|
Titre : He is back
Auteur : Moua ! XD
Beta : nope, j'espère que ca ira quand même ! Mais j'avais pas envie d'attendre davantage pour le poster (ca doit bien faire un mois qu'elle est écrite)
Pairing : Dean/Castiel
Rating : PG-13
Disclaimer : Si les personnages m'appartenaient, croyez bien qu'ils se feraient plus de bisous et qu'ils feraient beaucoup moins de conneries :p Bref... Tout ceci est à Kripke & co. Je ne me fais pas un kopeck pour cette histoire !
Spoiler : ATTENTION ! Cette fic (en tous cas une grosse partie) suit le scénario de l'épi 7x17. Disons que j'ai écrit ce qui aurait DU se passer... Alors si vous ne voulez pas savoir ce qui s'y passe, ne lisez pas ! Vous ne pourrez pas dire que vous étiez pas prévenus en tous cas !
Bonne lecture XD
He is back.
Combien de temps ? Combien de temps il m'a fallu pour me remettre de la mort de Cas' ? En fait, je ne crois même pas que je m'en sois remis. Merde, ça faisait des mois que je promenais son trench taché de sang dans mon coffre... Quand les nuits étaient trop longues, quand le sommeil refusait de venir, je le prenais dans mes bras juste pour y trouver une persistance de son odeur. Entre celle de l'hémoglobine, celle des Leviathans ou encore celle de Crowley. Elle était là. Et elle m’apaisait.
J'en avais besoin. Je ne pouvais pas me résoudre à m'en séparer. Mais pour autant, j'arrivais à avancer, à vivre et à respirer sans avoir cette impression que ma cage thoracique était comprimée dans un étau d'acier ; comme c'était le cas les premiers temps de sa disparition. J'avais presque réussi à me convaincre moi même... Que je l'avais oublié. Que les fantômes de ses bras ne me hantaient plus. Que mes lèvres n'appelaient plus les siennes à chaque instant. Que sa présence ne me manquait pas au point d'avoir juste envie de le rejoindre...
Alors quand je l'ai vu... Il était là. À se demander ce qu'était cette créature, sans pour autant avoir un seul mouvement de recul quand il est arrivé à ses pieds. Amnésique, mais toujours là. Vivant. Brillant. Majestueux.
Il avait une femme. Une putain de femme ! Jolie en plus ! Aimante. Croyante. Elle l'a sauvé là où je l'ai laissé tomber. Là où je l'ai cru perdu. Il s'est construit une vie sans moi. Elle lui a appris à sourire. Elle lui a enseigné les émotions humaines. Et elle a réussit tout ça en quelques mois où j'ai échoué en plusieurs années.
Je n'avais jamais réussi à lui avouer mes sentiments. On avait couché ensemble. Souvent. Non, on avait fait l'amour. Mais j'étais trop con pour m'en rendre compte. Et il était trop naïf pour s'en apercevoir. Et il est parti sans que j'ai pu lui dire. Et il est revenu, au bras d'une belle jeune femme qui semble le combler, enfonçant un couteau bien profond dans mon cœur.
Quand il a tendu la main vers moi pour se présenter, ça a été le coup de grâce. Il ne me reconnaissait pas. Il était juste là, serrant cette femme dans ses bras. S’inquiétant pour elle. Me remerciant de l'avoir sauvée. S'étonnant qu'un démon soit présent sur Terre, sans pour autant avoir la réaction qu'il aurait du s'il avait été un humain lambda. J'arrivais à peine à respirer. J'aurais voulu.... j'aurais voulu que nous soyons seuls. J'aurais voulu qu'il s'approche de moi, que son visage soit moins expressif, mais que son corps soit attiré par le mien. Qu'il m'enlace pour me réconforter comme lui seul a jamais été capable de le faire. Aux moments où lui seul pouvait savoir que j'en avais besoin.
J'ai réussi à me reprendre tant bien que mal. Je lui ai parlé de Sam. Et il a accepté de m'accompagner. Sans hésiter. Comme avant. Et on s'est retrouvé tous les deux, dans le noir, dans cette voiture qui n'est même pas la mienne. Il m'a raconté son histoire, je lui ai dit deux mots sur la mienne. Je lui ai parlé de lui, à demi mot. La seule réaction qu'il a eue à l'entente de son nom... a été de le trouver bizarre. J'aurai pu en pleurer. Parce que je l'aime moi son nom. Il fait partie de lui et il le représente tellement bien. Il est... réconfortant.
