Forum - Le Monde du Slash

Disclaimer : Ces personnages ne m'appartiennent pas et je ne touche aucune rémunération

Paring : Une relation trouble entre quatre personnages, Blaine, Kurt, David Karofsky et un personnage que j'ai totalement inventé
Timothy.

Rating : G, j'imagine. (Rappelez-moi la distinction entre le PG-13 et le G svp ? ) Mais je tiens à respecter l'esprit de Glee, alors ce qui est certain c'est qu'il n'y aura aucun lemon ou lime (sorry pour les amateurs/trices )

Saison : Bien que je suis plus ou moins au courant de ce qui se passe dans la saison 3, ma fanfiction se situe juste après l'épisode 18 de la saison 2, juste après que Karofsky et Kurt s'entretiennent pour parler de son retour à McKinley et que Santana forme les Bêrets Rouge avec Karofsky. Et suite à cette épisode, j'avais compris que Kurt voulait "forcer" David a créer avec lui une assoc gay & lesbienne, mais j'ai rien vu à ce sujet après...





Kurt Hummel, grâce à l'intervention non désintéressée de Santana, avait pu réintégrer le lycée McKinley, un désir qu'il n'osait imaginer ni même admettre mais que Blaine, son petit-ami avait su déceler et encourager.

Les conditions de son retour étaient les suivantes : Santana et Karofsky devaient, par l'intermédiaire de leur association les Bérets Rouges, veiller à la sécurité des lieux en empêchant tout acte de violence à l'encontre des élèves.
Une prodigieuse reconversion quand on savait que Karofsky était l'origine même du départ précipité et forcé de Kurt, à cause de son incapacité à accepter l'homosexualité de ce dernier, alors que lui-même était attiré par les hommes mais ne pouvait l'admettre. Quand à Santana, elle était plus réputée pour être une garce pathologique et chronique, qu'une défenseuse des droits de l'Homme.
Mais, en réalité elle avait un plan bien précis en tête. Elle comptait sur la popularité de David et la sienne pour remporter le titre de roi et reine du lycée. Et quel meilleur coup marketing pouvait les propulser sur le devant de la scène que celui d'avoir rétabli l'ordre dans le lycée et ramené Kurt Hummel à McKinley ?
Même si pour cela, elle devait mettre au second plan ses sentiments pour Brittany qui l'avait amèrement blessée, et feindre l'alchimie parfaite avec David. Ils sortaient ensemble, pour de faux mais ils avaient trouvés leur compte dans cette supercherie, celle de préserver leur supposée et précieuse "hétérosexualité", titre qu'ils n'étaient pas prêt d'abandonner.

Seulement, David avait été obligé de révéler les réelles raisons de son revirement de comportement à Kurt et celui-ci s'en était accommodé, en ajoutant une autre condition à son transfert : celle de créer une association LGTB au sein même de l'établissement, et que David y participe.
Karofsky avait protesté mais Kurt s'était montré formel et intransigeant.

Kurt ne faisait pas ça par bonté d'âme ou parce qu'il éprouvait une quelconque sympathie pour celui qui avait été son bourreau pendant de longs mois. Il avait été touché par la tolérance zéro vis-à-vis de la discrimination sous toutes ses formes, établi à la Dalton Academy où Blaine étudiait et, désirait œuvrer dans le même sens que dans son lycée de cœur. Que plus aucun homosexuel n'ait à vivre ce que lui avait subi à cause de l'ignorance et surtout la peur de brutes épaisses, incapables de s'exprimer autrement qu'à travers la violence, physique ou verbale.

Le jour tant attendu était arrivé.
Karofsky se tenait à ses côtés, anxieux et pâle comme un linge.

- Ma présence est vraiment nécessaire ? lança-il dans un dernier espoir pour ce qu'il considérait être, non pas une corvée, comme il semblait vouloir le faire croire, mais la fin de sa prestigieuse position sociale.

- Oui David assura Kurt qui ne le laisserait pas se défiler.

Santana avait tenu à participer à cette conférence visant à sensibiliser les jeunes à la condition des homosexuels, bisexuels et transgenres, prétextant que cela entrait dans le cadre de sa nouvelle mission.
Elle avait surtout tenu à protéger le statut de David qui était intimement lié au sien. Si l'homosexualité latente du jeune homme était mise à jour, elle tombait avec lui et ça c'était hors de question. Devenir reine de la promo était devenue son unique ambition et l'unique chose qui lui donnait envie de se lever le matin depuis que Brittany avait refoulé sa déclaration, mettant un terme aux petites douceurs qu'elles se prodiguaient parfois, seules dans sa chambre.

Un homme, la vingtaine, pénétra dans l'établissement. Brun, aux yeux verts, il semblait confiant et chaleureux. D'un pas assuré, il se dirigea vers les trois adolescents. Vers Kurt plus précisément qui l'avait hélé en secouant énergiquement la main.

- Tu es Kurt Hummel je présume dit-il en souriant.

- Oui, et vous vous êtes Timothy. Notre "sauveur" !

Le fameux Timothy rit de la remarque exagérée de Hummel.

David se demandait bien qui pouvait être ce type au sourire colgate, Kurt ne l'avait pas du tout renseigné à ce sujet. Cette intervention non signalée accentua son mal-être. Il avait beau être ce qu'on appelait communément, un homosexuel refoulé, il n'en demeurait pas moins qu'il était impuissant face aux différents stimuli de son quotidien. C'était d'ailleurs parce qu'il était en train de reluquer les fesses de Sam, malgré lui, que Santana avait su pour lui. Et là, par je ne sais quelle malédiction du destin, il se retrouvait en présence du plus bel homme qu'il ait vu jusqu'à maintenant.

- Qui c'est ce type ? bougonna-t-il à l'adresse du chanteur surexcité.

L'inconnu concentra alors son attention sur le sportif, avec une malice à peine dissimulée.

- Et toi tu es David Karofsky. Kurt m'a beaucoup parlé de toi.

- Ouais...Vous êtes qui vous ? demanda le sportif sur la défensive, angoissé à l'idée que Kurt ait parlé du sujet tabou à qui que ce soit, même un parfait inconnu.

- Je milite pour les droits gays et lesbiens de la ville. Kurt m'a contacté via l'association à laquelle je participe. Il m'a demandé de vous aider dans votre projet.

- Son projet, je n'ai rien à voir là-dedans moi ! Il m'a forcé la main ! s'écria David.

Comprenant que cet homme était probablement gay lui aussi, Karofsky perdit son sang-froid et préféra se rendre aux toilettes, pour cacher son désarroi.

Timothy et Kurt se concertèrent du regard. Le chanteur lui chuchota, en se penchant vers lui :

- Je vous avais dit qu'il serait récalcitrant.

- Je m'en occupe. A quelle heure est prévue la conférence ?

- A 16h30.

- ça me laisse un peu de temps.

Timothy s'engouffra dans les toilettes. David parut "enchanté" de sa présence. Il referma sa braguette à la vitesse grand V en râlant :

- Qu'est-ce que vous me voulez ?!

- Il n'y a pas un endroit plus intime pour discuter.

- J'ai pas envie de discuter avec vous.

- ça prendra cinq minutes. Plus vite ce sera fait, plus vite tu seras débarrassé.

David soupira un long moment puis capitula. Il lui passa devant en marmonnant :

- Suivez-moi.

Ils se rendirent dans un labo de sciences inoccupé.

- Allez-y dit David, sans grande conviction et comme à son ordinaire, très peu enclin au dialogue.

