Oulàlà, plein de review... Vous m'faites rougir, les filles
!!
Darkwing : Merciiiiiiiiiiiiiiiii !!! *sautille un peu partout*
Oui, ils sont zarbi mais... Ils tiennent beaucoup de moi XD Non, sans blague, c'est vrai qu'ils ne sont pas très habituels, mais on les aime bien quand même, non ? (*nyeux de kraken suppliant* hein vi qu'ils sont attachants, hein ?)
Citation:
J'aime beaucoup ton style et je le répète, je saute sur ton bouqin dés qu'il arrive
Et après je file à l'autre bout de la france si il le faut pour choper une dédicace
.
Mais tu me fais rougir, très chère soeur de mon coeur ! Je jure sur l'honneur que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour venir le plus près de chez toi possible (cette remarque vaut pour tout le monde) !!
Pour ton P.S., n'ais crainte, mon neeeeeeeeeeeeennnfannnnnnnnnt ! (ais confiaaannnnncccccccccccce... crois en moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.... que je puisssssssssssssssssssse... veiller sur toiiiiiiiiii....) Ils se saoulent quand "il le faut", mais, à la longue, c'est très chiant de travailler sans cesse avec des persos bourrées (as-tu déjà essayé ?), donc t'en fais pas, y'a plein de moment où ils sont sobres
Lili d'amoureuh (t'étais prévenue) : Je vois que tu prends soin de mes cadeaux, c'est bien... T'en auras d'autres (voir fin du post)
Citation:
Qand au matraqua ge de pouffes.... Je suis toujours partante!!
*exultae ! jubilae !* Ca tombe bien, une amie m'a offert un fouet et des menotes (meuh non, elle est pas complètement cinglée, qu'allez-vous imaginer ?) pour Halloween ! On peut tester ça sur des pouffes !! Et aussi analyser les effets de la rape à fromage ! Et de plein d'autres trucs !! *a plein plein
pleeeiiiiin d'idées*
Citation:
Tu te rend compte que tu viens de voir à travers nos ordis respectifs??? o_O Je bosse l'anatomie des appareils génitaux *lili court se cacher derière son bouquin d'anatomie* Même pas honte-euh!!!
Rhôôôôô, j'suis trop forte !! XD En quelle année tu es ? (et bonne chance pour l'étude, chère amie
)
Wéééééééééééééééééééééééééééééé, encore des cookies !! *se prend un trip cinglé* *zombie's voice : on* COOOOOO... KIIIIIES ! COOOOOO... KIIIIIES ! COOOOOO... KIIIIIES ! COOOOOO... KIIIIIES ! COOOOOO... KIIIIIES ! *zombie's voice : off*
Et, comme promis, voici encore un p'tit cadeau pour Lili (mais comme je suis gentille, tout le monde en profite) !! Il s'agit d'une séance d'essayage. Vous verrez apparaître un personnage assez important et qui vous est encore inconnu : Bernard Devillée. Styliste, reproduisant des costumes du XVIIIème siècle (surtout les deux permiers tiers), petit ami de Diego depuis deux-trois ans, portrait craché de [g]Jared Leto[/g] (et oui, y'en a qui ont de la chance...
*jalouse de ses propres persos*), plutôt efféminé et, personnellement, je l'adore !!
Son mannequin est, vous vous en doutez, miss O'Connor elle-même.
Enjoy
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- Bon, approche, on va commencer par… Hum… Un truc pas trop méchant pour te mettre dans le bain… Ah, voilà ! Tu veux bien me passer la grande housse en mousse un peu zarbi ?
- Celle-ci ? fit-elle en la soulevant, hésitante.
- Oui, oui, celle-là. C’est une robe à la française, plus ou moins fidèle à celles d’époque, annonça-t-il avec une certaine fierté dans la voix.
- Heu… C’est ça que tu appelles « pas trop méchant » ?
- Oh, mais la robe n’est pas méchante ! En-dessous, tu dois encore mettre une fine tunique qui fait jupon et un corset pour que tu ais une taille de guêpe à faire mourir de jalousie lesdites guêpes. Si tu y survis, on passera demain aux crinolines. Tu sais ce que c’est ?