Un silence agréable a fini par s'installer dans l'habitacle. Je me suis senti un peu mieux à ce moment-là. Parce que ça ressemblait à ce dont j'avais l'habitude. Lui et moi, voyageant sans un mot pendant des heures. Sauf que cette fois-ci, aucune main n'a pu s'égarer sur aucun genou. Mes doigts me démangeaient. Tout mon corps me hurlait de le toucher. Cette poignée de main échangée plus tôt était tellement insuffisante.
Il y avait un maelström de sentiments à l’intérieur de moi. Ma tête lui en voulait tellement fort pour ce qu'il avait fait à Sam. Pour ce qu'il avait fait au monde. Pour ce qu'il m'avait fait à moi. Il m'avait trahit. Et mon cœur dansait presque la carrioca d'avoir enfin retrouvé son âme sœur. Je voulais l'embrasser. Je voulais lui faire l'amour tout de suite. Sam pouvait bien attendre une heure de plus. Mais je refusais de lui rafraîchir la mémoire. Comment allait-il réagir en retrouvant ses souvenirs ? J'avais tellement peur qu'il fuie, horrifié par ce qu'il avait fait. Parce qu'il n'était plus lui-même quand il avait brisé le mur de mon frère. Il n'était déjà plus mon ange quand il avait ouvert le Purgatoire. Il avait été corrompu par Crowley. Et je savais que le retour des souvenirs ne se ferait pas sans peine. Qui voudrait faire de la peine à Castiel ? Pas moi en tous cas. Tout en roulant, je me rendais compte que si je lui en voulais encore un peu, je ne lui en tenait pas rigueur. Je me rendais compte que ça devait avoir un lien avec l'amour que je lui portais...
On a fini par s'arrêter, je faisais quelques emplettes pendant qu'il m'attendait dans la voiture – j'avais ce besoin égoïste de le garder rien que pour moi, que personne ne le voit... Évidemment, des démons ont profité pour me sauter dessus. Et j'ai retrouvé une ancienne connaissance. Elle me lâchera jamais celle là... Bitch ! La dernière fois que je l'ai vue, Castiel lui avait roulé un patin d'enfer et la jalousie me tiraille encore aujourd’hui. J'ai du lutter de toutes mes forces contre l'envie de lui planter ma lame dans le cœur. Ma volonté a vraiment été mise à rude épreuve dans cette histoire...
Cas' a un peu paniqué quand on est retourné tous les deux vers la voiture. Je sentais le malaise pendant qu'on roulait. Mon trait d'humour lui a arraché un sourire. Presque un rire. J'ai pu voir ses dents blanches sur un vrai sourire. Détendu. On aurait presque dit le Castiel du futur. L'amertume en moins. Mon cœur ne s'en est fendillé que davantage. La route a continué ainsi. Plus sereinement. Jusqu'à ce qu'on arrive enfin à l’hôpital.
Une bonne dizaine de démons siégeaient devant l'entrée. Impossible de passer inaperçu. Ça a fait rire Meg qui était sur le point de tout lui raconter. Elle a sous entendu tellement clairement que Emmanuel pourrait nous en débarrasser qu'il n'a pu que le comprendre. Ça m'a énervé. Elle m'a mis au défi. Et je l'ai finalement envoyé rôtir là où elle nous fichera la paix pour toujours dorénavant. Je l’espère en tous cas.
Mais Castiel a réclamé des réponses. Des vraies réponses. Il a compris qu'on se connaissait. Il m'a supplié de lui expliquer. Il m'a demandé si nous étions autant amis que l'avait laissé entendre Meg. J'ai a peine pu retenir un sanglot, j'ai essayé de le déguiser en une toux. Mais Cas', amnésique ou non, sait toujours lire en moi comme dans un livre ouvert. Alors j'ai laissé tomber le masque. J'ai laissé mes sentiments se refléter dans mon regard, dans mon visage. Dans tout mon corps qui appelait le sien. Si bien qu'il n'a pu que franchir les deux pas qui nous séparaient ; j'en étais moi même tout à fait incapable.