- Je suis bien conscient que cette situation te déplait.

- Vous croyez ? s'exclama Karofsky avec une ironie certaine.

- Si ce genre de conférence a été mis sur pied ce n'est pas seulement pour lutter contre l'homophobie c'est aussi pour redonner un sentiment de confiance aux personnes qui comme toi sont déstabilisées par ce qu'elles ressentent.

- Vous perdez votre temps avec moi. Je ne suis même pas sûr d'être gay.

- Kurt m'a dit que tu l'avais embrassé. Et que tu avais essayé de recommencer tout de suite après.

David se mit à gesticuler dans tous les sens, fou de rage. Sa vie privée avait été dévoilée à ce type qu'il connaissait à peine et qui risquerait probablement de se servir de ces informations privées contre lui.

- Je lui avais dit de ne rien dire ! Il m'avait promis ! éructa-il, les joues rouges de colère et de honte.

- Kurt et moi ne te voulons aucun mal, au contraire. On veut t'aider à t'accepter tel que tu es.

- A quoi ça vous avance de m'obliger à être quelqu'un qui me rebute ?! Je suis libre de penser, de respirer alors pourquoi ne me laisse-t-on pas le choix de ne pas être ce genre de personne ?!

Sa fureur incendiaire se transforma en une douleur palpable. Il était à deux doigts de se mettre à pleurer mais sa fierté l'en empêchait. Timothy n'avait pas besoin de voir des larmes jaillir de ses yeux pour ressentir ses craintes et ses souffrances.

- Viens à la conférence. Je demanderais à Kurt de te laisser aller dans le public comme tous les autres. Tu n'as rien à craindre.

- Mon nom ne sera pas évoqué ? demanda Karofsky, dans un dernier espoir.

- Non. Il n'a jamais été question de dévoiler ton homosexualité au lycée.

David se détendit. Depuis le début il pensait que c'était un moyen détourné de le forcer à faire son coming-out publiquement.

Timothy se rendit compte que l'heure tournait plus vite qu'il ne l'aurait cru. Il aurait volontiers discuté avec lui plus longtemps mais il avait un colloque à animer.

- Allons-y, on va être en retard.

Karofsky se raidit de nouveau.

- Le prenez pas mal mais...on peut s'y rendre séparément ? Je…

- Ok, pas de problème.

Timothy rejoignit Kurt, Santana et Blaine qui était venu témoigner de la politique de son lycée, pour prouver que s'accepter les uns les autres, c'était possible. David se joignit à la file d'élèves qui patientait pour entrer dans la salle.

- Que fait-il ? Il était censé participer avec nous ! s'exclama Kurt.

- C'est moi qui l'ait autorisé à se mêler à la foule. D'ailleurs Santana, vous devriez vous joindre à lui, nous ne requerront pas l'intervention des Bérets Rouges.

- Ok !

La jeune femme ne montra aucune réticence. Même si intérieurement, elle se sentait concernée par le devenir de la communauté homosexuelle, elle ne tenait pas plus que ça à s'afficher.

Sidéré, Kurt dévisageait Timothy sans comprendre pourquoi il cautionnait ce que le chanteur considérait être une fuite précipitée vers la non acceptation de soi.

- Il n'est pas encore prêt à prendre position en faveur de l'homosexualité expliqua Timothy.

- Il a passé la semaine à défendre les opprimés comme il l'avait juré. Je ne lui demande pas de dire qu'il est gay, juste de nous aider à lutter comme l'homophobie ambiante de ce lycée !

Blaine prit le relai pour contenir les fureurs de son compagnon.

- Kurt, il se révélerait plus nocif que positif de le pousser à brûler les étapes trop vite. Il n'a pas la même force intérieure que toi. Rappelle-toi quand j'ai cru être attiré par Rachel.

Le chanteur de McKinley se souvenait parfaitement bien de ce tournant décisif de leur relation où Blaine, perdu dans son identité sexuelle, s'était progressivement éloigné de lui.

- Bien. Je vous fais confiance ! déclara Kurt en les fixant simultanément.

Ce qui ne l'empêchait pas de penser que c'était une grosse erreur !

Les deux heures suivantes de sensibilisation et d'information, assurées par Timothy, Kurt et Blaine se passèrent relativement bien. Certains élèves réputés pour avoir la langue pendue se manifestèrent à intervalles réguliers mais l'expérience et la chaleur du militant surent en venir à bout. Agresser les fauteurs de trouble, malgré l'ampleur de leurs actes, ne faisait pas parti de sa vision des choses, le dialogue devait toujours coexister dans l'écoute et la bienveillance. Ces jeunes gens n'étaient pas conscients que les créateurs du monde de demain, c'étaient eux et personne d'autre. C'est pourquoi, il était primordial d'intervenir en priorité auprès des adolescents et des enfants plutôt que des octogénaires, pour qui la fin était proche et dont l'esprit, conformé à une certaine éthique de pensée durant la majorité de leur vie, était plus difficile à déconditionner.

La séance terminée, l'intervenant attendit que la masse d'élèves s'éparpille dans l'enceinte du lycée pour approcher David qu'il devinait encore fébrile. Il l'avait surveillé du coin de l'œil pendant la conférence, tout en veillant à ne pas se montrer trop envahissant. Il le trouva, à l'écart, adossé contre un mur. Il griffonna quelque chose sur un bout de papier et le tendit à l'adolescent chamboulé dans ses retranchements.

- Mon numéro de téléphone. Mon intervention dans ce lycée s'achève ici mais si tu as la moindre question, un passage à vide ou tout simplement envie de parler, appelles-moi et on ira prendre un café quelque part. D'accord ?


Karofsky hocha la tête. Timothy s'apprêtait à partir lorsque David sortit de son mutisme.

- J'ai honte...de ce que j'ai fait à Kurt... S'il avait attenté à sa vie comme ceux dont vous nous avez parlé...je ne me le serais jamais pardonné…

Le jeune adulte pressa chaleureusement son épaule, un sourire étincelant aux lèvres. Cette réaction de Karofsky pouvait sembler insipide aux yeux de certains, mais c'était un véritable progrès. Il était en train de modifier sa perception des choses. Et si reconnaitre sa culpabilité relevait du miracle, il fallait impérativement qu'il exprime ce sentiment à la personne qu'il avait blessé, sinon il finirait par s'asphyxier avec ses propres remords.

- Et si tu le lui disais en personne ?

Encouragé par son ainé, qui précédait ses pas en respectant une certaine distance dans le but de préserver l'intimité du futur échange, David accosta Kurt, qui déambulait, par je ne sais quel miracle, seul. Pas de Blaine en vue, c'était l'occasion rêvée !

- Kurt…

L'adolescent qui pianotait frénétiquement sur son portable releva la tête et remarqua que Karofsky désirait entamer la conversation. Avec lui.
David chercha ses mots un long moment, remuant à plusieurs fois les lèvres dans le vide. Kurt tenta de l'encourager.

- Karofsky ?

- Je…

- Tu ?

- Euh…

Un missile du nom de Blaine atterrit en plein sur Kurt. Ils s'esclaffèrent en s'étreignant les mains et en se pressant l'un contre l'autre. Cette scène dégoulinante de bons sentiments et de complicité amoureuse stoppa net David dans son approche pacifiste vis-à-vis de Kurt. Ses traits, décomposés, se fermèrent et ses yeux recommencèrent à lancer des flammes incendiaires. Des flammes meurtrières qui rappelèrent à Kurt la menace qu'il avait représenté à son égard.

