Hello !
C'est l'heure de la fic de st valentin... Fluffy au programme !
Merci à Bayas pour le titre et la relecture
Enjoy !
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My valentine gift for youStiles arriva en sifflotant au lycée, saluant d’un geste de la main toutes les personnes qui lui disait bonjour. C’était étonnant comment quelques buts bien marqués à la crosse pouvait rendre quelqu’un populaire. Il rejoignit Scott près de leurs casiers et leva les yeux quand il s’aperçut que son meilleur ami était en grande conversation chuchotée avec Isaac. Les deux adolescents souriaient bêtement et Stiles dû se racler la gorge plusieurs fois avant qu’ils ne le remarquent. Autant pour leurs super sens de loup-garou. Isaac eut la décence de rougir et Scott regarda ses pieds avec fascination.
— Tout va comme vous voulez ? fit Stiles avec un sourire moqueur.
— Ouais, on… Isaac me parlait d’un resto pour ce soir. J’ai… hâte d’y être !
Stiles haussa les sourcils en réfléchissant intensément. Qu’y avait-il de particulier aujourd’hui ? Les deux autres ne semblaient pas s’être rendu compte qu’il était un peu perdu, à nouveau plongés dans le regard l’un de l’autre. Stiles se tourna pour lancer une remarque un peu assassine tout en ouvrant son casier quand une avalanche de cartes lui tomba dans les bras (et accessoirement sur ses pieds, et certaines volant même vers le milieu du couloir.)
— Oh pour l’amour du ciel ! C’est quoi ce bordel ! s’écria le jeune Stilinski avant de se pencher pour ramasser le plus gros des cartes et les remettre dans son casier à la va-comme-je-te-pousse.
Il attrapa une des cartes et resta perplexe devant le petit dessin d’un angelot entouré d’un cœur. D’un gout douteux en plus. Yerk… Toutes les cartes avaient le même thème et Stiles fut encore plus perdu.
Isaac lui tendit d’autres cartes qu’il avait ramassées et Stiles leva les yeux au ciel.
— Ca alors, Stilinski, tu as des admiratrices ! lança Jackson qui venait d’apparaitre près d’eux, faisait sursauter l’humain.
— Et même des admirateurs si j’en juge par l’écriture de celle-ci ! commenta Lydia en lui tendant une autre carte.
Carte que Stiles lui arracha des mains pour la jeter avec les autres en soupirant.
— C’est quoi ce bordel ? Redemanda-t-il. Encore une blague des joueurs de l’équipe pour se foutre de ma gueule ?
Tous ses amis se regardèrent avant de secouer la tête.
— C’est le 14 février, abruti ! Même McCall sait ce que ça veut dire ! fit Jackson avec un demi-sourire.
— Hey ! Fit Scott, vexé.
— Hey ! Fit Isaac dont les yeux prirent une couleur dorée en regardant Jackson.
— Ouh ! Ils sont mignons quand ils se défendent l’un l’autre, reprit le loup-garou aux yeux bleus.
— Fous-leur la paix ! fit Lydia en donnant une légère tape à son petit ami.
— Oh, murmura Stiles, le regard perdu sur le tas de cartes.
Oh…
— Tout va comme tu veux, Batman ? Murmura une voix contre son oreille, le faisant une nouvelle fois sursauter.
— Mais merde Erica ! Arrêtez de faire ça ! Oui, je vais bien. Alors… Vous faites quoi ce soir ?
Et chaque couple de raconter où ils allaient passer la soirée, à peine conscient du fait que le visage de Stiles se fermait de plus en plus.
Quand la cloche annonçant le début des cours sonna, ils se dispersèrent en se donnant rendez-vous pour le déjeuner, abandonnant Stiles. L’adolescent attrapa ses livres tant bien que mal et les fourra rageusement dans son sac à dos.
— Hey, Stiles ! Tu es sur que ça va ?
La voix un peu inquiète de Jackson (sans blague, Jackson Whittemore s’inquiétait pour lui) le força à se retourner en affichant un sourire qu’il espérait convainquant.
— Ouais, ouais, ça va…
Le jeune blond lui tapa amicalement sur l’épaule (menaçant sans s’en rendre compte de lui bousiller l’omoplate)
— Prends une carte au hasard, Stilinski, et profites-en !
Un dernier clin d’œil, et Whittemore était reparti.
