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 Sujet du message: [Finie] A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 21 Déc 2012 20:53 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Ahouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !

C'est l'heure de la fic de Noël! Je la poste un peu en avance, parce qu'à partir de demain, je serai moins dispo, invasion familiale oblige.

La forme appartient à M. Charles Dickens, les persos appartiennent à Jeff Davis (qui est un cadeau) et à MTV, le fond n'appartient qu'à moi!

J'espère que ça vous plaira.

Joyeux Noël à tous!

(Peut contenir des éléments de la saison 2, si jamais certain(e)s ne l'ont pas encore vu)

**********
A Christmas Carol

Il avait entendu la voiture de Stiles remonter l’allée et se garer devant la maison en ruine. Il avait entendu l’adolescent descendre de voiture, et il s’attendait à le voir passer la porte d’ici quelques secondes.
Pourtant, il ne se passa rien, et Derek fronça les sourcils avant de descendre l’escalier branlant. Il atteignait la porte quand il entendit trois coups tapés sèchement sur le panneau. Il posa la main sur la poignée et ouvrit violemment le battant.
Stiles se trouvait là, un marteau en l’air, et le jeune homme sursauta en arrière, manquant de s’étaler dans les escaliers.
— Mais t’es flingué ou quoi ? On n’a pas idée d’ouvrir une porte comme ça. C’est hyper dangereux de faire ça ! J’aurai pu me briser la nuque en tombant dans ton escalier pourri !
— Et ben au moins tu l’aurais fermé ! Qu’est-ce que tu veux, Stiles ? Gronda l’Alpha.
Un sourire illumina le visage du plus jeune qui se pencha pour ramasser quelque chose par terre.
— Je viens décorer ta baraque !
Derek lança un œil critique à la couronne en branche de sapin que tenait Stiles, puis remonta son regard vers celui, enjoué, de l’adolescent.
— Décorer ma baraque ? Et ça t’a prit comme ça ?
— Allez quoi, Derek ! On est le 24 décembre. Un peu d’esprit de Noël, que diable !
Hale se pinça l’arête du nez et soupira profondément.
— Rentre chez toi, Stiles. Ton père doit surement t’attendre !
— Oh, t’inquiète, je vais y aller. Je voulais juste poser ça d’abord… Tu viendras déjeuner demain à la maison ? Tout le monde sera là. Mon père a trouvé que c’était une bonne idée d’avoir un peu de monde à la maison pour Noël.
— Non. Je ne viendrais pas. Fous-moi la paix, récupère ta couronne et dégage !
Le sourire de Stiles s’effaça soudainement.
— Oh. Allez quoi, Derek… Tu peux même amener Peter si tu veux… Tous les autres ont déjà dit qu’ils viendraient. Allez ! Ne fais pas ton Grinch ! Je sais que je te demande un peu à la dernière minute, mais tu me connais, j’avais oublié. Trop de trucs à penser…
— Stiles ! Je t’ai dit de dégager ! Gronda le loup-garou.
Stilinski haussa les épaules et fit un pas en avant pour accrocher la couronne sur la porte. Il recula pour en juger l’effet et sourit à nouveau.
— Bon écoute… J’ai lancé l’invit. Maintenant, tu fais comme tu veux. Tu sais où j’habite. Si tu changes d’avis. A midi. Passe par la porte !
Sur un dernier signe de la main, Stiles trotta jusqu’à sa voiture et repartit vers la ville. Derek le suivit, des yeux tout d’abord, puis des oreilles, et rentra dans la maison quand il n’entendit plus que les bruits de la forêt environnante. Il jeta un regard meurtrier à la couronne avant de claquer la porte, laissant la décoration se balancer dangereusement.
Noel… Il ne l’avait plus fêté depuis l’incendie. Et il n’avait vraiment pas envie de se réjouir alors que sa vie ne ressemblait à rien. Et encore moins entouré par des adolescents.
Il monta dans la pièce qui lui servait de chambre. Peter avait disparu quelque part, mais peut importait. Il se déshabilla avant de s’effondrer sur le tas de couvertures qui lui servait le lit et s’endormit presque aussitôt, maudissant Stiles, et maudissant Noël.