David passa son chemin en les ignorants ostensiblement. Témoin de cette fulgurante métamorphose, Timothy tenta de poursuivre son rôle de conseiller.

- Tu essayeras une prochaine fois, ce n'est pas grave.

Karofsky ne fut pas de cet avis.

- Et si vous me foutiez la paix pour voir ?! Vous avez fini votre job, cassez-vous maintenant !

Kurt, inquiet, s'accrocha nerveusement à la lanière de son sac en bandoulière et pressa le pas pour se tenir informé du problème, malgré la terreur que lui inspirait encore le footballeur.

Blaine sur les talons. Individu que David considérait être un fichu pot de colle à la mâchoire trop carrée, dont la coiffure gominée lui donnait un air trop propre sur lui et avec un regard noisette dont il ne comprenait pas son effet dévastateur sur la gente féminine comme masculine. C’était un faux Ken aux allures méditerranéennes, trop gentil pour qu'on puisse le haïr librement pour des motifs autres qu'une intense jalousie.

Karofsky jeta un regard rempli de haine au jeune couple et rétorqua :

- Personne ne m'obligera à supporter deux tantouzes qui se bécotent ! C’est trop répugnant !



Note : J'espère que l'intrusion d'un personnage totalement inventé ne dérange pas.
J'ai d'autres pages déjà écrites, mais je préfère voir si ça plait avant de continuer à poster parce que je m'occupe de d'autres "projets" déjà.

En ce qui concerne les écrits sur Glee, je conseille celui de Lune We Kiss In The Shadow et ceux de Alounet Vacances à la mer, entre autres.

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Waouh ! Je me doutais un petit peu que tu ferais de Karofsky le héros de ton histoire, et je ne suis pas déçu.
Le personnage de Timothy ne me dérange pas du tout, loin de là. Je l'apprécie et me l'imagine très bien.
Quoi qu'il en soit, hâte de lire la suite

Comment ça, je suis si prévisible que ça ? ( )

Merci beaucoup à toi d'avoir lu et de m'encourager à continuer.

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Chapitre 2

Kurt se dirigea avec empressement vers la table libre qu'il avait repéré dès son entrée dans son café fétiche. Blaine tenta d'imiter son allure effrénée tout en veillant à ne pas renverser le contenu de son gobelet. Une préoccupation qui ne sembla pas perturber Kurt alors qu'habituellement si la moindre goutte venait à se renverser sur ses vêtements délicats, il serait le premier exaspéré. Tel un félin, le jeune Hummel prit possession de la chaise qui lui offrirait la meilleure vue pour exécuter à merveille son plan gardé secret.

- Tu étais pressé ! commenta Blaine.

Le chanteur des Warblers s'apprêtait à s'asseoir juste en face de son petit-ami lorsque ce dernier s'écria avec un ton des plus catégoriques :

- Non !

Blaine fronça les sourcils. Les excentricités de Kurt pouvaient effrayer ou encore déranger certaines personnes, mais par une heureuse connexion chimique, elles amusaient Blaine. Il les trouvait même parfois adorables et attendrissantes. Mais cette fois-ci, il ne comprit tout simplement pas pourquoi il réagissait ainsi.

- Assis-toi plutôt à côté de moi. On se voit si peu en ce moment...plaida amoureusement Kurt en lui tendant sa main.

Rassuré, Blaine accepta son offre. Leurs doigts s'entremêlèrent tendrement sous la table tandis que leurs regards s'accrochaient et se prolongeaient comme une étreinte chaleureuse. Kurt remettrait à plus tard la réelle raison de sa venue ici, qui malheureusement n'avait aucun rapport avec un rendez-vous romantique avec son petit-ami. De quelques secondes. Blaine mit un terme à cette intimité pour boire une gorgée de son café. Kurt en profita pour débuter sa minutieuse observation. Ses victimes ? Timothy et David Karofsky, installés à une table un peu plus éloignée de la leur.

Loin de se douter qu'ils étaient épiés , les deux jeunes gens entamaient une ébauche de conversation, dont les préceptes étaient : authenticité et confiance.

- C'est moi qui devait vous recontacter en cas de besoin.. Pourquoi vous avez demandé à me revoir ? interrogea David, dont le murmure était presque inaudible.

Il s'en voulait amèrement. D'avoir fuit au lieu de présenter ses excuses à Kurt. Il avait réellement voulu mettre cette bonne résolution à exécution. Pas pour récolter un pardon et se sentir plus tranquille après mais parce qu'il devait bien ça à Kurt. Il désirait profondément qu'il sache que malgré les apparences qui jouaient en sa défaveur, il ne le haïssait pas. Mais entre le moment où il avait accosté Kurt et l'instant où Blaine était apparu...une autre émotion avait pris le dessus et il n'avait pas su la gérer autrement que de façon primitive.

Timothy était là. Il avait tout vu. Tout entendu. L'unique personne qui pouvait encore émettre un avis contrasté avait désormais toutes les cartes en main pour se ranger du côté des autres : Kurt, Blaine, le Glee club, Will Schuester, Sue Sylvester et le principal Figgins, c’est-à-dire considérer David comme un élève potentiellement dangereux dont il faudrait continuellement se méfier.

Le silence de l'ainé semblait confirmer ses craintes. Au lieu de parler et de lui rabâcher les oreilles qu'être gay n'était pas une fatalité, il se contentait de le fixer. Pour David, cette situation se révélait bien plus pesante que s'il avait ouvertement formulé des reproches. Son irritabilité s'accentua rongé par la culpabilité et le regret d'avoir déçu le seul être humain qui l'avait jugé autrement que sévèrement.
Pouvait-il encore plaider sa cause ? Il en doutait, mais il éprouvait le besoin de se confier à quelqu'un.

- Ça m'a échappé ok ! Je le pensais pas mais c'est sorti de ma bouche ! Alors….allez-y dites-le ! Dites-le une bonne fois pour toute, qu'on en finisse !

Le stoïcisme de Timothy se fissura, remplacé par un sourire bienveillant. Son attitude distante avait été un mal nécessaire pour obliger l'adolescent à faire le premier pas. A livrer ce qu'il avait sur le cœur. Alors que s'il prenait toujours l'initiative de débuter le dialogue, David avait tendance à se braquer.

- Que suis-je censé dire ?

- J'en sais rien ! Que je suis un enfoiré d'homophobe qui mériterait de se faire cogner à la place de mes victimes !

- Je sais que tu t'en ai pris aux membres du Glee Club à plusieurs reprises mais pourquoi cette fixation sur Kurt ?

Karofsky fut déstabilisé par la question.

- C'est évident non ! C'est écrit sur son front qu'il est gay !

- Kurt n'est pas le seul gay de la ville objecta Timothy.

- C'est le plus visible. Alors que des mecs comme vous ou Blaine, ça ne se voit pas. Si seulement il était plus discret, je n'aurais rien remarqué et je ne m'en serais pas pris à lui. Pas pour ses raisons là.

Toujours aussi calme et posé, l'intervenant formula sans détour ce que sous-entendait sa déclaration, provoquant volontairement une altercation, qu'il orchestra dans un but bien précis.

- Alors parce qu'il correspond aux clichés que la société a établi pour essayer de discerner un homosexuel d'un hétérosexuel, il mérite d'être agressé ?

- Non !