— Ouais bien sur, murmura l’humain avant de se précipiter vers son premier cours de la journée.
Le cours d’anglais n’avait jamais été vraiment passionnant, mais Stiles le suivait aujourd’hui avec une attention qui frôlait l’adoration, s’attirant un regard étonné de Boyd qui était assis deux sièges sur sa gauche. Le bêta à la peau sombre l’arrêta même à la fin du cours pour lui demander s’il allait bien, mais Stiles répondit par un vague mouvement d’épaule avant de filer vers le cours de chimie. Autant ne pas arriver en retard, il n’était vraiment pas d’humeur à supporter la mesquinerie de Harris.
Harris qui fut presque déçu de ne pas pouvoir accorder une heure et demie de retenu à Stiles, l’adolescent étant entièrement concentré sur son travail, et totalement indifférent aux tentatives de Scott de le faire parler. Et ce fut Scott qui écopa de la retenue pour « tenter de distraire ses petits camarades alors qu’il ferait mieux de se concentrer sur son expérience ». Stiles ne put retenir un sourire en coin.
Le même scénario, ou presque, se répéta dans les deux cours suivants, entrainant des regards inquiets de la part d’Isaac en histoire et suspicieux de Jackson en économie.
A l’heure du déjeuner, Stiles se demanda s’il n’allait pas se mettre à vomir en voyant tous ces couples afficher leur bonheur sans faille. Il décida d’ailleurs qu’il n’avait pas faim et préféra passer l’heure de pause à la bibliothèque à tenter de bosser sur un devoir d’espagnol. Tenter était bien le mot, puisqu’il n’arrêtait pas d’être déranger par son portable qui sonnait, indiquant l’arrivée en masse de textos.
Scott [13h06]« Hey, mec ! Qu’est-ce qui t’arrive ? »Lydia [13h09]« ça n’a pas l’air d’aller, tu veux en parler ? »Isaac [13h10]« je peux faire quelque chose ? »Boyd [13h12]« si tu as besoin, n’hésite pas. Je sais ce que ça fait de se sentir à l’écart »Erica [13h15]« Je sais bien que Batman est souvent renfermé, mais là tu pousses la comparaison un peu loin »Jackson [13h18]« Alors, on broie du noir, Stilinski ? »
Derek [13h25]« Pourquoi tout le monde m’envoie des messages pour me dire que tu n’es pas dans ton assiette ? »Stiles soupira après le dernier message.
Stiles [13h26]« Pourquoi tout le monde ne se mêle pas un peu de son cul ? »
Derek [13h27]« Qu’est-ce qui se passe ? »Stiles [13h27]« Rien »Derek [13h28]« Stiles »Stiles [13h30]« Au cas où tu ne le saurais pas, les yeux rouges et le ton ‘je suis l’alpha’ ne se ressentent pas dans un texto »Derek [13h31]« Qu’est-ce qui se passe ?? »Stiles [13h32]« Arrête de faire les yeux rouges, je crois que tu deviens aveugle. J’ai déjà répondu rien »
Le portable vibra plusieurs fois encore, mais Stiles n’y prêta pas attention, se concentrant sur son devoir d’espagnol. Quand il eut terminé sa traduction il jeta quand même un regard à son téléphone. Quatre nouveaux messages. Tous de Derek.
Derek
[13h33]« Stiles, dis moi ce qui se passe »[13h40]« Réponds ! »[13h46]« Stiles, réponds ! »[13h51]« Je jure que quand je t’aurai mis la main dessus je t’égorge avec mes dents »Stiles renifla de mépris et rangea ses affaires pour la dernière heure de cours de la journée. Il allait se lever quand le portable vibra une nouvelle fois.
Derek [14h12]« Je ne pensais pas que cette date avait une quelconque importance pour toi »Stilinski se mordilla la lèvre inférieure pendant un court instant avant de se décider à répondre.
Stiles [14h15]« c’est toujours sympa de se sentir aimer, tu ne crois pas ? »Derek [14h17]« je suis désolé. Tu veux faire quelque chose ce soir ? »Stiles [14h17]« et toi ? »Derek [14h18]« j’ai posé la question en premier »Stiles [14h19]« tu te comportes comme un gamin »
Derek [14h21]« Dit celui qui a fait la gueule toute la journée parce que j’ai oublié la St Valentin. Je passe te prendre chez toi à 7h. Sois prêt »Et c’est d’un pas plus léger que le jeune humain se dirigea vers son cours d’espagnol.
