Voilà ma toute première et surement dernière fic white collar cette fic ce passe durant la saison trois juste après l'épisode 3x07 ou Mozie rencontre la geek et Sara viens de découvrir que Neal avait le trésor.
C'est two-shot et elle est terminer d'écrire je posterais la fin samedi prochain ^^
Voilà j'espère que ça vous plaira.
En y réfléchissant bien
Neal jeta un coup d'œil au bureau de Peter. Son ami y était enfermé depuis plus d'une heure, cherchant un nouveau cas à leur présenter
Il se leva, bien décidé à accélérer les choses. Il était là depuis bien trop longtemps et s'ennuyait ferme.
Il entra dans le bureau sans frapper et s'installa sur la chaise réservée aux visiteurs. Avant même qu'il n'ait pu ouvrir la bouche, le Fed le devança :
« Tu t'ennuies tant que ça pour venir ici me réclamer une affaire ? »
Neal était toujours étonné de voir à quel point Peter le connaissait bien. Il nia cependant, plus par réflexe qu'autre chose :
« Pas du tout. Je venais prendre des nouvelles d'Elizabeth. Comment va-t-elle ? »
« Toujours aussi bien que quand tu l'as vue ce matin. »
« Tu as eu de ses nouvelles ? »
« Non. »
« Donc tu supposes qu'elle va toujours aussi bien. »
« Tu es infernal, Neal Caffrey. »
« C'est vrai, mais c'est aussi pour ça que je te manquerais si je n'étais plus là. »
« Tu vas quelque part ? »
« Ce n'était qu'un commentaire hypothétique. » Répondit-il nonchalamment.
« Bien sûr. De toutes façons, tu es au courant que si, toujours hypothétiquement bien sûr, tu te faisais la malle, je te retrouverais ? »
D'une même voix, ils ajoutèrent :
« Une troisième fois. »
Ils se mirent à rire mais, le regard de Peter sur lui, lui fit mal. Il y avait tellement de choses dans ses yeux. De l'espoir, du doute, de la certitude.
L'espoir de lui faire comprendre que la fuite n'était pas une solution, le doute d'y arriver un jour et la certitude qu'il préparait un mauvais coup.
« Réunis tout le monde. On va choisir un nouveau cas » Ordonna Peter en secouant la tête.
Neal ouvrir la bouche, comme pour dire quelque chose, mais y renonça.
Il ne fallut que quelques minutes à toute l'équipe pour être en salle de réunion. Peter avait sélectionné pour eux 4 nouveaux cas, mais aucun ne semblait leur plaire.
Le téléphone au milieu de la table se mit à biper et Peter répondit :
« Oui. »
« Monsieur, j'ai ici un ami de Neal Caffrey qui souhaiterait vous parler. »
« Faites-le monter. »
Peter lui jeta un regard et avec un sourire en coin demanda :
« Un de tes amis vient se rendre ? »
« Aucune idée. »
Neal se leva pour voir qui allait sortir de l'ascenseur :
« Ça par exemple ! »
Curieux, l'agent du FBI s'approcha pour observer le nouveau venu. Grand, mais vraiment grand, peut-être 1m95, roux, bâti comme un athlète, l'homme n'avait vraiment pas le profil d'un escroc :
« Qui est-ce ? » demanda Peter sans le lâcher des yeux.
Neal se mit à sourire :
« La journée risque d'être riche en rebondissements en fin de compte. » Dit-il avant de sortir de la pièce pour aller à la rencontre de son ami. Peter le suivit, intrigué.
L'agent d'accueil les salua avant de partir, laissant l'homme face à eux. Celui-ci jeta un regard gêné au repris de justice avant de murmurer :
« Salut Neal. »
« Eliot Cameron, ça fait un bail ! »
« Une peu avant que tu n'ailles en prison, si je me souviens bien. »
« Ouais, quelque chose comme ça. Je te présente Peter Burke. »
« Le fameux agent du FBI. »
« C'est ça. »
Ils se serrèrent la main et Eliot passa un moment à l'observer avant de s'excuser :
« Désolé, j'ai tellement entendu parler de vous que… »
« Vraiment ? »
« Oui. Neal disait toujours que vous finiriez par l'attraper. Je n'ai jamais compris cette fascination qu'il avait pour vous. »
Avec une pointe de fierté, Peter répéta :
« Vraiment ? »
« Qu'est-ce qui t'amène, Eliot ? » Demanda Neal pour couper court à la conversation.
« J'ai des ennuis. J'ai besoin de l'aide du FBI. »
Le Fed reprit son sérieux et indiqua au nouveau venu d'entrer dans la salle de réunion. Celui-ci hésita :
« Je préférerais parler à Neal seul, si ça vous… »
« Ne vous en faites pas, Monsieur Cameron, vous pouvez parler sans crainte. Venez, venez. »
Avec un soupir et une grimace, l'homme obéit.
Jones et Diana se levèrent à leur entrée. Peter présenta le rouquin et se rassit.
