Merci à
Gred pour mon premier commentaire sur une fic ici! *verse une larme*
cybelia a écrit:
C'est très triste, mais très beau !
Merci!
lune a écrit:
oooohhh snif alors ! bravo c'est magnifique !
*tends un mouchoir* XD
Merci !
latitefraisedesbois a écrit:
missfolledingue sur LJ je suis
oui oui je me rappelle de toi! Comme on se retrouve! lol.
Le-Petit-Pinec a écrit:
Mais j'aime bien ton Harry. Tu apprécie le personnage de Harry de JK ? Ou c'est juste ta vision... ?
Merci! Bof, je l'aime pas plus que ça, lol. Mais je trouve intéressante la relation et la dynamique qu'il peut y avoir entre Harry et Ron, donc j'aime bien écrire son point de vue, ou celui de Ron.
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Celle là je l'avais déja postée, puis je l'ai enlevé quelques minutes après (j'allais dormir, et j'étais pas sûre que ça serait bien reçu parce qu'ils sont jeunes et tout, donc je me suis dit que je verrais ça à mon réveil), mais apparement quelqu'un à eu le temps de le lire
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Titre : La Chair Blanche De La Lune
Couple : Harry/Ron
Rating : R
Thème : #8 Jardin secret
Disclaimer : Pas à moi
WARNING: underaged sex & dubious consent (léger)
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La première fois, tu as onze ans et c'est aussi votre première nuit à Poudlard. Tes yeux brûlent de fatigue mais tu n'arrives pas à dormir, les yeux écarquillés dans le noir. Trop de nouvelles choses, la magie partout, les portraits qui parlent, le silence nocturne du dortoir – trop grand, trop de monde – troublé seulement par quelques ronflements, ici et là. Ton cagibi sous l'escalier te manque presque, ce petit espace clos où il n'y avait de la place que pour toi, tes pensées, et quelques petits soldats de plomb. Tu dis son nom, doucement, sans vraiment y penser. Ce n'est qu'un murmure, et il dort sûrement déjà. Mais bientôt les rideaux qui entourent ton lit s'entrouvrent, le matelas s'affaisse légèrement sous le poids d'une main, d'un genou, et finalement de tout un corps. Tu laisses aller un hoquet de surprise. Aussitôt, une main moite se pose sur ta bouche. "Shh…", souffle t-il. Sa main se déplace de tes lèvres à ton épaule, timidement. Il se rapproche jusqu'à ce que tu sentes son souffle tiède sur ta joue. C'est la première fois que tu partages ton lit avec quelqu'un, c'est une sensation étrange mais réconfortante. Je n'ai plus peur, tu penses, t'endormant au rythme de sa respiration.
Il y a d'autres nuits comme ça. Pas vraiment souvent, pas tout à fait régulièrement. Les matins qui suivent ses nuits là, Ron se réveille au petit jour et regagne son lit sur la pointe des pieds. Il n'en parle jamais, alors toi non plus.
Une nuit pourtant, tu ne te rappelles plus laquelle parmi une multitude, tu oses lui poser la question qui te démange. "Ron, on fait rien de mal, hein?". Ta voix n'est qu'un murmure peu assuré, tes mains sont lâches autour de sa taille. Il se relève sur un coude et te regarde dans l'obscurité, tu te demandes ce qu'il peut voir – ta rougeur embarrassée, ton regard fixé sur les plis du draps? "Bien sûr que non!" Le ton de sa voix est légèrement irrité, tu te mords la lèvre inférieure, comme pour rattraper les mots que tu as déjà prononcé. Il se recouche et parle doucement, la bouche contre ton oreille. "On fait rien de mal, Harry. Rien de pas normal. Juste que… il faut pas en parler, tu comprends?" Tu ne comprends pas vraiment, mais tu hoches la tête, quelque peu soulagé. Normal, il a dit. "Ça sera notre secret, d'accord Harry? Juste toi et moi…". Il dépose un baiser là où ton oreille et ton cou se rejoignent. Tu glousses brièvement et te colle contre lui, pose un bisou expérimental contre sa joue. Il y répond, en plein sur tes lèvres.
Il en va de même pendant la deuxième année. C'est toujours lui qui vient. C'est devenu une habitude, quelque chose de naturel, tu soulèves les draps et lui fait de la place sans même y penser.
Les choses évoluent inéluctablement, comme gravées dans la chair blanche de la lune qui seule vous voit. En troisième année, vous faîtes plus que simplement dormir en cuillère, plus que quelques baisers. Les sorts de silence se révèlent particulièrement utiles. Il glisse sa main dans ton pantalon de pyjama et tu ne poses pas de questions. Tu jouis tellement plus fort quand c'est lui qui le fait. Au début l'idée te semble étrange – "Tu es sûr que… dans ma bouche?"- mais après quelques coups de langue timides, tu te dis que ce n'est pas si terrible. L'expression d'extase de Ron te rend enthousiaste. Il t'embrasse, même avec ce goût bizarre collé contre ton palais. Tu aimes bien l'embrasser.
La première fois, tu as quatorze ans, et les larmes qui s'infiltrent dans la taie d'oreiller sont les tiennes. Tu étouffes tes gémissements dans ton poing, il y aura des marques de dents le lendemain matin. Ron répète "désolé pardonne-moi pardonne-moi je t'aime Harry pardon je t'aime" en pressant ses lèvres contre ta nuque. Soudain tu le sens il est en toi et autour et partout et la douleur se fait sourde, tu respires enfin. Ron commence à bouger, lentement d'abord, et puis plus vite, et tu penses que tu pourrais t'évanouir là maintenant de plaisir. Tu sens Ron trembler et il s'effondre sur toi. Quelques secondes plus tard il s'écarte, te laissant étrangement vide. Tu te retournes sur le dos en grognant et ses mains sur tes hanches te maintiennent dans cette position. Tu essaies de voir mais ne distingue rien dans le noir. Un gouffre chaud et humide enveloppe ton érection abandonnée, tu résistes à la tentation de te cambrer pour en avoir plus, plus, plus. "Oh, Ron" tu dis dans un souffle alors qu'il avale tout au lieu de s'éloigner.
"Pardon…" dit-il encore, son front contre ta joue. Tu es trop las pour parler, pour lui dire que ça ne fait rien et que tu ne veux pas d'excuses et que tu préfèrerais que cette stupide histoire de coupe de feu ne soit jamais arrivée parce qu'ils étaient horribles ces mois sans ton meilleur ami alors d'une main tu lui soulèves le menton et d'un baiser tu le fais taire.
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