Ma main s'est envolée toute seule pour se poser sur sa joue. Mon cœur battait une chamade incroyable et mes jambes me portaient à peine. J'étais tiraillé entre mon envie de le retrouver pleinement et mon angoisse de le voir s'envoler sitôt ses souvenirs revenus ! Il m'a demandé ce que j'étais en train de faire. Il a bredouillé qu'il avait une femme. J'ai balayé tout ça d'une tendre caresse sur sa nuque. Mon front est venu à la rencontre du sien pendant que mes yeux se fermaient de plaisir et que mon souffle se précipitait soudain.
- Dean...
Sa voix a terminé de me convaincre. J'ai enserré sa taille de mon bras libre, j'ai respiré son odeur, un peu camouflée derrière du savon et une eau de toilette. Mais elle était toujours bien là. Suffisamment puissante pour me faire perdre pied. Je l'ai serré fort et j'ai enfin accédé au désire qui me secouait depuis que je l'avais retrouvé. Mes lèvres se sont posées sur les siennes, un peu précipitamment. J'ai retrouvé son goût sur ma langue. C'était bon à pleurer.
A mesure que nous retrouvions nos marques, les souvenirs lui revenaient. Autant les bons que les mauvais. Il me les faisait partager au travers de nos baisers. Son étreinte était de plus en plus forte à mesure qu'il approchait des moins bons. À la fin, il s'est séparé de moi rudement. Il m'a regardé avec une telle culpabilité. Ses yeux me demandaient comment je pouvais seulement avoir encore envie de l'embrasser après tout ça. Il a fait volte face, prêt à s'échapper.
Je l'ai rattrapé de justesse. Incapable de le laisser partir. J'ai négocié, du mieux que j'ai pu. Je lui ai avoué que oui, je lui en ai voulu. Que oui, je l'ai détesté. Mais que maintenant, c'était du passé et qu'il fallait aller de l'avant. Je lui ai expliqué que le meilleur moyen de se racheter est sans doute de réparer tout ça.
Il m'a regardé ouvrir le coffre de la voiture et en sortir son trench encore taché de sang. C'était comme s'il retrouvait totalement son identité. Comme si ce morceau de tissus pouvait lui redonner son statut. Le voir le revêtir m'a vrillé l'estomac. C'était bel et bien lui. Castiel. Mon ange. Mon amour. Ses yeux étaient plus durs que ceux d'Emmanuel quelques minutes plus tôt. Mais son regard était tellement plus remplis. Des milliers d'années d'histoires. Quelques de semaines de notre relation.
- J'y vais, maintenant.
Je l'ai retenu. Encore un instant. J'avais toujours cette impression. Comme un pressentiment. Je l'ai attiré vers moi. J'avais besoin le goûter encore une fois avant de le laisser partir. Comme si j'allais de nouveau le perdre. Il m'a serré dans ses bras, un long moment. Puis il a déposé sa bouche contre la mienne avant d'approfondir finalement le baiser. C'était à la fois rude et tendre. Violent et sensible. C'était la meilleure étreinte que nous ayons partager jusqu'à ce jour. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il est finalement parti sauver mon frère. Réparer ses erreurs. Racheter ses fautes.
Je ne les ai retrouvé que quelques minutes plus tard, dans la chambre de Sam. Castiel ne pouvait rien pour lui, et je devinais dans ses mots, dans son visage, toute la culpabilité du monde. J'étais tellement abasourdi, que j'en oubliais de lui en vouloir. J'ai juste pris sa main dans la mienne pour l'aider, pour le réconforter. A moins que ce ne soit pour me soulager moi. Un peu des deux certainement. Je me permettais quelques minutes d’abattement. Juste un instant de découragement total avant de me forcer à reprendre le dessus, à recommencer à me battre, à chercher une autre solution pour sortir mon petit frère de son enfer personnel. À ce moment là, j'avais seulement envie de me glisser dans les bras de mon ange pour me laisser enfin porter. Déposer juste un peu de mon fardeau sur ses propres épaules. Oublier quelques secondes que cette vie ne m'a laissé aucun répit depuis l'âge de quatre ans.