-*-


Il fut réveillé par un mouvement près de sa couche. Feignant d’être endormi, il inspira profondément en se tournant sur le ventre avant de se figer… Cette odeur, il la connaissait trop bien. Et il avait espéré ne plus jamais la sentir. Kate…
Il ouvrit les yeux en grand, les prunelles rouges, et se retourna vivement en montrant ses dents aiguisées. Elle était là, assise à même le sol, le regardant dormir.
— Hey, du calme beau brun. Tu t’emportes contre un souvenir.
— Qu’est-ce que tu fous là ?
— Je suis venue te mettre en garde, Derek. Contre ce que tu es en train de devenir.
— Je me fous de tes conseils, Katherine. Tu es morte. Je n’ai pas à t’écouter.
Elle eut un sourire en repoussant une mèche blonde.
— Oh, mais tu n’as pas le choix, beau gosse. Tu es en train de devenir amer, Derek. Tu fermes ton cœur et ton esprit. Tu vas devenir comme moi si tu continues.
L’Alpha gronda.
— Plutôt crever que de devenir comme toi. Et de toute façon, c’est de ta faute si j’en suis là. Tu m’as utilisé pour arriver à tes fins. Tu t’es servi de moi pour tuer ma famille. Amer, tu dis ? Comme l’odeur de cendres qui flotte encore dans cette maison. Par ta faute.
Elle soupira. L’espace d’un très court instant, elle redevint celle dont le lycanthrope était tombé amoureux plusieurs années auparavant. Belle, tendre, douce.
— J’ai fait ce que j’ai fait à cause de mon éducation. Je ne veux pas me chercher des excuses. Ce que j’ai fait est inexcusable. Oui, tu es devenu aigri à cause de moi, de ma famille. Mais ça ne doit pas t’empêcher de continuer à vivre, Derek. Ouvre-toi aux autres. Ils sont nombreux à te vouloir du bien. Tu es un homme bien. Et je regrette ce que j’ai fait…
Derek s’assit en se frottant le visage, espérant peut être se réveiller de ce rêve bizarre.
— Noël est une période magique, Derek. Ne l’oublie pas !
— Pff, Noël… Je n’ai pas fêté Noël depuis presque 7 ans, et honnêtement, ça ne m’a pas manqué. Laisse-moi tranquille Kate. Tu as fait assez de mal !
Elle se leva dans un mouvement aérien.
— Ne deviens pas comme moi, Derek. Tu as une chance de reprendre ta vie en main. Cette nuit, il va se passer quelque chose qui, j’espère, te permettra d’ouvrir les yeux. Trois personnes vont venir te voir. Écoute-les. Et tu comprendras ce que je veux te dire.
Elle disparut derrière la porte, et Derek se leva pour la suivre. Pourtant, il ne vit personne. Rien dans la maison délabrée qui indiquait qu’une autre personne se trouvait là quelques secondes auparavant. Il secoua la tête en soupirant. C’était peut être la fatigue. Il fit demi-tour et retourna vers sa chambre, les épaules voutées.
Il s’effondra sur les couvertures et ferma les yeux en espérant que ce rêve étrange allait prendre fin. Le sommeil l’emporta plus vite qu’il ne l’aurait cru.

