merci pour ta review ^^ voilà la suite et dernier chapitre.
Chapitre 7
Stiles soupirait intérieurement ce dimanche ne serait pas aussi tranquille que la veille. Du moins c'est ce qu'il croyait. Isaac avait pris sa veste et après lui avoir serré l'épaule . . .
- je vais faire un tour.
Sans attendre de réponse il était parti. Stiles voulait le retenir, mais il n'avait pu faire un pas, ni ouvrir la bouche que la porte se fermait sur le loup. L'après midi c'était bien déroulait. Justin était adorable, pas qu'il ne l'était pas d'habitude, mais sans Isaac, il était plus détendu, assez tactile, même si ça le faisait rougir. L'hyperactif ne savait pas trop comment agir, était ce son tenderling ? Même si Justin était gentil, mignon, et qu'au vu de son attitude envers lui, il était un bon candidat, Stiles ne ressentait pas ce bouleversement dans ses tripes quand il était en sa compagnie, comme il le ressentait en tchattant. Presque trois heures plus tard, le devoir était fini. Ils étaient à présent sur le canapé, mais Stiles n'était pas trop à l'aise, il ne savait pas de quoi parler à présent avec le jeune homme. Il doutait de plus en plus que Justin était son cyberflirt étant donné qu'ils n'avaient pas les mêmes goûts en film. Pas comme avec Isaac. Il secouait la tête. Pourquoi pensait-il ainsi au loup ? En regardant l'heure, il s'apercevait qu'il commençait à faire tard et pas de loup à l'horizon. Allait-il revenir ? Une main sur son épaule le sortait de ses pensées.
-Stiles ?
Ce dernier s'apercevait que le visage de Justin était proche, trop proche. Il voulait se reculer mais son dos était collé à l'accoudoir du sofa. Il sursautait en entendant la sonnerie de son téléphone le faisant tomber au sol sur les fesses. Il se levait en vitesse pour aller répondre. Son père le prévenant qu'il ne rentrerait que dans la nuit, et lui demandait de raccompagner Isaac chez lui après mangé ne voulant pas le laisser seul dans la rue la nuit. Cela avait amusé Stiles car s'il y avait un prédateur dans la nuit s'était bien Isaac. Le shérif devrait avoir peur des personnes qui attaqueraient le frisé et non pour ce dernier. Après l'avoir rassuré, il avait raccroché. Il était allé retrouver Justin mais il n'avait pu arriver dans le salon qu'un coup de klaxon se faisait entendre, le père de Justin. Un grand soulagement envahissait l'hyperactif. Il n'aurait pas été à l'aise après ce qui avait failli se passer. D'ailleurs est-ce que quelque chose a réellement failli se passer ? Après un sourire, un au revoir et une légère caresse Justin quittait sa maison.
Une heure plus tard, le loup n'étant toujours de retour, l'hyperactif prenait de quoi manger, puis sa veste et les clés de sa jeep adoré direction le loft de Derek. Il frappait depuis cinq minutes, sachant que le frisé était là, il avait vu la lumière, quand la porte s'ouvrait enfin sur Isaac, avec juste un pantalon de survêt et une serviette autour des épaules. Une goutte tombant de ses cheveux mouillés, glissaient le long de son corps musclé, doré. Cette vue troublait le fils du shérif qui déglutissait difficilement.
- Stiles ? Qu'est-ce que tu fais ici ? - room service. Disait-il lâchant du regard le torse de son ami.
Isaac lui souriait et le laissait entrer.
- assieds-toi, je vais me m'habiller.
L'hyperactif pensait qu'il pouvait rester comme ça, mais se giflait mentalement, pourquoi pensait-il cela ? Isaac avait réellement un beau corps, chaud, il se rappelait encore quand il s'était retrouvé dans ses bras après avoir glissé. Il secouait une nouvelle fois la tête pour remettre ses idées en place. Il s'installait donc sur l'un des canapés puis il sortait de son sac ce qu'il avait amené pour manger. Isaac revenait, les cheveux secs et un sweat bleu qui faisait ressortir la couleur de ses yeux. A ce moment là, Stiles se disait que le loup était réellement magnifique.
- Stiles ça va ? Tu es tout rouge.
Le frisé venait de poser une de ses mains sur le front de l'hyperactif.
- non tu n'as pas de fièvre.
La rougeur des joues du fils Stilinski s'accentuait. Ce dernier se raclait la gorge.
- non ça va ce n'est rien, ne t'en fais pas.
Il fronçait à présent les sourcils en regardant le loup.
