Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: Lost - fic CSI tjs pas slash ;) G
MessagePosté: 17 Juil 2005 22:30 
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donc voila mes dernieres cogitations suite à des lectures de cet ete. bonne lecture ^^

***

— Que se passe-t-il ? demanda Grissom des qu’il fut sortit de la SUB noir qu’il utilisait lorsqu’il était en service.

Brass le regarda cheminer jusqu’à lui, sa mallette contenant tout son matériel scientifique pendue à son bras gauche. Le policier cherchait le meilleur moyen de lui expliquer la situation. Comme il n’en trouvait aucun, il indiqua les poubelles au fond de l’impasse du doigt.

— Ça devrait vous intéresser.

Gil nota l’air plus grave que d’habitude du policier. Si ce dernier ne lui disait rien, cela n’augurait rien de bon. Ce qu’il constata rapidement en découvrant le corps d’une femme, vêtue d’une simple nuisette, allongée sur l’asphalte. D’un œil professionnel, il examina la scène. Elle avait été posée, telle une poupée de chiffon, entre deux immenses containers. Une masse de cheveux roux entourait un visage que Grissom ne connaissait que trop bien. Il se tourna vers Brass qui hocha la tête avec lenteur. L’énigme concernant la disparition de Valérie Brown semblait être sur le point d’être résolue. Elle avait de nombreux hématomes sur les bras et les jambes, une plaie ouverte à la tempe droite mais la cause de la mort était vraisemblablement due à une asphyxie, les marques de doigts autour de son cou semblaient ne laisser aucun doute à ce sujet. Gil constata qu’il n’y avait encore aucune rigidité cadavérique. Soit elle n’était pas morte depuis très longtemps, soit elle avait été congelée, comme il l’avait déjà vu dans d’autre affaire. Instinctivement, il prit le pouls de la jeune femme. Etait-il possible que… Grissom interpella Brass en lui criant d’appeler une ambulance. Par il ne savait quel miracle, le pouls de Valérie, quoique faible, battait toujours.

***

L’équipe de nuit attendait Grissom pour connaître les enquêtes qui leur seraient attribuées pour les prochaines heures. Catherine était en train de siroter un thé avec quelques gâteaux secs, Nick était plongé dans un article sportif et Sarah avait le nez dans un bouquin dont Warrick ne distingua pas le titre. Dès qu’il pénétra dans la pièce, ses collègues changèrent d’attitude. Il haïssait ce sentiment de pitié que chaque personne de ce fichu labo arborait dès qu’il le voyait. Certes, sa femme avait disparu depuis quatre mois maintenant mais son travail était la seule chose qui le préservait de la folie. Le seul endroit où il pouvait, non pas oublier, mais occuper son esprit à autre chose que de se demander où était passée son épouse. Warrick se dirigea vers la cafetière, il venait de remplir sa tasse quand Gil fit son apparition.

— Sarah, j’ai besoin de vous parler, lança-t-il à l’intéressée qui leva un sourcil interrogateur avant de le suivre dans le couloir.

Nick et Catherine échangèrent un regard tandis que Warrick, adossé contre le mur, buvait une gorgée de l’amer breuvage. Quelques minutes plus tard, Grissom revint dans la salle tandis que Sarah partait dans l’autre direction.

— Bien, Catherine, vous vous occuperez d’un vol dans une épicerie qui a mal tourné. Nick, vous avez un suicide au Belagio.
— Et moi, demanda Warrick devant le silence de son supérieur.
— Warrick… vous devriez vous asseoir.

L’enquêteur sentit son sang se glacer. Ils l’avaient retrouvée. Sa tasse lui échappa des mains et vint se briser à ses pieds. Grissom lui parlait mais les mots ne l’atteignaient pas. Il avait l’impression d’être devenu sourd jusqu’à ce qu’enfin il saisit ce que disait Gil.

