Hello les gens ! J'ai enfin retrouver mon calme et mon inspiration... Sur ma nouvelle série coup de
. J'espère que ça vous plaira !
Enjoy!
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KnottingL’air autour d’eux était lourd, et Stiles avait du mal à respirer. Ou alors ça venait du fait qu’il venait de passer un très très bon moment, il fallait bien le reconnaitre, avec Derek. Derek qui lui caressait doucement le dos pour reprendre ses esprits. Stiles ouvrit les yeux un instant, comme pour se rappeler qu’il était toujours dans la masure du loup-garou, à califourchon sur le loup-garou, alors qu’ils étaient tous les deux totalement nus, la virilité de l'autre toujours en lui.
— Qu’est-ce que tu cherches ? demanda Derek qui avait toujours les yeux fermés.
— Rien… absolument rien. Mais... C’était tellement, wow… Et aussi… Oh mon dieu… Que je me demandais si j’étais en train de rêver ou pas. Pas que les autres fois c’était nul ou quoi, mais, je sais pas… C’est peut être à cause du temps, ou du lieu… Ou de…
Hale remonta la main qui caressait le dos du plus jeune vers sa nuque et obligea Stiles à se pencher jusqu’à poser son front sur l’épaule du tatoué.
— Tu parles trop, Stilinski… Profite du moment.
— Profiter du moment... OK... Je pense que je peux faire ça... C'est bien ça...
— Shhh, murmura le loup-garou, et l'humain en eut des frissons.
Ils restèrent donc ainsi, sur le canapé défoncé qui trônait au milieu du salon délabré, mais Stiles se dit qu'il n'aurait pas voulu être ailleurs de toute façon. Il se remémora leur tendre corps à corps et frissonna une nouvelle fois. Cette fois-ci avait été meilleure que les autres fois. Plusieurs fois, les yeux du plus âgé avaient viré au rouge, ses ongles avaient laissé des marques prononcées sur le dos de Stiles et ses crocs avaient caressés la peau tendre sur le cou du plus jeune sans jamais la percer.
— Derek ? marmonna Stiles.
— Mmmh ? répondit le brun.
— Qu'est-ce qui se passerait si... En plein milieu d'un ébat sexuel, tu te transformais complètement ?
Derek soupira tout en continuant à caresser le dos de son compagnon.
— T'es obligé de penser à ça maintenant ?
— C'est juste pour ma culture personnelle. Tu sais que j'aime faire des recherches, regrouper des informations... Ca peut toujours être utile.
— Tu es incroyable, reprit le loup-garou.
Stiles se redressa un peu en ouvrant les yeux. Il rencontra le regard vert de l'Alpha et ils échangèrent un sourire.
— Merci pour ce compliment, mais tu ne réponds pas à la question.
Derek fronça les sourcils un instant, se laissant le temps de la réflexion.
— Je ne sais pas. Peut être que ça pourrait te tuer. La force d'un loup-garou alpha en pleine transformation n'a rien de comparable. Je risquerai de t'égorger, ou de t'ouvrir en deux. Bien sur, étant donné que tu es mon compagnon, mon premier devoir est de te protéger. Même ma partie loup le sait. Mais on ne sait jamais. Parce que tu es un humain. Rien que la puissance que je peux dégager en me transformant totalement pourrait te tuer.
Le jeune Stilinski eut une grimace dégoutée.
— Merci bien pour cette explication haute en couleur. Ravissant...
— Tu as demandé, je te réponds...
Stiles émit un grognement très humain qui fit sourire le jeune Hale, et le plus jeune reprit sa position contre le corps chaud du loup-garou. Il était même sur le point de s'endormir quand la sonnerie d'un téléphone résonna dans la pièce.
— Le grand méchant loup peut répondre ? murmura Stiles.
— C'est ton téléphone... A toi de répondre.
Le jeune Stilinski soupira et se redressa pour se relever, mais il ne put aller bien loin. Une violente douleur se fit ressentir en lui, et même Derek grogna d'inconfort.
— Bordel de... Qu'est-ce qui se passe ?
Derek ne répondit pas, et Stiles le vit fermer les yeux et se passer une main sur le visage en marmonnant.
— Quoi... Qu'est-ce que c'est ? demanda à nouveau le plus jeune en tentant de se lever une nouvelle fois.
La douleur se manifesta une nouvelle fois, et Derek grogna plus fort en ouvrant les yeux. Les pupilles étaient rouges et le loup-garou respirait rapidement.
— Arrête. De. Bouger ! lança-t-il entre ses crocs... Oh... Ses crocs bien aiguisés.
Il avait posé ses mains aux griffes acérées sur les hanches de Stiles et celui-ci se rassit sans rien dire, les yeux rivés sur les prunelles sanguines.
— Hey ! Hey ! Tu fais quoi là ? Derek, arrête... Je veux pas mourir écartelé. DEREK !