Eliot s'installa en bout de table. Neal attrapa sa balle et posa ses fesses sur le rebord de la fenêtre avec un sourire, tentant de rassurer son ami.
Peter croisa ses doigts sur la console et demanda de sa voix la plus professionnelle :
« Quel genre de problème vous amène chez les cols blancs, Monsieur Cameron ? »
L'homme jeta un regard désespéré à Neal qui l'encouragea :
« Vas-y. »
« Je travaille dans bar… Ça fait un moment ; je suis barman. Tout se passait bien, bonne ambiance et tout, les patrons étaient sympas. Et puis, ils ont pris leur retraite et un homme a repris l'affaire. Je crois… Je crois que cet homme détourne l'argent des soirées caritatives qu'il organise. »
« Qu'est-ce qui te fait croire ça ? » Demanda son ami
« Je l'ai entendu en parler avec son second. Ils disaient que l'argent de la dernière soirée avait été transféré sur un compte et qu'ils avaient acquis un sacré pactole depuis qu'ils étaient là. »
Peter hocha la tête avant de demander :
« Est-ce que vous avez des preuves ? »
« Je les ai juste entendus mais je sais qu'il existe un livre de comptes. »
Diana s'approcha avec son ordinateur portable :
« Quels sont les noms de vos patrons. »
« Maxime Russel et Steven Halde. »
La jeune femme pianota sur son clavier et Eliot jeta un regard inquiet à Neal. Bien entendu, Peter le remarqua :
« Qu'est-ce que vous ne nous dites pas, Monsieur Cameron ? »
« Rien. »
« Vous ne mentez pas aussi bien que Neal. » Se moqua l'agent fédéral.
L'homme se mordit les lèvres et Caffrey vint à son secours :
« Je t'ai présenté Diana ? Superbe agent fédéral, maligne, dangereuse, adorée de ses collègues ET de sa petite-amie. »
La jeune femme fronça les sourcils mais n'eut pas le temps de demander des explications. Eliot enchaîna :
« Je croyais que personne ne devait savoir ? »
Peter eut un sourire en coin avant de dire :
« Je comprends pourquoi vous êtes un ami de Neal. »
Toute les têtes se tournèrent vers le repris de justice, qui répondit à la question silencieuse du rouquin :
« J'ai dit la même la chose quand il me l'a dit. Et il m'a répondu qu'on n'était pas à l'armée et j'ai pu vérifier moi-même que tout le monde s'en fiche. »
Diana referma son ordinateur d'un geste un peu vif :
« Je peux savoir pourquoi d'un coup ma vie privée est étalée en place publique ? »
Eliot déglutit et se lança :
« Je travaille dans le West Village… »
Comme les agents ne réagissaient pas, il ajouta :
« Je suis barman dans un bar gay. »
Jusque-là resté silencieux, le commentaire de Jones ne passa pas inaperçu :
« Comment vous avez rencontré Neal ? Ne me dit pas que tu allais faire des arnaques dans Greenwich Village. »
« Si tu savais tout ce que j'ai pu faire dans Greenwich… »
« Des choses illégalles ? » Demanda Peter.
« Non… Quoi que… Y'a eu ce truc avec cette drag-queen… Elle s'appelait comment déjà ? »
Eliot se mordit les lèvres avant de répondre :
« Sophie. »
« Ah oui, Sophie. Elle savait en faire des choses avec sa langue… Et en y réfléchissant bien, oui je crois que c'était illégal, du moins en pleine rue. »
Seul son ancien ami se mit à rire. Les agents fédéraux, eux, semblaient bien trop choqués. Neal lança encore une fois sa balle en l'air avec un sourire rêveur avant de remarquer les mines de ses coéquipiers :
« Quoi ? »
Aucun d'eux ne répondit. Eliot grimaça :
« Ils n'étaient pas au courant ? »
« Quoi ? Que je traînais dans Greenwich ? Ou que je m'y suis tapé pas mal de mecs ? »
« Les deux. »
« Visiblement non. »
Neal jeta juste un coup d'œil à Peter. L'homme semblait horrifié. Le silence plana un long moment sur la pièce. La gêne était palpable jusqu'à ce que Jones s'éclaircisse la gorge et ose demander :
« Et vous deux euuh… »
Caffrey relança sa balle en l'air avant de finir la phrase de son collègue :
« Est-ce qu'on a été amants ? Je t'ai connu plus téméraire, Jones, et pour te répondre : oui. »
« Tu es en train de nous faire marcher ? » Tenta Burke.
Neal secoua la tête :
« Pas du tout. »
Ils le regardaient tous, incrédules. Leurs regards étaient pesants, surtout celui de Peter. Neal n'avait jamais été du genre à se cacher. Tout ce qui comptait pour lui, c'était le plaisir, peu importe qu'il s'agisse de femmes ou d'hommes.
Pendant les années où lui et Kate étaient séparés, il était passé de l'un à l'autre, tentant de noyer son chagrin dans le plaisir quel qu'il soit.
« Pourquoi est-ce que ça vous surprend autant, sérieusement ? » Demanda-t-il légèrement vexé.