— Elle est à l’hôpital. Son état est stationnaire, conclut Grissom tandis que Nick et Catherine poussaient un soupir inaudible de soulagement.
— A l’hôpital, répéta Warrick craignant d’avoir mal entendu.
— Oui, nous nous y rendons immédiatement.
— Où l’avez vous retrouvée ? demanda Catherine.
— Dans une impasse, près de Lagon street. Brass y avait été appelé pour un homicide. Quand il a découvert l’identité de la victime, il m’a aussitôt appelé.
— Pourquoi…
— Vous n’étiez pas encore en service, répondit Gil à la question qu’allait lui poser Warrick Je suppose qu’il voulait être certain qu’il s’agissait bien de votre femme avant de vous prévenir.
— Laisse tomber, fit Nick quand Warrick se pencha pour ramasser les morceaux épars de sa tasse. Va la voir.

L'enquêteur hocha la tête et suivit Grissom. Valérie était de retour dans sa vie. N’était-ce pas encore un cauchemar, comme ceux qu’il faisait chaque nuit depuis sa disparition ? Il avait besoin d’en avoir le cœur net, de voir sa femme de ses propres yeux avant de pouvoir y croire.

***

— Vous êtes de la famille de madame Brown ? demanda un médecin en pénétrant dans la salle d’attente.
— Je suis son mari, déclara Warrick en se redressant.

Cela faisait presque une heure qu’il attendait, en compagnie de Grissom, dans cette salle d’attente aux fauteuils orange qui avaient connu des jours meilleurs. Il passait de la joie de la savoir vivante à la peur de la perdre à nouveau. Quatre mois. Quatre mois qu’il survivait, quatre mois qu’il espérait, quatre mois passés à vivre comme un zombie. Le seul moment où il se sentait plus ou moins lui même, c’était lorsqu’il travaillait. A cause de cela, il cumulait les heures supplémentaires, redoutant de rentrer dans leur maison vide comme cela avait été le cas ce matin-là. Alors qu’il pensait trouver sa femme endormie dans leur lit, il avait découvert la maison vide. Les seuls indices avaient été des traces de sang dans la salle de bain, quelques dossiers étalés sur le sol et la porte de la maison ouverte. Valérie n’avait pris aucun vêtement, ils étaient toujours dans la penderie, ses affaires de toilette dans la salle de bain et aucune de leur valise n’avait été déplacée. La seule thèse possible avait été l’enlèvement, Brass lui ayant fait gréé de ne pas le suspecter dans la disparition de sa femme à l’instar de ce qu’il faisait habituellement dans ce genre de cas. Mais rien… il n’avait rien trouvé. Warrick avait craint qu’une des personnes qu’il avait contribué à mettre en prison ne se venge. Il s’était attendu à recevoir une demande de rançon, ou un ordre quelconque demandant la libération d’un prisonnier, mais cela n’avait pas été le cas. Elle avait disparu sans laisser de trace.

— Votre femme a une commotion cérébrale. Elle n’a pas encore repris conscience donc je ne connais pas encore l’étendue de ses blessures. Votre femme est-elle diabétique ?
— Non, pourquoi ?
— Nous avons découvert des traces de piqûres sur ses bras, cachées par les nombreux hématomes mais néanmoins présentes. Je n’ai pas encore les résultats de la prise de sang que nous lui avons faite.
— Vous croyez qu’elle a été droguée ? s’enquit Grissom.
— Je ne sais pas mais nous serons bientôt fixés.
— Nous pouvons la voir ? continua-t-il tandis que Warrick était plongé dans ses pensées.
— Bien sûr, une infirmière viendra vous chercher dès qu’elle sera installée, les informa le médecin avant de les quitter.
— Droguée ? lança Warrick à voix haute.
— Ne tirez pas de conclusions hâtives, l’avertit Gil, il peut tout à fait s’agir d’autre chose.
— Je ne sais pas… je ne sais plus…, murmura-t-il en cachant son visage dans ses mains tout en se laissant tomber sur sa chaise. Je ne pensais pas la revoir vivante, avoua-t-il après un long silence.
— Il est normal que vous ayez perdu espoir après si longtemps, fit Grissom en faisant de même.
— Vous ne comprenez pas… j’en suis arrivé à préférer la découvrir morte dans l’une des morgues où j’ai été identifier des corps.
— Warrick, vous avez vécu une épreuve terrible : on vous a enlevé un être cher. Vous ne saviez pas si votre femme était vivante ou morte, vous ne pouvez pas vous en vouloir d’avoir fini par souhaiter la découvrir morte plutôt que de ne pas savoir. C’est… humain.
— Et c’est vous qui dites ça, fit Warrick en plantant son regard jade dans celui de Grissom.