Je me contentais pourtant de sa paume contre la mienne, n'attendant plus que le moment où nous nous retrouverions seuls tous les deux, loin des regards, où je pourrais enfin me laisser aller. Mais soudain, Castiel s'est redressé. Il a dit quelques mots que je n'ai pas compris. Il a lâché ma main et s'est dirigé vers Sam, m'abandonnant près de la porte, incapable de bouger. J'étais pétrifié car mon pressentiment n'avait jamais été aussi violent. Je savais qu'il allait faire quelque chose de complètement fou. Et j'avais raison. Il s'est excusé avant de mettre sa main sur son front, comme lorsqu'il châtie un démon. Mais aucune lumière n'est sortie de ses yeux. Par contre une lueur rouge est passé de l'un à l'autre, les laissant pantelants.
Sam est revenu à lui tandis que le visage de mon ange se paraît de terreur. J'étais divisé entre la volonté de le soutenir et l'envie de m'assurer que mon frère allait bien. Sammy était surpris de reconnaître Castiel à son chevet. Il était un peu perdu, mais je lui racontais l'histoire en deux mots avant de finalement me rapprocher de mon ange à pas de loup. J'avais peur de l'effrayer davantage. Dieu seul savait ce dont était capable un de ses soldats poussé dans ses retranchements.
Cas' avait les yeux rivés sur Sam, mais j'étais certain que ce n'est pas lui qu'il voyait. J'ai finalement réussi à le prendre dans mes bras. Il a eu l'air soulagé, même si mon frangin a été surpris. Je l'ai mené vers le lit où nous nous sommes assis tous les deux. Je n'avais jamais eu le courage de parler à mon frère de mon histoire avec Castiel. Et apparemment, c'était maintenant le moment. Alors je lui ai tout dit. Comment ça a commencé, un soir, dans un motel pourri, quand il me laissait seul pour aller voir Ruby. Je me sentais tellement mal. J'avais tous ces souvenirs de l'enfer qui m’empêchaient de dormir. Et il est arrivé alors que j'étais dans un genre de crise de panique. Il m'a juste enlacé. Puis il a posé ses lèvres sur mon crâne, mon front, mes joues, et enfin ma bouche.
Ce n'était pas un baiser. Pas vraiment. Mais je l'ai quand même embrassé. Pour de vrai cette fois. J'ai doucement écarté ses lèvres de ma langue et je me suis frayé un passage entre de ses dents. C'était le plus beau jour de ma vie. Cette nuit là, on a fait l'amour pour la première fois avec passion et avec tendresse. C'était plus fort que tout ce que j'avais connu jusqu'à présent. C'était violent et doux. C'était devenu ma drogue.
J'ai donné à Sam bien plus de détails que je ne l'aurais du. Mais ça me faisait du bien d'en parler enfin à quelqu'un. Ça me permettait surtout de ne plus penser à mon ange dans mes bras, le cerveau à moitié démoli par Lucifer.
On a discuté longtemps. Il fallait qu'on se décide. On devait choisir de l'emmener ou de le laisser ici. Je n'avais déjà pas été emballé à l'idée d'abandonner mon frère, humain, dans cet hôpital d'avant guerre. Alors envisager d'y enfermer un ange en compagnie de son aîné maléfique et tout un tas de pouvoirs ne m’enchantait vraiment pas. Il pouvait faire sauter le bâtiment n'importe quand. Il pouvait tuer un autre pensionnaire ou un membre de l'équipe soignante. Il pouvait... Je n'arrivais même pas imaginer les risques...
Alors un peu contre l'avis de Sam, je l'ai installé dans ma voiture, à l'arrière, et j'ai pris place près de lui. Sammy était vraiment abasourdi. C'est à ce moment-là, je crois, qu'il a compris les sentiments que j'éprouve pour Castiel. Il a compris qu'il ne s'agit pas de sexe. Pas seulement. Il a compris que je l'aime comme j'ai jamais aimé personne. Et il a roulé en silence, pendant longtemps. Soucieux de mettre autant de distance que possible entre nous et cet établissement de malheur.
Au milieu de la nuit, il s'est enfin arrêté sur le parking d'un motel. Sans doute un peu plus luxueux que d'habitude. Et il a pris deux chambres. Il voulait nous laisser un peu d'intimité, nous permettre de nous retrouver, même si Castiel n'était pas en mesure d'apprécier l'attention.