La dernière heure passa rapidement et Stiles courut jusqu’à sa voiture. Il n’était que 15h30, mais il avait un rendez-vous ce soir, et il voulait être à son avantage. Il étonna ses amis en leur lançant un « au revoir » joyeux avant de partir aussi vite que le lui permettait le trafic à la sortie des cours.
— Mais quelle mouche l’a piqué ? fit Lydia.
— Va savoir, peut être qu’il a fait ce que je lui ai dit ce matin. Il a pris une carte au hasard et il a un rencard ce soir ! répondit Jackson.
— Tant mieux si c’est le cas, fit Boyd en souriant. Isaac ? Je te dépose ?
— Non merci, je vais attendre que Scott ait fini sa colle et rentrer avec lui.
Les deux filles du groupe émirent des petits rires et les garçons de bruyants éclats de rire. Isaac rougit avant d’aller s’installer sur les marches avec un livre et les autres se dispersèrent.
Il avait pris une douche, puis passé une bonne partie de l’après-midi à vider ses tiroirs pour trouver quelque chose de classe. Il enfila plusieurs pantalons différents qu’il associa avec divers t-shirts et chemises avant de s’assoir à même le sol de frustration, uniquement vêtu d’un boxer.
La porte de sa chambre s’ouvrit, le faisant sursauter.
— Euh… Stiles ? Tu as un problème ?
— Je sais pas quoi mettre ! Murmura le plus jeune des Stilinski.
— Oh… Tu as un rendez-vous ? Le taquina son père.
— Hey ! Ca à l’air de t’étonner ! Sache que beaucoup de personnes crèvent d’envie de toucher au Stiles !
John étouffa un rire avant de répondre.
— Je n’en doute pas, fils. Mais je ne comprends pas que tu prennes la tête comme ça pour des vêtements. Habille-toi comme d’habitude, s’il tient vraiment à toi, ça n’a pas d’importance.
Stiles se sentit rougir. Son père avait bien dit « Il ». Et il ne semblait pas plus perturbé que ça.
— Comment tu sais ?
— Stiles, je suis ton père, et je suis le shérif. Je te connais, tu sais. Et si moi je ne m’en aperçois pas, personne ne s’en apercevra.
Le plus jeune marmonna que personne ne s’en était aperçu et son père éclata de rire.
— Ecoute fils, je dois y aller, parce que moi aussi j’ai un rendez-vous. Alors habille-toi et profite bien de ta soirée.
Stiles n’avait même pas remarqué que son père ne portait pas son uniforme mais un costume et une chemise toute simple.
— Wow, papa ! Mélissa va être impressionnée !
Ce fut au tour du père d’être un peu tendu, et il se passa la main dans les cheveux. Stiles sourit avant de reprendre.
— Tel père, tel fils, papa à moi ! Profite-bien de ta soirée, et ne fais pas de folie.
Le shérif secoua la tête avant de sortir de la chambre.
— La même chose pour toi, et dis à Derek que je veux que tu sois rentré pour minuit.
— Quoi ? Couina Stiles, mais il n’obtint qu’un rire profond pour toute réponse.
Il soupira avant de regarder le capharnaüm qui l’entourait, avant de juger que son père avait raison. Il enfila son meilleur jean et un des ses t-shirts préférés qu’il couvrit d’une chemise à carreaux rouge. Parce qu’il savait que c’était la préférée de Derek.
Derek se présenta – à la porte ! – à 7 heures précises. Stiles jeta un regard dans le judas avant de lui ouvrir. Comme ça, si le loup garou était habillé classe, l’humain aurait trente secondes pour se changer. Il soupira de soulagement en constatant que l’autre était habillé de la même manière que les autres jours. Il ouvrit la porte en grand avec un sourire, et son sourire s’étira encore plus quand il vit une lueur d’appréciation passer dans les yeux du lycanthrope qui le jaugea de la tête aux pieds.
Il mena Stiles jusqu’à la Camaro avant de prendre place derrière le volant et de conduire en direction de la forêt. Ils dépassèrent le chemin qui menait à la vieille maison des Hale, se dirigeant vers les hauteurs de la ville.