Leur réaction le blessait. Celle de Peter encore plus que les autres. Mal à l'aise, il ordonna :
« On passe à autre chose. »
Diana rouvrir son ordinateur et commença à leur parler de ce que le FBI avait sur les patrons d'Eliot. Celui-ci ce tourna vers Neal et mima :
« Désolé. »
Il répondit pareillement :
« T'en fais pas. »
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Eliot était reparti en leur expliquant que Maxime Russel et Steven Halde le soupçonnaient d'être au courant de leur trafic.
Peter lui avait demandé de retourner chez lui en lui disant qu'il le recontacterait bientôt. Le reste de la journée s'était passée plutôt bizarrement. Neal avait l'impression que tout le monde le regardait en coin.
Ils avaient passé la journée à chercher des infos, à recouper des faits et partaient dès le lendemain en infiltration.
Neal milliardaire, gay, prêt à dépenser des fortunes dans des associations caritatives et Peter en tant que garde du corps dudit milliardaire.
Ce qui était franchement une mauvaise idée. Voir Peter Burke dans un bar gay était une menace pour sa santé mentale. Déjà qu'il ne lui en fallait pas beaucoup pour imaginer le si sérieux agent du FBI dans son lit.
Il poussa un profond soupir, se leva de son bureau, attrapa son chapeau et le replaça habilement sur sa tête. Il allait se diriger vers la sortie pour rentrer chez lui quand une voix l'en empêcha :
« Où tu vas ? »
Il se retourna pour voir Peter, se tenant debout à un mètre de lui, un dossier bleu à la main :
« Je rentre, c'est l'heure. »
« Tu as promis à Elizabeth de venir dîner ce soir. »
« Ouais, mais ça, c'était ce matin avant… »
« Avant quoi ? Tu dois venir dîner. Elle a fait la recette du risotto que tu lui as donnée et veux que tu le goûtes. »
C'était une mauvaise idée. Neal s'en voulait déjà assez. Il adorait El, c'était une femme extra. Une amie extra. Déjà qu'il culpabilisait beaucoup de désirer son mari…
Alors être dans la même pièce que ces deux-là maintenant que Peter savait.
C'était une mauvaise idée. Avant même qu'il n'ait pu argumenter l'homme ajouta :
« Je vais chercher mon manteau et on y va. »
Bien sûr...
La soirée risquait d'être épique. Il envisagea pendant quelques secondes de partir avant que l'agent ne revienne, mais la fuite était bien inutile quand on avait un bracelet électronique à la cheville.
Le silence dans la voiture était pesant. Neal aurait presque souhaité que Peter lui parle, même si c'était pour lui demander des trucs gênants ou pour lui dire qu'il n'approuvait pas.
L'homme avait passé les années à le chercher, il savait tout de lui, avait tout appris, à part une ou deux arnaques (ou un peu plus) mais ça, pourquoi est-ce qu'il ne savait pas ?
L'agent serait peut-être tombé de moins haut s'il s'était douté de quelque chose.
Peter se gara devant la maison et entra en lançant un :
« C'est nous, El. »
Dans sa voix perçait la gêne et l'inconfort, ce que sa femme ne manqua pas de remarquer :
« Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? »
« Rien, tout va bien. »
Peter ferait vraiment un très mauvais escroc. Même un idiot aurait vu qu'il mentait. Elizabeth se tourna vers Neal :
« Ça n'avait rien de convaincant. »
« Non pas vraiment. » Répondit-il.
« Vous allez m'expliquer ? »
Neal mima un 'plus tard' pendant que l'autre homme répondait :
« Non, mais tout va bien. On a une nouvelle enquête ; on t'en parlera plus tard. »
« Très bien. »
Elle leur jeta un coup d'œil suspicieux avant de leur ordonner de se mettre à table.
Le repas fut une catastrophe. Peter jetait de petits regards à Neal dès que celui-ci ne le voyait pas. Et Elizabeth tentait de détendre l'atmosphère en parlant de tout et de rien.
Caffrey poussa un soupir de soulagement quand elle envoya son mari faire la vaisselle.
Elle entraîna Neal sur le canapé et leur servit un verre de bon vin :
« Tu vas m'expliquer maintenant ? Qu'est-ce qui se passe entre vous ? Je ne vous ai jamais vus aussi distants l'un de l'autre, même pas dans vos pires moments. »
Il hésita longuement. Il s'engageait sur une pente dangereuse. El avait toujours été très perspicace. S'il lui disait qu'il avait eu des amants, elle finirait par se douter qu'il était très attiré par son mari :
« Neal ! »
Il avala une longue gorgée de vin :
« Il a appris des choses sur moi qui ne lui ont pas plût. »
« Il a des preuves que tu as le trésor ? »
Il faillit se trahir :
« Je ne vois pas de quoi tu parles. »
« Ok, ce n'est pas ça. Alors quoi ? »
« Un de mes amis est venu nous trouver. Il a des ennuis, il demande l'aide du FBI. »
Elle piaffa d'impatience :
« Et ? Sérieusement, ne me force pas à te retirer les mots de la bouche. »
« Très bien. Peter a appris que cet ami, Eliot, a fait partie de mes amants. »
Il observa la réaction d'Elizabeth. Elle ne semblait pas choquée, même pas étonnée pour tout dire :
« C'est tout l'effet que ça te fait ? » Demanda-t-il.