Ce dernier n’eut pas le temps de répondre, une infirmière vint les avertir que Valérie avait été installée dans une chambre particulière. Et quand bien même il aurait eu le temps, Grissom ne voyait absolument pas ce qu’il aurait pu dire. Il avait été touché par la détresse de l’enquêteur, touché par son besoin de chercher, encore et encore, la femme qu’il aimait, touché parce qu’il refusait de baisser les bras. Grissom l’avait aidé en l’autorisant à s’absenter pour se rendre dans diverses morgues du pays. Ils remontèrent un long couloir parme jusqu’à une chambre dont la porte était ouverte. Une infirmière cachait la patiente aux nouveaux arrivants. Elle régla la perfusion avant de quitter la pièce. Warrick eut l’impression de recevoir un coup de poing à l’estomac en découvrant sa femme. Son visage était d’une pâleur impressionnante, ses traits émaciés, elle semblait flotter dans la chemise jaune pale qu’on lui avait passé mais surtout ses bras, posés le long de son corps, au dessus des couvertures, étaient parsemés de taches allant du bleu au marron foncé. Sa plaie à la tempe avait été pansée et ses cheveux fauves ramenés sur un coté. Warrick hésitait à la toucher. Cela semblait si… irréel. Il avait rêvé de la retrouver mais pas dans cet état, pas comme ça. Grissom, qui était resté dans le couloir, avisa Sarah, mallette à la main. La jeune enquêtrice le rejoignit en quelques enjambées.

— J’ai fait les prélèvements que vous m’avez demandé, je m’apprêtais à aller au labo les donner à Greg.
— Avertissez-le que cette affaire est prioritaire. Je veux les résultats le plus rapidement possible.
— Bien, fit Sarah en faisant mine de partir avant de se retourner vers Gil Je ne sais pas si le médecin vous en a informé mais elle n’a pas été violée.
— Il ne l’a pas fait.

Voyant que Gil ne rajouterait rien de plus, Sarah tourna les talons et quitta l’hôpital. Elle ne savait que penser de la réapparition de Valérie. Avait-elle pu échapper à ses ravisseurs ? Si oui, pourquoi avait-elle été séquestrée si longtemps ? C’est la tête remplie de question que l’enquêtrice regagna le labo de la police scientifique.

***

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Dernière édition par Scilia le 03 Aoû 2005 17:45, édité 1 fois.

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MessagePosté: 17 Juil 2005 23:00 
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ça va encore etre un excuse pour ne pas nous poster les suites des autres ficque tu nous doit lol
Qui c'ets qui ets encore dans le pétrin ==> Valérie alias Scilia lol Tu te renouvelle pas ^^!!
Nan en fait ça à l'air très bien et puis du moment que jepeux retrouver mes experts préféres lol
je pencherais donc pour :suite: :suite: :suite: :suite::suite

mais aussi pour que tu nous poste d'autres suites lol

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MessagePosté: 03 Aoû 2005 17:50 
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Citation:
ça va encore etre un excuse pour ne pas nous poster les suites des autres ficque tu nous doit lol


meme pas ! enfin si... peut etre un peu lol

Citation:
Qui c'ets qui ets encore dans le pétrin ==> Valérie alias Scilia lol Tu te renouvelle pas ^^!!


mea culpa... c'est vrai que j'aime garder les persos que je créée alors... sauf que j'ai jms dit que valérie = scilia... mais si warrick veut bien... :roll:

enfin bon, tout ca pour dire : voici la suite ! je sais, je suis à la bourre sur ce forum mais tout ca c'est la faute de Sawyer (cf lost)

