Alors voilà...
Ce qui suit est complètement crack. Suite à une discussion avec Seishiro, cela a donné ce qui va suivre.
Je tiens à préciser que la fic ne suit pas un shéma classique, et que ça peut vous sembler bizarre, mais c'est voulu.
Je préviens aussi que cette fic traite (d'une manière complètement ravagée) de mpreg et surtout de naissance (rien de graphic, je vous assure). Mais si le mpreg vous rebute, il vaudrait mieux passer votre chemin.
Titre de la fic courtesy à M. Franck Sinatra pour "New York, New York", validé par ma chère Bayas
Pour les autres, enjoy !
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Start spreading the newsEcran noir, mais on entend un murmure
« Cora ! T’as oublié d’enlever le cache ! »
« Oops ! Merci Erica ! »
L’écran noir est enlevé et apparait un visage flou entouré de cheveux blonds. L’autofocus met quelques secondes pour stabiliser l’image. La jeune femme qui apparait se trouve devant une porte rouge et se présente dans un murmure.
« Je suis Erica Reyes, beta de la Meute Hale. Aujourd’hui est un jour glorieux pour la meute, puisque le compagnon officiel de l’Alpha, Zbigniew « Stiles » Stilinski est sur le point de mettre au monde la première portée de Hale »
Un bruit étrange se fait entendre derrière la porte.
« Je vais te buter, Alpha de mon cul ! C’est de ta faute… Oh nom d’un chiiiiiiiiiiiiiiien »
Erica grimace vers la porte, puis se tourne à nouveau vers la caméra.
« Il semblerait que tout ne soit pas rose en ce moment entre les deux moitiés de la paire Alpha. Allons voir cela ! »
La blonde ouvre la porte doucement. Cette dernière donne sur un immense escalier en haut duquel se trouve un jeune homme aux cheveux en vrac, vêtu d’une longue chemise de nuit blanche à l’ancienne et pieds nus
« N’oublie pas ce qu’a dit Deaton, il faut que tu te calmes, tout va bien se passer »
La personne qui vient de parler est l’Alpha Hale lui-même. Les cheveux d’un noir de jais et le regard actuellement rouge. Le vétérinaire l’a prévenu. La naissance sera difficile, mais pas impossible. Et ses yeux ne retrouveront leur couleur d’origine que quand Stiles aura mis au monde les petits. Les quatre.
« J’en ai rien à foutre de ce qu’a dit Deaton ! Je te déteste ! Je déteste cette maison ! Je déteste cette chemise de nuit aussi tiens ! »
L’alpha grogne de mécontentement avant de se reprendre.
« Cette chemise de nuit appartient à ma famille depuis des générations. C’est une tradition pour le compagnon de l’alpha d’avoir la première portée en portant cette chemise »
« Ah ouais ? Et ben tu vas voir ce que j’en fais de tes traditions de merde ! » Hurle le plus jeune.
D’un mouvement qu’il espère fluide, mais gêné par son ventre proéminent, il enlève le long vêtement qu’il jette par-dessus la rambarde en tapant du pied comme un enfant. Se retrouvant nu en plein milieu des escaliers.
Erica cache un rire derrière sa main et la caméra sursaute, preuve que Cora rit aussi.
« Éteins moi ce truc ! »
C’est l’alpha qui a parlé, et Cora sait mieux que personne qu’il ne faut pas contrarier son frère. La dernière image qu’elle enregistre et celle de Stiles qui éclate en sanglot en descendant gauchement l’escalier pour récupérer le vêtement en s’excusant.
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La caméra est rallumée sur un Stiles rhabillé qui monte une nouvelle fois les escaliers, une main sur la rambarde, l’autre dans celle de son Alpha. Il renifle encore un peu, signe que la crise n’est pas encore tout à fait passée.
L’angle de prise de vue est étrange, comme si la personne derrière la caméra ne voulait pas qu’on sache que l’appareil est en fonction.
Un visage souriant apparait dans le cadre. La brunette se présente comme Cora Hale, sœur de l’Alpha. Sa voix n’est qu’un souffle, même si elle se trouve prêt du micro.
« La crise n’est pas tout à fait passée, mais Stiles s’est excusé 28 fois. Et 28 fois mon frère lui a dit que ce n’était pas grave. Ils sont ridicules ! Ils vont bien ensemble. On attend toujours l’arrivé du père de la mariée, je veux dire de la couveuse, enfin de Stiles quoi. Le reste de la meute a préféré s’éclipser le temps que le travail commence vraiment et que les deux nigauds s’enferment dans leur chambre avec le véto et Mrs McCall… C’est vraiment la naissance la plus ridicule que j’ai jamais vu ! »
« La ferme Cora ! »
La brunette éclate de rire avant de reprendre.