- tu comptais manger quoi toi ce soir ? Pourquoi tu n'es pas revenu ?
La main du loup posait sur le front de l'hyperactif glissait dans les cheveux de ce dernier. Le loup souriait à nouveau.
- j'allais venir après ma douche, tu m'as devancé.
Les rougeurs de Stiles étaient de nouveau présentes.
- ah d'accord, je croyais que...
Il se pinçait les lèvres ne sachant comment formuler le reste, un comble pour lui. Alors il changeait de sujet, sans vraiment le faire.
- tu n'as pas l'air d'apprécié Justin. - c'est vrai, je ne l'aime pas, mon loup non plus d'ailleurs. - pourquoi ? C'est un gentil garçon.
Stiles avait un instant les yeux d'Isaac devenir doré puis de nouveau bleu.
- je ne pourrais l'apprécier même si tu me le demandais. C'est ton ami, je comprends, et le temps que vous faites votre devoir, je resterais ici. - non !
L'hyperactif s'était écrié.
- Justin n'est pas mon ami, juste mon binôme. Et nous avons terminé notre devoir, nous serons plus que toi et moi.
Un immense sourire étirait les lèvres d'Isaac.
- je préfère ça.
Assez gêné Stiles commence à manger.
- allez manges, il est assez tard, demain nous avons cours. - encore une semaine puis les vacances.
Deux heures plus tard, Stiles quittait le loft. En entrant chez lui il lisait les messages de son cyberflirt qu'il avait reçu certainement sur le chemin.
« Mon tendre milkman, je sais que j'ai raté notre premier rendez-vous, mais accepterais tu de me rencontrer à nouveau ? »
L'hyperactif se mordait la lèvre inférieure, bien sûr qu'il voulait le rencontrer, mais il avait peur de se faire poser un nouveau lapin. Comme s'il l'avait compris, son amoureux virtuel lui renvoyait un nouveau message.
« Je serais là, je veux te voir, enfin rencontré l'homme que j'aime »
Stiles tournait dans son lit en gloussant presque.
« Quand veux tu que nous nous voyons ? » « Le dernier jour d'école, à 18 heures dans le parc, sur le banc face à la fontaine. » « J'y serais, bonne nuit » « Bonne nuit mon aimé ».
Le fils du shérif avait du mal à s'endormir, il pensait à sa future rencontre avec son tendre tenderling, mais ce qui le perturbait plus que tout c'est qu'il voyait le torse d'Isaac et le sourire de ce dernier dès qu'il fermait les yeux. Il aimait un homme et Isaac en était un, très bien foutu, voilà tout. Après vendredi, il aurait un petit copain, mais n'oubliera pas pour autant son ami loup. Oui ami, ils s'étaient rapprochés en très peu de temps mais il était sûr que ce n'était pas pour remplacer Scott. Isaac était son ami, pas un substitut.
La semaine commençait normalement jusqu'au jeudi où Stiles était en plus d'être excité de rencontrer son tenderling, stupéfié de ce qu'il venait de se passer et de se dire. Après les cours, Isaac l'avait prévenu qu'il avait quelque chose à faire, qu'il le rejoindrait plus tard. Une demi-heure après qu'il était rentré chez lui, on frappait, il avait pensé que s'était le loup, mais c'était Justin. Il l'avait fait rentrer malgré sa surprise de le trouver là.
- je croyais que nous avions finit le devoir ? - ah euh oui, mais je voulais te voir seul à seul Stiles. Je vous ai entendu l'autre et toi, je sais qu'il n'est pas là.
Le fils du shérif avait serré les poings quand Justin avait appelé Isaac ''l'autre''.
- tu me voulais quoi ?
Sa voix était sèche. Il sursautait en sentant les mains de Justin sur ses poings serrés.
- je voulais passer du temps seul avec toi.
Justin s'approchait de lui, penchant son visage vers le sien. Stiles devait savoir s'il devait accepter ce baiser.
- Justin es-tu tenderling ?
Ce dernier le regardait et riait légèrement.
- c'est quoi ce surnom débile ? Stiles, j'aimerais essayer avec toi. - quoi ?! Non ! Justin lâche moi ! - pourquoi ? Tu te tape l'autre c'est pour ça ! - Il s'appelle Isaac ! Et ne parle pas de lui !
Justin plaquait à présent l'hyperactif contre l'un des murs.
- je te veux et je t'au...
La porte d'entrée venait de claquer, Justin n'avait pas pu faire un geste ni ne pu dire quoi que ce soit qu'il se trouvait à son tour plaquer contre l'un des murs avec violence.