***


— Nous venons juste d’apprendre qu’un tremblement de terre de force 7 sur l’échelle de Richter a touché la région de Seattle. Les dégâts ont fait près d’une centaine de morts et plusieurs centaines de blessés. Les équipes médicales se sont rapidement déployées mais plusieurs maisons isolées n’ont pas encore pu recevoir la visite des secours. Un compte-rendu détaillé suivra dans quelques minutes mais auparavant voici la météo…


Nick coupa la radio. Il avait à peine écouté ce que venait de dire la présentatrice, ses pensées le ramenant sans cesse à la femme de son meilleur ami. Il se rappelait encore sa stupeur quand Warrick lui avait demandé d’être son témoin. Il connaissait Warrick et son goût pour les femmes mais ne l’avait jamais imaginé se marier avec l’une de ses conquêtes. Pourtant près d’un an après avoir rencontré Valérie, Warrick l’avait demandé en mariage. Grissom et les autres aussi avaient été surpris mais tous avait pu constater l’effet « apaisant » qu’avait la jeune femme sur leur collègue. Il était plus épanoui, plus sûr de lui et sa passion pour le jeu semblait définitivement reléguée au passé. Le mariage avait été simple, dans l’intimité. Valérie n’avait plus de famille et Warrick n’ayant que sa grand-mère et sa tante, la plupart des invités étaient constitués de leurs amis. Nick arrêta le cours de ses pensées. Il venait d’arriver au Belagio et avait plutôt intérêt à se concentrer sur son travail. Il était rare que Grissom lui confie une enquête à gérer seul. Il ne voulait pas le décevoir.

***

Warrick était assis sur la chaise réservée aux visiteurs et contemplait son épouse. Grissom était reparti près de deux heures plus tôt. Il avait promis de repasser dans le courant de la nuit pour prendre des nouvelles de la jeune femme. Il était rassuré et en même temps inquiet. La voir, lui toucher la main… c’était tant et si peu à la fois. Il aurait aimé qu’elle ouvre les yeux et qu’elle lui explique ce qui était arrivé. Il aurait aimé avoir des réponses. Il aurait simplement aimé la voir éveillée. Il savait que ce moment n’allait pas tarder et il l’appréhendait autant qu’il l’espérait. Warrick suivit du regard les contours du visage de son épouse, ses lèvres finement dessinées, qui évoquaient pour lui des baisers passionnés, son nez, qu’elle trouvait légèrement trop petit, ses yeux émeraudes, pour l’heure clos, mais qui brillaient avec intensité quand elle plaidait. Le souvenir de leur rencontre lui revint en mémoire. Il avait été convoqué sur une affaire sordide, un père avait tué ses deux enfants et sa femme avant de tenter de se donner la mort. Heureusement, ou malheureusement, il avait été arrêté avant de mettre fin à sa vie. Il avait été appelé à la barre et témoignait de son travail sur l’enquête. A sa grande surprise, ce n’était pas Johnson, l’un des adjoints du procureur avec qui il avait revu le dossier qui l’avait interrogé, mais une jeune femme d’une trentaine d’années. Elle avait soigneusement mis en avant son travail d’enquêteur, s’appliquant à rendre accessible pour le jury certains termes techniques dont il évitait pourtant d’abuser. Avant de conclure, elle l’avait gratifié d’un sourire et lui avait fait un discret clin d’œil, lui signifiant qu’il avait été parfait et que l’affaire était en bonne voie. Intrigué, Warrick, qui ne travaillait pas ce jour-là, avait décidé d’attendre la fin du procès. Moins de deux heures après qu’il ne soit sorti du tribunal, le jury condamnait l’accusé à la détention à perpétuité. Il avait vu les gens sortir peu à peu mais avait été déconcerté car elle était toujours à l’intérieur. Puis, elle était sortit à son tour, accompagné par les parents de la victime. Ils l’avaient chaleureusement remerciée avant d’être environnés par une nuée de journalistes. Elle avait répondu à quelques questions avant d’apercevoir Warrick adossé contre le mur. Son sourire s’était agrandit et elle avait rapidement mis un terme à l’interview.

