Hello tout le monde ! C'est l'heure de la fic de Halloween.
J'espère qu'elle vous plairait autant que celle de l'an dernier, même si c'est pas le même fandom.
C'est crack, et peut être un peu OOC, mais on s'en tape !
ATTENTION, PEUT CONTENIR DES SPOILERS S2 (mais c'est pas sur... enfin je sais pas trop... bref)
Enjoy !
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HallooooooooooweenLa maison des Hale était en pleine rénovation. Et il était temps. Certes, elle ne contenait plus ces vibrations propres aux maisons pleines de vie, mais Derek s’en contentait. Il n’était pas certain de vouloir effacer les années de bonheur qu’elle avait abrité par d’autres souvenirs.
Certaines pièces étaient encore vierges. De tout. De peinture, de tapis, de meubles. Mais Derek n’en prenait pas ombrage. Il avait largement le temps de vraiment tout reconstruire. Pour le moment, seuls 3 des chambres étaient entièrement rénovées, pour lui, Peter et Isaac, ainsi que la cuisine, une partie du salon et une des salles de bains. Et Derek s’en contentait. A trois, ils n’avaient pas besoin de plus.
Il soupira quand il entendit la meute se disputer dans le salon. En tendant l’oreille, il pouvait comprendre que Lydia voulait organiser une fête, ici même, et tous élever la voix de plus en plus pour savoir qui allait demander la permission à Derek. Pas qu’ils aient peur de l’Alpha. Non. Pas du tout.
— Demande-lui ! fit la voix légèrement autoritaire de la rouquine.
— Mais pourquoi moi ? répondit la voix un peu tendue de Stiles.
— Parce que ! reprit Lydia.
Derek retint un éclat de rire. Il n’avait pas envie que les loups-garous de la meute le surprennent en pleine de crise de jovialité. Ça ne se faisait pas. Alors il inspira profondément et sortit de sa chambre avant de descendre l’escalier.
— Qu’est-ce que c’est que ce foutoir ? demanda-t-il en haussant le ton pour couvrir les autres voix.
Tous se figèrent en se tournant vers lui. Dans un coin, Peter, légèrement appuyé contre un mur, regardait la scène avec amusement. Personne n’osa bouger, jusqu’à ce que Stiles se retrouve propulser en avant par plusieurs mains qui le poussèrent. Il réussit à ne pas tomber, à son grand soulagement, et se tourna vers ses amis en fronçant les sourcils.
— Merci les gars ! Vraiment sympa !
Derek termina de descendre l’escalier et vint se placer à bonne distance de l’adolescent hyperactif. Il croisa les bras et leva un sourcil, posant une question muette. Stiles leva une main pour se frotter la tête, comme à chaque fois qu’il était embarrassé, et Derek trouva que c’était attachant. Il fronça encore plus les sourcils pour tenter de cacher son trouble.
— Alors voilà… Le troupeau de trouillards, là, derrière moi (il désigna les autres avec son pouce), voudrait savoir si tu nous autoriserais à faire une fête Halloween chez toi, ici, dans ce salon… Enfin, pas que dans le salon. Dans la maison quoi. On s’occuperait de tout. On ferait le ménage après. On est même prêt à finir les peintures si tu veux.
Quelqu’un toussa derrière lui, et Stiles était certain que c’était Scott. Il se tourna vers lui en fronçant les sourcils.
— Si ! On finira la peinture s’il le souhaite, si ça nous permet de faire la fête ici.
— Mais…, fit McCall.
Stiles fit un rapide geste de la main au niveau de sa gorge pour indiquer à son meilleur ami de la fermer, et le jeune homme soupira en levant les mains en signe d’accord. Stilinski hocha la tête d’appréciation et se retourna vers Derek.
— Alors ? On peut ? Y’aura que nous, promis. Et puis peut-être mon père et la mère de Scott. Mais c’est tout. Et puis c’est comme si on faisait une pendaison de crémaillère. Ce serait sympa, balbutia l’adolescent en espérant que cette discussion ne se terminerait pas en pendaison tout court… La sienne sûrement.
Derek continua à observer le petit groupe dont chaque membre semblait de plus en plus nerveux, puis il jeta un regard à son oncle qui eu un léger mouvement d’épaules.