-Tu le trouves efféminé, maniéré, et en terme plus générique "folle", et tu t'es senti agressé ? Pour toi un homme se doit d'être plus virile et macho alors tu as éprouvé le besoin de rétablir l'ordre en le remettant violemment à sa place ?

- Non !! se défendit hardiment Karofsky, irrité qu'un type qu'il venait de rencontrer se permette de supposer le fond de sa pensée, surtout si c'était pour dire de telles conneries !

- Il te révulse, il te dégoûte, il te fait honte ?

- Non !!!

David s'était écrié tellement fort pour protester contre ces accusations erronées, qu'il attira l'attention de plusieurs clients. Il attendit que le calme revienne et que la curiosité des personnes autour d'eux se dissipe pour reprendre à voix plus basse :

- Je ne pense pas du tout ça de Kurt ! Il n'est pas "folle", il est distingué, raffiné ! Il est frêle et virevoltant ! Et il chante comme un véritable rossignol !

Troquant son étiquette de machiste rétrograde pour celui de fervent défenseur de l'honneur de Kurt, David sut qu'il en avait trop dit. La situation avait brutalement basculé à son désavantage et à présent quoiqu'il prétende, son interlocuteur saurait qu'il camouflait son affection pour Kurt sous des couches de brutalité.

- Tu ne voulais réellement pas qu'il meurt même si tu as prétendu le contraire déclara Timothy, réconforté de constater que son intuition se révélait juste, à savoir que Karofsky n'était pas cet élève fondamentalement violent et irrécupérable que l'institution du lycée avait décrit.
C'était bien plus complexe que ça et le fait que personne n'ait soupçonné que quelque chose clochait le dérangeait. Comment se fait-il que personne à part lui, n'ait su qu'il était nécessaire de gratter à la surface pour accéder au véritable David Karofsky ? Peut-être parce que la plupart des gens s'arrêtaient aux apparences.

- Non...souffla-t-il. Je voulais juste qu'il parte.. Je croyais que s'il disparaissait de ma vue, tout serait réglé...Que tout serait terminé..

- Que quoi serait terminé David ?

Le footballeur soupira. Il le soupçonnait de jouer l'idiot pour l'obliger à dire ce qu'il n'osait admettre.

- Mon attirance pour lui...Pour un mec…

- Mais ?

- Il s'est cassé comme prévu et je pensais être peinard sauf que tout d'un coup je me suis mis à fantasmer sur d'autres gars ! C'est devenu un véritable calvaire !

- C'est une réaction normale.

- Comment ça ? tiqua Karofsky.

- Plus le mental s'entête à ignorer une réalité et plus elle va enfler jusqu'à devenir insupportable. Tu souffres parce que tout ton être sait déjà que tu es attiré par les hommes mais parce que tu fais barrage dans ta tête, il ne peut pas s'exprimer librement. Tu as été le bourreau de Kurt mais tu es aussi et avant tout ton propre bourreau.

L'adolescent assimila longuement les paroles de son aîné. Elles firent écho avec ce qu'il pressentait déjà. Son visage s'assombrit progressivement et une boule se forma dans sa gorge. Il ne digérait pas la nouvelle. Il eut le sentiment qu'un esprit Malin prenait plaisir à le torturer.. Jusqu'à quand le calvaire durerait-il ?

- Alors...je vais être comme ça toute ma vie ? articula-t-il péniblement.

La voix brisée par l'émotion, des larmes inondèrent rapidement ses yeux. La tristesse qu'il avait jusqu'alors enfoui jusqu'au tréfonds de son être, émergea comme un raz de marée. Les écoutilles qui servaient à maintenir à distance ce genre de débordement avaient sautées avec son dernier espoir de mener une vie "normale".

- Il n'y a vraiment aucune autre solution ? demanda-t-il , enseveli par le désespoir.

Son expression désespérée foudroya Timothy. De nature empathique, il ressentait les émotions des êtres qui l'entouraient, mais la détresse de David jaillissait avec une telle intensité qu'il en fut profondément bouleversé.
Il aurait aimé lui dire qu'il existait un "remède magique" pour supprimer toute cette douleur mais cela serait non seulement mensonger mais cela reviendrait à dire qu'être homosexuel était un problème. Une anomalie à rectifier. Or, ce n'était ni à David, Kurt, Blaine, Santana, lui-même et toutes les autres personnes dans leur situation de changer mais la société dans laquelle ils vivaient.

A contrecœur, il fit non de la tête en venant étreindre la main de David, apposée sur la nappe rougeoyante de la table. Karofsky ne broncha pas et accepta ce geste de réconfort. Envahi par de sombres pensées, il se fichait royalement que quelqu'un les voit. Il souffrait tellement le martyr que personne ne saurait l'enfoncer un peu plus.

L'atmosphère devint critique. Passer du stade rassurant bien que factice "d'hétérosexuel" à celui réel mais angoissant "d'homosexuel" était (presque) toujours une étape importante et difficile. Semblable à un deuil, ces hommes et ces femmes devaient admettre qu'ils avaient menés une existence trafiquée, sciemment ou non pour répondre aux codes sociétaux et y remédier. Certains ne parvenaient pas à franchir le cap et préféraient tuer cette partie d'eux. D'autres croyaient le "passage" insurmontable et aboutissaient sur un réel sentiment de bien-être. Délivrés d'un poids, ils jouissaient du bonheur qu'éprouvait tout à chacun d'avoir su respecter leur être intérieur.
Avoir peur était normal. A chaque marquant prépondérant de sa vie l'être humain était confronté à ses peurs. Le plus important, c'est que Karofsky et chaque individu dans son cas, soit accompagné, réconforté. Qu'ils comprennent qu'être gay n'était pas une malédiction et qu'il n'y avait aucune raison pour que leur vie devienne un calvaire.
L'ainé devait aussi s'assurer qu'il franchisse vraiment la "barrière". Nombreux étaient ceux et celles qui après avoir progressés dans leur acceptation de soi faisaient subitement marche arrière avec l'idée dérisoire que s'ils fournissaient de réels efforts pour être comme "tout le monde", ils y parviendraient. En vain. Ces tentatives désespérées débouchaient souvent sur des actes malheureux.

Aussi éprouvante soit la prise de conscience, David devait impérativement faire face. Et croire. Croire qu'un futur épanouissant s'ouvrirait à lui, même parsemé d'embûches. Parce que quelque soit le sexe, l'origine, le statut social, la religion et l'orientation sexuelle, l'existence n'était pas un long fleuve tranquille.

Timothy pressa plus fortement ses doigts. A l'aide de ses deux mains. Il refusait d'assister à sa perte. Pleurer n'était pas mauvais en soi. On disait bien souvent que la souffrance s'évacuait avec les larmes mais il avait reconnu dans le regard effroyablement terne de David la sonnette d'alarme. Celle qui signifiait que "demain" n'existerait peut-être jamais.

- David, ce n'est ni une honte ni une tare ! Tu as l'impression que ton petit monde s'écroule et que tu t'écroules avec lui mais ce n'est qu'une impression. Ce "déséquilibre" va passer et plus vite que tu ne le crois.

- C'est facile à dire pour vous. Je parie que vous avez été gay toute votre vie.

- Non. J'étais comme toi, j'aspirais à un autre avenir, semblable à celui de tous mes copains d'école. J'ai été tout aussi déstabilisé que toi quand j'ai compris que ce ne serait pas le cas.