— Je pensais que les CSI ne perdaient pas leur temps au tribunal une fois leur témoignage effectué, avait-elle lancé après l’avoir rejoint.
— Je voulais connaître le verdict.
— J’aurais pu vous l’apprendre ou la presse de demain aurait… excusez-moi, fit-elle en entendant sonner son portable.

Elle s’était éloignée de quelques pas pour répondre, laissant tout loisir à Warrick de la détailler du regard. Il avait apprécié ses courbes bien proportionnées, son tailleur lie de vin qui la mettait en valeur et le haut d’un bas qu’il avait entraperçu quand elle s’était assise et avait croisé les jambes tout en discutant avec son interlocuteur qui n’était autre que le procureur avait-il déduit de la conversation.

— Oui, je le sais Bryan. Je serais lundi matin au bureau à la première heure, je vous amènerais même des donuts… non, n’insistez pas, je ne suis pas disponible… un vieil ami vient de m’inviter à dîner et c’est le genre d’invitation que je ne refuse pas après un procès de ce genre… oui, je sais. Passez un bon week-end, Bryan.

Elle avait raccroché tout en se levant et était revenu vers Warrick Un journaliste à la traîne l’avait interceptée le temps qu’elle réponde à quelques questions et elle avait été enfin libre de quitter le tribunal.

— Mon vieil ami va-t-il décider de m’inviter à dîner ou dois-je prendre les devants ? avait-elle glissé malicieusement tout en prenant le bras de l’enquêteur.
— Vous avez une préférence ? avait demandé Warrick légèrement décontenancé de l’audace de la jeune femme.
— Si vous n’avez pas peur d’aller chez une « presque inconnue », je dois avoir tout ce qu’il faut pour faire des pâtes à la carbonara.
— Ça me semble parfait.

Ils étaient allés chez elle ce soir-là et, après avoir dîné et longuement parlé, ils avaient fait l’amour avec une passion combinée à une lenteur exagérée. Lui, qui avait eu un certain nombre d’expériences sexuelles depuis ses 17 ans, avait eu l’impression de redécouvrir ce que voulait dire faire l’amour. Après leur étreinte, Valérie s’était lovée contre lui, la tête posée sur son épaule, un bras en travers de son torse. Ils avaient refait l’amour le lendemain matin, avec plus d’empressement, avide de se redécouvrir. Cela avait duré neuf mois pendant lesquels ils avaient caché leur liaison pour ne pas nuire leur travail respectif, jusqu’à ce que Valérie monte son propre cabinet avec l’aide d’une autre avocate, Yunalesca Marevska. Les deux femmes s’étaient spécialisées dans les affaires familiales. N’ayant plus aucune raison de cacher plus longtemps leur aventure, Warrick et Valérie l’avait révélée progressivement et moins de quatre mois plus tard, ils étaient devenus mari et femme. Les gémissements de sa femme, le firent revenir au présent. Valérie semblait aux prises avec un cauchemar. Warrick se leva et caressa le front de la jeune femme pour tenter de la calmer mais son geste eut l’effet opposé.

— Non ! ne me touche pas ! Hurla-t-elle en se dégageant vivement. Jamais je ne serais à toi, jamais tu entends !

Un médecin alerté par ses cris, suivit de près par un infirmière, fit irruption dans la chambre, refluant Warrick dans le couloir. Valérie avait maintenant les yeux ouverts mais continuait à se débattre. Quelques minutes plus tard, le calme était revenu. Le docteur vint prévenir Warrick que son épouse allait bien et qu’elle désirait le voir. Ce dernier ne pouvait s’empêcher de se demander à qui s’adressait les paroles de son épouse. A lui ? Avait-il fait quoique se soit qui ait pu pousser Valérie à le quitter ? Non, il avait longuement réfléchi à la question et il connaissait la réponse mais alors, à qui parlait-elle ? Décidé à éclaircir la situation, il rentra dans la chambre. Elle le sentit, malgré ses yeux clos, dès qu’il fut entré. Il dégageait une sorte d’aura, un sentiment de force combinée à de la douceur. Warrick était le rocher auquel elle se raccrochait quand d’effrayantes tempêtes la menaçaient. Il était tout pour elle. Il était sa famille et elle n’arrivait pas à croire ce que venait de lui dire le médecin. Elle ouvrit les yeux et découvrit le visage fatigué de son mari.

