Il était, allongé sur ce lit, dans ces draps blancs. Ses yeux inexorablement tournés vers l’extérieur, avec un mot, qui résonnait sans cesse dans son esprit « Hémiplégique », il en voulait à la terre entière. Le médecin lui avait dit qu’il devait se battre. Se battre, mais pourquoi, pour qui, il avait déjà trop perdu, sa mère d’une leucémie foudroyante, sa chère grand-mère Grace, qui avait été pour l’aider, William, qu’il avait tellement aimé, le seul avant Jethro, il se souvenait du sang sur ses mains, de cette douleur insoutenable, qu’il s’était promit de ne plus jamais ressentir. Alors, il s’était tourné vers la gente féminine, de cette façon il n’aurait plus à souffrir. Mais Jethro, avait été là. Il avait tout fait pour résister, mais la vie en avait décidait autrement. Il avait perdu, Kate puis Paula, ses confidentes, ses sœurs de cœur. La veille, il avait viré Gibbs, de sa chambre, lui disant qu’il ne voulait plus jamais le voir. Il l’avait vu repartir les épaules voutés, ses yeux s’étaient assombris. Mais la douleur, que Tony ressentait de ne plus être le même, d’être a jamais dépendant, d’être plus que diminué semblait être insurmontable.
A l’extérieur de la chambre, Ziva était derrière la vitre. La veille elle avait reçu la visite de Gibbs, qui ne tenait plus sur ses jambes après avoir absorbé bien trop d’alcool.
Flashback Ziva, lisait le journal, tranquillement installée dans son canapé. Quand, des coups portés à la porte l’avaient sortit de sa lecture, elle s’était levé, et en ouvrant la porte elle y avait trouvé Gibbs, cet homme qui semblait si fort ressemblait alors à un enfant sans défense. -Gibbs, -Et Ziva, tu sais quoi, pendant plus de deux mois j’ai prié, j’ai attendu qu’il se réveille. Et aujourd’hui, il me dit qu’il ne veut plus me voir, qu’il ne m’aime pas. Mais moi je l’aime plus que ma vie. Depuis Shannon, c’est la seule personne que j’ai aimé à ce point. Il est dans mes tripes, et sans lui je ne peux plus continuer, je l’aime trop pour vivre sans lui. Et notre petit garçon il y a pensé, cet imbécile. Bon sang je donnerai tout pour être à sa place. Mais il a raison de m’en vouloir, si il est là c’est de ma faute. Mais je suis un enfoiré, quel homme à part un bâtard, comme moi pourrait lui faire ça. -Gibbs, il a dit ça sous le coup, je suis certaine qu’il ne le pensait pas vraiment. fin flashback
Elle avait vu Gibbs, s’asseoir par terre, et pleurer. Jamais elle ne l’avait dans un tel état d’abattement. Il semblait si fragile. Sans vraiment le calculer elle avait prit Gibbs, dans ses bras. Qui avait alors laissé ses larmes couler. Fin flashback
Ziva prit, une respiration avant de rentrer, dans la chambre de son meilleur ami. Elle n’avait même pas attendu qui lui dise de rentrer.
-Bonjour Ziva, tu viens, voir l’éclopé. -Non je viens voir mon meilleur ami. -Ton meilleur ami l’éclopé, cool. -Tony arrête de parler comme ça. -Je parle comme j’en ai envie. -Je te promets. -Que quoi Ziva, que tout sera comme avant. C’est faux, je ne peux même plus couper ma viande seul, je ne sers à rien, je ne suis plus rien, je ne sui même plus un homme. -Tony… -Non, je ne veux rien entendre. -Tu fais chier Tony, tu souffre je sui au courant, je peux comprendre. Mais pour nous tous tu reste Tony, tu reste mon meilleur ami, mon frangin, celui pour qui j’ai prié pendant plus de 2 mois. Et, c’est peut être égoïste, mais je préfère, m’engueuler avec que de te pleurer au dessus d’une tombe. Je veux que tu sois le parrain de mon enfant. On a besoin de toi Tony, j’ai besoin de toi. -Ziva -Oui. -Tu es enceinte, toi et Ray ? -Ouais, Gibbs, a des doutes, et Ray est en Colombie, pour le boulot. -Ziva, viens là. De son bras valide, il accueillit, la belle israélienne qui éclatât en sanglot. -Merci Ziva, pour ce que tu viens de faire. -Si tu dis, à n’importe qui que tu viens de me voire pleurer, je ressors mon trombone. -J’abdique, Ziva, abdique. -Je préfère ça. -J’ose croire que ton bébé n’héritera pas de ton caractère. -Enfoiré. -Je sais Ziva, tu peux me laisser seul j’ai quelqu’un à appeler. -J’y vais. Ziva sortit de la chambre, elle était heureuse, heureuse de retrouver Tony, heureuse d’être enceinte. Et elle avait quelqu’un elle aussi à appeler.
Tony était parvenu tant bien que mal, a appeler Jethro. -Tony ? -Oui c’est moi Jay. Pour hier je suis désolé. -Ne le soit pas mon amour. - Laisse-moi parler. -Bien. -J’ai peur, de ne plus être le même. Mais j’ai besoin de toi, de notre fils. Et quand, j’étais dans le coma, j’ai revu William, il m’a dit que je devais vire ma vie, et qu’il était heureux pour moi. Et Kate aussi, elle m’a dit que toi et moi nous avions perdu trop de temps avant de bous avouer nos sentiments. Jen veut que nous soyons heureux. Jay, j’aimerais que ramène Joshua, j’ai besoin de le voir. Je t’aime. -Moi aussi Tony, je t’aime de mon cœur et de toute mon âme. J’arrive. -Ok, tu sais ça me fais penser à un film…
Tuuuut Jethro avait déjà raccrocher, est allé partir pour retrouver son amant. Enfin il voyait un peut de lumière après avoir passé de trop longs mois dans l’obscurité.
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