Bonjour ou bonsoir à toutes et à tous. Cela faisait un moment que je n'avais rien posté sur le forum
Je reviens aujourd'hui avec cet OS qui j'espère vous plaira.
Merci à Chunhua pour sa bêta-lecture, ses suggestions et ses corrections.
Merci à Yayizaki pour ses coups de pied au derrière et son soutien (les deux vont ensemble oui, oui)
Et clin d'oeil
pour celle qui a inauguré le fandom Sanctuary sur le site: Megalopole.
Bon je me tais ... bonne lecture ...
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Disclaimer :
Attention ! Les personnages utilisés dans cette fanfiction ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, je ne connais pas les personnages réellement existants et je n'ai aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, je n'en tire aucun profit.Titre: Sanctuary - Attraction
Public: PG-13
Pairing : Will / Henry
Il ne savait pas ce qu’il devait penser. Certes cette créature était attachante, avec ses yeux grand-ouverts, mais quand on savait qui l’avait apportée au Sanctuaire, il était permis d’avoir quelques doutes. Will en avait fait part à la Directrice, Helen Magnus, et cette dernière comprenait parfaitement les réserves du jeune homme. Pourtant il y en avait un qui ne semblait pas du tout se méfier : Henry Foss, informaticien et chef de la sécurité. Ce dernier s’était littéralement attaché à cette bestiole qui se mettait à chanter à la manière d’un mogwai dès qu’elle était en sa présence.
-Salut Henry !
-Salut Will !
À côté des ordinateurs, la créature observait le geek. Puis son regard se posa sur le psy qui se sentit mal à l’aise, malaise qui augmenta quand les yeux du phénomène s’ouvrirent de façon démesurée. On aurait dit un lémurien en pleine hallucination !
-Will ? Tout va bien ?
-Euh oui. Magnus m’envoie chercher les derniers rapports de sécurité du Sanctuaire. Elle a une vidéoconférence dans 30 minutes.
-Un moment, j’imprime tout ça et je copie le dossier sur clef USB.
Le regard de l’informaticien se posa sur le psychologue qui avait du mal à détacher ses yeux de la petite créature :
-Et bien ? Pourquoi regardes-tu Mogwai ?
-« Mogwai » ? Tu lui as donné un nom ?
-Ouais. J’ai pas pu résister à sa bouille et son chant.
-Euh Henry, tu te souviens de qui a emmené cette créature ici ?
-Oui. Évidemment.
-Alors je ne sais pas si c’est une bonne idée de t’attacher comme ça …
-Oh ça va, Will. Je sais reconnaître une créature dangereuse et Mogwai n’est pas dangereux.
Un sourire apparut sur le visage du psy :
-Évite quand même de le mouiller et de le nourrir après minuit.
-Crétin ! Fit Henry avec un sourire au coin des lèvres, après avoir lancé la pile de feuilles, qu’il venait de sortir de l’imprimante, sur son ami. Les feuilles étaient classées, à toi de les remettre en ordre maintenant ! Et pour la clé USB …
-Quoi, la clé USB ? Demanda Will qui venait de s’accroupir pour ramasser les feuilles et qui lança un regard à l’informaticien.
-Et bien, il va falloir que tu viennes la chercher. Elle est là dans ma main ! Dit-il en l’agitant, coincée entre son pouce et son index.
-À quoi tu joues ? Demanda Zimmerman en se redressant.
-N’essaie pas tes trucs de psy ! Et grouille ! Tu sais que Magnus a horreur d’attendre.
-Henry ?
La voix de Will trahissait une certaine impatience, mais une impatience presque amusée.
-Viens la chercher, dit l’informaticien avec un sourire en coin, en agitant son poing refermé sur la clé USB.
Le psychologue se releva et se dirigea vers son ami. Il posa les feuilles qu’il avait rassemblées tant bien que mal sur le bureau, puis il prit appui sur l’un des bras du fauteuil sur lequel le geek était assis puis il essaya de prendre l’objet des mains de Henry sans véritablement y parvenir. Il crut un instant que l’informaticien était capable d’anticiper le moindre de ses gestes, comme s’il lisait dans ses pensées.