-*-


— Debout petit frère !
La voix était à peine un murmure, et Derek crut tout d’abord qu’il rêvait.
— Allez, debout Derek !
La voix était plus insistante, avec une caresse dans les cheveux. Une main douce, réconfortante, qui l’avait tiré de bien des cauchemars près de 7 ans auparavant.
Il ouvrit les yeux en grand et se figea. Elle était là. Aussi souriante que dans ses souvenirs.
Laura…
— Enfin ! J’ai cru que ça allait me prendre l’éternité pour te réveiller… Quoi que, l’éternité, je n’ai plus que ça à présent.
— Laura ?
— Lève-toi, D ! J’ai quelque chose à te montrer, et on ne va pas y passer la nuit.
— On va où ? fit l’alpha un peu prit au dépourvu.
— Se remémorer quelques souvenirs, répondit la jeune femme en lui tendant la main.
Il enfila rapidement un jean et un t-shirt avant de nouer ses doigts aux siens. La main était fraiche mais pas froide, et le contact était agréable.
— Je ne veux pas de souvenir, Laura. C’est trop douloureux.
— Il existe toujours des souvenirs heureux, petit frère. Quelles que soient les circonstances.
Une étrange sensation s’empara de lui, et il lui sembla que tout autour d’eux se brouillait. Il cligna des yeux plusieurs fois, et soudain, tout était différent.
Il était dans sa chambre. Celle qu’il occupait plusieurs années auparavant, quand il n’était qu’un adolescent sans –trop de– soucis. Laura était toujours là, sa main dans la sienne. Il jeta un coup d’œil circulaire à la pièce. Tout était tel que dans son souvenir. Son lit dans le coin, le bureau couvert de livres, les posters d’équipes de base-ball sur le mur.
— On est où ? demanda-t-il, même s’il se doutait de la réponse.
— A la maison… Tu te souviens, avant qu’elle ne devienne cette ruine que tu refuses de réparer ? Avant…
— Avant l’incendie… Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu ME fais ça ? Je t’ai dit que je ne voulais pas me souvenir.
Laura soupira puis le tira par la main.
— Il est temps que tu acceptes le passé, Derek. Viens voir. Viens te souvenir de ce qui se passait dans cette maison. Viens…
Elle l’entraina vers la porte et ouvrit le battant. Il perçut des éclats de rire à l’étage en dessous et se figea.
— Non… Non, je ne veux pas…
— Allez, Derek. N’aie pas peur. Tout ira bien !
Ils suivirent le couloir jusqu’aux escaliers. Derek sentait un nœud se former dans son estomac. Au fur et à mesure qu’ils progressaient dans l’escalier, les rires et les voix se faisaient plus précis, et Derek savait ce qu’il allait bientôt voir.
Ils étaient tous là. Son père, sa mère, Peter… Sa petite sœur Lucy, qui était née humaine. Lucy qui était à la maison le jour de l’incendie à cause d’un mauvais rhume qui l’obligeait à garder le lit. Tous riaient, échangeaient des paquets et des plaisanteries, et l’air était chargé d’odeur de biscuits.
La gorge de Derek se serra, et il passa un bras sur les épaules de sa sœur. Elle posa sa tête sur son épaule et soupira.
— Tu te souviens ? Comme on était heureux. Comme on était uni. Tu pourrais avoir tout ça à nouveau Derek, si tu voulais bien ouvrir un peu ton cœur.
— La dernière fois que j’ai ouvert mon cœur à quelqu’un, ça a mit fin à tout ça ! répondit Derek avec amertume.
— Une erreur de jeunesse, D. Personne ne t’en veut tu sais. Et tu mérites d’être heureux à nouveau. Et tu sais très bien qu’une personne pourrait te permettre d’avoir tout ça une nouvelle fois.
Il eut un mouvement de recul.
— De qui tu parles ?
Elle eut un soupir amusé.
— Comme si tu ne le savais pas…
Ils s’affrontèrent du regard pendant un moment, puis Derek tourna la tête pour regarder à nouveau sa famille.
— C’est trop dangereux, finit-il par dire.
— Seulement parce que tu le penses, Derek. Kate t’a fait du mal, mais ça ne veut pas dire que lui t’en fera. Tu peux être à nouveau heureux, petit frère. Mais seulement si tu le veux.
Un éclat de rire lui fit tourner la tête, et il se revit, plus jeune de 7 ans, sortir de la cuisine avec une jeune Laura sur les talons. Ils se pourchassaient autour des autres en riant, jusqu’à ce que la voix douce de leur mère leur demande de faire attention. Il y avait tant de joie dans ce tableau. Tant d’amour, tant de bonheur… Tout ce qu’il fuyait désormais.
— Je dois m’en aller, Derek. Je voulais juste que tu te rappelles que même si les souvenirs peuvent être douloureux, ils font partie de ta vie. Et qu’il ne tient qu’à toi d’en créer d’autres.
Il la regarda alors que son image s’estompait.
— Non ! Non, Laura reste ! Reste avec moi !
— Je suis toujours avec toi, Derek. Je ne t’ai jamais quitté. Mais je dois m’en aller.
— Laura ! Reviens !
Le cri résonna avec force, et il se retrouva seul, sur la dernière marche de l’escalier branlant, dans la maison en ruines. Tout le monde avait disparu. Il était à nouveau seul. Seul et amer. Seul et perdu. Seul et froid.