— OK, fit l’Alpha au bout d’un moment.
— OK ? demanda Stiles avec espoir.
— Ouais, OK. Mais il faut que la maison soit nickel avant et après. Si vos parents doivent venir, autant qu’ils le fassent dans une maison terminée. Vous ne choisissez aucune couleur sans m’en parler avant. Je refuse de voir une seule nuance de rose dans cette maison. Je payerai pour tout ce que vous voudrez, même pour votre fête, mais je veux donner mon accord pour tout ce que vous voudrez acheter.
— Cool ! Trop cool mon pote ! fit Stiles avant de s’avancer vers lui, les bras levés pour…
Pour faire Dieu seul savait quoi, puisqu’il s’arrêta à quelques centimètres de l’Alpha dans un mouvement assez peu coordonné qui faillit l’envoyer au sol et eut un timide sourire.
— Merci… Trop cool ! répéta-t-il de reculer vers les autres en regardant ses pieds.
Puis Lydia tapa dans ses mains et regroupa tout le monde autour d’elle. Ils discutèrent avec animation pendant plusieurs minutes, et Derek capta les mots « plans, peinture, concordance des couleurs ». Derek et Peter échangèrent un regard amusé. Finalement, ce n’était peut-être pas si mal d’avoir à nouveau de l’animation dans la maison.
*****
Stiles maniait un énorme rouleau de peinture en marmonnant contre les méfaits des jeunes filles aux cheveux blond vénitien qui profitaient de ses faiblesses pour lui faire faire les travaux les plus durs.
— Oh, arrête de te plaindre, s’il te plaît ! s’écria la dite jeune fille de l’autre coté du salon. Si tu avais été un loup-garou, je t’aurai obligé à monter les meubles dans les chambres.
— Je ne me plains pas, je constate juste que c’est moi qui me tape la peinture pendant que toi tu fais… Tu fais… Tu fais quoi au juste ?
— Je supervise. Et je fais aussi de la peinture, regarde !
Elle lui tendit une main parfaitement manucurée dont elle était occupée à vernir les ongles dans une teinte ocre proche de celle que Stiles étalait sur les murs.
— Qu’est-ce que tu en penses ?
— Que c’est une couleur qui te va bien, répondit l’adolescent en haussant les épaules.
— Stilinski ! Arrête de draguer ma copine ! cria Jackson depuis l’étage.
— Je ne drague pas ta copine,
Whittemore ! Elle me demande mon avis, je le lui donne ! cria Stiles en retour.
— Ouais, bien sur ! Attends que j’aie fini ce que je suis en train de faire, et je viens te mettre une raclée.
— C’est de l’abus de pouvoir, t’es un loup-garou, t’as pas le droit de me frapper. Je ne suis qu’un faible humain !
— Faible humain, mon cul ! cria Scott quelque part au-dessus de lui, et il entendit également Isaac qui riait.
— On t’a rien demandé, Scott ! cria à nouveau Stiles. Et dis à ton mec qu’il arrête de se marrer, parce que sinon je ne ferai pas les brownies au chocolat qu’il aime tant.
— Hey ! Ça, c’est de l’abus de pouvoir ! Cria à son tour Isaac, alors que le reste de la meute éclatait de rire depuis les différentes pièces.
— Fais en double ration, Stiles. Moi aussi j’aime tes brownies ! Retentit la voix de Peter, qui avait réussi à éviter la corvée de peinture-aménagement en se cachant quelque part.
— Fais attention à ce que tu dis, Peter, un certain loup-garou pourrait croire que tu essaies de faire du charme à un certain humain, s’écria Erica, faisant rire Boyd par la même occasion.
—
MAIS VOUS ALLEZ LA FERMER!?La voix de l’Alpha résonna dans toute la maison, et Stiles était persuadé que les murs s’étaient mis à trembler (de peur sûrement). Il se mit également à rougir violemment, et reprit sa peinture avec une attention particulière. Le silence qui s’était installé ne dura pas longtemps, et les adolescents recommencèrent rapidement à discuter entre eux malgré les murs et les étages qui les séparaient.
