva à la cellule anti-terroriste et s’installa à son bureau. Aussitôt qu’il l’a vit, Stéphane se précipita sur elle :
« Tu est venue, merci.
-Je te l’avais promis alors…
Stéphane l’interrompit.
-Tu veux que je te fasse un bref exposé de ce que nous savons ?
-Je vais préparer mon bureau et ensuite, tu pourras me raconter.
-C’est maintenant ou jamais. Il faut que j’aille organiser un débriefing pour tout le reste du personnel.
-Tu ne les as pas encore mis au courant qu’une menace planait sur la ville ? S’indigna Kim.
-Du calme, voyons. D’abord la menace plane sur une seule personne et ensuite, nous nous sommes basés sur des conclusions peut-être trop hâtives…
-Qui s’est chargé de l’enquête d’où vous avez tiré des conclusions « hâtives » ?
-Adam. Répondit Stéphane.
-Adam fait bien son boulot. Je suis sûr qu’il a raison.
-Nous verrons bien, fit Stéphane. Bon, il faut que je te laisse.
-Je viendrai au débriefing.
-Ok. »
Stéphane laissa la jeune fille pour se rendre dans son bureau. Kim alluma son PC lorsqu’elle entendit du bruit derrière elle. Elle se retourna et se trouva face à Adam.
« Ah, salut Adam. Je ne t’avais pas entendu arriver.
-Je vais être bref. Stéphane et moi, nous avons choisi plusieurs agents qui enquêterons uniquement sur l’attaque contre Marie Oldman.
-J’imagine que si tu me dis ça, c’est que j’en fais partie.
-Oui. Tout comme moi et Stéphane.
-Nous serons seulement trois ?
-Non. Miranda et Chris sont aussi de la partie mais Chris n’est pas arrivé.
-Bien. Tu peux me laisser, il faut que je range mon bureau.
Adam se retourna et se dirigea vers le bureau de Stéphane. Il s’arrêta et revint sur ses pas.
-Au fait Kim, tu sais qu’il y a une réunion dans 10 minutes ?
-Oui, Stéphane me l’a dit.
-J’espère que Chris sera bientôt là.
-Moi aussi. »

00 : 30 : 32 Aéroport- Washington
La limousine du président arriva à l’aéroport. Spécialement pour l’arrivée de Marie, aucun autre avion ne devait atterrir et il en était de même pour le décollage. La limousine s’arrêta et Thomas, Sandra et Carl, un garde du corps, descendirent. Aussitôt, Luc, le patron de l’aéroport arriva, suivi de près par Ilyana, une jeune assistante du président qui était venue à l’aéroport en reconnaissance :
« Bonsoir Mr le président, fit Luc. Je suis vraiment enchanté de faire votre connaissance !
Il tendit sa main et Thomas la serra vivement.
-A vrai dire, répondit Thomas, ce n’est pas moi qui ai choisi votre aéroport mais Sandra, ma conseillère.
Luc serra la main de la jeune femme et lui dit :
-Je suis content de vous voir. Alors c’est grâce à vous que j’ai l’immense honneur d’accueillir le président ?
-Oui, mais j’ai tout planifié en accord avec Marie Oldman.
-Vous avez évalué le périmètre ? Demanda Carl à Ilyana.
-John est en train de le faire avec ses hommes. Ils le quadrillent afin d’éviter que des badauds viennent, ou même des terro…
-Nous allons entrer à l’intérieur des bâtiments, l’interrompit Luc. Nous pourrons ainsi discuter à l’abri du vent.
-Je suis d’accord, fit le président. »
Le petit groupe entra à l’intérieur de l’accueil de l’aéroport et se dirigèrent vers le bureau de Luc, qui se trouvait à l’étage. Pendant qu’ils montaient les escaliers, Thomas demanda à Ilyana :
« Vers quelle heure le jet privé de Mme Oldman arrivera t-il ?
-Il devrait atterrir ici vers 01 heure.
-Bien, fit Thomas. Cela nous laisse encore une demi-heure pour préparer leur accueil. »