-*-


— Quel touchant tableau ! fit une voix sur sa gauche.
Il se tourna vivement et jeta un regard mauvais à son oncle qui se tenait contre le mur décrépi, les bras croisés sur la poitrine.
— Qu’est-ce que tu veux, Peter ? Je croyais que tu étais parti !
— Je ne suis pas vraiment là en fait… Je suis ici sans vraiment y être.
Le plus jeune de Hale fronça les sourcils.
— Ca veut dire quoi ? Tu es mort ? Enfin !
— Tout est relatif ! fit le plus âgé en haussant les épaules.
— Qu’est-ce que tu veux ? répéta Derek en serrant la mâchoire.
— Te montrer que tu n’es pas le seul à souffrir d’un manque. Mais que contrairement à toi, d’autres ne se laissent pas abattre. Qu’ils prennent le dessus. Qu’ils continuent à vivre avec les souvenirs, douloureux ou pas.
— Encore cette histoire de souvenir ? Qu’est-ce que vous avez tous avec ça ! Les souvenirs font mal ! Je n’ai pas envie de les subir.
Peter soupira et s’écarta du mur.
— Viens, mon neveu. Je vais te montrer !
Derek jeta un regard torve à la main qui se tendait vers lui. Peter agita ses doigts pour l’inviter à le suivre une nouvelle fois. Et poussé par une force invisible, Derek fit quelques pas hésitant en avant de refermer sa main sur celle de son oncle.
— J’espère ne pas le regretter, murmura-t-il dans un soupir.
A nouveau cette sensation étrange, et à nouveau un endroit différent. Ils se trouvaient devant une maison qu’il ne semblait pas connaitre, et Peter le devina.
— Ne fais pas cette tête, on dirait que tu as vu un fantôme. Tu ne reconnais pas la maison ? Il faut dire que tu as plus l’habitude de passer par la fenêtre que par la porte. Fais un effort, Derek…
L’alpha fit un pas en arrière et leva la tête. Oui, il connaissait la maison. La maison de Stiles. Effectivement, il avait rarement eut l’occasion de voir l’avant, préférant en général se faufiler par la fenêtre du premier étage.
— Bien, reprit Peter. Approche, maintenant. Regarde !
Il indiqua une fenêtre d’un geste de la main, et Derek s’approcha avec hésitation.
Dans un coin de la pièce, il y avait un sapin joliment décoré, et plusieurs guirlandes colorées pendaient autour des fenêtres et des encadrements de porte. Devant la cheminée, Stiles fixait une photo, les yeux brillants. Le jeune garçon tourna la tête quand son père se rapprocha en lui tendant un mug fumant. En respirant profondément, Derek s’aperçut qu’il pouvait sentir le breuvage. Du chocolat chaud.
Le père et le fils échangèrent un léger sourire avant de prendre une gorgée, puis se retournèrent vers la photo sur le manteau de la cheminée. Derek plissa les yeux pour mieux voir, et discerna les contours doux d’un visage féminin dont les yeux couleur de miel souriaient au photographe. Mrs Stilinski. Stiles avait les mêmes yeux que sa mère. A nouveau, un nœud se forma dans la gorge du loup-garou et il renifla.
— Pourquoi on est là ?
— Pour que tu comprennes que même si les souvenirs sont parfois, et même souvent douloureux, ils n’empêchent pas de vivre. Regarde Stiles. Regarde-le sourire. Il a perdu sa mère il y a dix ans, mais cela ne l’empêche pas d’avoir une vie. Regarde. REGARDE DEREK !
Peter le poussa un peu et Derek se retrouva presque le nez collé à la vitre. Il se faisait l’effet d’un voyeur, à entrer ainsi dans l’intimité des Stilinski, mais la scène le fascinait.
— Quand Rose Stilinski est morte, le shérif a enlevé toutes les photos qu’il avait d’elle, parce que, comme toi, il refusait de vivre avec son souvenir. Et pourtant, depuis un an, les choses ont changé. Grace à toi.
Derek sursauta.
— Pardon ?
— Quand tu es entré dans la vie du gamin, tu as changé sa façon de voir les choses. Il s’est aperçu qu’il pouvait y avoir quelqu’un de plus malheureux que lui et qu’il pouvait lui apporter son aide.
— Ouais, il m’a pris en pitié…
Peter leva les yeux au ciel et donna une tape un peu brusque derrière la tête de son neveu qui se retourna vers lui en grognant, les yeux rouges.
— Oh, arrête ! On dirait un chien enragé, et tu fais peur à personne. Tu vois de la pitié ? Moi j’y vois autre chose… De l’admiration, de la confiance, et peut être même…
— Et peut être même quoi ? Aboya Derek.
Le plus âgé des Hale secoua la tête en baissant les yeux de dépit.
— Si tu ne le vois pas, ce n’est pas à moi de te le dire… Mais, je peux essayer d’expliquer… Il te regarde comme tu regardais Kate à un moment… Il te faut un dessin peut être ?
Derek se figea. Non. Non… Impossible. Stiles était si jeune, et ils étaient issus de mondes tellement différents. Comme lui et Kate. Comme lui et Kate. Et il avait aimé Kate. De toute la fureur de ses 16 ans. Il se frotta le visage à deux mains et soupira.
— Allons-nous-en Peter. S’il te plait, allons-nous-en.
— Est-ce que tu as compris Derek ? A quel point tu es important pour lui ? A quel point il est important pour toi ? Ouvre-toi un peu aux autres, bon sang ! Ne te laisse pas submerger par de la colère qui…
— J’ai le droit d’être en colère ! Explosa le jeune Hale. J’ai le droit d’être en colère ! Elle a tué ma famille, elle m’a prit mon adolescence !
— Mais tu n’es pas comme elle ! cria Peter en retour. Ouvre les yeux, bordel ! Tu fais tout ce que tu peux pour protéger ce gosse, alors qu’elle a tout fait pour te faire du mal. Oui, tu as le droit d’être en colère, parce que tu peux tourner ta rage contre quelqu’un ! Mais regarde-le ! Regarde-les ! A qui peuvent-ils en vouloir ? A personne ! Au destin ! A la fatalité ! Ils ne se complaisent pas dans leur malheur comme tu le fais ! Ils vivent, ou ils survivent peu importe, mais ils le font parce qu’ils ont quelque chose à quoi s’accrocher. Parce qu’ils s’accrochent au souvenir qu’ils ont d’elle ! Parce que Stiles s’accroche à toi, et que son père s’accroche à lui ! Ouvre les yeux Derek, ouvre ton cœur, avant qu’il ne soit trop tard…
— Trop tard ? Mais trop tard pour…
Il tourna la tête mais Peter avait disparu. Il jeta un dernier regard vers la demeure des Stilinski. Stiles et son père étaient toujours debout devant la photo, des larmes sur les joues, trouvant réconfort dans les bras l’un de l’autre. Le shérif tendit la main vers la photo et caressa le visage glacé de sa chère épouse.
— Joyeux Noël, Rose, murmura-t-il.
— Joyeux Noël, Maman, murmura Stiles.
Et toutes les lumières s’éteignirent, laissant Derek seul dans le noir, alors qu’un épais brouillard se levait.