Les prunelles de l'adolescent se ravivèrent légèrement. Timothy avait réussi à captiver son attention. A établir de nouveau un lien entre eux. Il devait faire en sorte de le maintenir que David ne s'isole pas psychologiquement, que leurs esprits restent connectés. Timothy combla les silences, avec sincérité.

- Je me souviens des moments de solitude que j'ai éprouvé quand ils évoquaient le résultat de leurs chasses plus ou moins infructueuses auprès de la gente féminine et du malaise que je ressentais quand ils mataient les jeunes filles qui passaient devant nous en leur donnant des notes, alors que moi j'étais plus intéressé par les mecs qui les accompagnaient déclara-t-il en faisant une grimace.

Une ébauche de sourire naquit sur les lèvres du sportif puis s'étira lentement.

Karofsky renifla en effaçant la trainée humide que sa peine avait laissée sur ses joues.

- Je n'y arriverai pas...avoua-t-il faiblement. Quand ça va se savoir, tout le monde va m'attendre au tournant.. Mes potes vont me démolir la gueule et ne plus jamais vouloir me parler...Mon père va penser que je suis une femmelette...Ma mère, je n'ai aucune idée de comment elle va réagir mais y'a peu de chance qu'elle le prenne bien… Vous dites que je vais me sentir mieux si je suis honnête vis-à-vis de moi-même, mais je ne me suis jamais senti aussi seul..

- Et pourtant je suis là, auprès de toi.

- Vous c'est pas pareil. Vous êtes comme un Super héros qui vient au secours de tous les gays paumés du coin. Quand vous en aurez terminé avec moi vous irez auprès de quelqu'un d'autre.

- Je vais intervenir auprès de quelqu'un d'autre c'est vrai mais ça ne veut pas dire qu'on ne se verra plus.

- Et qu'est-ce qui vous pousserait à avoir envie de me revoir ?

- Parce que c'est une chose qui se pratique entre personnes qui s'apprécient.

La bonne blague ! David rit d'incrédulité en retirant sa main, mettant un terme à l'entente intime qui s'était installée entre eux.

- Kurt, lui, est aimé de tout le monde ! Moi je suis Karofsky, le mec balèze qui a un pois chiche à la place du cerveau. Le mec qui passait son temps à balancer des insultes et des sluchies à la figure des innocents. Le mauvais élève qui ne fera jamais de longues études mais qui par chance sait courir en tenant un ballon de rugby entre ses mains. Le fils violent qui désespère un peu plus chaque jour ses parents. Le mec qui essaye de se racheter une bonne conscience en rattrapant ses erreurs mais qui conservera toujours son image d'élève turbulent, craint et haï par la majorité.

- Ne soit pas trop sévère avec toi-même et laisse leur le temps de se rendre compte de qui tu es réellement. On ne se connait que depuis deux jours et pourtant je sens que dans le fond tu les aimes, les membres du Glee Club. Tu n'as pas trouvé d'autre moyen de les approcher que de les maltraiter mais tu as éprouvé le besoin d'être en contact avec eux parce que cet univers t'attire. Pourquoi ne fais-tu pas comme Finn et Sam ? Jouer dans l'équipe et participer à la chorale en même temps ?

Comment était-il au courant de tout ça ? C'était sûrement Kurt.. Il aurait aimé lui demander si c'était bien lui son informateur mais n'eut pas le courage de le faire. Cela ferait trop suspect.

- L'équipe prendra ça comme une traitrise.. Aller dans le Glee Club...ce serait comme faire mon coming-out.
Azimio ne comprendra pas..

- Qui est-ce ?

- Mon meilleur ami.. C'est lui qui vous a interrompu plusieurs fois pendant la conférence en disant qu'il préférerait crever que de devoir considérer les "pédés" comme étant des êtres humains à part entière.

Timothy se souvenait parfaitement du personnage. Ce dernier avait proféré bien d'autres inepties telles "C'est les tantouzes qui auraient dû être réduit en esclavage à la place de mes frères !" ou encore " D'façon les pédés y'en a que chez les Blancs, en Afrique ça existe pas. C'est une maladie d'occidental ça !".

- C'est avec lui que tu t'en prenais aux autres ?

- Oui… Il se montre agressif mais il n'est pas tout le temps comme ça. Je le connais bien, on se fréquente depuis le primaire. C'est pas toujours facile chez lui..

- Tu ne peux pas mettre ta vie en parenthèse pour satisfaire une personne qui t'es chère, que ce soit un ami, un parent ou qui que ce soit d'autre. Pas si ça t'empêche d'exister.

- Est-ce que ça vaut vraiment le coup…souffla l'adolescent, désabusé.

David rencontra l'incompréhension de son aîné. Il explicita sa pensée.

- J'admets que je suis gay. Ok et après ? Qu'est-ce que j'y gagne ? A part le respect de soi etc.

- J'ai bien peur de ne pas te suivre…

- Vous êtes beau gosse. Kurt aussi. Sans oublier le magnifique Blaine. Je connais pas grand-chose à la culture gay mais ce que je sais c'est que j'ai pas vraiment le physique de l'emploi.

- Il n'y a pas de "condition d'admission" tu sais. Tu es très bien tel que tu es.

- Vous foutez pas de moi. Les mecs raffinés veulent sortir avec des mecs comme eux, pas des grands gaillards ignorants ! s'énerva le plus jeune.

- Si j'ai bien suivi Kurt avait des sentiments pour Finn qui est devenu son frère par alliance avant de sortir avec Blaine. Lui aussi est sportif et ne connait rien à la mode, les comédies musicales et les grandes divas qui ont su traverser les âges, si par "culture gay" tu faisais allusion à ça.

C'était bien ce à quoi il faisait référence mais ce qui l'interpella le plus c'est que Timothy devine son attrait pour le chanteur.

- Comment…

- Kurt parle beaucoup.

- Comment vous savez que...je suis amoureux de lui ! s'exclama David qui se hissa sur son siège, les joues rougies par la gène.

- Simple déduction. Et sois sans crainte, je ne divulguerais cette information à personne.

David faillit rétorquer qu'il avait bien intérêt à se taire, par simple habitude, puis il se ravisa. Il n'avait aucune raison de se montrer agressif à son encontre car au final il ne représentait aucune menace. C'était d'ailleurs et sans aucun doute le seul avec qui il pouvait se sentir réellement bien, détendu et vrai.

- Merci.

- Je suis désolé mais je vais devoir y aller déclara son nouvel ami. J'attends ton appel pour notre prochaine rencontre.

Il esquissa un clin d'œil à laquelle David sourit et se leva de table en apposant quelques billets sur la table pour payer l'addition.

- Au fait comment avez-vous eu mon numéro de téléphone ? demanda brusquement le lycéen.

- Si tu cherches bien tu trouveras la réponse. Figures-toi que je ne suis pas le seul à t'apprécier et me soucier de toi.

- Kurt ?

- Regarde autour de toi.

David jeta un regard circulaire sur la pièce jusqu'à ce qu'il tombe sur celui de Kurt, rivé sur lui.



"Je suis pris en flagrant délit" pensa immédiatement le jeune Hummel avant d'adresser un salut automatique de la main. Karofsky y répondit avec la même maladresse.

- Si tu allais les rejoindre proposa Timothy.

- Vous croyez que c'est une bonne idée de le faire...maintenant ?

- Oui qu'il n'y ait pas de malentendu à cause de ce que tu leur as dit..

David soupira et alla les rejoindre pendant que Timothy disparaissait du café.

- Salut les gars.. Je peux m'asseoir ?

