Disclaimer : Ils ne sont pas à moi … Bien dommage ... Cette fic, non plus, ne m'appartiens pas, c’est une traduction. J’en ai eu l’autorisation, je le garantis
Titre original et auteur : « Contacto », Le Mousquetaire. Le lien vers la fic traduite :
http://www.fanfiction.net/s/5369305/1/Contacto (Pour les hispanistes
)
C'est du Angst, les fleurs-bleues faites attention :s lol
J'espère qu'elle vous plaira autant qu'à moi ! Bonne lecture !
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Contact
OoOoO
A l'origine, John Sheppard n'avait pas pour habitude de toucher facilement les autres ni d'être touché.
Se retrouver entouré de centaines de ses paires sur un champ de bataille ou dans des baraquements lui avait quelque peu ôté son sens du contact humain. Oh, il pouvait vous serrer la main et vous offrir une tape dans le dos. Ou un léger toucher sur l'épaule pour ses subordonnés et une bourrade pour ses amis -tout cela dans un sens strictement professionnel, des touchers
formels. Mais l'attouchement intentionnel,
à dessein … Celui-là, il l'évitait.
Dès que le contact durait plus d'une seconde et se transformait soudainement en une caresse, il s'éloignait avec un sourire et faisait de son mieux pour ne pas paraître grossier sous un masque d'indifférence.
D'ailleurs, le besoin urgent qu'il ressentait au plus profond de lui, ces derniers mois, le sortait de sa réserve. Un picotement au bout des doigts et des frémissements inattendus qui lui donnaient la chair de poule … Et cette pensée des plus inopportunes.
Que se passerait-il, si j'embrassais Rodney, là, tout de suite ?Ce n'était
certainement pas pour cette raison qu'une nuit, il sortit de ses quartiers et laissa ses pas le mener jusqu'au laboratoire où, comme toujours à cette heure -du milieu de la nuit à l'aube- Rodney travaillait sur un projet particulier qui requérait toute son attention et l'absence de tout son staff. Le scientifique en avait ras-le-bol et n'aspirait qu'à dormir …
C'était d'ailleurs ce qu'il faisait. Les bras croisés sur l'ordinateur fermé supportaient la tête du scientifique qui roupillait à côté d'une tasse de café froid et sa montre programmée pour le réveiller d'ici une demi-heure.
John s'approcha de lui sans faire de bruit. Et son corps, avide de contact, gagna le combat sur son cerveau qui ne cessait de le rappeler à l'ordre. «
Ce n'est pas correct ». La défaite fit qu'une de ses mains vint caresser les petits cheveux derrière l'oreille et que ses doigts parcoururent la nuque offerte, rejoignant le cou … Puis ses lèvres se posèrent délicatement sur celles du scientifique et son flair reconnut l'odeur du champoing mêlé à la sueur et au métal de l'équipement.
C'est là que Rodney se réveilla. Tenter d'ouvrir ses paupières encore lourdes fut suffisant pour saisir ce qui se déroulait tout près de lui … Il se redressait doucement.
« Qu'est-ce … » Balbutia-t-il et Sheppard le fit taire en posant deux doigts sur ses lèvres.
«
Shht … » John encadra son visage puis fit glisser ses pouces sur les lèvres ouvertes du scientifique qui essayait toujours de se défaire de la somnolence. « Rodney … »
L'urgence lui assombrissait l'esprit. Ce n'était ni l'endroit, ni le moment, mais il en avait besoin … ici et maintenant. Il rapprocha ses lèvres de celles de l'autre jusqu'à les sentir, humides contre les siennes, avant de s'éloigner légèrement et fermer les yeux, respirant profondément. Son cœur battant résonnait dans ses oreilles.
Une nouvelle fois, il combla l'espace et emprisonna la lèvre supérieure de Rodney entre les siennes. Sa main soutenant la nuque, John se saisit de la taille de son ami pour le relever et le blottir tout contre lui. La langue du militaire caressait la lèvre inférieure, puis laissait place à de courts et doux baisers aux coins de la bouche. Il se délectait de l'odeur de savon sur sa peau et sentit le scientifique trembler entre ses bras.
Rodney ouvrit la bouche pour inspirer et dire quelque chose mais Sheppard ne lui en laissa pas le loisir et se ressaisit de ses lèvres. Les mots moururent dans la gorge du scientifique tandis que la langue du pilote découvrait la saveur caféine et s'employait à cartographier l'intérieur de sa bouche. Il s'écarta, une seconde, pour respirer et mordiller ses lèvres.
Les doigts enserrant sa nuque, il l'entraina dans un baiser plus profond. Glissant un genou entre ses jambes, John réduisit un peu plus l'espace entre leurs deux corps, attendant que la chaleur émanant de sa peau brûle celle de Rodney.
« Sheppard … » La voix tremblante et rauque du scientifique le prit par surprise. Il s'arrêta, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre, et retint momentanément sa respiration en prenant conscience de ce qui venait de se produire.
Son regard croisa celui de Rodney, ses yeux bleus écarquillés, un air confondu et les lèvres rouges et gonflées.
John retira lentement ses mains, au ralenti. Et, avec un regard qui réclamait le pardon, il tourna les talons avant de sortir précipitamment du laboratoire.
OoOoO
Fin.
OoOoO
Okay, c’était pas drôle … *déjà cachée* héhé !
!
J'aime quand ils souffrent ... :p