Derek, apparemment sourd aux suppliques de son compagnon, semblait sur le point d'exploser et Stiles fit ce qu'il pensait être juste. Il posa ses mains sur les joues du loup-garou et l'embrassa du bout des lèvres sans jamais fermer les yeux. Cela sembla suffire pour que Derek reprenne ses esprits et contrôle sa transformation jusqu'à l'inverser.
— Ok... Je bouge pas... Mais il faut que tu me dises ce qui se passe, et qu'on trouve une solution...
Derek ferma les yeux pendant quelques secondes pour terminer de se calmer. Il posa ensuite ses mains sur les poignets du plus jeune et respira à fond.
— Ca arrive... Ca peut arriver... Lors de l'accouplement... Pour assurer la reproduction... Eviter que le liquide séminal s'écoule avant d'avoir atteint les ovaires... Quand un mâle et une femelle s'accouplent... Ils restent... Attachés l'un à l'autre... Pour la reproduction.
Stiles ouvrit et referma plusieurs fois la bouche sans qu'aucun son n'en sorte, ce qui était un miracle en soit.
— Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, je ne suis pas une
femelle ! Je n'ai donc pas d'ovaires ou autre. Alors pour la reproduction, je suis désolé de te le dire, mais ça va pas être possible... Je vais pas tomber enceinte, rassure moi ?
Hale étouffa un rire.
— Bien sur que non !
— Ok... Cool... Pas que j'ai pas envie d'avoir des enfants un jour, mais je m'imagine pas avec une portée tu vois... Et comment ça se fait que ça ne se soit jamais produit avant? C'est pas la première fois qu'on fait des galipettes ensemble !
— Peut être parce que c'est la première fois qu'on le fait sans préservatif. Enfin je suppose... Tu as d'autres questions où on peut enfin profiter du calme?
— Combien de temps ça dure ?
— Ca dépend, répondit Derek en haussant les épaules. Entre 20 minutes et une heure. Y'a pas de temps précis.
— Une heure ? Oh bordel... Je dois diner avec mon père ce soir. Si je suis en retard il va lancer toutes les forces de police à ma recherche. Il faut faire quelque chose. On peut faire quelque chose ? Et si c'était mon père qui avait essayé de m'appeler ? Il faut que j'attrape mon téléphone. Derek, trouve une solution, merde ! On pourrait essayer de prendre une douche froide ? Ca pourrait pas accélérer le processus, ça ? Une douche froide ?
— Je te rappelle que j'ai pas l'eau courante, Stiles ! Marmonna le plus âgé.
— Ah ouais, merde... Comment tu fais pour te laver d'ailleurs ?
— La rivière en bas de la colline. C'est froid, mais c'est pas gênant.
— Ok... Donc, on élimine cette option, parce que je ne suis pas certain d'avoir envie de traverser la foret à poils dans tes bras. Et c'est même pas sur que tu puisses marcher d'ailleurs.
Bon, il faut que j'attrape mon téléphone. Où est mon téléphone ?
— Si j'en juge par la façon dont ton jean a sonné tout à l'heure, il doit être dans une des poches, et ton jean est parterre au bout du canapé.
— Ok... Ok... Bout du canapé. Tu peux te déplacer ?
Pour tout réponse, Derek plaça ses bras autour du corps du jeune Stilinski et le serra contre lui avant de basculer sur le coté, puis d'opérer une légère rotation pour que Stiles se retrouve couché sous lui.
— Jolie technique, fit Stiles avec un demi-sourire narquois.
Il tendit le bras le plus possible et attrapa le pantalon du bout des doigts jusqu'à pouvoir le tirer jusqu'à lui. Il fouilla les poches et trouva son portable. Il soupira quand il vit que c'était son père qui avait appelé. Il mit un doigt sur la bouche de Derek pour lui demander de ne pas faire de bruit et composa le numéro de son père.
— Hey mon papa à moi ! lança-t-il gaiement. Quoi de neuf ?
Il écouta attentivement la réponse et entendit Derek qui poussait un soupir de soulagement.
— Non, pas de problème papa... Je comprends... Mais ne te tue pas à la tache s'il te plait... Ok ?
Le sheriff répondit quelque chose qui fit sourire son fils.
— Oui, promis... On prend le petit déj ensemble demain matin alors. Bonne nuit, papa. Sois prudent surtout.
Il raccrocha, posa son téléphone parterre et plaça ses bras derrière sa tête.
— Je suppose que tu as tout entendu ?
— Oui. Ton père doit bosser cette nuit. Je sais que ça te fait de la peine, mais d'un autre côté, c'est peut être mieux. Parce que je sais pas quand on va réussir à se sortir de cette situation.
— C'est pas faux... Bon... Et en attendant... Qu'est-ce qu'on fait ?
— Tu viens de le dire... On attend...
— Super ! Bon plan. On va s'éclater. Franchement... On va rester comme ça pendant une heure ? Pas que ça me dérange, mais bon... Pourquoi tu as failli te transformer tout à l'heure ? Quand j'ai voulu me déplacer ?
Derek se déplaça légèrement pour tenter de trouver une position où il n'écraserait pas le jeune Stiles avant de répondre.