-Henry ?
-Quoi ? Je te croyais plus adroit que ça, dit-il avec un sourire.
Ils se regardèrent un long moment, Henry assis sur son fauteuil et Will penché au-dessus de lui.
La créature n’avait rien perdu de la scène. Son expression changea et une sorte de sourire –si on pouvait l’appeler ainsi- apparut sur son museau. Elle émit une série de sons, tandis que son corps commençait à irradier une douce lueur bleutée. Les deux hommes ne remarquèrent absolument rien.
-Bon, tiens ! Dit Henry en lui tendant la clé USB.
-Merci, dit Will.
Au moment où il voulut se saisir de l’objet, sa main frôla celle de l’informaticien. La lueur bleutée qui illuminait le corps de la créature s’intensifia avant de vaciller et de s’éteindre.
Après avoir remis les rapports et la clé au docteur Magnus –cette dernière ne manqua pas de lui faire remarquer que les feuilles n’étaient pas dans l’ordre-, Will se retira dans sa chambre. Il avait du travail à finir mais il eut du mal à se concentrer sur ce qu’il avait à faire. Il repensait à l’attitude de Henry un peu plus tôt. Et surtout il ne pouvait s’empêcher de songer à ce qu’il avait ressenti au moment où sa main avait frôlé celle de son ami : comme une décharge électrique. Il se demandait ce que cela pouvait bien signifier. En fait, il s’en doutait mais il préféra faire comme si de rien n’était.
De son côté, Henry caressait presque machinalement Mogwai. Il repensa à son attitude vis-à-vis de Will. Qu’est-ce qui lui avait prit ? Ce n’était pas son genre pourtant. Il se morigéna d’avoir agi comme un adolescent avant d’éclater de rire. La tête de Will était parfaitement impayable. Puis il repensa à cette décharge électrique qu’il avait senti circuler dans tout son corps quand la main de son ami avait frôlé la sienne. Soit Will lui faisait de l’effet, soit le psy avait fait joujou avec l’électricité avant d’aller le voir. Tout à ses pensées, il n’entendit pas la créature se mettre à chantonner.
Les deux amis se couchèrent avec un synchronisme presque parfait, chacun dans leur lit respectif : Henry se tourna vers la gauche et Will vers la droite. Leurs pensées étaient tournées vers l’autre. Ils ne purent réprimer un soupir commun. Ils s‘endormirent presque simultanément. Ils rêvèrent l’un de l’autre, sans vraiment savoir pourquoi, et on ne pouvait pas dire que ce rêve fût sans effet. En effet, ils se réveillèrent tous deux quasi simultanément et durent rester allonger un long moment. En effet, malgré les couvertures, il n’était pas difficile de deviner que ce rêve les avait excités. Ils ne pouvaient décemment pas se lever et se promener comme ça dans le Sanctuaire. Ils durent attendre que la « tension » retombe. En constatant leur état, ils éclatèrent de rire. Dans la chambre de Henry, Mogwai se mit à luire et chantonner. Le geek ne remarqua rien.
-Et bien vous en avez mis du temps !
Le docteur Helen Magnus, directrice du Sanctuaire, était assise derrière son bureau, dévisageant les deux hommes qui venaient d’entrer dans la pièce. Elle était certes patiente, mais elle n’aimait pas vraiment qu’on soit en retard.
-Désolé, Magnus, dit Will sans vraiment la regarder. Une … une panne d’oreiller.
-Oui, désolé, Doc, dit à son tour Henry. Je me suis rendormi et je n’ai pas entendu le réveil.
Leurs excuses sonnaient faux. Ils en avaient parfaitement conscience. Surtout qu’ils avaient en face d’eux une femme âgée de plus de 150 ans, bien qu’elle en parût 40, et qui avait suffisamment d’expérience pour reconnaître un mensonge. Mais elle n’en dit rien. Elle se contenta de sourire.
-Bien, je vais m’absenter au moins la journée, dit la scientifique. Bigfoot m’accompagnera et donc vous serez tous les deux seuls au Sanctuaire … vous vous sentez bien ? Demanda-t-elle soudain.