-*-


Il n’avait jamais vu un brouillard aussi épais sur Beacon Hills. Ca en était presque… surnaturel. Il eut un rire cynique. Toute cette soirée était surnaturelle de toute façon. Il tenta de retrouver son chemin au milieu de la brume, mais il n’y voyait pas à trois mètres. Peter, ou son fantôme, ou son esprit, peu importait, l’avait abandonné au milieu de nulle part. Il n’y avait aucune odeur pour le guider. Tout autour de lui était froid et comme figé. Il avança doucement, les mains en avant, glissa sur le sol humide et se retint de justesse à un mur… Un petit mur ? Un muret… Il se pencha pour mieux voir avant de reculer d’un pas sous le choc. Une pierre tombale. Il se redressa et se rendit compte que le brouillard était en train de se lever. Il se trouvait dans le cimetière. Un peu plus loin sur la droite se trouvait un petit groupe penché sur une tombe fraichement recouverte de terre. Il perçut des pleurs et des reniflements, et il sentit l’odeur salé de la tristesse sur les joues de ces personnes.
— Approche-toi d’eux, dit une voix derrière lui.
Il se retourna prestement et vit le Dr Deaton qui attendait patiemment. L’homme portait juste une chemise, pourtant il faisait un froid de canard. Même Derek se mit à frissonner.
— Pourquoi je m’approcherai, je ne vais pas me mêler aux obsèques de quelqu’un que je ne connais pas ! fit l’alpha.
— Tu ne te demandes même pas pourquoi je suis là ? fit le vétérinaire avec un léger sourire.
Derek haussa les épaules. Toute cette soirée –nuit– était étrange. Alors un peu plus ou un peu moins.
— Vous êtes une sorte de reflet de ma mémoire, certainement. Quelle importance ? Qui sont ces gens ? Pourquoi faut-il que je m’approche ?
Le toubib ne dit rien mais s’avança jusqu’à le dépasser avant de se tourner vers lui, lui indiquant ainsi clairement qu’il le suive. Ce qu’il fit en soupirant. Il se sentait fatigué par tout ça.
Plus il se rapprochait du groupe, plus il se sentait mal à l’aise. Une profonde angoisse s’emparait de lui et ne faisait qu’empirer. L’odeur entourant le groupe était familière. Trop même. Il craignait ce qu’il allait voir. Et sa crainte se matérialisa devant lui.
Toute la meute était là, habillée de noir. Se retenant les uns aux autres. Ne cherchant pas à cacher leur douleur. Le shérif Stilinski était à genoux près de la tombe, le corps secoué de violents sanglots, grattant la terre à mains nues.
Scott se tenait derrière lui, les mains posées sur les épaules de l’homme brisé. Les yeux du jeune bêta étaient fermés, mais cela n’empêchait pas les larmes de couler. Près de lui, Isaac avait posé son front sur son épaule, retenant difficilement des gémissements plaintifs. Scott lâcha une des épaules du shérif pour caresser doucement les boucles blondes d’Isaac avant de poser un bref baiser sur sa tête.
Derek avala difficilement sa salive, et ses yeux glissèrent sur chacune des personnes présentes. Boyd et Erica qui se retenaient l’un à l’autre. Jackson qui berçait doucement Lydia. Peter qui regardait ses pieds pour cacher son visage. Mélissa McCall qui se tamponnait les yeux avec un mouchoir. Et un peu en retrait, Chris qui tentait de consoler Allison.
L’alpha serra les poings et eut enfin le courage de lire la pierre qui s’élevait, brillante sous la lune gibbeuse.
« Genim Stilinski, fils chéri, ami sincère »
— Quand ? Quand ? C’est arrivé quand ? s’écria Derek en se penchant un peu plus.
Il n’arrivait pas à voir la date sur la pierre.
— Un jour… Peut être… Si tu continues comme ça, répondit le vétérinaire d’une manière sibylline.
— Quoi ? Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Il est mort à cause de moi, c’est ça ? C’est pour ça que je ne suis pas aux obsèques ? Je l’ai tué ?