Stiles aperçut Derek qui passa rapidement devant lui, le visage fermé. Il le regarda ôté son t-shirt d’un mouvement rapide et quitter la maison en claquant la porte derrière lui. Par une des fenêtres, il put le voir se diriger vers la forêt en courant.
— Ferme la bouche Stiles, tu vas mettre de la bave de partout, commenta sobrement Lydia.
Il tourna la tête tellement vite qu’une violente décharge électrique se manifesta dans son cou et il eut une grimace. Lydia ne le regardait même pas, occupée qu’elle était à souffler sur ses ongles. Il ouvrit plusieurs fois la bouche pour protester, mais comme il ne parvint pas à faire une phrase cohérente, il baissa les épaules de dépit avant de retourner à la peinture.
— Pathétique, Stilinski. Pathétique ! fit Jackson depuis le premier étage, et tous les autres se mirent à rire.
— Je vous emmerde tous, murmura le jeune Stiles en continuant sa peinture.
— On a entendu ! cria Erica avant d’éclater de rire.
Stiles lança son rouleau dans le seau de peinture près de lui, éclaboussant au passage une partie du mur qu’il avait peint et arrachant un cri de surprise à Lydia. Il quitta la maison sans se retourner, grimpa dans sa voiture et rentra chez lui, sourd aux appels de ses amis qui avaient accouru sur le pas de la porte en entendant la voiture démarrer.
— On y a été un peu fort, non ? fit Scott en grimaçant.
— Il serait temps qu’ils ouvrent les yeux tous les deux, commenta Peter derrière eux. Je peux comprendre l’attitude de Derek… Il a l’impression de se retrouver 7 ans en arrière, mais cette fois ci, il se trouve à la place de Kate. Elle était plus âgée que lui, et elle s’est servie de lui. Il ne veut pas reproduire le schéma. Par contre, l’attitude de Stiles me laisse un peu perplexe. Scott, c’est ton meilleur ami. Qu’est-ce que tu en dis ?
McCall sembla réfléchir un moment avant de parler en se frottant le menton.
— Stiles est du genre à tomber amoureux de personnes qui lui sont inaccessibles. Ou qu’il croit inaccessibles. Sans parler du fait que son père est le shérif, et que Stiles n’a pas l’âge légal. Derek pourrait être accusé de détournement de mineur s’il se passait quelque chose entre eux.
— Et quand est-ce qu’il aura 18 ans ? reprit l’ancien alpha.
— Dans six mois… Ça risque d’être long… Pour tout le monde…
*****
Personne n’avait vu Stiles pendant deux jours. Il avait décidé de ne pas répondre au téléphone, et son père disait à qui voulait l’entendre que son fils se sentait fiévreux. Les loups-garous avaient bien tenté d’aller le voir directement, mais Stiles n’avait pas fait les choses à moitié. Un cercle de cendres de sorbier entourait la maison et les métamorphes étaient incapables de le traverser.
— Stiles, allez ! Je suis ton meilleur pote ! Laisse-moi entrer ! Cria un jour Scott de l’extérieur.
« Dégage, sale traître » fut la réponse par texto.
— Moi ? Un traître ? Je vois pas quand ou comment j’aurai pu te trahir !
« Tu étais le seul à savoir pour Derek. Et tu en as parlé à tout le monde »— Oh, je t’en prie, Stiles ! Ça se sent ! Dès que Derek entre dans une pièce où tu te trouves, ton odeur change… Tu dégages une senteur… je sais pas, boisée… Un peu comme Derek d’ailleurs. Allez, putain Stiles ! Ouvre cette porte et brise le cercle, que je te parle.
« Non. Dégage »Scott eut un léger sourire.
— Je m’en fous, je reste là jusqu’à ce que tu me parles. Je vais crier dans la rue toute la soirée s’il le faut. Et peut être même que je vais demander aux autres de venir. On fera un campement devant ta porte ! Je te souhaite bien du courage pour expliquer ça à ton père.
Il attendit patiemment une réponse. C’était un peu vache de vouloir mettre son père dans la combine, mais en général, ça fonctionnait. Il en eut la confirmation quand quelques minutes plus tard, la porte d’entrée s’ouvrit et que Stiles sortit sur le perron.
— Vas-y, parle… Je t’écoute, fit-il en croisant les bras et en s’appuyant sur le montant de la porte.