00 : 33 : 02 Maison de Davy et Patricia Mc Guire- Quartier riche de Los Angeles
Alors qu’elle buvait une nouvelle tasse de café, Patricia entendit la porte de sa maison s’ouvrir. Elle se dirigea vers le hall d’entrée et vit que son mari, Davy, rentrait enfin.
« Où tu étais ? Demanda Patricia calmement, pour ne pas réveiller Gary.
-J’ai fait des heures sup’ au boulot.
-Ne te moque pas de moi. Tu finis à 16 heures, tu n’as quand même pas fait huit heures supplémentaires ?
-Ecoute, ne me pose pas de questions, ça ira mieux. Il y a du café ?
-Oui, j’en ai fait beaucoup car je tenais à te voir arriver.
-Regarde moi, j’ai l’air d’être soul, drogué ?
-Non, mais…
-Alors cela veut dire que je n’ai rien fait de mal. Il y avait du monde au bureau et…
-Ok, je te crois. Le café est sur le feu. Moi, je vais me coucher. »
Patricia n’écouta pas la dernière chose que son mari lui disait et monta une à une les marches de l’escaliers.

00 : 35 : 14 Hangar- Aux abords de Washington
Horace, un homme louche, entra dans un vieux hangar se trouvant à la périphérie de Los Angeles. Il alluma la lumière et ouvrit une porte, cachée derrière un tas de sac de sable. Il se glissa à l’intérieur et vit que Clark, son associé, se trouvait déjà à l’intérieur :
« Te voilà enfin ! J’ai du terminer tout seul !
-Excuse-moi, c’est que je travaille aussi en solo…
-Je crois que tu devrais choisir : tueur à gages ou poseur de bombe.
-Poseur de bombe, ça ne paye pas assez.
-Alors prends tueur à gages ! Fit Clark méchamment.
-Très bien. Alors je m’en vais.
-Certainement pas. On t’a payé pour que tu ayes poser cette bombe à l’aéroport alors tu y vas !
-Je ne suis plus poseur de bombe.
-Tu as reçu de l’argent alors tu vas faire ce pourquoi tu l’as reçu !
Clark tendit un sac à Horace, qui, après quelques secondes de réflexion, le prit.
-Tu as intérêt à ce qu’elle explose, sinon, mon patron saura te retrouver ! »
Horace ne dit rien et quitta la salle secrète du hangar, laissant Clarke travailler sur une autre bombe. Il sortit ensuite du hangar et monta en voiture. Il mit le contact et se dirigea vers l’aéroport, qui ne se trouvait qu’à dix minutes du hangar.