- Bien sûr ! s’offusqua-t-elle. Un ensemble de jupons de crins utilisés au 18ème siècle, remplacé par une fine armature métallique vers le milieu du 19ème !
- Hey, hey, calme-toi, chérie, je voulais juste m’assurer que ça allait, pas la peine de monter sur tes grands chevaux ! fit-il en levant les mains comme pour clamer son innocence.
- Excuse-moi, souffla Gabrielle en baissant les yeux.
- Mais c’est rien, cocotte !
Il lui mit sur les bras une sorte de robe très légère et diaphane, faite de satin blanc.
- Heu… Je suis censée en faire quoi ?
- Mais aller l’essayer, chérie ! Y’a une cabine dans la pièce d’à côté, à droite. Tu fais bien un 36, c’est ça ?
- Hum… A vrai dire, je flotte un peu dans le 36, avoua la rouquine.
- C’est vrai ? Magnifique ! J’ai souvent rêver de travailler avec quelqu’un à l’aise dans une taille mannequin ! déclara Bernard avec un grand sourire ultra-brite. Allez, va vite !
Elle allait sortir lorsqu’il la rappela :
- Gabby ?!
- Ouuiiiiiiii ?
- Je ne sais pas si tu le sais, mais… pas de soutien-gorge, là-dessous.
- Je sais, fit-elle en souriant.
- Dans ce cas ne traîne pas, répondit-il, malicieux.
Au bout d’une petite minute, elle revînt, visiblement un soupçon gênée d’être si peu vêtue.
- Miracle, elle te va, c’est grandiose, hourra !!!
Bernard exultait, ses grands yeux aigue-marine brillaient de joie, tandis que les coins de sa bouche semblaient soudainement en apesanteur.
- Oh, vraiment, tu es… Splendide !
- Dis plutôt que c’est ta robe qui l’est…
- « Si la robe est un précieux écrin, la femme en est le bijoux », a dit le poète.
- Trop aimable.
- Elle est confortable ? Rien à retoucher ? Rien qui te gêne ? Rien qui manque ? Rien à enlever ?
- Non, elle est vraiment parfaite. Très confortable, très légère, aérienne, même, la matière est d’une telle douceur, c’est excessivement agréable. Un vrai bonheur.
- Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir ?
- Je n’oserais pas, assura l’apprentie mannequin avec un sourire. Mais, dis-moi, cet élément n’est pas censé être en coton ?
- Si, tu as raison, mais je préfère de loin travailler avec le satin. Et puis, tu le dis toi-même, c’est confortable.
- Il est clair que pour l’être, ça l’est.
- Merveilleux, merveilleux, ma-gni-fique ! s’exclama le styliste.
Il attrapa alors une étrange pièce de tissu rosée, décorée de broderies sur le devant et nantie de liens à l‘arrière.
- Le corset, mon instrument de torture préféré, déclara-t-il.
Gabrielle lui répondit par un sourire encourageant.
- Une magnifique reproduction des modèles d’époque, remarqua-t-elle.
- Merci, ma beauté. Bien, approche et tourne-moi le dos, chérie, que je te l’attache.
Elle s’exécuta docilement, suffisamment confiante en Bernard pour ne pas le suspecter d’être capable de lui briser une côte.
Une fois qu’il eût correctement placé l‘engin, il commença à le nouer avec soin. Chaque cordon était étiré aux trois quart de son maximum, puis simplement accroché à son homologue.
- Ca va, tu sais respirer ? demanda-t-il quand ce fut fait.
- Je crois, oui…
- Tu as mal quelque part ?
- Non, ça… Ca va.
- Fort bien. On va un peu resserrer, d’accord ?
- C’est toi le patron, fit-elle avant de souffler progressivement son air à chaque lien que Bernard tirait puis nouait solidement.