— Je pense que mon... loup... a prit ça pour du rejet. Comme si tu ne voulais pas de nous. Et ça ne lui a pas plus.
— Ton loup est trop possessif... Seigneur cette situation est des plus étranges.
— Pas plus étrange que le fait que tu appelles ton père alors que je suis encore en toi, répondit Hale avec un léger sourire.
— Oh seigneur ! fit Stiles en rougissant. Je ne vais plus pouvoir le regarder en face. Oh mon dieu... Oh grand dieu... Oh seigneur...
—
Stiles, gronda le plus vieux.
— Oui... Pardon... Désolé... Mais je parle tout le temps quand je suis nerveux. Oh putain... Oh merde...
— Tu parles tout le temps de toute façon. Tu veux qu'on se déplace ? Si on fait ça bien, je peux me mettre en dessous. Tu seras plus à l'aise.
— Oh... Tu me laisserais avoir le dessus. Intéressant...
— Ne pousse pas ta chance, Stilinski !
L'adolescent se mit à glousser, et Hale leva les yeux au ciel. Le plus jeune enserra la taille du plus âgé avec ses jambes, et au bout de quelques minutes particulièrement épiques, durant lesquelles les yeux de Derek avaient encore une fois virés au rouge, ils réussirent à se retourner.
— Comme ça au moins, je n'ai plus cette saloperie de ressort qui se plante dans mon dos. C'est déjà bien suffisant que j'ai ton zizi-garou en moi depuis presque 30 minutes !
Derek haussa un sourcil, ne sachant pas trop s'il devait rire ou pas, et Stiles eut un vague geste de la main. Le portable de Stiles se remit à sonner et le propriétaire de l'appareil soupira.
— Tu peux me le passer, s'il te plait ? Je peux pas l'atteindre d'où je suis.
— Laisse sonner... Si c'est vraiment important, ils laisseront un message. Viens plutôt par là !
Il tenta de l'attirer contre lui, mais la douleur se manifesta encore et les deux hommes s'immobilisèrent. Quand ils furent certains que Derek ne risquait pas de se transformer, ils se remirent à respirer.
— Et si on se mettait sur le coté ? Ce serait pas mieux ? Proposa le plus jeune.
Hale hocha la tête puis se redressa. Enveloppant ses bras autour de l'humain, il les fit pivoter une nouvelle fois. Ils se retrouvèrent donc face à face sur le canapé délabré. Stiles se lova contre le torse du loup garou, et ce dernier en profita pour inspirer profondément et se gorger de l'odeur du plus jeune. Stiles finit par s'endormir.
Le téléphone sonna une nouvelle fois, et Derek réussit à l'attraper pour l'éteindre sans prendre le temps de regarder qui appelait, avant de fermer les yeux lui aussi. Il les rouvrit en grand plusieurs minutes plus tard en entendant le bruit d'une course dans les feuilles mortes, puis sur les marches. Il se raidit en sentant l'odeur de la personne qui arrivait, mais il ne pouvait pas faire grand chose. La porte s'ouvrit en grand et la personne entra en courant.
— Derek ! Derek ! Tu as vu... oh bordel ! fit Scott en se retournant précipitamment pour ne pas voir les deux hommes nus allongés sur le sofa.
— Qu'est-ce que tu fous ici ? demanda l'alpha entre ses dents.
— Je... J'ai appelé Stiles plusieurs fois... Et il ne répondait pas... Et je suis passé chez lui mais y'avait personne... Alors je me suis inquiété. J'ai senti sa trace jusqu'à chez toi...
— Ca t'est pas venu à l'idée qu'il n'avait pas envie de te parler ? Tu réponds toujours quand tu es avec Allison peut être ? reprit Derek en fronçant les sourcils.
Il vit que le jeune homme se mettait à rougir et soupira. Contre lui, Stiles bougea un peu, et le mouvement délogea -enfin- la virilité de Derek. Le jeune Stilinski frotta son nez contre la poitrine du plus âgé et soupira.
— Stiles ? Réveille-toi, on a de la visite ! fit Hale en le secouant un peu.
Stiles papillonna un instant des yeux avant de lever la tête et son regard embrumé se posa sur le jeune homme qui lui tournait le dos.
— Argh ! Merde Scott ! Qu'est-ce que tu fous là ? s'écria Stiles en se relevant.
Il regarda le jeune Hale qui était toujours allongé, puis son propre corps, debout près du sofa.
— Oh... C'est terminé ? fit-il.
Derek acquiesça de la tête et se redressa à son tour. Les deux hommes se rhabillèrent rapidement avant d'indiquer à Scott qu'il pouvait se retourner.
— Non... Non, je vais plus jamais pouvoir vous regarder en face. Tu aurais pu me prévenir, Stiles !
— Je ne pensais pas avoir à le faire... Oh seigneur, je vais pas pouvoir m'assoir pendant au moins une semaine, fit le jeune homme en grimaçant.
Scott mit ses mains sur ses oreilles et parti en courant, l'écho du rire de Derek l'accompagnant pendant un moment.
FIN