00 : 38 : 21 Cellule Anti-Terroriste- Los Angeles
Kim prit un bloc note et un crayon et se dirigea vers la salle de réunion. Elle frappa à la porte et entra. Stéphane était en train de relire ses notes. Il leva les yeux quand Kim s’installa sur la chaise, à sa droite :
« Tu est la première arrivée.
-J’ai droit à quelque chose pour ça ? Demanda ironiquement Kim.
-Un baiser de la part de ton petit ami.
Il se pencha vers elle et déposa un baiser sur ses lèvres. Au même moment, Adam entra dans la salle.
-Oups, désolé de vous déranger.
Stéphane se leva.
-Tu ne nous déranges pas. Tu es juste à l’heure.
Adam s’assis à la place la plus éloignée de Kim.
-Chris est arrivé ? Demanda Stéphane à Adam.
-Je l’ai vu à son bureau. Il allumait son ordinateur.
-Il sait qu’il doit venir à la réunion ?
-Miranda lui a dit quand elle l’a appelé.
-Bien.
Stéphane se rassit et un silence gêné s’installa dans la pièce. Il ne fut rompu que lorsque Chris et Miranda entrèrent dans la salle. Ils s’installèrent aux deux places restantes et se tournèrent vers Stéphane.
-Bien, commença Stéphane. Puisque tout le monde est là, je vais pouvoir commencer. Si je vous ai réuni ici, c’est que vous allez former une section qui va s’occuper de l’ affaire Marie Oldman.
-Une section ! S’exclama Chris. Je ne suis qu’en stage, je ne pense pas pouvoir m’occuper d’une affaire spéciale !
-Justement, il faut bien que tu apprennes le métier. Mais ne t’inquiète pas, tu ne devrais pas te rendre sur le terrain, sauf cas de force majeure.
- Je resterais donc ici ?
-Oui, à coordonner toute la mission.
-De quoi s’agit-il ? Demanda Miranda.
-Comme certains d’entre vous le savent déjà, Marie Oldman, la ministre française qui devrait arriver sur le sol américain aujourd’hui, est menacée de mort par un groupe terroriste. Adam, expose nous tous les éléments de ton enquête.
-Très bien, je vais appeler Marc, car c’est lui qui était sur le terrain.
Adam prit le téléphone qui se trouvait sur la table et composa un numéro.
-Allo Marc, vous pouvez venir.
Adam raccrocha et la porte de la salle de réunion s’ouvrit sur Marc.
-Agent Marc Steiner, pouvez-vous nous exposer brièvement votre enquête ?
-Bien sûr. Nous avions remarqué les agissements d’un groupe terroriste depuis quelques temps. Je suis parvenu à l’infiltrer. Je n’ai malheureusement pas pu rencontrer le chef mais j’ai réussi à m’emparer de documents compromettants pour le groupe. Il s’agit d’un projet du groupe pour tuer un politicien. Il, ou plutôt elle, n’est pas clairement nommé mais on a identifié la cible, Marie Oldman, après une étude approfondies des documents.
Adam sortit des papiers de sa sacoche et les fit passer autour de la table.
-Merci Marc, fit Stéphane, vous pouvez disposer.
Marc sortit de la salle.
-Ce ne sont pas des originaux, fit Adam.
-Où sont les véritables documents ? Demanda Kim.
-Les scientifiques des labos les ont en leur possession. Ils cherchent d’éventuelles empruntes.
-Bien. Quand ils auront fini, Miranda et Chris iront les voir. Notre but est de tout faire pour empêcher l’assassinat de la ministre française.
-Tu vas mettre le reste de la CAT au courant ? Demanda Kim.
-Tu le feras. Mais dis aux autres agents de ne pas s’en occuper et de continuer ce qu’ils font. Quelqu’un a des questions.
-Oui, fit Chris. Mon stage n’est pas rémunéré. Est-ce que ma participation à cette section peut faire qu’il le soit ?
-Je verrais, répondit Stéphane. Cela dépendra de ton investissement dans cette affaire. Maintenant, rejoignez chacun votre poste, la réunion est terminée. »
Kim, Adam, Chris et Miranda sortirent de la salle de réunion. Stéphane prit son téléphone portable et composa un numéro.

00 : 45 : 12 Jet Privé de Marie Oldman- Quelque part au dessus du sol américain
Roselyne revint près de Marie en faisant un maximum de bruit. La ministre se retourna et se leva :
« Que se passe t-il ?
-Je venais m’assurer que tout allait pour le mieux.
-Oh oui, très bien. Pour mon prochain voyage, je prendrais sûrement cette compagnie.
-Je suis parvenue à contacter l’aéroport où nous allons atterrir. J’ai appris que le président Petersen était déjà arrivé.
-Il ne doit pas être impatient. L’hôtesse de l’air m’a dit que nous aurions un peu de retard, à cause de perturbations météorologiques…
-Je devrais les appeler pour les prévenir.
-Laissez, j’aime me faire attendre.
Alors que Roselyne allait répondre que cela était impoli, Sidney, le garde du corps, pénétra dans la pièce, son téléphone portable à la main.
-Mme Oldman, j’ai quelque chose d’urgent à vous dire.
-Allez-y.
-J’ai le chef de la cellule anti-terroriste de Los Angeles en ligne. Il vient de m’informer que vous étiez la cible d’un groupe de tueurs.
-Quoi ? Vous en êtes sûr ?
-La CAT a des preuves.
-Mon Dieu ! Fit Roselyne. Nous annulons le voyage ?
-Attendez, attendez. Vous dites que c’est la CAT de Los Angeles ?
-Oui madame.
-Nous atterrissons à Washington. Pourquoi la CAT de cette ville n’est elle pas au courant.
-Vous avez entendu ? Demanda Sidney à son interlocuteur.
-Madame, fit Roselyne. J’ai très peur. Nous devrions faire demi-tour.
-Nous sommes bien trop loin de la France maintenant. Dites aux américains de renforcer la sécurité.
Sidney raccrocha son téléphone.
-Stéphane Close m’a fait savoir qu’il allait chercher quel était le rapport entre Washington et Los Angeles.
-Bien. Nous n’allons pas faire faux bond à Mr Petersen. Nous n’annulons pas notre voyage.
Roselyne devint toute rouge et commença à s’énerver.
-Je ne suis pas d’accord. Si votre vie est en jeu, je refuse de continuer.
-Ecoutez Roselyne, je suis votre patronne, soit vous m’obéissez, soit vous démissionnez.
Roselyne devint encore plus rouge et quitta la pièce, énervée.