« Moi, je m'en doutais, mais c'est sûr que lui... »
« Perspicace, comme je le pensais. Tu aurais vu, El, son visage quand j'ai dit qu'Eliot avait été mon amant. »
« Ça l'a surpris ? »
« Il était choqué, peut-être même pire. »
Elizabeth poussa un soupir. Elle posa sa tête sur le dos du canapé et avala une autre gorgée de vin avant de tenter de le rassurer :
« Il se fiche que Diana soit lesbienne. »
« C'est une femme, ce n'est pas pareil. Ça passe toujours, voir sa en excite certains. Deux mecs, ce n'est pas la même chose. Maintenant, il va passer sa vie à se demander si je ne le mate pas ou des trucs comme ça. »
« Et comme tu le fais, il va s'en rendre compte, c'est sûr. »
Le choc fut rude. Son amie avait vu ça ; elle le savait :
« Euh, El, non je... ne… Écoute.»
« Du calme. »
Elle tapota sa main pour le rassurer avant de continuer :
« Je ne t'en veux pas, j'ai même… »
« Quoi ? Tu ne peux pas ne pas finir cette phrase. »
Elle ferma les yeux avant de siffler le reste de son verre de vin et de se resservir :
« Disons qu'il m'est arrivé de fantasmer quelque fois. »
« Tu es en train de me dire que tu as imaginé ton mari et moi… »
Elle poussa un soupir avant de l'interrompre :
« Ouais, tout à fait. »
« Qui faisait quoi ? »
Voir Elizabeth rougir était une première :
« Je te raconterais, si tu me racontes. »
« Deal. »
« Deal. »
« Tu es quelqu'un d'incroyable, Elizabeth Burke. »
Ils se mirent à rire. Ça tenait même plus du gloussement débile que du rire et aucun d'eux ne vit Peter retourner dans la cuisine.
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Neal ne pouvait pas lâcher Peter des yeux pendant que celui-ci bouclait Maxime Russel et Steven Halde en plein milieu du club.
Ils venaient de trouver les preuves les incriminant dans pas mal d'escroqueries. Et il était temps parce que traîner dans ce bar avec Peter depuis trois jours était une vraie torture.
Surtout depuis qu'Elizabeth lui avait avoué… Ce qu'elle lui avait avoué…
Ça ne l'avait pas aidé à être raisonnable, ça ne l'avait pas aidé à enfouir ses pensées au fond de son esprit.
Depuis le début de cette enquête, Peter était bizarre avec lui. Il lui jetait souvent des regards étranges. Il ne lui parlait qu'à peine et ça lui faisait vraiment mal.
Les agents fédéraux sortirent du club et Neal suivit, en espérant vraiment que toute cette histoire était maintenant derrière eux et qu'ils n'en reparleraient plus.
Il était vraiment tard. C'était le milieu de la nuit. L'air frais lui fit un bien fou. La sensation de bien-être ne dura pas longtemps. Peter s'approcha pour lui dire :
« Ils vont les emmener. Il faut que je repasse au bureau pour y déposer des papiers. Tu peux rentrer chez toi. »
Sans un mot de plus, sans attendre de réponse, l'homme monta dans sa voiture.
La douleur fut fugace mais intense à la simple pensée que plus rien ne serait pareil entre lui et Peter. Qu'est-ce que ça importait de toutes façons puisqu'il serait bientôt loin ?
Neal ferma les yeux, toujours debout dans la rue. Il fallait qu'il arrange les choses avant de partir. Il ne pouvait pas laisser les choses en l'état.
Il héla un taxi.
Les bureaux étaient plongés dans la pénombre à cette heure de la nuit. Il n'y avait plus personne, seul le bureau de Peter était allumé.
La gorge nouée, il entra :
« Neal, qu'est-ce que tu fais là ? »
« Il fallait que je te parle et comme tu me fuis comme la peste depuis trois jours… »
« Je ne fais pas ça. » Dit-t-il en détournant les yeux avant même d'avoir fini sa phrase.
« Écoute, Peter, je sais que ça t'a choqué d'apprendre que j'avais eu des amants mais… »
« Ça n'a rien à voir, ok ? J'étais surpris mais ça ne me dérange pas. »
Neal s'approcha de la chaise de bureau où était assis Peter :
« Alors quoi ? Si ce n'est pas ça, quoi ? »
Avec un soupir à fendre l'âme et sans le regarder, l'agent avoua :
« J'étais là l'autre soir. Je t'ai entendu parler avec El. »
Le sang quitta le visage de Neal tandis que la honte prenait place sous son crâne :
« Peter, je… » Tenta-t-il.