Le docteur avait haussé les épaules à chaque question, sans vraiment donner de réponse. Le loup-garou perdit patience et agrippa la chemise de Deaton à deux mains.
— Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que j’ai fait ? hurla-t-il.
— Rien… Absolument rien. Et c’est bien le problème. Tu t’es contenté d’être celui que tu es actuellement. Un homme froid, insensible, renfermé. Il s’est ouvert à toi. T’as confié ses plus chers secrets. Et tu l’as repoussé. Comme tu sais si bien le faire.
— Je le fais pour le protéger. Je ne peux pas le faire souffrir. Je ne veux pas lui faire de mal ! murmura Derek, la voix rauque.
— Quand est-ce que tu vas comprendre, une bonne fois pour toute, que tu dois faire confiance aux gens qui t’entourent… Que tu dois écouter ton cœur, plutôt que ta raison ! Regarde où ça va mener tout le monde si tu persistes dans cette voie, Derek. Ils ont besoin d’un leader, d’un alpha, certes. Mais ils ont aussi besoin de quelqu’un qui les écoute sans les repousser. Ils ont besoin de quelqu’un avec un cœur. Stiles était ce quelqu’un. Est ce quelqu’un. Si tu perds ce garçon, tu les perdras tous ! Et tu sais très bien, au plus profond de toi que tu as besoin de lui !
— Qu’est-ce qui s’est passé ? Murmura à nouveau le jeune Hale.
Deaton soupira et mit les mains dans ses poches.
— Stiles t’a ouvert son cœur. Il t’a offert son cœur. Mais tu n’as pas su l’accepter. Tu as préféré le repousser le plus loin possible, parce que tu as eu peur de ce qu’il pouvait t’offrir. Tu as peur que ça fasse de toi quelqu’un de faible. Mais en faisant ça, tu t’es affaibli d’avantages. Il a accepté sans rien dire. Il a accepté ce que tu es, ce que tu veux, même si ça lui déchire le cœur à lui. Mais tu n’as pas vu les larmes dans ses yeux quand il a quitté la maison, tout comme il n’a pas vu le cerf qui traversait la route et qu’il n’a pas pu éviter. Tu voulais le protéger ? Tu l’as poussé droit vers sa perte.
— Non ! Non ! Je ne voulais pas ça !
— Peut être. Tu as les moyens de changer tout ça Derek. Mais il faut que tu le veuilles !
Hale hocha la tête plusieurs fois avant de retourner son regard vers le groupe. Scott avait ouvert les yeux et le fixait avec intensité. Les pupilles du bêta était rouges… Comme les yeux d’un alpha.
— Qu’est-ce que… Il me voit ? Pourquoi ses yeux… Qu’est-ce que…
— Ce n’est pas toi qu’il regarde, Derek. C’est ça !
Le vétérinaire avait désigné une autre tombe un peu plus loin, attendant d’être remplie. Sur la pierre tombale, deux mots « Derek Hale ». Aucune mention que ce soit. Aucun mot d’affection. Rien.
— Je suis mort en même temps que lui… murmura simplement le jeune homme en s’agenouillant près de la… de SA tombe.
— Oui, parce que tu t’es aperçu trop tard de ce qu’il représentait pour toi.
— Comment ?
— Aconit, répondit laconiquement le vétérinaire. Scott deviendra l’alpha à la seconde où tu t’éteindras.
Derek leva les yeux vers l’homme en fronçant les sourcils. Que voulait-il dire par là ?
— Si tu continues ainsi, tu vas mourir tout seul, Derek. Personne ne sera là pour te pleurer.
Il ne sentit pas tout de suite que quelque chose s’enroulait doucement autour de ses jambes et de ses bras, et il était bien trop tard pour faire quoi que ce soit quand les lianes d’aconit s’enroulèrent autour de sa gorge.
— Deaton ! Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que… Aidez-moi ! Aidez-moi ! Je peux encore tout changer ! Deaton !
L’aconit s’enroula autour de sa gorge et se resserra doucement. Il n’arrivait plus à respirer et sa vision s’obscurcit. La dernière chose qu’il vit fut le regard de miel et le sourire enjoué de celui qu’il avait tué.
— Stiles, fut le dernier murmure de l’alpha.

