Hello tout le monde !!!!
Je sais, je sais... Mais voici la (presque) conclusion. (je dis presque, parce qu'il y aura un épilogue, mais l'essentiel est dans Lactel... Je veux dire dans ce chapitre)
Enjoy !
*****
Chapitre 7Kono et Lou échangèrent un regard, puis le natif de Chicago leva une main pour lui céder la place. Elle sourit avant de se rapprocher de McGarrett et Williams en sortant son téléphone portable de sa poche. Elle appuya sur quelques touches avant de tendre l’appareil à son supérieur.
Steve tendit son bras en grimaçant, la douleur dans son épaule se rappelant à son bon souvenir, mais il était hors de question qu’il lâche la main de Danny. Du pouce, il fit défiler les photos tout en écoutant le débriefing que Kono faisait au bénéfice de Williams.
– Laissez-moi vous présenter Anya Lenkova. On a réussi à trouver une empreinte partielle et un cheveu… Fong est un génie quand il s’y met et il a pu trouver une correspondance assez rapidement. Docteur en biologie, spécialisée en botanique. Sa thèse portait sur les poisons rares… Tout un programme…
– Ca n’explique pas pourquoi elle s’en est prise à moi, répondit le marin en tendant le téléphone à Danny pour qu’il y jette un coup d’œil.
– Et bien… Là où ça devient intéressant, reprit la jeune femme, c’est quand on ajoute cette photo à l’énigme…
Elle fit un signe à Lou qui tendit à son tour une photographie, bien à l’abri dans une pochette à indice en plastique.
— On a trouvé ça dans sa voiture… Garée au coin de la rue. Elle a même pas cherché à la dissimuler.
Steve attrapa la photo et la scruta quelques secondes… Elle représentait un portrait de famille dès plus normal. Une femme, une petite fille blonde et deux adolescents brun aux yeux bleus. McGarrett fronça les sourcils.
— Tourne la photo, proposa Lou.
Steve s’exécuta et lut le court texte qui se trouvait au dos. « Anya, Victor, Anton et moi, 1992 »
Il haussa un sourcil en tendant la photo à Danny.
— Dis moi que c’est une coïncidence…
Les cousins se jetèrent un bref regard puis Kono reprit :
— Hélas non. Anya est… Etait la petite sœur de Victor et Anton Hess. Elle a prit le nom de jeune fille de sa mère. On a pu confirmer par la quasi-correspondance ADN, grâce à ce fameux cheveu trouvé chez toi. On a eu de la chance, la maison a été très bien nettoyée.
Danny leva la main qui n’était pas emprisonnée par celle de Steve. Tous se tournèrent vers lui. Mais quand il ouvrit la bouche pour poser sa question sans qu’un son puisse en sortir, il suffit d’un échange de regard entre les deux partenaires pour que McGarrett puisse formuler la question à la place du policier blond.
— J’aurai compris qu’elle s’en prenne à moi. Mais pourquoi Danny ?
Chin haussa les épaules.
— On ne peut que faire des suppositions maintenant. Elle a peut être voulu te faire souffrir en t’éloignant des personnes qui te sont chères. Et elle a presque réussi. Je peux te dire que tu t’es comporté comme un beau salaud par moment. Tu étais complètement sous son emprise et elle te manipulait… Je sais pas trop comment, un lavage de cerveau ou de l’hypnose je suppose… Et elle a essayé de te faire faire du mal à Danny. Pour que tu succombes à un sentiment de culpabilité… Mais comme je l’ai dit, on ne peut que faire des suppositions.
Steve secoua la tête un moment.
— Je suis un SEAL. J’ai été entraîné à résister aux interrogatoires et aux lavages de cerveau. Son plan n’avait pas beaucoup de chance de fonctionner.
Danny lui tira sur la main pour qu’il le regarde puis désigna sa gorge rouge et enflée en levant un sourcil. Steve eut un léger sourire et lâcha la main pour passer son pouce sur les meurtrissures.
— Oui, Danno. Elle a failli réussir. Je suis désolé, tu sais.
Williams lui rendit son sourire et fit le signe universel pour dire qu’il avait soif. McGarrett s’empressa de lui servir un verre d’eau et de l’aider à siroter le précieux liquide.
Le reste de l’équipe regarda la scène quasi-domestique qui se déroulait sous leurs yeux en souriant. D’un geste de la tête, Lou invita les cousins à quitter la chambre pour laisser un peu d’intimité aux deux partenaires qui se retrouvaient enfin après presque 3 mois de séparation involontaire.
Alors qu’ils fermaient la porte, une infirmière se précipita vers eux et tendit un papier à Chin qui l’étudia avec attention.
— Ils ont trouvé de l’extrait de belladone dans le sang de McGarrett. Un dérivé de scopolamine. Ça provoque des pertes de mémoire et une propension à la manipulation mentale. L’entraînement de Steve ne pouvait rien contre ça.