« Tais-toi. Je n'ai pas été choqué ou dégoûté ou quoi que soit par le fait que tu aies eu des amants. Je te l'ai dit, j'ai juste été surpris, je ne pensais pas… Ça ne me pose pas de problème. »
« Et maintenant que tu m'as entendu parler avec ta femme, tu vas vraiment passer ta vie à te demander si je ne te mate pas ou pire. Écoute Peter… »
« Je suis marié. »
D'une voix douce et profonde, Neal murmura :
« Je sais. À une femme merveilleuse. Crois-moi, je le sais. »
Peter inspira avant de lâcher vivement :
« Pourquoi ? »
« Pourquoi quoi ? Pourquoi j'ai laissé mon imagination souvent déborder en pensant à toi ? »
« Oui. »
Neal se frotta les yeux pour ne plus croiser le regard suppliant de son ami. Devait-il répondre, vraiment ? Il ne pouvait faire autrement, sa réponse était vitale pour leur relation. Et parce qu'il voulait rester l'ami de Peter, il répondit aussi sincèrement que possible :
« Parce que tu es quelqu'un de droit, d'honnête, de gentil, de sincère, tellement de choses que je ne suis pas, même en essayant très fort. »
« Tu n'es pas quelqu'un de mauvais Neal. »
« Parfois si. »
La main de Peter claqua un peu trop fort sur le bureau :
« Je ne peux pas de laisser dire des choses comme ça ! Je ne peux pas te laisser les penser ! »
« Pourquoi ? »
« Parce que ça te fait autant de mal qu'à moi. » Répond-t-il dans un souffle.
Neal plongea son regard dans les yeux de son ami et ne put y lire que la pure vérité. Doucement, il s'approcha pour glisser sa main dans la nuque du flic.
Avec une lenteur extrême, pour que Peter puisse se dégager s'il le voulait, l'escroc se pencha pour l'embrasser…
La bouche de l'agent fédéral s'ouvrit et Neal s'empressa d'y glisser la langue, approfondissant leur échange.
Les lèvres de Peter étaient douces contre les siennes. C'était trop bon, trop fort, bien plus puissant que ce qu'il n'avait jamais osé rêver.
C'était tendre et profond, comme s'ils avaient attendu ce moment leur vie entière. Et bien trop court. Le flic s'écarta, murmurant :
« Non, Neal… »
Une peur horrible s'insinua en lui :
« Désolé, désolé, ne m'en veux pas Peter. » Parvint-il à murmurer.
La réponse de l'autre homme fut à peine audible.
« Pas comme ça. »
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Pas comme ça
Pas de 'non' ou de 'qu'est-ce que tu fais ?' juste un 'pas comme ça'…
Allongé torse-nu dans son lit, Neal revivait la scène encore et encore. Il était 4h du matin et il ne parvenait pas à dormir.
Si bien que quand les coups retentirent dans la pièce, il ne fut qu'à peine surpris. Il lança un :
« Moz, tu as vu l'heure ? »
Mais quand il ouvrit, ce n'était pas l'escroc sur le pas de sa porte, juste Elizabeth et Peter. Un frisson glacé parcourut tout son corps.
Bien sûr qu'il avait parlé à sa femme…
« On peut entrer ? » Demanda-t-elle
Il leur fit signe et attrapa une chemise pour l'enfiler mais ne prit pas la peine de la boutonner. La jeune femme les fit tous les deux s'installer à la table, restant debout à côté. Elle inspira profondément :
« En rentrant tout à l'heure, mon mari était vraiment mal… »
« Elizabeth, c'est de ma faute, écoute ne... » Tenta Neal :
« Laisse-moi parler. Je disais donc qu'il est rentré ce soir vraiment mal avec l'impression de me trahir. »
« C'est de ma… »
« Je t'ai dit de te taire, Neal Caffrey. Je voudrais poser une question à mon mari et je voudrais que tu entendes la réponse. »
Le silence se fit pesant dans la pièce. Elle s'approcha de son homme pour s'accroupir en face de lui et poser ses mains contre les siennes :
« Peter qu'est-ce que tu as ressenti ? Je n'ai pas besoin que tu me protèges ou quoi que ce soit. C'est une vraie question et je veux une vraie réponse. »
La voix de l'agent du FBI trembla légèrement quand il répondit :
« Je n'avais jamais embrassé d'homme avant et je ne pensais pas… »
Il ne parvint pas à finir sa phrase. El vint à son secours :
« Que ça te plairait ? »
« Oui. »
« Continue. » L'encouragea-t-elle en lui tapotant les mains.
« J'ai eu l'impression d'être un ado à son premier flirt, comme si c'était la première fois de ma vie que j'embrassais quelqu'un. L'angoisse et la culpabilité en plus ».
Avec un sourire coquin, elle demanda :
« Il embrasse bien ? »
Neal se tendit à cette question, mais resta toujours aussi silencieux, de peur de briser ce moment incroyable :
« Divinement, ça en est rageant. » Répondit le flic.
Neal sentit son cœur s'emballer. Il n'était pas sûr de pouvoir en encaisser plus, mais il voulait vraiment savoir où Elizabeth voulait en venir.