-*-


Il s’éveilla en sursaut dans son repaire, les couvertures étroitement enroulées autour de ses membres, la respiration hachée. Il lutta un moment pour se dépêtrer de l’enchevêtrement de laine avant de s’assoir en se passant une main sur le visage.
Avait-il rêvé ? Quel jour était-il ? Quand était-il ? Tout cela avait l’air tellement réel !
Il regarda sa montre qui affichait 11 heures, ainsi que la date… 25 décembre 2012. Il était chez lui. Il était au présent.
Il se leva d’un bond et fit une toilette sommaire dans la bassine remplie d’eau de pluie qui trônait dans un coin. Il fallait vraiment qu’il reconstruise cette maison.
Quand il jugea qu’il était présentable, il attrapa son blouson de cuir et se rua hors de la maison en direction de la demeure des Stilinski.
Il y avait déjà plusieurs véhicules garés devant la maison quand il arriva. Apparemment, tout le monde était déjà là. Il entendit des rires et des chansons de noël, Erica qui suppliait Scott d’arrêter de chanter, et le rire musical de Stiles. Il resta un moment dans la voiture à écouter ces sons gorgés de joie et de bonheur.
Il prit une dernière profonde inspiration avant de quitter sa voiture et se dirigea d’un pas hésitant vers la porte d’entrée. Il leva le poing, suspendit son geste, puis tapa enfin sur le panneau.
Il entendit quelqu’un se rapprocher et sut tout de suite que c’était Stiles. L’adolescent ouvrit la porte, et son regard s’illumina quand il vit le brun sur le seuil. Derek retint un rire. Stiles était coiffé d’un chapeau de père noël dont le pompon retombait sur son nez en trompette. Il balaya le pompon de la main avant de parler.
— Hey Derek ! Je suis content que tu aies pu…
Avant qu’il ait pu finir sa phrase, Derek fit un pas en avant, mit ses mains en coupe autour du visage de l’autre puis posa sur ses lèvres un chaste baiser auquel Stiles répondit une fois la surprise passée.
— Et ben ça, c’est un joyeux noël ou je m’y connais pas ! murmura l’adolescent contre ses lèvres.
Derek prit Stiles dans ses bras en fermant les yeux, savourant la chaleur qui se dégageait de l’adolescent plein de vie. Ils se séparèrent avec réticence et Stiles attrapa la main de Derek pour le mener vers le salon.
— Hey les gars ! Regardez qui vient nous rejoindre ! cria Stiles à l’assemblée.
Tout le monde était là. La meute bien sur, le shérif Stilinski évidemment, ainsi que Mrs McCall et le Dr. Deaton.
Le shérif jeta un regard à leurs mains jointes puis il soupira, tourna la tête vers la photo sur la cheminée et murmura qu’il n’y pouvait pas grand-chose. Derek lui adressa un signe de la tête en guise de remerciement, et le shérif lui tendit une tasse pleine de lait de poule. Ils trinquèrent tous ensemble et Scott et Isaac se remirent à chanter. Mélissa proposa de passer rapidement à table avant qu’il ne se mette à tomber des cordes et tout le monde éclata de rire. Ils se précipitèrent vers la salle à manger, sauf Derek qui resta un moment en retrait, les yeux fixés sur la photo de Rose Stilinski. Stiles se rapprocha de lui, passa un bras autour de sa taille et posa son menton sur son épaule.
— Elle était belle, commenta-t-il. Tu lui ressembles beaucoup.
— Merci. Est-ce que c’est ta façon de dire que tu me trouves beau ? Parce que si c’est le cas, tu pourrais faire un effort un peu plus important quand même.
Derek leva les yeux au ciel et aperçut le petit bouquet de gui qui pendait au plafond. Il eut un léger sourire qui fit froncer les sourcils du plus jeune.
— Qu’est-ce que tu as vu ? dit Stiles en levant les yeux à son tour.
Il rougit légèrement quand il croisa le regard légèrement carmin de l’alpha. Leurs têtes se rapprochèrent l’une de l’autre, et le deuxième baiser qu’ils échangèrent fut aussi chaste que le premier, avant de devenir un peu plus passionné.
Un raclement de gorge les fit sursauter et ils se retournèrent pour voir le shérif qui fronçait les sourcils. Derek tenta de s’écarter, mais Stiles refusa de le lâcher. Le shérif soupira.
— Vous devriez venir à table avant que les autres aient tout dévoré ! fit-il avant de tourner les talons.
Derek jeta un dernier regard à la photo. Stiles se serra un peu plus contre lui.
— Tu sais, je suis certain que ma mère fête Noël avec ta famille, quelque part. Et j’imagine nos mamans en train de soupirer de bonheur de nous voir à nouveau heureux.
L’alpha ne sut que répondre, alors il enroula un bras autour des épaules de Stiles et le conduisit vers la salle à manger.

