Merci pour les reviews ! Moi aussi j'aime bien, ça fait trés poétique ! Vous avez aimé ma première version par Merlin... Alors peut-être aimeriez-vous voir la version d'Arthur... . Pairing : Arthur et Merlin . Ta quête, c'est lui . De ton trône, tu observes tes sujets dansant au timbre de la mélodie. Ton royaume connait enfin la sérénité depuis quelques années. Et toi Arthur, le cœur lourd, tu continues à régner seul sur ton royaume. Les mains sur ta table, tu es contrarié en cet instant de voir qu'il manque celui que tu tiens en ton cœur. Tes tremblements ne cachent pas ta déception de son absence. De ton trône, tu penses toujours à celui qui t'a permis l'épanouissement de cette prospérité. Et tu fermes les yeux laissant ton amour se fondre au gré de cette romance. Elle s'incorpore de tes mots discrètement gardés en ton âme. Et tous les soirs, tu le vois, comme une habitude, il échappe à ta présence. Tu as beau te contenir de tes sentiments devant cette assemblée souriante et heureuse. Tu les contemples mais, tu ne les distingues même plus, seul son sourire t'obsède. Car ton esprit s'évade pour d'autres desseins, pour un seul homme. Chaque saison, tu avances plus près de lui tout comme ces feuilles d'automnes qui virevoltent vers le ciel. Le temps passe et toi Arthur, tu continues à veiller sur ce monde qu'est devenu Camelot. Toi, enfant de la terre et choisi des dieux, n'as-tu pas de rêve ? Tu soupires de lassitude avant d'abandonner ta fête à l'aube de ta trentaine. Ce soir, la poitrine comprimée, tu souhaites comprendre son comportement. Debout, en haut de sa tour, tu le détailles de tes yeux bleus comme au premier jour. Tu le fixes durement parce qu'il ne sait pas combien tu souffres par sa faute. Et le cœur déchiré, tu constates qu'il baisse encore son regard devant toi. Tu n'encourages plus ses agissements qui te poignardent tant. Et même si ta solitude te ronge, tu as besoin de lui à tes côtés encore plus qu'autrefois. Tu t'avances et de ta voix rauque à peine voilée de colère, tu lui demandes : _ Pourquoi ? Tu effleures son regard du tien, qui à nouveau te quitte pour s'abaisser. De ces moments de rareté, tu notes par son silence son manque d'attention. Toi, Arthur, tu ne vois pas encore ses sentiments tout comme tu ne voyais pas sa magie. N'entends-tu pas ses battements de cœur pour toi ? Ne sens-tu pas cette tension en vos présences ? N'as-tu pas conscience qu'il porte des sentiments à ton égard ? Là, encore tu es aveugle… Pendant que le temps s'écoule, tu oses relever son menton de ton index et tu lui articules doucement : _ Pourquoi ne me regardes-tu plus ? Tu plonges ton regard dans les siens car il te l'autorise. _ Pourquoi ne me parles-tu plus comme autrefois ? Tu frissonnes quand dans ses yeux tu discernes une étincelle teintée légèrement d'or. _ Pourquoi me fuis-tu ? Tu te rends compte combien dans ses pupilles cette proximité l'effraie. Tu avances quand lui recule plus loin de toi et tu brules d'incompréhension. Tu ne comprends pas et tel son crétin royal, cela t'énerve. Pour la première fois depuis longtemps, il te mitraille de son regard troublant. Tu t'interdis de reculer quand tu te résous, irrévocablement d'aller de l'avant. Et tu t'étonnes de l'ampleur de tes émotions revenir en force. Merlin, en appui contre le mur, mêle son odeur au tien et tu t'enveloppes de sa chaleur si près de toi. Tu as tellement d'envie, tellement d'amour à lui offrir que tu en as à peur. Ton cœur te dicte d'y croire et d'insister sur ce premier pas. Tu flanches quand il détourne sa tête de ton visage et cela te brise. Tu as beau être un abruti mais tu saisis cet instant pour découvrir ses sentiments. Il ne te suffit que d'un pas pour coller son