OH MON DIEU !!!!!!!!!!!! J'ai pas posté depuis fin mars ????????? mais qu'est ce que j'ai honte. Désolée du gros retard. Ma muse n'est pas toujours là. Heureusement que ma Yayi m'entraîne à m'écrire certains soirs. Merci ma coach.
La suite et fin maintenant. Un grand merci d'avoir reviewé et d'avoir attendu.
-H50-
Cinq heures du matin, nous arrivons enfin chez mes parents, le jour se lève et Steve est encore en pleine forme.
- Comment faites-vous pour tenir ? demande ma mère en montrant à Steve la chambre.
- Je suis à l’heure Hawaiienne, il est 22h chez moi.- Ah oui, c’est vrai. Bon, je vous dis donc bonne nuit et on se voit pour le petit déjeuner.
- Bonne nuit Maman.
- Bonne nuit Madame Williams.Ma mère referme la porte, et j’ai la gorge qui se serre, plus une goutte de salive, je suis nerveux comme un adolescent, j’arpente la pièce en tentant d’éviter son regard. Je sais qu’il m’observe calmement.
- Danny …
- Il faudrait que demain je te montre mon ancien poste de police, tu verras, c’est étonnant la différence avec nos bureaux …
- Danny …
- Et une de mes sœurs veut nous inviter à manger chez elle, je ne sais pas combien de temps tu peux rester mais elle t’invite aussi …
- Danny …
- Avec tous ces repas va falloir que j’aille courir pour me remettre en forme sinon tu verras un flic grassouillet filer après les méchants ….
- Je t’aime.Et voilà, il a trouvé la bonne façon de me faire taire. Il s’approche de moi et attrape ma main, elle tremble légèrement.
- Je t’aime Daniel, je croyais que je t’aimais comme un frère mais mes sentiments ont changés depuis quelques temps.
- Ça fait longtemps que je t’aime Steve.
- Alors pourquoi tu m’as jamais rien dit ?
- Tu me connais, je … hé ! Je rêve ou tu viens de déboutonner ma chemise ?J’ai découvert ça en sentant sa main sur mon flanc, sa main est chaude, et son sourire, il est tellement beau, il me rend heureux. De son autre main il caresse ma joue et essuie une larme, il faut dire que la fatigue et l’alcool me rend super sensible ce soir. Il me tire plus près de lui et se penche pour m’embrasser.
- Dites les garçons est-ce que pour demain vous … Oh non !!!!Je suis mal, je suis très mal, ma mère vient d’entrer dans ma chambre alors que Steve allait m’embrasser. Ma mère a refermé la porte de la chambre, mais le hic c’est qu’elle est rentrée et est restée là, dos à nous, elle n’est pas ressortie. Bien sûr, avec Steve on s’est éloignés.
- Euh … M’man …Je mets ma main sur son épaule, la réaction est immédiate, elle se tourne vers moi et me met une gifle magistrale. Son visage est crispé, je lis dans ses yeux la colère. Elle ferme les yeux et respire un bon coup.
- Pardonne-moi Daniel.
- Je …
- Non, tais-toi … Tous les deux, asseyez-vous, il faut qu’on parle.Le ton est sans appel, je regarde Steve, il a l’air aussi embêté que moi, nous allons donc nous asseoir sur le lit, ma mère prend une chaise et s’installe face à nous. J’ai l’impression d’être revenu à ma période d’adolescence. Ma mère cherche ses mots.
- Tu me déçois Daniel … je pensais que tu pouvais tout me dire …
- Je …
- Non, tais-toi et laisse-moi parler, me coupe-t-elle.
Qu’est-ce que tu croyais ? que j’allais plus te parler parce que tu étais avec un homme ? J’ai horreur qu’on me mente, tu le sais et tu m’as caché ta relation avec Steve. J’espère au moins que vous utilisez le préservatif, le sida est encore mortel …
- Vu qu’on ne s’est jamais embrassé, on est loin de cette partiiiie … vous voyez …
- Euh ... Steve ! Ma voix est montée un peu trop haut dans les aigus. La conversation est surréaliste, ma mère a un air hébété.