00 : 48 : 13 Aéroport- Washington
John entra dans le bureau de Luc, où se trouvait déjà le président, Sandra, Ilyana et Carl :
-Mr le président. Bonsoir.
-Bonsoir John, vous avez remarqué quelque chose d’anormal ?
-Non, à part une voiture rouge garé devant l’entrée de l’aéroport. Il y a quelqu’un à l’intérieur…
-C’est une décapotable ? Demanda Ilyana.
-Oui pourquoi ?
-C’est mon ex-mari. Il doit savoir que je suis là et a des papiers à me faire signer. Vous comprenez, nous sommes en instance de divorce alors…
-Je vous autorise à y allez. Fit le président. John, accompagnez la.
-Merci Mr le président.
Ilyana quitta le bureau, suivi de John. Ils sortirent dehors et se dirigèrent vers l’entrée. John s’arrêta à quelques mètres.
-Je vous laisse seule, vous n’avez pas besoin d’un garde du corps pour une signature.
-Restez ici au cas ou.
Ilyana se dirigea vers la voiture et s’assis à coté du conducteur, qui n’était autre qu’Horace.
-Tu es complètement malade de venir juste devant l’entrée ? Ils t’ont repérés je te signale, et j’ai du mentir pour te couvrir ! Chuchota Ilyana.
-Je savais que tu allais venir. Je t’annonce que je ne travaille plus pour ton patron.
-Quoi ?
-J’ai démissionné. J’ai juste accepté d’apporter la bombe ici. Maintenant, ma mission est terminée, à toi de te débrouiller avec.
Il la sortit d’un sac et Ilyana déposa l’engin explosif dans son sac à elle.
-Et pour l’autre bombe ? Demanda la jeune femme. Celle que Clark est en train de faire.
-Ce n’est plus de mon ressort. Maintenant, va faire ton travail.
Ilyana sortit du véhicule qui démarra en trombe et quitta l’aéroport. Elle prit son portable et composa un numéro.
-Jason ? C’est Ilyana. Tu pourrais te rendre à l’entrepôt de Clark pour tu sais quoi ?
-La bombe ? S’exclama l’homme au bout du fil.
-Oui, mais la seconde.
-Et Horace, il ne peut pas s’en charger ?
-Il a démissionné, c’est un homme mort.
-Très bien, je vais faire la livraison. Ca ne va pas plaire au patron.
-Du moment que le travail soit fait. »
Elle raccrocha au nez de Jason car John arrivait vers elle. Elle fit mine de sourire et s’avança vers lui.