corps au sien. Tu tremblotes et tu restes face à l'homme qui peuple tes rêves chaque nuit. Dans ce silence pesant, tu frissonnes de tes inexpériences. _ Merlin… souffles-tu de ta voix rauque. Tu ne supportes plus cette situation qui s'est établi entre lui et toi. Tu serres tes mains en forme de poings car tu sais qu'il ressent la même chose pour toi. Toi qui poses ta main habituellement sur son épaule, tu la places, en cette soirée, avec délicatesse sur sa joue. A ce geste ton cœur accélère sa cadence et tu soupires en fractionnant ton souffle. _ Ne vois-tu pas comme je souffre de ta distance… lui murmures-tu. Tu continues à le détailler quand finalement tu l'entends te répondre : _ Je vous prie de m'en excuser… De sa réponse inattendue, tu enlèves ta main pour l'écraser en poing sur le mur. Tu digères mal son attitude à ton égard et ton corps subit sa maladresse. Tu sens ta peine s'immiscer en toi, voilant tes yeux de larmes que tu retiens. Depuis quand n'as-tu pas pleurer ? Trop longtemps pour t'en souvenir. Depuis quand n'as-tu plus été dans cet état ? La séparation avec Guenièvre. Tu sens ta nervosité reprendre le dessus quand Merlin se plaque contre le mur. Et le soleil vient d'abandonner son poste pour te laisser au clair de lune. _ Cesses de me vouvoyer lorsque nous sommes seuls ! Lui hurles-tu. Tu cèdes à cette émotion qui te fait bondir hors de toi. _ Pourquoi ! Lui cries-tu. Sauvagement par sa ténacité, tu soulèves son menton et tu le fixes. De tes yeux, enfin tu entrevois sa tendresse qu'il éprouve pour toi. Tu lâches tes perles de soulagement et tu te penches sur son épaule, laissant sa joue se baigner de tes larmes. Tu lui murmures sans cacher ta voix vibrante : _ Ne vois-tu pas comme tu me manques ! Tu le soutiens de ton bras fort quand tu sens qu'il vacille et de tes lèvres, tu caresses son oreille laissant franchir tes mots si longtemps enfouis : _ Ne vois-tu pas comme je t'aime… Et à cet instant, Arthur, tu contemples ses yeux pailletés d'or tout comme tu acceptes son gémissement à ton étreinte. Tu t'effondres avec ton enchanteur sur ce sol dur et froid mais sa magie vous redresse, flottant dans l'air. Tu n'en peux plus, tu poses avidement tes lèvres contre les siennes avec toute ta douceur. Dans ses bras, tu t'ajustes et tu sens l'ivresse de ton amant te traverser. Cette minute de plénitude te rend plus sensible parce que Merlin fait de toi l'homme le plus heureux. Blotti l'un contre l'autre, tu écoutes ses palpitations tout contre ton corps, tu t'enivres de son parfum mais surtout tu partages son amour. Et tu vois ses larmes de joie qui se libèrent en même temps que sa magie vous repose à terre. _ Je t'aime Arthur… entends-tu de sa bouche. A son aveu, tu le sers encore davantage tout contre toi, tel un trésor, Merlin est ta plus belle quête de ta vie. De tes caresses, tu lui confirmes toute ton affection. Il te surprend d'un baiser plein de passion guidant tes battements aux rythmes des siens. T'éloignant de ses lèvres, tu le fixes car tu exiges plus de sensations, le toucher, l'embrasser… Et tu trembles devant son regard qui partage ton désir. Sans rien dire de plus, tu le mènes à ta chambre. Ensemble vous créez votre monde, vous laissant emporter par vos sentiments. Et de tes premiers gestes jamais effectués sur aucun autre corps, tu lui montres définitivement ton amour pour le seul homme que tu as aimé, que tu aimes et que tu aimeras tout au long de ta vie. . Voilà ! . Bonne année 2012 à tous et à toutes ! . Aynath
_________________ Et surtout, fan de merthur, même si mes fanfictions s'écrivent très lentement...
Dernière édition par Aynath le 02 Juil 2012 09:30, édité 1 fois.
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