- Quoi ? Vous voulez dire que vous n’êtes pas ensemble ?
- Ensemble est un bien grand mot. J’aime votre fils, il m’a dit tout à l’heure qu’il m’aimait aussi.
- Je croyais que vous étiez en couple depuis longtemps ... Et si je comprends bien, ce soir j’ai gâché votre premier baiser. Je suis désolée Daniel … Et avec la fatigue je dis n'importe quoi ...Ma mère s’assoit à côté de moi et me fais un câlin. Elle fait signe à Steve de nous rejoindre.
- Alors ça ne te gêne pas que je sois tombé amoureux d’un homme ?
- Non, tant que tu es heureux, je suis heureuse mon garçon. Je pense que j’aurai eu plus de mal il y a quelques années, pas à cause de ton choix mais parce que je voulais devenir grand-mère, mais Grace est là, et elle est la meilleure des petites filles et laisse-moi te dire que tu as bon goût, j’ai même fantasmé sur mon gendre durant mon séjour à Hawaii.
- Euh … je suis là, dit Steve un peu gêné.
Nous rigolons tous les trois. Ma mère se lève et s’apprête à sortir de la chambre quand elle se retourne vers nous une dernière fois.
- Steve … Bienvenu dans la famille, dit ma mère avant de sortir.
Je le regarde, je suis surpris car il a les yeux brillant, tellement rare de voir des émotions chez lui. Je lui caresse la joue, il me sourit tendrement.
- Ecoute Danny, pour ce soir …
- Quoi ? Tu te dégonfles ?
- On est chez tes parents …
- Ok, dis-je en m’éloignant.
Je croyais que pour mon anniversaire j’allais avoir un cadeau …
- Si tu veux, quand on sera à la maison je ne porterai qu’un nœud, un petit ruban rouge …Je sais qu’il a dit cela pour détendre l’atmosphère mais il y a un truc en moi
qui ne se détend pas, bien au contraire, rien qu’à l’imaginer nu avec le ruban. Je m’assois sur mon lit en attendant que le soufflé retombe, si on peut dire.
- C’est moi qui te fais cet effet ?
- Oui, dis-je en prenant un oreiller pour cacher mon trouble.
Va te mettre en tenue pour la nuit pendant que je me calme. Dis … j’espère que tu ne dors pas tout nu …
- Non. Et arrête de penser à ça sinon tu …
- C’est bon, c’est bon … Allez, kamekona en string, kamekona en string …Je l’entends rire, et je sens le lit bouger au bout de quelques minutes, il vient de s’allonger. J’enlève ma chemise, je me retourne pour le regarder, il est torse nu.
- Je te déteste Steve !
- Pourquoi ?
- Comment on peut être aussi beau ? Je vais finir par faire des complexes.
- Alors éteins la lumière et viens dormir. Je commence à fatiguer, la journée a été longue pour moi aussi. J’appuie sur l’interrupteur et me glisse sous les draps après m’être mis en caleçon. La lumière du jour éclaire un peu la chambre, en fait, elle éclaire surtout le lit, un rayon de soleil passe par les persiennes et se pose sur le visage de mon compagnon qui me regarde. Une phrase de la chanson
« The Rose » me revient en tête.
Souviens-toi simplement qu’en hiver, sous la neige glaciale, repose un graine qui grâce à l’amour du soleil, au printemps deviendra une rose. - Pour la première fois de ma vie j’ai confiance en l’avenir, je t’aime tellement Steve.
- Moi aussi.Je me penche vers lui et l’embrasse lentement, passionnément, je profite de mon cadeau d’anniversaire, enfin, je le déballe si vous voyez ce que je veux dire.
Fin.