Elle se pencha un peu plus près de son mari en murmurant :
« Et si je dis que j'aurais voulu être là pour voir ça ? »
« El… »
L'expression de Peter était douloureuse. Il ne voulait pas être là, il ne voulait pas faire de mal à sa femme.
Elizabeth le perçut aussi et ajouta :
« Non vraiment Peter. Je n'en veux à aucun de vous et j'aurais vraiment aimé voir ça. »
Quand elle s'approcha de lui, Neal se tendit, mais avec un sourire bienveillant, elle le fit se lever et le poussa vers son mari.
Elle s'installa à sa place sur la chaise et attendit. Son regard était sans équivoque.
La gorge nouée, il réduisit la distance entre lui et Peter. Il fondit ensuite sur sa bouche. Le baiser fut passionné, brûlant, bien plus encore que le premier.
Quand Neal s'éloigna, le regard de l'agent se posa sur sa femme. Le menton posé dans sa main, elle les regardait d'un air rêveur.
Peter parvint à peine à bafouiller :
« Je… Je ne comprends pas. Tu es tellement jalouse d'habitude… »
« Des autres femmes oui. Neal c'est différent. Neal a toujours été avec nous, il a toujours fait partie de nos vies. Tu sais que c'est différent. »
Peter hocha la tête, visiblement d'accord avec sa vision des choses, même s'il ne comprenait pas encore tout à fait.
Caffrey baissa les yeux, tentant de se faire tout petit. Il se mit à fixer le sol comme si les réponses à ses questions y étaient.
Il ne savait pas quoi dire. Lui qui était toujours si beau parleur, toujours confiant avec un plan pour chaque chose, restait figé face à cette situation. Il était incapable de voir ou de comprendre où El voulait en venir.
Pourquoi étaient-ils là tous les deux ?
Il aurait pu penser que la jeune femme voulait seulement les torturer, mais il s'agissait d'Elizabeth Burke. Une femme qui lui avait accordé toute sa confiance, sans aucun jugement, dès les premières minutes. Une femme qui voyait toujours du bon chez les gens, même chez lui.
Le silence durait depuis trop longtemps. Neal releva la tête pour s'apercevoir que les deux autres le fixaient.
Gêné, il entreprit de boutonner sa chemise.
El se mit à sourire. Un sourire éclatant devant leurs gênes respectives :
« Je crois que c'est assez d'émotions pour vos pauvres petits cœurs de mâles, du moins pour aujourd'hui ! On va rentrer. »
Peter se leva à peine sa phrase finie. Il attrapa la main de sa femme et lança un :
« Au revoir. Je suppose, à demain. »
« Bye Neal. » Ajouta la jeune femme.
La porte se referma et Neal se demanda s'il n'avait pas rêvé.
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Peter était stressé. Ça faisait bien longtemps que ce n'était pas arrivé, mais la dernière fois c'était déjà à cause de Neal Caffrey.
La soirée d'hier avait été surréaliste.
Quand il était rentré et qu'il avait tout raconté à Elizabeth, il s'attendait à tout, sauf à ça. Elle aurait dû hurler ou être blessée.
Mais ça n'avait pas été le cas. Elle avait juste souri, ce qui l'avait rendu encore plus coupable. C'est la suite de la soirée qui avait été encore plus bizarre.
Il ne s'était jamais imaginé embrasser un homme et surtout pas Neal. En y réfléchissant bien, il ne s'était jamais autorisé à l'imaginer.
Il était marié, il aimait sa femme, point.
Pourtant ce qu'El avait dit était vrai. Neal avait quasiment toujours été là. Pendant qu'il le cherchait, il n'avait pensé qu'à lui. Ça avait été un réel ménage à trois. Encore maintenant en fait, il était rare qu'il fasse autre chose que penser à Neal dès qu'il ne l'avait pas sous les yeux.
Et uniquement par peur qu'il fasse une connerie plus grosse que lui.
C'était mal de se mentir à soi-même ? C'était mal de mentir à un agent du FBI.
Il fut coupé court dans ses divagations quand il aperçut Caffrey sortir de l'ascenseur. Peter s'appuya sur la balustrade et observa le jeune homme s'installer à son bureau.
Comme d'habitude, il était superbe. Même en le surprenant en plein milieu de la nuit, à l'improviste, l'homme n'avait jamais été autre chose que superbe.
Ce matin, il portait son costume noir avec le gilet violet, magnifique. Peter sursauta quasiment à cette pensée. Il était en train de reluquer Neal. En étant honnête ce n'était pas la première fois… mais là c'était différent.
L'homme le vit. Avec un sourire charmeur, il déposa son chapeau sur son bureau avant de passer négligemment sa main dans ses cheveux. Enfin négligemment, c'est ce qu'il voulait faire croire. Peter savait que le geste était savamment orchestré pour que lesdits cheveux retombent parfaitement sur sa tête. L'escroc monta les marches et s'arrêta à un mètre de lui.
