Voici une réécriture qui est du pur délire, de piêtre qualité, mais faite plus pour la déconnade... Cela résulte de "Dans mon HLM", dont les paroles sont ici:
http://www.paroles.net/texte/13527/main/home.php?cT
Vous saurez, c'est sous pov de Faramir.
Allez, j'le fais...
SPECIALE DEDICACE A DDL DONT C'EST L'ANNIV!!!
MINAB’TIRITH
Au rez-d’chaussée, à Minas Tirith
Y a une espèce de barbouze
Qui surveille les entrées,
Qui tire sur tout c’qui bouge,
Surtout c’qu’est étranger.
Passe les nuits aux remparts
Avec arc et carquois,
Traque les mômes qui chouravent
L’hydromel aux bourgeois.
Si la port’ t’es fermée
Tâche de pas trop traîner :
Joue la trop insistante
Et ce s’ra l’huile bouillante !
Il est tell’ment givré
Que même aux bataillons
Z’ont fini par le j’ter,
C’est vous dire s’il est con…
Ah c’que c’est pourri
Minab’ Tirith…
Et c’qu’il aime, le Hobbit,
C’est l’Vieux Tobby…
Au premier, à Minas Tirith
Y a l’crétin du village
Qui, pasque ça rend bien,
A une rob’ d’archimage
Même qu’ça lui sert à rien.
Il en a chié vingt ans
Pour en arriver là,
Maint’nant il est content
Mais il parle de s’casser.
Toute façon y peut pas :
L’est réquisitionné
Pour aller batailler
Même si ça lui plait pas.
Parc’que ce jeune chapon,
Ce gentil utopiste,
Il aim’pas la baston
C’est vous dire s’il est triste…
Ah c’que c’est pourri
Minab’ Tirith…
Et c’qu’il aime, le Hobbit,
C’est l’Vieux Tobby…
Au deuxième, à Minas Tirith
Y a la grosse villageoise
Avec ses ch’veux nattés,
Celle qui sert la cervoise
Au p’tit estaminet.
Comme tout’les filles d’la cité,
Elle est toujours en rob’ bleue,
La guerre elle s’en bat les yeux
Temps qu’elle amass’ son blé.
Mais en définitive,
C’est pas elle qui la f’ra,
Parc’que même en temps d’crise
On se passe des nanas.
N’empêche qu’elle se demande,
Après tout’cett’ bouch’rie,
S’il rest’ra des clients,
C’est vous dire si elle prie…
Ah c’que c’est pourri
Minab’ Tirith…
Et c’qu’il aime, le Hobbit,
C’est l’Vieux Tobby…
Au troisième, à Minas Tirith
Y a celui qu’mes amis
Appellent « le magicien »,
Même qu’ça lui plait pas bien,
Qu’il se veut Istari.
J’ai jamais bien pigé
La différence profonde,
Y pourrait m’expliquer
Mais ça prendrait des plombes.
Depuis sa bell’taloche
Au cul d’papa chéri,
Tout le monde le soupçonne
A chaque nouveau graffiti.
N’empêche, dans l’escalier,
« L’intendant au gibet »
C’est moi qui l’ai marqué,
C’est vous dire si c’est vrai…
Ah c’que c’est pourri
Minab’ Tirith…
Et c’qu’il aime, le Hobbit,
C’est l’Vieux Tobby…
Au quatrième, à Minas Tirith
Y a ce nouveau venu
Qu’est grand comm’mon épée,
Qui se balade pieds nus
Dans les rues d’la cité.
Il a une petite panse
Mais on n’en trouv’ pas l’fond,
C’est de l’herbe dans la manche
Qu’il part à la baston.
Oui mais, tu me diras :
Comm’garde de la cité
On fait plus baraqué !
Mais écoute un peu ça :
L’a vaincu l’Isengard
Et app’lé le Rohan,
Ce poilu des panards,
C’est vous dire s’il est grand…
Ah c’que c’est pourri
Minab’ Tirith…
Et c’qu’il aime, le Hobbit,
C’est l’Vieux Tobby…
Pis y a aussi, à Minas Tirith
Un hippie pacifiste,
Un ancien combattant,
Et puis un vieux sénile
Qui nous sert d’intendant.
Passe son temps à gromm’ler,
A me traiter d’tarlouze.
J’lui fourr’rais son sale nez
Au fond d’sa propre bouse !
Quand j’en ai marre d’ces braves gens,
J’descends au quatrième
Pour construire en fumant
D’la Feuille de Longoulet
Un monde rempli de pommes,
D’amour et d’orqu’ qui crèvent,
Avec le Semi-Homme,
C’est vous dire si on rêve !
Ah c’que c’est pourri
Minab’ Tirith…
Et c’qu’il aime, le Hobbit,
C’est l’Vieux Tobby…
Ah c’que c’est pourri
Minab’ Tirith…
Et c’qu’il aime, le Hobbit,
C’est l’Vieux Tobby…