-Oui, Doc, répondit Henry. Pourquoi ?
-Vous avez l'air fébriles tous les deux. On dirait que vous êtes sur des charbons ardents.
-Tout va bien, Magnus, dit Will en déglutissant bruyamment.
-Donc, comme je vous le disais, vous serez seuls pour veiller sur le Sanctuaire. Je compte sur vous.
-Pas de problèmes, Doc.
-Vous pouvez compter sur nous.
Ils sortirent du bureau. Bigfoot ne put s’empêcher de humer l’air.
-Que se passe-t-il donc ? Demanda la scientifique.
-Je … je ne saurais dire, dit le phénomène entre deux inspirations. Il y a … un parfum d’excitation … dans l’air.
-D’excitation ?
-Oui … quelque chose … de sexuel.
Magnus regarda la porte de son bureau, une expression indéfinissable sur son visage. Elle secoua la tête. « Excitation sexuelle » ? Non ! Ou alors … et si ? Elle laissa échapper un petit rire qui surprit Bigfoot.
La voiture de Magnus, conduite par Bigfoot quitta le Sanctuaire environ une heure après. Tandis que le geek surveillait les ordinateurs, afin que toutes les sécurités du lieu soient activées, le psychologue faisait le tour des pensionnaires. Quand il eut fini, il retrouva l’informaticien dans la salle des ordinateurs. Ce dernier regardait les écrans d’un œil distrait tout en caressant Mogwai qui émettait des sons mélodieux. Le psy se laissa tomber dans une des chaises puis il regarda son ami. Il détailla son visage concentré et nota qu’il s’était rasé. Ce fut à ce moment que Henry tourna la tête et que leurs regards se croisèrent. La créature les observa de ses grands yeux puis se mit à luire. Will sentit une vague de chaleur l’envahir. Il se crût malade et préféra quitter la pièce.
Un peu plus tard, Henry était dans sa chambre. Il caressait Mogwai et lui parlait. Pourquoi Will avait-il filé comme ça ? À cet instant on frappa à la porte.
-Entrez !
-Salut Henry.
-Will ! Ça va mieux mec ? Demanda Henry avec sollicitude.
-Oui, franchement je ne sais pas ce qui m’a pris.
-Ça n’est pas grave, vieux ! Dit l’informaticien. Assieds-toi !
Dès qu’il fut installé, Mogwai posa son regard sur le psy.
-Je crois qu’elle veut faire ami-ami, dit Henry.
La créature sauta sur les genoux de Will, elle émit un son puis elle fit une chose à laquelle personne ne s’attendait : elle libéra sur le pauvre psychiatre un jet de liquide à l’odeur caractéristique. Surpris, Will bondit de sa chaise comme s’il était assis sur un ressort.
-Oh ! Mais ! Hurla-t-il.
-Oh merde ! S’exclama Henry. Je suis désolé, vieux.
Il attrapa la créature :
-Vilain ! Vilain Mogwai ! Hurla-il en pointant son index sur la bestiole qui se contenta de le regarder de ses grands yeux dorés.
L’informaticien regarda le psychologue. Il ne pouvait pas le laisser comme ça.
-Attends, lui dit-il. Je vais te passer une serviette et te prêter une de mes chemises.
-Merci, Henry.
Tandis que le geek allait vers son armoire, le psy commença à déboutonner sa chemise. Henry se retourna et resta un moment interdit. Il se sentit rougir tandis qu’il avalait sa salive avec difficulté. Il s’approcha doucement et tendit une serviette à Will. Henry ne pouvait pas le quitter du regard. Il sentit une vague de chaleur se diffuser en lui tandis que le psychologue épongeait son torse finement musclé. Il sentit monter le désir en lui et tenta de lutter. Puis Will ôta sa chemise. L’informaticien s’approcha.
-Quoi ? Demanda le psy.
Henry ne sut que répondre. Il était si près. Il sentait l’odeur de Will, à la fois douce et masculine.
-Henry ?
-Oui, Will ?
-Il se passe quoi, là ?
Leurs visages étaient à présents si proches.
-Je ne sais pas mais je me sens …
-Excité ?