Distance de sécurité et maintenant quoi ? Que devait-il dire ? Comme chaque fois, Neal le prit de vitesse :
« Salut. » Dit-il
« Salut. »
Et maintenant quoi ? La situation était juste horrible :
« On peut se parler, Peter ? »
« Ici ? »
« J'aurais préféré ton bureau, mais si tu veux le faire i… »
« Mon bureau. »
Peter entra, tout en cherchant quoi dire. Quoi faire.
Mais rien ne venait.
Ils s'installèrent et son regard accrocha celui de Neal. Sa tête semblait vide, comme si d'un coup, il ne savait plus parler.
Les minutes passaient et tout devenait de plus en plus étrange. Jamais il n'avait vu Caffrey si silencieux. Alors quand enfin il ouvrit la bouche, Peter poussa un soupir de soulagement :
« C'est bizarre. » Commença le repris de justice.
« A qui le dis-tu. »
« Écoute, Peter, je suis désolé d'accord. Je ne veux pas qu'il y ait de problèmes entre nous, alors on va faire comme s'il ne s'était rien passé. »
L'idée était dérangeante et ne lui plaisait pas du tout, même s'il était bien incapable d'assumer ce fait :
« Je ne crois pas que ce soit ce que El a prévu. »
C'était moche d'accuser sa femme.
Neal secoua la tête :
« Je m'en doute, mais là je ne suis pas en train de parler de ce que moi ou ta femme on pourrait vouloir. Mais de ce que TOI tu veux. Et visiblement cette situation ne te plaît pas du tout. »
« Je t'ai connu plus perspicace, Neal. »
« Ce qui veut dire ? »
« Je ne sais pas. »
« C'est un 'je vais réfléchir' ? »
Peter inspira profondément avant de murmurer :
« Ça pourrait être ça si je savais à quoi réfléchir. »
« Qu'est-ce que tu veux, Peter ? »
« Qu'est-ce que tu proposes ? »
Neal se mit à rire avant de répondre :
« Ce serait trop facile si je le savais. »
« D'accord, alors qu'est-ce que TU veux ? »
« A part toi ? Rien. » Répondit l'escroc en souriant.
Peter fut choqué d'entendre une vérité si crue sortir de la bouche de son ami. Avant même qu'il n'ait pu réfléchir à ce que ça impliquait, l'homme ajouta :
« La balle est dans ton camp. A toi de jouer. »
Peter avait horreur de ce genre de métaphores.
Neal quitta la pièce sans un mot de plus.
Le pire de tout, c'était qu'hier soir en rentrant, El lui avait tenu à peu près le même discours. En gros, c'était à lui de choisir s'il voulait ou non se taper son meilleur ami, avec l'accord de sa femme. Voire même se taper son meilleur ami et sa femme en même temps.
La grande question était de savoir s'il en avait envie.
Est-ce qu'il voulait coucher avec Caffrey ?
Il n'avait jamais eu ce genre de penchant, mais Neal c'était Neal, tout était différent avec lui. Est-ce qu'il le désirait ?
Il le trouvait attirant, c'était sûr, il se disait souvent que l'homme était juste…
Comment aurait dit El ? Diablement sexy, c'était les bons mots.
Le pire étant qu'il était d'accord avec sa femme quand elle disait ça au lieu d'être foutrement jaloux. Peter inspira fort et finit par admettre que oui, il désirait Neal, qu'il ne changerait pas ce qui s'était passé ces derniers jours, même s'il le pouvait. Et qu'il ne l'oublierait pas non plus.
Maintenant, est-ce qu'il était prêt à ce que ça aille plus loin ? C'était une grande question. Au moins, il avait de quoi réfléchir à présent.
0o0o0
Trois jours après, Peter en était toujours au même point. Il n'avait jamais réfléchi aussi lentement de sa vie et c'était peu dire.
Neal et Elizabeth semblaient s'être mis d'accord pour ne pas reparler de cette histoire, ce qui ne l'aidait pas beaucoup.
Ça et le fait qu'il était bloqué sur la même idée depuis des jours : qu'est-ce que ça lui ferait de voir Neal embrasser El ?
Qu'est-ce que ça lui avait fait à elle de le voir embrasser Neal ?
Il y pensait encore en descendant les escaliers ce matin-là.
Il se figea aux milieux des marches, quand il entendit la voix de Neal :
« Peut-être qu'on lui en demande trop. »
« Non, ce n'est pas ça, il n'est pas si puritain. Bon, il peut-être un peu coincé parfois quand il s'agit de sexe, mais je crois juste qu'il ne veut blesser aucun de nous. »
Pendant quelques secondes, il n'y eut que le bruit des assiettes et des verres posés sur la table et puis la voix d'El retentit de nouveau :
« Je peux te poser une question ? »
« Vas-y. »
« Tu en es où avec Sara ? Ça collait plutôt bien entre vous. »
« Jusqu'au moment où elle a compris que j'étais toujours le même. »
Il y avait quelque chose dans la voix de son ami qu'il n'aimait pas du tout, comme une espèce de tristesse, de résignation.