C’était un vieux truc qui, s’il réduisait encore les possibilités respiratoires, permettait de serrer encore plus l’attirail et d’accentuer l’effet « taille de guêpe ». Certes, ce n’était pas réellement conseillé, mais tant qu’on ne portait pas tout cela en permanence…
- Ca ira, ma grande ? demanda le bourreau en s’écartant pour contempler son œuvre.
- Je… J’ai un peu le souffle coupé…
- C’est parfaitement normal. Mal nulle part ?
- Ca, c’est normal. Nulle part ailleurs ?
- Nan…
- Sûre ?
- Je crois…
- Tu crois où t’es sûre ?
- Je crois que je suis sûre…
Il la regarda, elle le regarda, et ils éclatèrent de rire. Du moins Bernard, puisque Gabrielle pu tout au plus hoqueter une ou deux fois.
- Bon, reprit le styliste en essuyant une larmichette, tu rigoles, donc t’es pas en danger de mort immédiate. On va pouvoir essayer cette robe, pas vrai ? continua-t-il avec un sourire joyeux et enthousiaste.
- Allons-y, répondit simplement Gabrielle avec une expression encourageante.
L’homme se retourna et alla jusqu’à la solide housse protectrice dans laquelle reposait le vêtement.
Avec une infinité de précautions et une infinie douceur, il retira très, très doucement le délicat assemblage de tissus fins et de sa gangue synthétique et le souleva à bout de bras, tremblant d’excitation contenue. Gabrielle en eût le souffle coupé. Elle avait l’impression de se retrouver face à l’un de ces robes « à la française » qui se portaient aux 17 et 18ème siècles, une originale et non pas l’une de ces copies plus ou moins conformes que l’on trouvait dans le commerce, comme si Bernard lui avait mit sous les yeux une relique, comme s’il avait soudain réveillé un peu de l’âme du passé endormi, comme s’il avait été chercher dans un siècle cette pièce d’exception, comme si les nombreuses gravures qu’elle avaient déjà admirées prenaient brusquement vie sous ses yeux, comme si elle touchait du doigt ce passé bien-aimé si lointain et soudain si proche.
- Elle est… Elle est… Elle est magnifique… Je n’en ai jamais vu d’aussi sublime, on… On jurerait une vraie, une d’époque, je veux dire, c’est un véritable bijou, une merveille, une perfection sans nom, un délice, une œuvre d’art ! J’en ai les papilles des pupilles qui frémissent !
- Merci, ma chérie, répondit Bernard avec un petit sourire modeste mais néanmoins fier. J’en suis assez content, c’est vrai…
- Et je… Je… Enfin, c’est moi qui vais la porter pour… pour de vrai ?
- Mais bien sûr, si tu veux toujours !
- Ce serait un bonheur, et un honneur, que de la porter !! J’aurais l’impression d’être une de ces dames de la Belle Époque qui se pavanaient dans des merveilles de tissus telles que celle-là, qui rivalisaient de grâce à la Cour pour capter l’attention du Roi, qui étaient chaque jour plus superbes !
- Et bien, au moins, je reçois un avis positif, ça fait plaisir.
- Je te jure que c’est sincère.
- Et bien, dans ce cas, essaye-là, suggéra le créateur, souriant non sans une pointe de malice.
- C’est toi l’boss… Heu… Comment je la passe ?
- Très facile. J’ai un peu simplifié par rapport au système d’époque pour que ça ne soit pas trop long. Il y a des boutons sur le haut du buste, que j’ai caché avec les nœuds, et quand ils sont ouverts tu n’as plus qu’à l’enfiler simplement, par en-dessous, j’insiste là-dessus !
- Sinon tu risque d’amocher mes sublimes rubans rosés et ma petite dentelle sur le décolleté, et rien que pour ces fichus trucs, ça m’a prit presque un mois. Et si tu oses foutre en l’air un mois de travail acharné, je te découpe en morceaux et je te donne en pâture aux chats de Diego !!
- … Oui m’sieur.
- Formidable.
Il dégrafa les discrets boutons de nacres habilement camouflés avec dans le regard l’amour d’une mère pour son enfant, puis tendit le vêtement à son modèle.