— Warrick…

L’entendre à nouveau prononcer son prénom… combien de fois avait-il fait ce genre de rêve ? Il la retrouvait dans des lieux plus étranges les uns que les autres. Ils tombaient dans les bras l’un de l’autre et oubliaient le passé pour se concentrer sur leur avenir mais, à ce moment précis, il s’en sentait incapable. Il resta immobile, impuissant à faire le moindre geste, de dire le moindre mot.

— Je… je suis vraiment partie si longtemps ? demanda-t-elle dans un souffle.

Voyant son absence de réaction, elle comprit qu’on ne lui avait pas menti et éclata en sanglots. Jamais elle ne serait partie de son plein gré, alors que s’était-il passé ? se demanda-t-elle tout en bredouillant des mots d’excuses qui firent l’effet d’un déclic sur l’enquêteur. Il vint s’asseoir au bord du lit et prit sa femme dans ses bras. Qu’il était bon de la sentir contre soi, d’humer à nouveau le parfum de ses cheveux, de sentir son souffle dans son cou ! Il aurait donné tout ce qu’il avait quand elle avait disparu pour ressentir à nouveau ses sensations et voila que… la vie était cruelle. Valérie se calma peu à peu tandis qu’il la berçait contre son torse, assez pour le regarder en face et voir combien il avait souffert de son absence. Leurs lèvres se cherchèrent, une douce chaleur les inonda tandis qu’ils s’embrassaient tendrement. Valérie gémit quand son mari glissa une main dans ses cheveux roux et cessa aussitôt de l’embrasser.

— Je t’ai fait mal ? demanda-t-il en se rappelant qu’elle avait été blessée à la tête.
— Comment… comment suis-je arrivée ici ?
— On t’a trouvé dans une ruelle de Las Vegas. Tu ne te souviens de rien ? s’étonna Warrick qui avait compté sur elle pour combler les quatre derniers mois.
— Non. Mon dernier souvenir… c’est d’avoir fait l’amour avec toi avant que tu n’ailles travailler. J’ai pris un bain, je me suis installée à mon bureau pour étudier des dossiers et puis…et puis rien, conclut-elle désemparée.
— Cela doit être une conséquence de ton traumatisme crânien. Le médecin nous en dira certainement plus tout à l’heure.
— C’est tellement frustrant… J’ai l’impression que des souvenirs vont surgir mais ils repartent avant que je n’aie pu les comprendre.
— Tu es là et c’est la seule chose qui compte, murmura Warrick avant de la gratifier d’un baiser langoureux.

***

Brass entra dans la chambre d’un pas lourd. La nuit presque finit et il était fatigué bien qu’heureux de la réapparition de Valérie Brown. Hélas, les deux prostituées retrouvées dans une chambre de seconde zone de Las Vegas n’avaient pas eu la même chance. Il chassa ses pensées pour se concentrer sur l’interrogatoire qu’il devait mener. Valérie était assise, encore faible et pale mais la présence de Warrick semblait lui faire du bien. Ils se tenaient la main nota Jim instinctivement. Yunalesca Marevska était assise sur le fauteuil marron qui faisait face au lit. Elle tourna ses yeux lagons vers le policier lorsqu’il arriva.

— Je viens d’avoir un entretien avec le médecin, fit-il sachant qu’il n’avait pas à s’embarrasser des politesses d’usage et qu’il pouvait entrer dans le vif du sujet avec la victime. Il m’a parlé d’une amnésie partielle.
— Je devrais peut-être vous laisser, suggéra yuna en faisant mine de se lever.
— Non, reste, implora Valérie, je suis certaine que Jim n’y verra pas d’inconvénient. Tu fais partie de la famille.