00 : 51 : 45 Cellule Anti-Terroriste- Los Angeles
Kim entra dans le bureau de Stéphane. Celui-ci était assis et tapait sur son ordinateur. Il leva les yeux quand Kim s’approcha de son bureau :
« Tu as révélé ce que nous faisions au reste de la CAT ? Demanda Stéphane.
-Oui, certains entêtés veulent se joindre à l’équipe formée mais la majeure partie continue son travail comme si de rien n’était.
-Et toi, tu bosses sur quoi ?
-J’ai réfléchi et il me semble que l’informateur ayant servi à infiltrer l’agent Steiner dans le groupe terroriste pourrait faire de même avec toi.
-Pourquoi moi ?
-Parce que visiblement, lorsque tu te trouves dans la même pièce que moi, cela gêne Adam.
-Alors pourquoi ne pas l’envoyer lui ?
-Tout simplement parce qu’il n’a pas reçu la formation d’infiltration.
-Bon, et tu as l’adresse de cet informateur ?
-Je l’ai déjà appelé, il t’attend devant l’hôtel de ville de Los Angeles. Adam va t’accompagner.
-Quelle efficacité ! S’exclama Stéphane. Mais je te rappelle que c’est moi le chef et que c’est moi qui décide de qui infiltre quoi.
-Tu vois quelqu’un d’autre dans l’équipe que nous venons de former qui pourrait mener à bien cette mission d’infiltration ?
Stéphane ne répondit rien.
-Je prends ça pour un oui. Prépares-toi et pense à prendre une arme avec toi. »
Kim sortit de la pièce sur ces paroles et Stéphane frappa du poing sur son bureau.

00 : 53 : 01 Aéroport- Los Angeles
John entra dans la pièce que l’on avait aménagée à l’intention du service de sécurité du président. Deux hommes s’y trouvaient, travaillant sur deux PC séparés :
« Vous avez fait ce que je vous ai demandé ? Demanda John.
-Oui mais cela à été dur car la décapotable se trouvait assez loin de la caméra de vidéosurveillance.
John avait en effet demandé à ses hommes de vérifier si le conducteur de la décapotable était bien le mari d’Ilyana.
-La photo est floue mais on voit bien le visage de l’homme.
-Comparez le avec les archives du FBI, de la NSA et même de la CAT. Ordonna John.
-Pourquoi ?
-Ilyana ne m’inspire pas vraiment confiance, il y a peu de temps qu’elle travaille auprès du président et nous n’avons toujours pas pu vérifier ses dires sur sa famille, ses amis, ses connaissances.
-Bien, et si la recherche est positive ?
-Appelez-moi. Entre temps, je vais surveiller Ilyana. »
John sortit de la salle et se dirigea vers le bureau de Luc.

00 : 54 : 31 Cellule Anti-Terroriste- Los Angeles
Stéphane s’approcha du bureau d’Adam. Celui-ci avait déjà enfilé une veste en cuir :
-Tu es prêt ? Demanda Stéphane.
-Ca ne se voit pas ! Fit Adam méchamment.
Chris passa à coté des deux hommes pour se rendre auprès de Miranda. La jeune femme travaillait sur son poste informatique.
-Je ne sais pas si c’est une bonne idée de les avoir mis à travailler ensemble. Ils ne sont pas encore partis et s’engueulent déjà.
-Je pense que Kim a fait exprès pour les réconcilier.
Miranda et Chris regardèrent les deux hommes sortirent dehors pour se rendre à leur rendez-vous.
-Tu as appelé les labos ? Demanda Chris.
-Oui, ils nous attendent et c’est pour cela que je t’ai fais appelé.
-Alors allons-y !
Miranda et Chris se dirigèrent vers le sous-sol, où très récemment, la ville de Los Angeles avait financé l’élaboration de laboratoires uniquement pour la CAT.
-J’espère qu’il y aura des empreintes exploitables ! Fit Miranda. Au fait, tu as parlé de ton salaire à Stéphane ?
-Non, et il ne vaut mieux pas pour le moment ! »

00 : 55 : 03 Maison de Davy et Patricia Mc Guire- Quartier riche de Los Angeles
Patricia commençait à s’endormir quand elle entendit un bruit sourd dans la chambre à coté. Elle sortit de son lit, puis de sa chambre et arpenta le couloir en direction de la chambre de Gary. Elle y entra et vit que Davy regardait son fils dormir :
-Tu n’es pas encore couché ? Chuchota Patricia.
-Non, il fallait que je voie Gary.
-Tu as quelque chose à lui demander ?
-Non mais… Ecoute Patricia, ne me demande rien mais il se peut je ne vous revoie jamais…
-Quoi ! S’exclama Patricia.
Ce cri réveilla automatiquement Gary, qui ne devait pas dormir sur ses deux oreilles.
-Papa ! Tu es arrivé !
Le jeune garçon sauta dans les bras de son père. Patricia voulut demander des explications à Davy mais elle se tut, comprenant que Gary ne devait pas être au courant de la dispute familiale.