Elle le prit avec précautions, appréciant le contact chatoyant du tissus sous ses doigts. Après quoi elle s’y coula lentement (et avec de l’aide, vu que le corset réduit horriblement la mobilité), manipulant l’étoffe comme si elle avait été de verre fin. Bernard l’aida à la boutonner, puis s’écarta d’un pas, examinant l’ensemble d’un œil critique.
- Hmmm… Tourne sur toi-même, s’il te plaît… Et dans l’autre sens aussi… Hm-hm, ouais, pas mal… Profil droit ? Très bien. Le gauche ? Impec… Révérence ? Oh, oui ! Quelle grâce ! Quelle élégance ! Quel retombé !
- Merci, Monseigneur styliste.
- Allons, allons, ma chérie, n’exagérons rien ! Je suis loin d’être un Lagerfeld !
- En effet, tu es bien meilleur que lui.
- C’est très gentil, chère courtisane, mais j’ai du mal à y croire.
- Ni Lagerfeld ni aucun autre n’aurait pu reproduire une robe d’époque avec autant de fidélité et de magnificence que toi !
- Soit. Mais restons sur terre. Comment tu la sens ?
- Très, très, très bien, vraiment. La texture est très fluide, très agréable, et très authentique en même temps. Elle respire la véracité, tu as fais une robe d’époque mais avec tous les avantages et les conforts du moderne, chapeau bas. De plus, elle est magnifique, réellement sublime. Vraiment splendide.
- Really ?
- Really.
- On peut donc passer aux accessoires, et après tu auras le droit de regarder à quelle point tu es à croquer.
- Parce que je le suis ?
- Oh que oui.
- Tu me trouves jolie ? répéta la jeune femme, n’y croyant pas.
- Bien sûr ! Et même… très belle. La robe ne fait que donner la parole à ta beauté muette. Je serais intéressé et je n’aurais pas Diego, je te sauterais dessus, affirma Bernard avec un sérieux désappointant sous lequel brillait l’amusement.
- Waw…, souffla le mannequin, étonnée qu’une simple robe, si splendide soit-elle, puisse à ce point la transformer.
- N’est-ce pas ? Bon, commençons par le collier, veux-tu ?
- Pourquoi pas…
S’ensuivit un long moment où ils s’acharnèrent à trouver des bracelets ne jurant pas avec le collier, pour finalement revenir à leur tout premier choix. Pareil pour les boucles d’oreilles. Il y eût aussi la coiffure, un délicat chignon piqué d’épingles dorées garnies de diverses incrustations précieuses et colorées, et également le maquillage conforme aux règles du 18ème siècle lui encore. Au bout de presque une heure, tout y était.
- Prête pour l’épreuve du miroir ?
- Parée, Monseigneur.
- Si tu le dis…
Bernard enleva un long drap de velours noir qui cachait un très grand miroir, et Gabrielle pu enfin voir qui elle était devenue. Elle n’en cru pas ses yeux. Devant elle se tenait une femme d’une élégance, d’un charme et d’une beauté infinis, au maintien irréprochable, à l’allure éclatante de noblesse, et vêtue d’une robe qui était la copie conforme de celle que portait la marquise de Pompadour sur le tableau réalisé par François Boucher en 1756.
Elle leva une main, la courtisane en fit de même. Secoua gracieusement la tête, idem. Sourit avec douceur et distinction, le miroir reproduit le geste. Il fallait s’y résoudre, ce concentré de beauté, cette apparition d’un autre temps, ce rêve devenu réalité, c’était elle, elle, elle et toujours
elle !!
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Et bien voilà, la séane est loin d'être finie mais il faut bien que je vous réserve quelques surprises ^^
N'oubliez pas, c'est comme d'habitude, que vous ayez aimé ou non, une review n'est jamais de trop, surtout quand elle permet de s'améliorer
Des centaine de milliards, des infinités de bisous et de câlins à vous, que les protecteurs habituels vous gardent, bonne soirée à vous et à très bientôt