« C'est-à-dire ? » Demanda El
« Elle n'est pas comme toi ou comme Peter. Elle n'a pas accepté que je sois un escroc. Elle l'a juste occulté. Elle a fait tout son possible pour l'oublier. Peter, il… »
La phrase avait visiblement du mal à sortir :
« Peter sait énormément de choses sur moi et il l'accepte. Il n'essaie pas de me changer. Il veut juste que je comprenne que ma vie peut être différente. Que je peux être un voleur ou un menteur dans le cadre de la loi. Il essaie de rendre ma vie plus facile. Il essaie de faire de moi un homme meilleur. »
« Waahhouu. »
En effet, la tirade était impressionnante et elle lui réchauffait le cœur. Elizabeth ajouta :
« Wahou alors forcément, être à la hauteur de Peter Burke, c'était beaucoup lui demander. »
« On s'est juste séparés… »
« Et moi ? »
« Toi ? Tu es la seule qui ne me juges pas, la seule qui se fiches de ce que je suis, la seule qui n'en attends pas trop de moi. »
« Peter veux que tu sois meilleur, Moz veux que tu restes pire… »
« C'est ça. Toi, Elizabeth, tu es rafraîchissante. »
Quand leurs rire mêlés montèrent jusqu'à lui, ce qui était jusque-là une simple envie de les voir s'embrasser devint un besoin vital.
Il descendit le reste des marches et les observa de longues minutes tous les deux.
Tout ce qui lui venait à l'esprit, c'était qu'il avait une chance immense. Il lança un timide :
« Bonjour. »
El lui fit un sourire éclatant :
« Encore en train d'écouter aux portes, Agent Burke ? »
« Pas du tout… Il n'y a pas de porte, que je sache. »
Neal secoua la tête en riant :
« C'est assez joliment dit. »
« Je trouve aussi. Beau, spirituel et malin, que lui demander de plus ? » Dit la jeune femme en venant embrasser les lèvres de son mari :
« Oh des tas de choses, El. »
Elle tourna la tête vers le repris de justice et approuva :
« C'est vrai, des tas de choses. »
Peter décida de se lancer avant de changer d'avis :
« Moi, j'ai quelque chose à vous demander. Une légère… obsession, je l'avoue. »
El écarquilla les yeux :
« Oh c'est intriguant. De quoi s'agit-il ? »
L'agent du FBI faillit se dégonfler. Et puis, il vit deux lueurs d'espoir passer dans leurs yeux. Comment dire ça ? Il n'avait jamais été très doué pour ce genre de choses.
Encore une fois, ce fut El qui vint à son secours :
« Ne te demandes pas comment dire les choses, dit-les c'est tout, exactement comme tu les penses, on fera le tri après. »
Il se lança :
« Une seule pensée m'obsède depuis plusieurs jours… Qu'est-ce que ça me ferait de vous voir vous embrasser ? »
Les regards de Neal et d'Elizabeth se croisèrent juste un instant. Ces deux-là semblaient se comprendre sans se parler depuis quelques temps.
Le jeune homme haussa un sourcil avant de murmurer :
« Tu es bien trop jaloux pour que je puisse même l'envisager. »
« Quel dommage. »
Elizabeth se pinça les lèvres, comme si le commentaire était sorti sans qu'elle ne le veuille.
Peter retint un sourire avant de dire :
« C'est ce que je lui ai dit juste après qu'elle ne m'ait poussé vers toi, tu te souviens ? Et elle m'a répondu que c'était différent avec toi. »
« La dernière fois que je l'ai approchée en me faisant passer pour toi, tu as failli péter les plombs. » Contrat Neal
« Je ne veux pas que tu me la voles… Mais je ne serais peut-être pas contre un partage. »
Elizabeth se mit à sourire et vint embrasser son mari :
« Encore une fois, très joliment dit mon chéri, c'est exactement ce que je ressens. »
Peter était nerveux. Encore plus si c'était possible qu'il y a quelque jours dans l'appartement de Neal. Avec un sourire éclatant, sa femme le quitta pour s'approcher de l'autre homme.
Il aurait juré avoir vu Neal déglutir difficilement. Peter serra les dents quand il les vit s'approcher l'un de l'autre.
Et puis leurs lèvres se rencontrèrent et au lieu du pic de jalousie qu'il s'attendait à ressentir, il n'y eut que curiosité et peut-être même une certaine excitation.
El glissa ses doigts dans les cheveux Neal. Il aurait adoré faire ça.
Leur langue se rencontrèrent. C'était… quasiment aussi puissant que ce qu'il avait ressenti lors de leur baiser.
Ils se séparèrent et Elizabeth poua un long soupir en disant :
« Je vois ce que tu voulais dire par avoir l'impression d'être un ado à son premier flirt. Il est doué… »
« Indéniablement. » Confirma Peter
Et il aurait pu jurer avoir vu Neal rougir.
Avant qu'un des trois n'ait pu ajouter quelque chose, le téléphone dans sa poche se mit à sonner.
A suivre...
Prochain et dernier chapitre samedi prochain ^^
Dernière édition par lune le 22 Aoû 2014 23:40, édité 1 fois.
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