- tu le touches, je te tue, maintenant dégages et oublie le.
Sans demander son reste, effrayé au possible, Justin quittait l'appartement Stilinski. Stiles qui avait glissé le long du mur pour s'assoir, ses jambes ne le tenant presque plus, regarder la personne qui venait de le sauver. D'une voix surprise mais rempli d'émotion, il murmure son prénom...
- Scott.
Ce dernier se tournait vers lui, son regard dur se changer face à lui. le loup venait se mettre à genou face à son ami et le prenait dans ses bras.
- Stiles, ça va ? Il ne t'a rien fait ? - non, tu es arrivé à temps.
L'hyperactif serrait son ami contre lui. Depuis combien de temps n'était-ce pas arrivé ? Tout en restant contre lui, le fils du shérif osait la question.
- Scott, que fais-tu ici ?
Ce dernier se reculait et se grattait nerveusement la nuque.
- je venais m'excuser. Hier soir, je regardais Captain America, je commentais et quand je me suis tourné pour savoir pourquoi toi tu ne le faisais pas, j'ai réalisé que tu n'étais pas là. Je suis désolé de n'avoir pas passé de temps avec toi. Tu me manques. Mon meilleur ami me manque.
Stiles souriait.
- toi aussi tu me manques Scott.
Un souvenir revenait à l'hyperactif.
- pourquoi tu m'avais regardé comme ça, la dernière fois en cours ? - je te l'ai dis, tu me manques, et même si je passais énormément de temps avec ma petite amie, te voir proche d'Isaac, le faite de sentir son odeur sur toi, et bien, j'étais jaloux, je ne voulais pas qu'il prenne ma place.
Le fils du shérif passait une main dans les cheveux de son ami.
- jamais il n'aurait pris ta place. Tu es mon meilleur ami, mon frère Scott.
Ce dernier reprenait son ami dans les bras.
- attends Scott, comment ça tu sentais l'odeur d'Isaac sur moi ?
Le loup rigolait, il retrouvait son ami.
- ma mère travaille ce soir, on mange ensemble ?
Stiles ne répondait pas de suite, il pensait à Isaac.
- eh bien, oui, mais nous ne serons pas seul. - ton père finit plus tôt. - euh non, Isaac sera là.
Stiles avait senti son ami se tendre.
- eh, je te l'ai dit, il ne prendra pas ta place. Nous passons du temps ensemble, c'est un mec bien, nous nous sommes découverts des points communs. - vous mangez souvent ensemble ?
Stiles ne voulait pas trahir le secret d'Isaac. Ce n'était pas réellement un secret, mais il ne savait pas si le loup voulait que les autres sachent que Stiles s'occupait de son alimentation.
- de temps en temps. - Stiles.
Ce dernier soupirait. Maudit pouvoir de loup garou.
- oui assez souvent. - je ne vais pas vous déranger alors.
Le fils du shérif retenait son ami.
- reste. Nous pouvons manger tous les trois.
Scott regardait son ami en souriant.
- d'accord.
Ils allaient dans la cuisine pour que l'hyperactif puisse préparer le repas. Une demi-heure plus tard, on frappait à la porte. Isaac. Ce dernier était surpris de voir Scott, mais était heureux pour Stiles. Ce dernier lui avait parlé de l'éloignement de l'autre loup, alors de le voir là, tout allé bien entre eux.
Malgré un début de jalousie, Scott voyait bien qu'Isaac ne voulait pas sa place, il avait juste une place dans la vie de son frère. Au moment de rentrer chez lui, Isaac prévenait Stiles de ne pas passer le chercher le lendemain matin, mais qu'il voulait lui parler en arrivant. L'hyperactif lui demandait ce qui avait, mais comprenait que son ami ne voulait rien dire devant Scott. Il lui demandait juste si ce n'était rien de grave, le frisé lui avait sourit et l'avait rassuré. Malgré tout, Stiles voulait déjà être le lendemain pour savoir et aussi c'était le jour de la rencontre avec son tenderling.
Après une nuit relativement courte, vu son excitation et son anxiété, Stiles partait pour le lycée.
A peine arrivé, qu'il se faisait amener à l'écart par Jackson. L'hyperactif se demandait ce qui allait encore lui arriver vu que le co capitaine faisait les cent pas devant lui.
- Jackson ? - Stiles, j'ai besoin de toi. - besoin de moi ? Comment ça ? - c'est bientôt l'anniversaire de Lydia, et je n'ai rien trouvé comme cadeau. Pas que je n'ai pas d'idées, mais elle m'a sorti que cette année elle veut bon cadeau, comme quoi je n'ai pas de goût et que la seule personne qui savait ce qu'elle désirait c'était toi.