— Vraiment ? Tu veux vraiment faire ça dehors ? Avec tout le monde qui peut nous entendre, et Mrs Elwood qui promène son chien et qui nous regarde ? Bonsoir Mrs Elwood !
Les deux adolescents firent un signe de la main à la vieille dame qui leur répondit. Le petit chien à ses pieds se mit à grogner, et Scott émit un très léger grondement à son tour, terrorisant le yorkshire sans que sa maîtresse ne comprenne pourquoi.
— C’est trop cool de faire ça… Allez Stiles…
Le jeune Stilinski regarda pendant un moment son meilleur ami, tentant vainement de retenir un fou-rire devant l’air malheureux de l’autre. Il ne put se retenir plus longtemps et éclata de rire avant de faire un pas en avant, de s’accroupir, et de faire un geste de la main qui balaya les cendres.
— OK, rentre…
Ils s’installèrent dans le canapé du salon et Stiles leur servit des sodas.
— Écoute, Stiles… Je suis désolé, OK ? On y a peut-être être été un peu fort, j’avoue ! dit Scott sans oser le regarder.
Stiles se releva, fit plusieurs allez-retours devant Scott en levant les bras puis de s’éclaircit la gorge.
— C’était pas sympa. Pas sympa du tout. Tu crois que c’est facile pour moi ? Tu crois que c’est facile pour lui ? Vous avez été dégueulasses. Et Jackson…
— Jackson est un crétin, on le sait. Bon, OK, il a été grandement aidé. Mais avoue que vous êtes pathétiques aussi vous deux. Vous vous tournez autour depuis deux ans. Deux ans, Stiles ! C’est pas humain, c’est pas normal ! C’est pas sain !
Stilinski se laissa tomber sur le canapé avec un profond soupir.
— Mets-toi à ma place, Scott… Je n’ai pas 18 ans. Mon père est le shérif. Derek a été suspecté de meurtre…
— Par notre faute !
— Par notre faute. Il ne nous reste que 6 mois à attendre. Et avant que tu ne poses la question, oui, on s’est parlé. Enfin, j’ai parlé et il a grogné… Mais on sait ce qu’on veut. Tous les deux. Et on veut juste attendre pour éviter d’autres problèmes. Tu comprends ?
Scott eut un haussement d’épaules.
— Ouais je comprends… Enfin, je crois… Même pas un bisou ?
Stiles secoua la tête.
— J’ai peur de ce qui pourrait se passer si jamais on venait à s’embrasser.
— De sa part ?
— De la mienne, murmura en rougissant.
Scott le regarda, la bouche bée, avant d’éclater de rire. Stiles se mordit les lèvres un moment avant d’éclater de rire à son tour, et quand le shérif revint quelques heures plus tard, il les trouva sur le canapé entrain de jouer à la console, comme avant. La crise existentielle de Stiles semblait terminée.
*****
L’aménagement de la maison avait été terminé dans les temps, et Derek avait vaguement hoché la tête pour signifier son approbation. La maison était belle, et le travail effectué par la meute fantastique.
Il s’était réjoui intérieurement de la petite fête qui allait se dérouler ici même, mais avait rapidement déchanté quand il avait constaté que pratiquement tout Beacon Hills se trouvait là. Certains déguisés, d’autres non.
Il avait coincé Lydia dans la cuisine pour avoir une explication, et la rouquine lui avait répondu dans un sourire que personne ne résistait à une fête organisée par Lydia Martin.
— Mais c’est chez moi ! On devait juste être entre nous, et tu transformes mon salon en boite de nuit !
— Arrête de vouloir paraître asocial, Derek. Ça ne prend avec personne ! fit Lydia avant de s’éclipser pour aller danser avec Jackson et Danny.
Il était resté là, bouche bée, sous le regard amusé de Peter qui dansait avec Mélissa McCall. Puis il avait cherché, l’air de rien, si Stiles était arrivé. Il avait vaguement capté son odeur avant de s’apercevoir que cela ne venait que du shérif qui discutait avec un certain Greenberg et avait été déçu. Stiles n’était pas venu. C’était à prévoir. Ils s’étaient évités pendant une semaine. Il avait été tenté d’aller demander au shérif si son fils comptait se manifester, mais jugea que l’idée était stupide. Inutile d’attirer l’attention de M. Stilinski sur lui d’avantages.