Lou hocha la tête avant de sourire.
— Elle n’avait par contre pas prévu que les sentiments refoulés de ces deux là lui mettraient des bâtons dans les roues.
Il désigna la porte du pouce et les deux cousins ne purent que sourirent à leur tour. Kono proposa ensuite une tournée dès qu’ils en auraient fini avec la paperasse. Ils quittèrent l’hôpital en laissant Steve prendre soin de Danny.
-*-
La douleur dans sa gorge s’était légèrement atténuée après avoir bu. Mais cela n’empêchait pas qu’il allait avoir du mal à parler pendant quelques temps. Et malheureusement juste au moment où les explications avec Steve étaient de rigueur.
— Babe, murmura-t’il avant de grimacer.
— Shh, Danno. Ne dis rien pour le moment. Il faut que l’hématome se résorbe, et ensuite on pourra discuter de tout ce que tu veux. Et puis au moins, tu vas pouvoir me laisser en placer une.
Le léger coup de poing dans l’épaule qu’il reçu fit sourire le grand brun.
— Je suis désolé. Profondément désolé. Je ne sais pas comment elle s’y est prise pour m’approcher. Ni comment elle a réussi à me faire craquer pour elle alors que visiblement…
« Visiblement ? » articula Danny sans bruit.
— Visiblement… Elle n’était pas du tout mon genre…
Danny leva les yeux au ciel. Il attrapa le grand brun par le t-shirt et le ramena vers lui afin de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Steve soupira de plaisir et pivota légèrement la tête pour approfondir le baiser.
La porte s’ouvrit à la volée, faisant sursauter les deux hommes qui s’écartèrent à regret.
— Danno ! s’écria Grace en courant vers eux avant de stopper net.
Elle jeta un regard en coin à Steve, et l’ancien marin sentit son cœur se briser. Comme elle lui avait manqué cette gamine, comme si elle était la sienne. Et il sentait qu’il s’était passé des choses dont il ne se souvenait plus, mais qui avaient profondément blessé la petite. Il descendit du lit pour s’agenouiller, les bras écartés pour réclamer un câlin.
— Gracie, ma puce. Je suis désolé.
La fillette leva la tête et croisa les bras sur sa poitrine, dans une attitude digne de son père.
— Tu as été méchant, dit-elle.
— Je sais… Je suis vraiment désolé
ipo. Je ne voulais pas, répondit le grand brun, le cœur au bord des lèvres.
— Tu as dit que mes cookies n’étaient pas bon, poursuivit-elle, ses bras tombant mollement le long de son corps.
Steve ferma brièvement les yeux en inspirant profondément.
— J’adore tes cookies, princesse. C’est la vérité.
— Tu as fait de la peine à Danno, murmura-t-elle enfin.
Elle avait les yeux qui brillaient, et Steve savait pertinemment qu’il était dans le même état.
— Je me suis excusé. Danno me pardonne.
La petite tourna la tête vers son père qui hocha la tête en souriant doucement. Peut-être n’attendait-elle que ça. Elle franchit les quelques pas qui la séparaient du leader du 5-0 et serra ses bras autour de son cou.
— Tu m’as manqué, Oncle Steve.
Il huma doucement le parfum « noix de coco » de son shampoing.
— Tu m’as manqué aussi, Monkey.
Il se releva en tenant contre lui son précieux fardeau, pour mieux profiter du câlin avant de se rendre compte que Rachel se tenait dans l’encadrement de la porte. Il déposa alors la petite dans le lit près de son père et laissa la jeune femme le toiser de haut en bas.
— Je constate que tout est arrangé. Je suis heureuse que vous ayez pu vous expliquer. Je n’ai pas tout compris à l’histoire que m’a racontée le Lieutenant Kelly, mais je suis contente que Grace et Daniel vous aient retrouvé.
Le marin sembla surpris par l’acceptation de l’ex-femme, comme si elle donnait sa bénédiction.
— Je repasserai chercher Grace dans deux heures. Et dès que Daniel sera sorti, je vous l’amènerai pour qu’elle puisse passer quelques jours avec vous.
— Merci Rachel. Merci infiniment, répondit McGarrett.
Elle eut un sourire des plus britanniques, son regard couvant le tendre tableau du père et de la fille qui se murmuraient des secrets. Elle ouvrit la bouche pour dire autre chose, sembla se raviser et se prépara à partir.
— Je suis heureuse pour vous, Commandant. Au revoir, Daniel, à plus tard Gracie !
Les deux Williams firent un signe de la main et Rachel disparut dans le couloir, les laissant tous les trois retrouver leurs marques.
[et voilà, vous savez tout... un petit épilogue dans pas trop longtemps j'espère ^^]