Quelque part, effectivement, Mrs Stilinski et Mrs Hale regardaient leurs garçons en souriant.

FIN

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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 21 Déc 2012 20:54 
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Merde merde merde et merde, j'ai les larmes aux yeux en finissant de lire ta fic ! C'est une chose rare chez moi et tu y es arrivée. Tout ça était tellement magique, féérique et ... wow.

Cette histoire nous rappelle qu'il faut oublier les mauvaises choses du passé et garder ce qui est positif ... tellement dans l'esprit de Noel. Grace à toi je suis teen wolf addict. Je te remercierai jamais assez de m'avoir fait découvrir cette série. Je t'adore ma yayiiiiiiii :heart:

Je te souhaite de passer le plus beau des réveillons de Noel :ange:

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Ce sont précisément les tendances sexuelles déviées de leur but qui créent entre les hommes les liens les plus durables. Sigmund Freud.


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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 21 Déc 2012 21:29 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 21 Déc 2012 22:05 
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Le slash, kesako ?
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C'est une super belle histoire!!!! :mrgreen:
Ca fait longtemps que je n'avais plus lu ou regardé une histoire avec les trois fantômes de noel, passé, présent et futur!
Super idée, super fic! :bravo: :bravo:

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" On appelle ça le chagrin, je pense qu’il y a 2 milliards de chansons écrites sur le sujet…" (Stiles)

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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 21 Déc 2012 22:08 
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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 21 Déc 2012 23:15 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Derek a oublié d'emmener oncle Peter :verysad:


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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 22 Déc 2012 09:10 
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Localisation: De retour de 2048 ... et un passage par Havenport
On te pardonne pour l'avoir posté en avance ...

une seule chose à dire:
:bravo:

le choix des "fantômes" est bien pensé, avec une mention particulière, pour ce qui me concerne, à l'apparition de Laura!

bonnes fêtes de fin d'années, sistah!

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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 22 Déc 2012 22:50 
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C'est beau. C'est beau ! C'est beauuuuuuuuuuu !
(oui, ça fait trois minutes que je dis ça devant mon ordi :D)

Je dois avouer qu'imaginer Scott chanter, ça me fait hérisser les poils des bras :lol: Je ne veux pas même pas tenter de voir ce que ça donnerait o_o Brrr !

No Allison au repas de Noël ? :D Ça veut dire du Scisaac à profusion ? :D
Alors je ne suis que joie et amour \o/

Je trouve l'idée pas mal :) Et la dernière phrase m'a vraiment bien plu. Je l'ai trouvée appropriée & ça clôt en beauté l'OS. Sorte de message d'espoir et ça a un côté adorable et magnifique. C'est très bien comme ça !


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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 30 Déc 2012 17:23 
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ouf, retour au calme

:reviews:

(et j'espère que vous avez passé un bon réveillon de noël)

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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 01 Jan 2013 22:15 
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Le slash, kesako ?
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Bravo sur cette fic bien dans l'air du temps, en plus avec mon couple chouchou du moment. Merci !


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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 02 Jan 2013 18:54 
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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 05 Jan 2013 21:47 
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Une très jolie histoire de Noël, tendre ! j'ai vraiment adoré :heart: :heart:

Merci :bravo: :bravo:

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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 06 Jan 2013 20:56 
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J'ai toujours aimé ce conte de Charles Dickens, j'en ai vu et lu un bon paquet de versions! J'ai bien aimé celle-ci, c'est une très belle fic! :heart:

Merci d'avoir écrit et partagé cette belle histoire!! :bravo:


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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 10 Jan 2013 20:44 
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Slash ou non, telle est la question...

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Quel coup de fouet pour Derek ! Violent...

J'adore !!! Ils se sont finalement trouvé ! BRAVO !!!


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 Sujet du message: Re: A Christmas Carol - TeenWolf - Derek/Stiles - G
MessagePosté: 10 Jan 2013 20:48 
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