Après avoir fait le tour de la maison, viré un couple qui s’embrassait dans sa chambre et accepté de goûter au punch que Lydia avait préparé, il décida qu’il ne pouvait pas, ne voulait pas, rester plus longtemps dans une fête où Stiles ne se trouvait pas. Il se dirigea alors vers la porte pour sortir. Une fois sur le perron, il respira lentement plusieurs fois avant de lever rapidement la tête quand il entendit un son qu’il connaissait bien. Deux voitures remontaient l’allée. L’un d’elles étaient la Jeep de Stiles.
Les deux voitures se garèrent côte à côte et leurs conducteurs en descendirent. L’autre était un garçon, que Derek reconnut comme faisant partie de l’équipe de crosse, mais dont il n’arrivait pas à se souvenir du nom. L’adolescent regardait Stiles en riant, et Stiles lui répondait en riant aussi. Ils parlaient du costume de Stiles.
Le Costume De Stiles…
Derek dut prendre une profonde respiration pour ne pas de transformer complètement, mais il ne put empêcher ses yeux de virer au rouge, et ses canines de s’allonger. Le joueur de crosse donna une tape amicale sur l’épaule de Stiles et l’alpha laissa échapper un profond grondement qui amena Stiles à tourner la tête vers lui. L’adolescent lui adressa un sourire narquois. Son coéquipier se dirigea vers la maison et salua Derek d’un mouvement de tête.
— Cool les lentilles rouges, mec !
Avant qu’il ait eu le temps de répondre, l’autre avait déjà disparu dans la maison. Derek le suivit des yeux et quand il tourna à nouveau la tête, Stiles se trouvait devant lui. Depuis quand cet adolescent hyperactif arrivait-il à se déplacer sans que Derek ne s’en aperçoive.
— Tu aimes ce que tu vois, grand méchant loup ?
— Stiles, gronda le loup-garou.
Il tendit une main mais arrêta son geste quand deux personnes passèrent près d’eux. Derek eut à peine le temps de réaliser qu’il s’agissait de Scott et Isaac. Les deux jeunes éclatèrent de rire avant de se tenir par la main pour partir vers la forêt.
Derek avala sa salive. Stiles portait une tenue de petit chaperon rouge. Totale. Intégrale. Avec petite jupe à volant, cape, et panier au creux de son bras. Et une paire de Converse assorties.
— Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu transportes ? Réussit à dire Hale.
— Les brownies que j’ai promis. Tu veux goûter ? demanda Stiles avec un sourire faussement ingénu.
Derek l’attrapa par le bras et le tira vers l’intérieur, puis en haut de l’escalier jusqu’à sa chambre.
— Tu l’as fait exprès, hein ? Gronda l’alpha en promenant son regard sur le corps de l’autre.
Il était tenté de toucher. Il avait envie de toucher. Mais il ne pouvait s’y résoudre. Pas avec le shérif Stilinski sous le même toit. Stiles fit un pas en avant, se dandinant l’air de rien pour accentuer le mouvement de la jupe. Derek grogna.
— Allez, Derek… Laisse-toi tenter…
— Ton père… Ton père…
— Il n’en saura rien, Derek. J’en peux plus… Et puis bon, 6 mois… Qu’est-ce que ça peut faire ? Murmura le plus jeune.
— C’est la différence entre toi et moi ensemble, et moi avec deux balles dans le corps !
— Tu guériras, fit Stiles en se rapprochant encore plus, jusqu’à ce que ses lèvres effleurent celle du brun.
Un grondement sourd s’échappa de Derek qui regarda s’envoler par la fenêtre toutes ses bonnes résolutions avant de s’avancer à son tour pour embrasser Stiles.
— Oh my ! Comme tu as de grandes dents ! murmura Stiles. Range tes quenottes, mon loup, j’ai pas envie d’avoir un piercing. Par contre, tu peux garder ton regard de braise… C’est hyper excitant…
Le baiser fut hésitant au début, puis devint rapidement passionné. Les mains de Stiles vinrent se poser sur la nuque de l’alpha, et une main du brun vint se perdre sur une des cuisses de l’adolescent, juste sous l’ourlet de la jupe, remontant doucement en glissant sur le collant rouge.