00 : 56 : 21 Hangar- Aux abords de Washington
Jason arriva au hangar où Horace était lui aussi venu. Il entra et retrouva Clark derrière les sacs :
« Ah c’est toi ! Fit Clark.
-Oui, Ilyana m’a appelé il y a quelques minutes. Elle veut que je fasse la deuxième livraison à la place d’Horace.
-Bien mais la seconde bombe doit être livré à Los Angeles !
-J’aurais le temps de m’y rendre même si c’est éloigné.
-L’adresse de la maison est à l’intérieur du sac où se trouve la bombe.
Clark tendit le sac à Jason qui le prit et quitta le hangar. Pendant ce temps, Clark prit son téléphone et composa un numéro.
-Mr Will, j’ai terminé les deux bombes, vous pouvez appeler vos hommes, ils le confirmeront. J’attends maintenant ma rémunération, je vous laisse une semaine, pas plus. »
Clark raccrocha son téléphone et sourit à l’idée de l’argent qu’il allait recevoir.

00 : 57 : 26 Aéroport- Los Angeles
John entra comme une furie dans la salle où se trouvaient ses deux hommes :
« Qu’est ce que vous avez trouvé ? Cria t-il.
-L’homme à la décapotable rouge a été identifié ! Il s’agit d’Horace Kingsley, un tueur à gages connu des services de police !
-Mon Dieu !
John sortit de la salle et se rua au premier étage, où se trouvait le bureau de Luc. Il surgit à l’intérieur et tous les regards se tournèrent vers lui.
-Où est Ilyana ? Hurla t-il.
-Aux toilettes. Répondit le président. Ecoutez, John, calmez-vous, qu’y a-t-il ?
-Elle connaît un tueur à gages et…
John ne termina pas sa phrase, tout le bâtiment explosa.

00 : 59 : 56
00 : 59 : 57
00 : 59 : 58
00 : 59 : 59
01 : 00 : 00


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MessagePosté: 24 Juil 2005 14:18 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 16 Nov 2004 12:06
Messages: 307
Localisation: Tu vois la fille scotchée à Colin ? Oui ? Ben c'est moi.
Waouh! J'suis la première à répondre!!!
Bon, pour être honnête, la série 24 j'ai pas regardé bcp d'épisodes et je trouve que tout va un peu trop vite, mais d'un côté c'est le but... :?
Je trouve que tu as bien réussi à retranscrire l'atmosphère, la vitesse justement!
Voilà. Je te cache pas qu'un peu de slash ne serait pas de trop... :D Donc si ya moyen, ben hésite pas... La suite!!!


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MessagePosté: 24 Juil 2005 14:37 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 21 Juil 2005 20:17
Messages: 13
Localisation: dans les labos avec Greg Sanders
aznara a écrit:
Waouh! J'suis la première à répondre!!!
Bon, pour être honnête, la série 24 j'ai pas regardé bcp d'épisodes et je trouve que tout va un peu trop vite, mais d'un côté c'est le but... :?
Je trouve que tu as bien réussi à retranscrire l'atmosphère, la vitesse justement!
Voilà. Je te cache pas qu'un peu de slash ne serait pas de trop... :D Donc si ya moyen, ben hésite pas... La suite!!!


Bin pour le slash, il va falloir attendre l'épisode 14. Comme j'en ai déjà écrit 13 sans slash (maintenant que j'y pense il y a quand même quelques PDE)


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MessagePosté: 26 Juil 2005 09:49 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 18 Juil 2005 12:50
Messages: 45
Localisation: Cachée dans le placard, entrain d'espionné Daniel Jackson sous la douche
Woah, tu écris beaucoup. Tu as bien su retranscrire l'atmosphère de la série. Je ne suis pas super fan de 24 mais j'aime bien. Continu ainsi (oui, il faudrait juste un peu de slash)

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