- Évidemment ! s'empressa de répondre Kurt alors que Blaine se précipitait pour aller lui chercher une chaise.

- Merci...

Ils se fixèrent silencieusement avec un malaise évident. Aucun d'eux ne savait quelle attitude adopter exactement. Karofsky était-il là pour enterrer la hache de guerre ou montrer les armes ? Kurt et Blaine seraient-ils vraiment prêts à passer l'éponge ou nourriraient-ils encore de l'amertume envers David ? Est-ce qu'une bonne entente entre les trois adolescents était réellement possible et envisageable ?

- ça a l'air de bien se passer avec Timothy lança gaiement Blaine, qui ne montrait aucun signe annonciateur d'un futur affrontement.

- Oui, il est très sympa et il m'aide beaucoup.

Kurt se tourna vers son petit-ami, étonné de constater que Blaine les avait aperçu malgré ses soins, et n'en avait rien dit.

- Et oui, tu n'étais pas le seul à avoir remarquer leur présence. Quelle coïncidence d'ailleurs. Tu viens souvent dans ce café David ?

- Non répondit le sportif.

- Quelle coïncidence alors ! répéta Blaine qui fixait Kurt avec une lueur indéfinissable dans le regard.

Cette exagération dans la tonalité de la voix était-elle destinée à confirmer son étonnement ou était-ce une manière détournée de camoufler son agacement? David ne saurait le définir mais il percevait la tension qui émanait entre les deux jeunes gens. Il y avait de l'eau dans le gaz.

Blaine attendait une réaction précise de Kurt. Celle-ci allait déterminer l'attitude qu'il adopterait à son tour.

- Oui, c'est drôle en effet déclara Kurt, mal à l'aise. Mais ce café est réputé pour son goût exquis, il n'y a donc rien d'étonnant à cela.

Le Warbler expira bruyamment puis il s'excusa auprès de David pour son départ précipité en quittant brutalement leur table. Son petit ami n'avait pas réussi le test. Bien au contraire, il venait de se rendre coupable à ses yeux.

Sonné Kurt mit quelques secondes avant de réagir.

- Je suis désolé...bredouilla-t-il à l'adresse de David avant de se précipiter à la poursuite de Blaine.


Il le retrouva en dehors du café, marchant à vive allure.

- Blaine que se passe-t-il ?!

Le chanteur de la Dalton Alcademy parut estomaqué que la question se pose tellement cela paraissait évident.

- Tu m'as menti Kurt ! Tu m'as fait croire que l'on venait ici pour se rapprocher mais en réalité tu souhaitais juste les espionner !

- C'est vrai que c'est moi qui ait indiqué ce lieu à Timothy pour rencontrer David mais j'ignorais quand ils s'y rendraient.

Cette explication ne changeait rien aux faits. Blaine ne décolérait pas et Kurt trouvait sa réaction un peu trop excessive.

- Pourquoi réagis-tu comme ça ?

- Kurt, j'aurais accepté sans problème de les espionner avec toi si tu me l'avais demandé. Pourquoi toute cette mise en scène ? Pourquoi as-tu jugé nécessaire de me le cacher ? Si ce n'est... que tu as quelque chose à te reprocher !

- C'est ridicule Blaine ! Que veux-tu que je te cache ? Nous n'avons aucun secret l'un pour l'autre.

- C'est ce que je croyais mais apparemment ce n'est pas le cas...rétorqua douloureusement le Warbler.

Il allait partir lorsque Karofsky leur tomba dessus. Ce n'était pas franchement le meilleur moment pour les interrompre mais David avait jugé l'intervention nécessaire. Avant qu'il ne puisse plus trouver le courage de le faire.

- Kurt, Blaine. Je tenais à vous présenter mes excuses pour les choses horribles que je vous ai dites. Je ne les pensais pas et je m'en veux du mal que j'ai pu vous faire déclara-t-il avec sincérité.

Malgré sa colère virulente, Blaine esquissa un sourire de remerciement au sportif. Il vint même lui faire une tape amicale sur l'épaule puis il les laissa seuls.

David observa Kurt, bouleversé par sa fraîche altercation avec Blaine. Ce dernier formula un faible mais authentique :

- Merci David.

Puis, les yeux du jeune Hummel s'inondèrent de larmes. Il ne comprenait décidément pas pourquoi son petit-ami venait à juste titre de lui hurler dessus en tenant des propos accusateurs insensés. C'était leur première véritable dispute et il ne s'attendait pas à la vivre maintenant alors qu'il n'avait rien fait pour la provoquer. Ni la mériter.

- ça va aller ?...demanda David, mal à l'aise.

Il se doutait bien que ses larmes ne lui étaient pas destiné, mais il n'était pas doué pour réconforter qui que ce soit.

- Non..souffla Kurt.

Le sportif eut le réflexe de regarder à droite et à gauche pour vérifier qu'aucun étudiant de McKinley ne se trouvait dans les parages -par chance la voie était bien dégagée -puis il le saisit précipitamment par le bras et l'entraina à vive allure dans son périple.

Kurt se sentait trop abattu pour protester ou lutter contre la nouvelle lubie de Karofsky. Dieu sait ce qui lui était encore passé par la tête.

Ils stoppèrent net devant son véhicule. David relâcha doucement sa prise et d'un mouvement de tête lui désigna la portière d'un air de dire "Grimpe".
Alors Kurt comprit qu'il ne lui arriverait rien de mal. Sauf, s'il avait prévu de le kidnapper puis de le séquestrer dans une cave glauque où... Le jeune homme ferma son esprit pour cesser ses folles pensées. A ce rythme là, il allait réussir à se donner une frousse telle qu'il n'arriverait plus à en dormir la nuit.

- Tu n'imagines tout de même pas que je vais monter là-dedans formula Kurt.

Le visage de David se décomposa.

- Tu...tu as toujours peur de moi ?

- Je ne faisais pas allusion à toi David mais à ta voiture ! Qu'est-ce que c'est que...cette chose ?!

Même au bord de la crise de larme, le jeune Hummel se souciait encore de son apparence. C'était si surréaliste que le sportif se mit à rire discrètement.

- Qu'y a-t-il de drôle ?

- Non c'est juste que...tu es tellement toi..

Kurt haussa un sourcil soupçonneux.

- C'est censé être un compliment ?

David sourit de plus belle. Il abandonna son inspection poussée de l’asphalte pour plonger son regard anis dans celui du chanteur.

- Oui.

Réconforté Kurt accepta volontiers de monter à bord de son engin.

- Et où va-t-on comme ça ?

- Je te ramène chez toi.

Une idée germa alors dans l'esprit de Kurt. Il avait un meilleur plan en tête.

- Nous allons nous rendre autre part.

David fronça les sourcils, méfiant. Qu'avait-il encore prévu de lui faire subir ?

- Tu n'as rien à craindre. Tu va t'y sentir comme chez toi ! assura Kurt.

Karofsky était définitivement inquiet mais il prit sur lui et mit la clé dans le contact.



Note : J'espère que certains passages n'ont pas été trop ennuyeux.

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Yoh N'dyan, ma gueule !

Ah ouais, alors même pas le temps de lire le premier chapitre que y en a déjà un deuxième hein !

Sinon le sujet de ta fiction ne m'étonnes pas du tout de toi.
Y a un certain côté psychologique que je retrouve de l'une de nos conversations.
Personnellement je n'aime pas trop les OC, mais c'est vrai que là Timothy ne dérange aucunement.
Et Karofsky a un côté doux et maladroit, comme je l'ai toujours imaginé et ça c'est cool !