La porte la chambre s’ouvrit soudain, accompagné de rires et de bruit de baisers, mais les deux hommes n’eurent pas le temps de s’écarter l’un de l’autre. Le temps sembla se suspendre et la situation devint un peu inconfortable pendant quelques instants.
Mélissa McCall et John Stilinski se mirent à rougir violemment et Stiles cacha son visage rouge également dans le creux du cou de Derek.
— Hum… Euh… Shérif… Mrs McCall…, fit Derek.
Les deux adultes s’écartèrent l’un de l’autre sans pour autant se lâcher et Derek enleva sa main de sous la jupe écarlate.
— Et bien… Je ne sais pas ce qui me perturbe le plus, fit le shérif. Voir mon fils embrasser Derek Hale, ou voir mon fils avec une jupe.
Un rire éclata depuis le cou de Derek et l’alpha eut un léger sourire.
— Je… Euh… Je suppose qu’on va aller se trouver un autre endroit, John. N’est-ce pas ? fit Mélissa.
Le shérif hocha la tête avant de se laisser entraîner hors de la pièce et de fermer la porte. Derek et Stiles laissèrent échapper un profond sourire de soulagement.
— Ça c’est plutôt bien passé, non ? fit Stiles avant de poser un léger baiser sur les lèvres de l’autre.
— C’est pas gagné. Peut-être qu’il attend que tout le monde soit parti avant de m’étrangler, commenta Derek en souriant malgré tout.
— Alors profitons-en, reprit Stiles avant de reprendre où ils s’en étaient arrêtés.
La porte s’ouvrit à nouveau et les deux garçons sursautèrent à l’unisson.
— Tous les trois, il va falloir qu’on discute ! fit Stilinski père.
— John ! Fiche leur la paix ! fit Mélissa derrière lui.
— Alors… Toi et la mère de Scott, hein ! fit Stiles en tentant de changer de sujet.
Son père lui lança un regard froid et Mélissa rougit à nouveau. Elle réussit à lui faire quitter la pièce en faisant un clin d’œil aux deux autres. La porte se ferma une nouvelle fois, et Stiles compta mentalement jusqu’à 3 avant qu’elle ne s’ouvre à nouveau.
— Papa !
Le shérif soupira en se passant une main sur le visage.
— OK… OK… J’aurai du le voir arriver. OK. Il va quand même falloir qu’on discute. Hale !
— Monsieur ?
— Demain soir, dîner à la maison. Et en attendant, tu gardes tes mains au-dessus de la jupe de mon fils.
Stiles éclata de rire et Mélissa se mordilla le poing pour ne pas faire pareil.
— Oui monsieur. Bien monsieur. Merci monsieur.
— Oh, ne me remercie pas encore, mon gars…
— Papa !
— D’accord ! Je vous laisse encore cinq minutes, et je vous veux en bas tous les deux ensuite.
— Mais papa ! fit Stiles en levant les yeux au ciel.
— Oui monsieur !
Les deux adultes quittèrent la chambre, et Derek et Stiles regardèrent la porte pendant quelques secondes sans rien dire.
— Cinq minutes, ça laisse le temps de faire pas mal de choses, non ? fit Stiles en frottant son nez sur la joue de Derek.
— Stiles, gronda Hale.
— OK, OK… T’es vraiment pas drôle. Allez, on a cinq minutes pour s’embrasser. Et pas une de plus, sinon il va revenir nous chercher.
— Alors tais-toi un peu !
Stiles n’eut pas le temps de le mettre au défi de le faire taire que les lèvres de Derek étaient déjà sur les siennes, la langue du loup-garou quémandant l’entrée. Et Stiles se fit un devoir d’y répondre.
FINHappy Halloween !
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c'est mimi comme tout ! j'adore le père de stiles avec la mère de scott. Cachotiers va ! Derek est cool d'attendre les 18 ans de stiles, j'aurai pas pu le faire. Et le summum ! Stiles en chaperon rouge ! tu m'as tuée là. J'aurai imaginé le voir en Loup, mais tu as fait mieux. T'as vraiment des idées toi !
it
)
de sauvé mon halloween pourri!! 