Je l'ai aidé à se déshabiller, je l'ai aidé à se coucher, et je me suis glissé contre lui. Il était comme une poupée de chiffon que je pouvais manipuler à ma guise. Il avait les yeux grands ouverts sur le vide. Je savais qu'il n'avait pas vraiment besoin de dormir. Mais ça me rassurait de l'avoir près de moi pour la nuit. C'était égoïste, mais ça me faisait tellement de bien de coller mon oreille contre son cœur battant une chamade rassurante.
Je me suis endormi. J'étais angoissé pour mon ange, mais paradoxalement, je ne m'étais plus jamais senti aussi bien depuis tellement longtemps. Mes nuits après que je l'ai vu disparaître dans cet étang étaient ponctuées de réveils en sursaut et de manque cruel. Dans la journée, je gérais. Mais la nuit...
Soudain, j'ai été réveillé par une lumière aveuglante. Je n'arrivais pas à distinguer sa provenance. S'agissait-il de Castiel ? Ou d'autre chose ? Il y avait aussi cette voix. Une voix puissante. Une voix d'outre-tombe qui me glaça le sang. Le corps de mon ange a commencé à chauffer. Tellement que j'ai du m'en écarter, à contre cœur. J'étais obligé de me cacher le visage. Cette lumière ne pouvait qu'être céleste et je n'avais pas vraiment envie de me brûler les yeux.
Le lit s'est mis à trembler. À moins que ce ne soit tout le motel. Je n'en savais trop rien. Et tout à coup, tout explosa. Le bruit fut assourdissant, la lumière insoutenable et l'onde de choc me projeta contre le mur de l'autre coté de la pièce. Je crois bien que je suis resté inconscient un moment, le corps marqué de quelques blessures. Je me suis ensuite relevé tant bien que mal, à moitié sourd et aveugle. Je me suis approché du lit, pensant ne plus rien en trouver. En fait, je m'attendais à ce que plus rien mis à part le mur contre lequel je me trouvais ne soit encore debout. Pourtant, tout était calme et en ordre.
Castiel était debout au milieu de la chambre. Il flottait pour être honnête. Et de l’énergie à l'état pur jaillissait de son dos. Il irradiait. Il était absolument magnifique. Il m'a fallut plusieurs secondes pour comprendre ce qu'il venait de se passer. Mon ange avait changé. Il avait été gradé. Il était devenu un archange. Je ne savais pas par qui ou pourquoi, mais j'en étais certain.
J'ai su ensuite. J'ai su que Dieu n'a pas vraiment quitté le navire. Il est toujours dans le coin et il surveille. Et Castiel est un de ses anges préférés. Depuis longtemps. C'est déjà lui qui l'a ramené. Plusieurs fois. Cette fois, il lui a accordé une promotion. Pour avoir fait don de sa vie au profit de mon frère. Un tel don de soi ne pouvait qu'être remarqué par Dieu. Remarqué et récompensé.
J'ai donc retrouvé mon ange. Plus beau et plus serein que jamais. Il est affranchi dorénavant. Et il peut passer tout le temps qui lui chante auprès de moi. Il en profite et moi aussi. Nous sommes heureux tous les deux, loin de Lucifer et de son emprise sur les deux hommes qui comptent le plus pour moi. Il nous aide dans la chasse contre les Leviathans. Il voudrait pouvoir se racheter pour ça aussi. Mais je lui ai interdit de faire une nouvelle folie.
On va régler ça tous les trois. Comme on sait le faire. Je suis plus serein que jamais. On les aura. J'en suis absolument certain. Car tant que mon archange sera près de moi, rien ne pourra nous arriver...
FIN.
Voilà ! Je voulais vous en faire profiter avant que la série n'avance plus et qu'on en apprenne plus sur ce qu'il lui arrive !
J’espère que vous avez aimé !
J'apprécie quelques reviews lol !
Merci d'avance et bisous !
Tatu
_________________ Tatu, Grande Prêtresse du Culte Shannonien (En charge des Divisions "Chaussettes Loufoques" et "Bandeau Vert-Fluo") [Starbucks Division] Shannon est le Grand Maître du Piou-Piou !! Prosternons-nous ! Aoooom ! Aoooom ! Aoooom !   
|
Connexion
M’enregistrer
FAQ
Rechercher