Franchement... yoh la suite quoi |o/

Cordialement wesh !

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Merci beaucoup KY390 ! A force tu dois être gavé avec mes passages psychologiques.

Chapitre 3

David leva la tête et observa la décoration alentour. Il n'était vraiment pas dans son élément ici. Pourquoi Kurt avait-il donc tant voulu qu'il l'accompagne dans cette antre de toute les horreurs.
Un verre à la main, il essayait tant bien que mal de se détendre, ce qui n'était vraiment pas une mince affaire, entouré de toutes ces choses étranges et innommables.

Il scrutait la porte de sortie depuis un bon moment déjà, rêvant de s'y faufiler, ni vu ni connu, lorsque Kurt sembla se souvenir de sa présence.

- Alors comment te sens-tu ici ?

- Mal. C'est si….

- Rose ?

Karofsky grommela en guise d'affirmation.

- C'est édifiant n'est-ce pas ? On a l'impression d'avoir plongé tout droit dans l'univers de Charlotte aux fraises. De quoi se prendre dix bon kilos !

David contracta la mâchoire, soupçonnant une allusion détournée sur son poids.

- Oh mais ta silhouette est parfaite David se rattrapa Kurt.

Ils éprouvaient bien des difficultés à communiquer tous les deux.

Mais le cauchemar ne venait que de commencer. Son incarnation même venait d'entrer dans la pièce, un sourire hollywoodien incrusté sur les lèvres, le chewing-gum en moins.

- La limonade ne te plait pas David ? questionna Rachel, soucieuse que ses invités se portent au mieux dans sa demeure. Plus précisément sa chambre.

- Si, c'est juste que je n'ai pas très soif mentit Karofsky qui s'obligea à se montrer poli pour faire plaisir à son nouvel ami.

Il avait cru comprendre que ces deux là s'entendaient bien.

Rachel s'installa en tailleur son lit. Elle invita les deux garçons à la rejoindre. Visiblement habitué aux lieux, Kurt se jeta à ses côtés en s'alanguissant comme un félin sur la couverture.

"Bon sang" pensa Karofsky qui s'attendait à devoir jouer à la dinette à tout moment. Il posa ses fesses sur le rebord du lit, en essayant d'adopter la pose la plus virile. Après tout, ce n'est pas comme s'il était entouré de peluches et avait un gobelet incrusté de paillettes à la main. Pouvait-on encore s'attendre au pire après ça ?

Rachel qui avait été mis au courant de la situation houleuse entre son meilleur ami et Blaine, décida d'aborder des sujets plus distrayants pour lui changer les idées. Seulement, elle se garda de parler de mode ou de prestigieuses célébrités dont elle et Kurt étaient littéralement fans, pour ne pas exclure David de leur conversation. C'est tout naturellement qu'elle trouva LA conversation adéquate, qui les réunirait tous les trois, à savoir les garçons.

- Dites-moi les garçons, c'est quoi votre type de garçon ?

Karofsky s'étouffa avec la gorgée de boisson qu'il venait d'ingurgiter. Kurt et Rachel s'en aperçurent mais ne firent aucun commentaire.

- Au vu de mon historique, je dirais que je suis attiré par les bruns décréta Kurt.

- Tu as oublié Sam.

- Quoi Sam ?

- Tu étais attiré par lui quand il est arrivé.

- C'est vrai qu'il est plutôt joli garçon, mais j'étais surtout désespéré Rachel. Alors comme j'étais persuadé qu'il était gay...j'ai voulu tenter ma chance voilà tout.

- Ce n'est pas très gentil pour lui ça.

- Ce sera toujours moins pire que de l'appeler "bouche de morue".

David les observait bouche bée. Qu'est-ce que c'était que cette histoire avec Sam ? Rachel remarqua sa déconvenue.

- Et toi David ?

Deux paires d'yeux se figèrent sur lui. Ce fut la panique à bord. Il s'humecta les lèvres et répondit à la va vite aux missives qui défilèrent ensuite.

- Brun ou blond ? demanda Rachel.

- J'en sais rien moi !...Brun…

Kurt prit la suite de sa meilleure amie.

- Athlétique ou artistique ?

- ….artistique...

Cette réponse éveilla la curiosité grandissante de Kurt.

- Ah oui ?

- Je ne sais pas...j'ai dit ça comme ça…bredouilla le sportif qui prenait des couleurs.

La jeune fille ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits tant la question qui lui vint à l'esprit lui brûlait les lèvres.

- C'est bientôt le bal de promo. Si tu devais choisir un cavalier qui choisirais-tu ?

Kurt tiqua et il eut raison, le visage de Karofsky s'obscurcit brutalement.

- Je vais au bal de promo avec Santana ! Il n'est pas question d'autre chose !

- Oui je sais bien… C'est juste une supposition, ça n'a rien de concret tenta de l'adoucir Rachel, consciente de la gaffe qu'elle venait de commettre.

- Détends-toi Dave. C'est juste une petite plaisanterie entre nous. Rien ne sortira de ces murs.

David se demanda s'il devait croire Kurt ou non. Après tout, c'est à cause de lui si Rachel Berry était maintenant au courant de son homosexualité.

- Tu lui as tout de même dit que j'étais gay lui reprocha-t-il ouvertement. Alors que tu m'avais promis de ne rien dire. À personne !

Kurt fit la grimace. C'était une malheureuse bévue, il ne l'avait en rien prémédité. Mais, il se sentait si bien en compagnie de Rachel qu'il en avait oublié de tenir sa langue, en évoquant qu'il espérait que la venue d'un intervenant puisse aider David. De fil en aiguille, elle avait rapidement saisi ce que cela sous-entendait.

- Mes deux papas sont gays, je l'aurais deviné de toute façon vint à sa rescousse la jeune fille.

- Oui, sorti de sa spirale infernale avec mon frère par alliance, elle aurait fini par le découvrir par elle-même.

- Je tends à croire que mon milieu familial me prédispose à ressentir ce genre de choses. Comme une seconde nature ! s'extasia-t-elle avec un peu trop d'enthousiasme.

- La question était : Qui inviterais-tu à t'accompagner ? insista Kurt.

David n'allait donc pas pouvoir y échapper, quelque soit les portes de sortie qu'il emprunterait.

Il soupira longuement et déclara en fixant clairement Kurt :

- Timothy.

Rachel qui, comme tous les élèves de McKinley était tenu de se rendre à la conférence de la veille, s'émerveilla de cette nouvelle, jugeant que l'intervenant était un choix tout à fait intéressant. Certes, ils avaient six ans d'écart, mais cela passait vite inaperçu, une fois la majorité acquise.

Kurt ne fut pas du tout de cet opinion. Il trouvait pour ainsi dire cette idée inadéquate voire même dangereuse.
Et il ne s'en cacha pas.

- Il est bien plus âgé que toi. Pendant qu'il songera mariage et couche culotte, toi tu seras en train de passer tes examens de fin de lycée.

- Kurt, tu ne crois pas que tu exagères un peu. Timothy n'a que vingt-deux ans intervint Rachel qui ne comprit pas pourquoi son ami tenait des propos aussi tranchés.

- C'est déjà trop.

- Blaine voulait sortir avec un garçon majeur avant de se rendre compte qu'il était amoureux de toi et rappelles-toi quand je me suis mise à faire des avances à Monsieur Schuester.