-Oui … pourquoi ? Pas toi ?
La réponse qu’il reçut fut sans équivoque. La bouche de Will se colla à la sienne. Il s’agissait d’un baiser à peine appuyé. La créature les observait. Une sorte de sourire se forma sur son museau. Elle se mit à chantonner tandis qu’une lueur bleutée irradiait de son corps.
-Will ? Demanda Henry en rompant le contact.
-Quoi ? Ce n’était pas ce que tu voulais ?
La réponse prit la forme d’un baiser plus profond. La main de Henry se posa sur la nuque de Will, comme pour prolonger le contact. La bouche du psy s’entrouvrit, permettant ainsi à la langue de l’informaticien de tenter une exploration. Will poussa un soupir. Il posa ses mains sur les hanches de Henry qui frémit à ce contact. Bientôt, il se retrouva à demi-assis sur son bureau, le corps de Will contre le sien. Le baiser se prolongea jusqu’à ce les deux ne commencent à manquer d’air :
-Tu veux qu’on batte un record ? Demanda Henry en reprenant son souffle.
-Le record, c’est d’avoir été si longtemps l’un à côté de l’autre sans avoir rien fait.
Mogwai luisait. Ce qu’il voyait lui plaisait apparemment. Son chant mélodieux remplissait la pièce mais les deux amis ne semblaient pas l’entendre. Ils étaient bien trop occupés à se découvrir, à explorer chaque parcelle du corps de l’autre, à les couvrir de caresses et de baisers …
Henry se réveilla. En tendant la main du côté droit, il sentit le corps de Will qui frémit légèrement à ce contact. La chambre portait les traces de ce qui s’était passé pendant la nuit : les vêtements des deux hommes gisaient pêle-mêle sur le sol. La créature qui dormait dans un panier se réveilla et observa. Elle se mit à briller et à chantonner.
-
Hello ! Il y a quelqu’un ? je suis rentrée !Henry se redressa :
-Will ? Will, réveille-toi ! Magnus est rentrée !
Le psy se leva brutalement, bondit hors du lit et commença à rassembler ses affaires.
-Attends ! Lui dit Henry à voix basse. Si elle te voit sortir de ma chambre, elle va se poser des questions.
Le psy ne put qu’acquiescer. L’informaticien se leva, s’habilla en hâte. Il fit signe à son ami-amant de se cacher dans un coin. Puis il alla ouvrir.
-Oh, Doc ! Salut !
Il n’acheva pas sa phrase quand il vit qui accompagnait Magnus.
-
Oh ! Apparemment Heinrich n’est pas content de me voir. -Mais non, Nikola. Mr Foss vient de se réveiller. Laissons-lui le temps d’émerger. Si vous voyez Will, dites-lui que je vous attends tous les deux dans mon bureau.
-Bien sûr, Doc.
Il referma la porte et son regard croisa celui de Will. Ils eurent du mal à ne pas éclater de rire.
Un peu plus tard, Will et Henry retrouvèrent Magnus dans son bureau. Au moment où ils entrèrent, Mogwai se mit à luire et à chantonner.
-Qu’est-ce qui t’arrive ? Demanda l’informaticien.
La créature l’ignora, le snoba même et, en quelques bonds, rejoignit la personne qui se tenait tout près de la directrice du Sanctuaire.
-Oh, te voilà. J’espère que tu ne t’es pas trop ennuyé, dit Tesla en caressa doucement la bestiole qui luisait et chantonner de bon cœur.
-Mais? Mogwai ?
-Mogwai ? Dit le vampire sur un ton quasi dédaigneux. Non, non, vous n’y êtes pas. Il s’appelle Dynamo.
-Mais ?
Henry semblait déçu. Il savait bien que c’était Tesla qui avait amené la créature au Sanctuaire mais il ne se doutait pas qu’elle s’était attachée à lui. En tout cas, lui s’y était attaché.
-Bien, il est temps que nous partions, dit Tesla à l’adresse de la créature.
-Au fait, Nikola, demanda la scientifique, pourquoi nous l’as-tu confié ?
Le vampire lui lança un regard très expressif, celui qu’il utilisait en général quand il voulait charmer.