La jeune femme fut touché par cette marque de sympathie et se rassit confortablement, croisant ses longues jambes mates qui lui avaient valu plusieurs prix de beauté lorsqu’elle concourrait et qui, elle le savait, ne laissait pas le policier indifférent. Brass détourna rapidement son regard pour le porter sur Valérie et Warrick.

— Effectivement, je n’ai aucun souvenir des quatre derniers mois.
— Voila qui ne va pas me simplifier la tache. J’espérais quelques indices pour relancer l’enquête.
— Je suis désolée, Jim mais j’ignore où j’ai été, avec qui et encore moins comment. Tout ce dont je me souviens c’est d’avoir étudier quelques dossiers.
— Un client mécontent ?
— Je ne pense pas. J’ai travaillé un temps pour le procureur mais je n’ai jamais eu de problème particulier.
— Pas de menace ?
— Non, aucune.
— Et maintenant, vous vous occupez d’affaires familiales. Un mari mécontent, une mère privée de la garde de ses gosses qui voudrait se venger, quelque chose de ce genre ?
— Nous traitons principalement des divorces, expliqua Valérie, et la majorité de nos clients sont respectables.
— Cela veut dire que certains ne le sont pas ? lança aussitôt Brass.
— Oui mais comme je viens de vous le dire…
— Ted Hawkins, souffla Yunalesca avant de répéter le nom plus fort. Il a menacé de s’en prendre à toi le jour où sa femme a obtenu la garde de leurs enfants.
— C’est ridicule, répondit Valérie. Il était sous le coup de la colère et…
— Rappelle-toi, nous avons reçu plusieurs lettres de menace au cabinet, insista Yuna.
— Tu ne m’en as jamais parlé, fit Warrick intrigué.
— Ce n’était rien, quelques vagues menaces de mettre une bombe, ce genre de truc.
— Et tu appelles cela rien, répondit son mari irrité qu’elle ne l’en ait pas informé.
— Oui, il ne s’est rien passé.
— Tu as été enlevée, rappela Warrick d’un ton sec.
— C’est une piste que je ne veux pas négliger, intervint Brass. Vous avez son adresse ?
— Au cabinet, répondit Yuna. Je dois y passer, vous pouvez m’accompagner. Je suis venue en taxi, ma voiture m’a lâché ce matin.
— Bien. Si quoique se soit vous revient, vous n’hésitez pas à m’appeler. De jour comme de nuit, précisa Jim sachant que si Valérie n’osait pas, Warrick le préviendrait dès qu’il apprendrait quelque chose.
— Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? demanda ce dernier sitôt Brass et Mareveska partis.
— Parce que cela n’avait aucune importance. Il n’était pas dangereux !
— Comment pouvais-tu le savoir ?
— Je le savais, c’est tout, répliqua Valérie qui sentait monter un violent mal de tête.
— Et le résultat, c’est que tu as disparu peu après, fit Warrick avec colère.
— Ces deux faits n’ont rien à voir !
— Tu n’en es pas sûre et si je l’avais su…
— Tu n’aurais rien pu faire Warrick, tu serais peut-être mort si tu avais été là !

L’enquêteur nota l’affolement des machines auxquelles elle était encore reliée tandis qu’elle parlait. Quelque chose n’allait pas et il se maudit pour son manque de discernement quand il vit sa femme s’effondrer, inconsciente, sur le lit. Il courut dans le couloir à la recherche d’un médecin qui le rassura rapidement sur son état. Elle était épuisée. La culpabilité jaillit aussitôt chez Warrick. Comment avait-il pu se disputer avec elle alors qu’il venait juste de la retrouver ?

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MessagePosté: 10 Aoû 2005 15:16 
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Je t ai deja dit ce que jen pensais !!! J aime toujours mais je me repete je me bournerais donc a tte reclamer :suite: :suite: :suite:

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