Ils arrivèrent en vue du promontoire rocheux qui surplombait la ville et Derek se gara et sortit du véhicule. Il ouvrit le coffre pour y prendre quelque chose avant de faire un signe de tête à Stiles de le suivre.
Le loup-garou étendit une couverture sur le sol herbeux et posa un panier à côté. Ils s’installèrent cote à cote sur la couverture, laissant leurs regards vagabonder sur la ville éclairée par la lune montante.
— Tu as faim ? demanda soudain le plus âgé.
Stiles hocha la tête, incapable – oh miracle – de prononcer un mot. Il n’avait vraiment pas l’habitude de voir l’autre aussi attentionné. Du panier, il sortit plusieurs sacs de fast-food et Stilinski sourit. Son hamburger préféré, ses frites préférés, son milk-shake préféré. Son loup-garou préféré avait pensé à tout. Ils échangèrent un sourire avant de manger en silence, enveloppés par les bruits de la forêt.
Ils étaient serrés l’un contre l’autre, profitant de la quiétude de la nuit, quand Stiles frissonna un peu. Il aurait du penser à prendre une veste plus chaude. Il sentit soudain un poids sur ses épaules et sentit l’odeur caractéristique du cuir. Il tourna la tête vers Derek pour le remercier de lui avoir prêté son blouson mais il s’aperçut que l’autre l’avait toujours sur les épaules. Il baissa donc les yeux et vit, à la lueur de la lune, la veste en cuir rouge qui le recouvrait.
— Oh ! fut la seule chose qu’il fut capable de dire.
Il caressa le précieux tissu du bout des doigts, avec révérence. Incapable de formuler un remerciement approprié, il posa ses mains en coupe sur le visage de l’alpha avant de l’embrasser.
Le baiser, qui dura plusieurs minutes, était langoureux, tendre et doux. Tout ce qu’on n’attendait pas chez le loup-garou. Quand Stiles s’écarta enfin, Derek suivit le mouvement pour continuer, mais le jeune humain posa ses doigts sur ses lèvres pour le faire patienter. Il enleva délicatement le blouson rouge, le sweat et la chemise qu’il portait et fut sur le point d’enlever son t-shirt quand Derek l’arrêta dans son mouvement.
— Stiles, non. On a dit qu’on prenait notre temps… Je… Je ne suis pas encore prêt…
— Shh ! murmura Stiles. Je veux juste te montrer quelque chose. Promis, aucune idée farfelue. Enfin si, j’ai des idées farfelues, mais c’est promis, on va doucement.
— Ok…
Il s’écarta légèrement pour laisser faire l’autre et Stiles fit passer le t-shirt par-dessus sa tête en frissonnant, révélant… un pansement sur son pectoral gauche, juste au niveau du cœur.
— Qu’est-ce que…, fit l’alpha en tendant une main hésitante.
— Ton cadeau… Ouvre-le ! Plaisanta Stiles.
Derek retira la compresse avant de retenir son souffle.
— Stiles…
Du bout des doigts, il traça le triskèle rouge sur lequel se trouvait l’empreinte d’un loup. Stiles eut un sourire tendre avant de froncer les sourcils. Oh. Ceci expliquait surement comment son père savait…
— Stiles, murmura à nouveau Derek, subjugué par le dessin du tatouage.
— Je voulais… Je voulais juste te montrer que je suis avec toi pour un moment. Un trèèèèèèèèèèèès long moment. Je ne suis pas encore prêt à accepter la morsure, et je le serai peut être jamais, mais un tatouage… C’est permanent. Alors j’espère que…
— Il est parfait… Mais tu pourras toujours le faire enlever au laser au cas où…
Toujours là même incertitude dans la voix de l’alpha.
Stiles l’obligea à relever la tête et son regard croisa le regard carmin de l’autre.
— Crois-moi, vu comment j’ai dégusté pour le faire faire, je compte pas le faire enlever.
Derek fondit sur lui, capturant ses lèvres dans un baiser passionné et Stiles se laissa allonger sur la couverture. Une main de l’alpha dans ses cheveux, une main de l’alpha posée avec révérence sur le tatouage, Stiles soupira de bonheur.
La meilleure des St Valentin…
FIN
si vous voulez voir le tatoo, c'est par ici :
http://img12.imageshack.us/img12/3245/triskloup.jpg