-Et bien, commença-t-il, Dynamo est une créature très particulière. Elle agit sur les champs magnétiques entourant les êtres vivants. Elle révèle les attirances cachées en agissant sur le magnétisme des humains. Et quelque fois, elle précipite les choses.
-Et tu espérais quoi ? Demanda la scientifique avant qu’une lueur ne passe dans son regard. Oh ! espèce de … ne me dis pas que tu voulais me tester et voir si je n’avais pas une attirance pour toi.
-Et bien … oui.
Magnus ne savait pas si elle devait le rouer de coups ou le tuer. Quant à Henry et Will, ils commencèrent à comprendre bien des choses.
Tesla quitta le Sanctuaire, avec une joue douloureuse -Magnus avait frappé, « bien joué », avaient pensé les deux hommes-. Henry était dans sa chambre. Il réfléchissait. Et si tout ce qu’il avait ressenti n’était que l’œuvre de Mogwai ? Will était un peu dans le même cas.
-Vous allez bien, Will ?
-Oh Magnus ! Oui ça va.
-Je vois bien que quelque chose vous tracasse. Cela concerne Henry, je suppose ?
Will rougit. Que savait-elle exactement ?
-Et bien …
-À votre place, j’irai le voir et je lui parlerai.
-Merci Magnus. Et il s’éloigna.
-Ah vous voilà, dit-elle en s’adressant à Bigfoot.
-Oui … où va-t-il comme ça ? Demanda-t-il en désignant avec son menton le psy qui empruntait le couloir de droite.
-Voir quelqu’un à qui il tient énormément, dit la scientifique avec un indéfinissable sourire.
Un peu plus tard, Will frappa à la porte de la chambre de Henry. N’obtenant pas de réponse, il essaya une nouvelle fois puis il poussa la porte qui n’était pas verrouillée.
-Henry ?
Il vit son ami assis près de la fenêtre.
-Hé mec, tu dors ?
L’informaticien tourna la tête.
-Will ! Pardon, j’étais perdu dans mes pensées.
-Oui j’ai vu.
-Je pensais à …
-Mogwai ?
-Non ! À toi.
-Ah ?
Le psy se sentit flatté. Peut-être que …
-J’ai cru que tout ce que j’avais ressenti était l’œuvre de Mogwai.
En disant cela, il s’était levé et se dirigeait vers le psychologue.
-Et ?
-Et que ce qu’on avait fait n’était qu’une énorme bêtise.
Le psy était inquiet. Où Henry voulait-il en venir ?
-Will, non seulement je ne regrette rien mais je n’arrête pas de penser à toi.
-Henry !
Il prit le visage du psy entre ses mains et posa ses lèvres sur les siennes.
-Will, j’ai pas envie que ça s’arrête, toi et moi. Mogwai a juste révélé ce qui était déjà là.
-Je ressens la même chose. Il faudra qu’on dise merci à Tesla.
-Peut-être mais pas tout de suite. Pour l’instant, je veux juste qu’il n’y ait que toi et moi.
-Ça me va !
Les lèvres des deux hommes s’unirent. Puis Henry quitta la bouche de Will et commença à embrasser son menton, son cou, puis il alla mordiller le lobe d’une des oreilles du psy qui frémit.
-Tu ne vas pas te transformer et me dévorer ? Demanda Will avec un léger sourire.
-Te dévorer de baisers ? Certainement ! dit Henry avant de happer à nouveau la bouche de son ami.
Il n’y eut pas que des baisers échangés cette nuit-là. Il y eut bien plus. Les deux hommes se redécouvrirent. Les vêtements devinrent bien vite inutiles et chacun voulait profiter du corps de l’autre, en retrouver chaque détail, multipliant les soupirs et les gémissements avant que le corps à corps ne se fasse plus précis. Will et Henry se cambraient et frissonnaient de plaisir. Cette nuit-là fut particulièrement torride, plus torride que la nuit précédente, quand Mogwai les observait et luisait au rythme de leurs ébats. La petite créature aux yeux démesurément ouverts ne fut qu’un catalyseur.
Remercier Tesla ? La question restait en suspens.
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