Les rouages du cerveau de Stiles se mettaient en route et une révélation se faisait.
- c'est pour ça que tu étais gentil avec moi ? Pour que je t'aide ? - ouai, je me disais que ça serait plus facile pour t'amadouer, mais... - mais tu n'arrivais pas à me demander de l'aide. - ça me tort le ventre.
Stiles éclatait de rire.
- tu te sens mal Stilinski ?
Un nouveau poids s'enlever de son estomac, Jackson n'était pas son cyberflirt.
- je vais très bien, à midi je te passerais une liste de ce qu'elle aimerait. - merci.
Ce merci était réellement dur à dire pour le fils de l'avocat. Il l'avait dit et avait planté là le fils du shérif. Mais à présent qu'il se retrouvait seul, il se posait la question qui était son cyberflirt ? Encore dix heures et il le saurait.
En entrant dans le lycée, il se faisait accoster par Isaac.
- je t'ai cherché, j'ai vu ta jeep mais pas toi. - tu t'inquiétais ? - un peu.
La réponse du loup avait été presque murmurée. Stiles trouvait ça adorable.
- alors de quoi voulais-tu me parler ?
Isaac prenait la main de Stiles et l'amenait à l'écart. Il lui tendait une enveloppe.
- c'est pour te remercier de tout ce que tu as fait.
L'hyperactif l'ouvrait et fronçait les sourcils.
- où as-tu eus autant d'argent ? - Derek est rentré. Je lui ai dit ce que tu as fais pour moi, et voilà. - c'est trop, et puis je ne voulais rien.
Il lui rendait l'enveloppe, mais le loup l'avait mise dans le sac de l'hyperactif.
- gardes-le. S'il te plait.
Stiles se sentait mal d'un coup.
- alors c'est comme ça que l'on se sépare. - on ne se sépare pas, juste, tu ne seras plus mon cuisiner. Même si je le regrette déjà. - j'ai ton déjeuner, je ne savais pas que n'en avait pas besoin. - je mangerai bien ce midi. Merci. - je donnerai des cours à Peter. - ça me sauvera.
L'ambiance était étrange. Ils étaient proches, et se rapprochaient un peu plus quand la cloche du début des cours sonnait.
A la pause de midi...
- Derek vient te chercher ou tu veux que je te raccompagne ? - je dois faire une course, Derek passera me prendre. - d'accord.
Après ça, ils avaient parlé des dernières heures de la journée. Un cours de Harris avant les vacances. La cloche sonnait la fin des cours, et le début des vacances. Stiles rentrait chez lui et se préparait pour son rendez vous. Scott avait cherché à savoir pourquoi il ressemblait encore plus à une pile électrique, il lui avait répondu qu'il le serait un autre jour, ce qui avait fait légèrement bouder son frère loup.
Il était dix huit heures, Stiles était assis sur le banc. Il appréhendait la rencontre et surtout un nouveau ''lapin'' quand une voix qu'il connaissait si bien l'appelait pas son pseudo.
- milkman.
Lentement il se levait puis se tournait vers la voix.
-Ne pleure pas milkman, ne pleure pas.
L'émotion était forte. Il n'avait pas senti les larmes coulaient que lorsque son tenderling lui avait fait remarqué et les lui avait essuyé avec ses pouces. D'une voix tremblante il lui répondait...
- Je voulais que ce soit toi, je voulais tellement que ce soit toi Isaac.
Tout doucement, Isaac penchait son visage vers celui de Stiles. Dans un tendre contact, comme une caresse, leurs lèvres se rencontraient enfin. Un chaste baiser au départ qui devient tendre, puis passionné, montrant l'amour qu'ils ressentaient enfin l'un pour l'autre. Peu importait pourquoi Isaac n'était pas venu au bal, pour Stiles seul comptait qu'il était là, maintenant. Car il fallait l'admettre, peut être aurait-il pensé à une blague s'il l'avait vu au bal, alors qu'à présent, il avait appris à le connaitre réellement, et il était encore plus amoureux de lui qu'il ne l'était de tenderling.
- si je te dis je t'aime, c'est trop tôt ?
Le loup souriait.
- non, car je t'aime aussi.
Un autre baiser soulignait cette révélation. Un baiser qui était le début de tant d'autres et d'une histoire d'amour qui méritait d'être enfin vécu.
FIN
_________________ Qu'est-ce qu'un homosexuel? Un homme qui a tout compris aux femmes. Olivier de Benoît.
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