- C'est différent. Tu as été victime de ce que la plupart des adolescentes vivent : un béguin pour l'un de tes professeurs.

- Ce n'était qu'une suggestion les coupa David qui commençait sérieusement à fatiguer de les entendre déblatérer sur ce qui était souhaitable ou non pour son avenir.

C'était certainement toute cette abondance de rose qui leur tapait inconsciemment sur les nerfs.

Les deux meilleurs amis cessèrent donc de débattre, mais l'atmosphère conserva sa pesanteur désagréable.

- Et puis, ce n'est pas comme si j'avais le choix...énonça David.

- Que veux-tu dire ? questionnèrent en chœur ses interlocuteurs.

Avait-il donc formulé à voix haute sa pensée ? Il ne s'en était même pas rendu compte, absorbé par ses songes.

- Rien ! s'exclama-t-il, fuyant.

- Dis-moi.

C'était l'élu de son coeur qui venait de lui soumettre, tout en douceur, cette supplication.

- C'est pas comme si j'allais attirer quelqu'un.

- Tu plaisantes j'espère ! Tu es une personne très attirante David.

Celui qui se considérait être un vilain petit canard osa à peine affronter les prunelles bleus de son ami.



On frappa à la porte. Deux hommes apparurent à travers l'entrebâillement largement ouvert. Les papas de Rachel.

- Oh tu as de la compagnie ! fit l'un d'eux, faussement surpris.

- Oui ! Kurt, que je ne vous présente plus et David Karofsky, un élève de notre lycée aussi.

David grommela intérieurement. Pourquoi ne leur donnait-elle pas son adresse et son immatriculation de voiture tant qu'elle y était ?!

- Enchanté David ! dirent-ils en chœur.

L'athlète comprit d'où venaient ces élans d'enthousiasme migraineux dont qui composaient la personnalité de Rachel.

"Ils appartiennent à une secte ou quoi !" pensa David qui répondit à leur accueil, l'expansivité en moins.

- Comme tu peux le constater Rachel a deux papas. Deux papas qui s'aiment beaucoup ajouta le plus imposant.

"Non sans blague"

- Et nous le vivons très bien. Nous sommes une parfaite petite famille.

- Plus ou moins équilibrée, mais ça c'est le cas de tout le monde n'est-ce pas ?

Ils ponctuèrent leurs discours d'un immense sourire.

Leurs airs de slogan publicitaire pour vanter les mérites du foyer donnèrent la puce à l'oreille de David. Cela semblait trop gros pour que ce ne soit pas quelque chose programmé par Rachel et Kurt, pour l'inciter à penser "On peut être homosexuel(le) et mener une vie paisible : ce n'est pas incompatible"

- Est-ce que tu veux voir les photos de Rachel quand elle était bébé ?

Surpris par cette question, Karofsky ne sut quoi répondre.

- Euh…

- Bien sûr qu'il veut ! Justement l'album photo est juste là dans l'étagère !

L'un des papa attrapa l'album et vint s'asseoir à côté de David sur le lit. Il le posa sur leurs genoux et commença à tourner les pages en commentant chaque photographie prise. Kurt s'empressa de les rejoindre pour se réjouir lui-aussi du spectacle. Rachel quand à elle, rouge de honte, tentait de détourner leur attention quand l'un de ses pères racontait une anecdote trop gênante.

La torture devint progressivement un plaisir. Karofsky s'amusait du trouble de Rachel et de la manière avec laquelle ses parents n'épargnaient aucune de ses frasques, tout cela dans une ambiance taquine et chaleureuse.
De plus, Kurt qui prenait lui aussi un malin plaisir à voir son amie torturée par toutes ces révélations juteuses, avait tendance à se presser contre le corps de David.

Quand ils voyaient ces photos, les deux adolescents songeaient qu'un jour peut-être ils goûteraient au même bonheur avec leurs compagnons respectifs. Au moment même où ils se firent cette réflexion, leurs regards se rencontrèrent et ils se sourirent.

Rachel qui ne cessait de gesticuler en tout sens, concentra son attention sur eux et ce qu'elle pressentit en analysant leurs échanges silencieux, ne lui fit présager rien de bon.

Pourvu qu'elle ait tort.



Note : Je profite de poster tant que je suis inspirée.

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Oh mais qu'elle est productive N'dyan !

Nan au contraire, moi ça me plait beaucoup

Merde tu va pas foutre Karofky avec Kurt ?! Mais où est Timothy

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Je poserais la même question : mais ou est Timothy mince alors !
J'ai lu les deux chapitres à l'instant, et je suis toujours aussi conquis, j'aime beaucoup ta façon d'aborder les choses. Je deviens très fan

Merci les gars !

Pour être très franche, si Blaine n'existait pas, j'irais vers mon penchant naturel : le Kurtofsky mais il est bien présent alors j'ai des scrupules. J'ai de l'affection pour les trois personnages alors j'aurais forcément de la peine pour le "prétendant" délaissé par Kurt.

Et là vous allez me dire : Et Timothy il pue le poisson ou quoi ?! Tu peux très bien le refourguer à David comme ça personne n'est tout seul et tout le monde est content !

*prend des airs théâtraux* Ah que je suis indécise...Qui choisir ?

Et ben vous ne saurez pas tout de suite ! (En fait je ne sais pas moi-même........... )

Les couples se formeront ou se déformeront selon mon inspiration et mon cri du cœur final.

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bon je commence par préciser que je ne connait pas cette série
mais j'aime beaucoup cette fic, le désarrois de David, l'aide de Timothy, tous ses sentiments qui se bousculent ... en bref j'aime beaucoup
N.

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"Le coeur à ses raisons que la raison ignore"
"Il est plus facile de détruire que de reconstruire"
"l'amoureux est un fou dont il faut se méfier"

Merci Narcicia !

ça me touche d'autant plus que tu ne connais pas la série. J'espère que tu n'es pas trop perdu dans les personnages et leurs relations.
Sinon, n'hésite pas à me demander des explications.

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de rien je fais quelque recherche pour avoir une idée du "physique" des perso dont tu parles ... sinon tant que c'est bien écrit ... de plus je connais de nom et avec internet si on veux avoir une idée il suffit de taper les bons mots dans le champ de recherche mais je n'hésiterais pas à demander si j'ai un gros problème

N.

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"Le coeur à ses raisons que la raison ignore"
"Il est plus facile de détruire que de reconstruire"
"l'amoureux est un fou dont il faut se méfier"

Pour toi Narcicia

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merci beaucoup Endyan
très belles images
N.

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"Le coeur à ses raisons que la raison ignore"
"Il est plus facile de détruire que de reconstruire"
"l'amoureux est un fou dont il faut se méfier"

Eh ! Je veux la suite moi T.T

Non, oui, très joli début, ça colle bien à l'univers de Glee J'ai juste adoré le malaise de David quand il est dans la chambre de Rachel, le pauvre ! Même moi je me sentirais envahie par le rose. N'importe qui, en fait, sauf Rachel et Kurt qui ont sans doutes de super-pouvoirs.
Bon, pour les couples, j'avoue que je suis une vendue de Klaine. A fond. Pire que ça. J'ai chialé comme une madelaine quand



Donc si David pouvait éventuellement finir avec Timothy - humhum - ça m'arrangerait. Mais en même temps la petite crise de Kurt 'il est trop vieux pour toi' m'a fait bien rire ! Ouh ! Il est jaloux !

Bref, j'attends la suite avec impatience, et je croise les doigts pour que mon couple préféré l'emporte