« Je vais m’effacer aussi, mais je laisse la caméra en route. Ca peut être intéressant »
Elle fait un clin d’œil et quitte la pièce par une porte fenêtre. La caméra est toujours pointée vers l’escalier que le couple monte et descend inlassablement.
« Pourquoi on fait ça ? » demande l’alpha.
« Parce que ça me fait du bien ! » répond l’autre en grinçant des dents.
Il vient de porter une main à son ventre et grimace à nouveau. Apparemment, les contractions sont de plus en plus rapprochées.
« Ce serait peut être mieux si tu marchais autour du salon, tu vas te fatiguer pour rien »
« Ne me dis pas ce que je dois faire ! C’est de ta faute si j’en suis là. J’ai accepté une naissance naturelle pour contenter tes instincts primitifs, alors laisse-moi gérer la douleur comme je l’entends ! »
L’alpha ne répond rien et fixe la caméra en fronçant les sourcils. Il semble voir qu’elle est toujours en fonction, mais il ne souhaite pas laisser son compagnon pour aller l’éteindre. Il lève une de ses mains et son pouce s’allonge d’une griffe tranchante qu’il glisse le long de sa gorge dans une attitude menaçante.
« Arrête de tenter d’intimider cette caméra et enlève moi un peu de douleur, j’ai mal ! »
« Je croyais que je ne devais plus te toucher »
Un faible claquement retentit quand Stiles tape sa main sur l’avant bras de son compagnon.
« Tu le paieras. Cher ! Très très cher ! Et tu auras de la chance si je demande pas à Deaton de te stériliser ! »
L’alpha a un sourire, et tous les deux se tournent vers la porte qui vient de s’ouvrir. Un homme en uniforme de shérif ainsi qu’un homme à la peau noire entre tous les deux, souriants, perdu apparemment dans une conversation.
« Alors, fils ? Comment ça se passe ? »
L’homme enceint se tourne doucement pour descendre les escaliers vers les bras qui se tendent vers lui.
« Tue le ? Tu peux faire ça pour moi, papa chéri ? Regarde ce qu’il a fait à mon pauvre corps parfait »
Le shérif éclate de rire et fait un sourire bienveillant à l’alpha qui semble un peu inquiet.
« Et après, tu m’en voudras quand tu auras retrouvé tes esprits. Allons, Stiles, c’est juste un mauvais moment à passer. Allan et Mélissa vont s’occuper de toi tu vas voir ! »
« Je veux que Derek vienne avec moi ! »
Les deux hommes se regardent en fronçant les sourcils.
« Tu sais qu’on a dit que ce n’était pas une bonne idée. On ne sait pas comment Derek va réagir en sentant le sang »
« Je m’en fous, je veux qu’il vienne avec moi, sinon j’accouche pas »
Une douleur plus forte sans doute que les autres se manifeste puisqu’il plie les genoux et manque de tomber. Heureusement, son père le tient fermement, et Derek est près de lui en quelques secondes.
« Ok »
C’est Allan qui vient de parler.
« Une condition. Je me garde le droit de t’envoyer de la poudre d’aconit si je pense que tu es un danger pour moi ou Mélissa »
L’alpha regarde son compagnon qui l’implore du regard et l’alpha acquiesce.
Il le prend dans ses bras et monte l’escalier suivit d’Allan. Le shérif soupire en passant une main sur son visage. Il se dirige vers la caméra pour l’éteindre avant de se reprendre. Même s’il n’y a pas d’image, il y aura du son.
A l’étage, une porte s’est ouverte et les trois hommes sont accueillis par une voix douce de femme. Tout est en place, les héritiers ne vont pas tarder à arriver. La meute doit le sentir, puisqu’ils reviennent tous vers l’intérieur, pour être au plus près du couple dans cette épreuve.
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« Je vais te buter !!! Connard »
« Pousse plus fort, Stiles »
« Je fais ce que je veux ! »
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« Allez on y est ! Encore un effort et on verra le premier »
« Vous avez de la chance d’être la mère de mon frère, vous ! »
« Bien sur, Stiles, allez pousse encore »
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« C’est un garçon ! »
« Oh mon dieu, Derek, un petit garçon ! »
« Eliott Jonathan »
« Bienvenue, Eliott »
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« Oh, le prochain est pressé… Hop là ! C’est une petite fille »
« Leanne. Leanne Laurel »
« C’est très joli »
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« Allez, on a presque fini ! »
« On voit bien que c’est pas toi qui pousse… Je vais te buter ! T’es pas prêt de reposer tes mains sur mon corps d’albâtre ! »
« Bien sur, bien sur… Pour le moment, pousse plus fort »
« Et toi va chier ! »
« On peut se concentrer un peu ? Je vois une petite tête qui arrive »
« Arrrrrrrrrrrrgh »
« C’est une autre petite fille ! »
« Helena Claudine »
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« Tu veux boire un peu ? Y’en a plus pour longtemps »
« Je voudrais surtout pouvoir me tourner, mais je me sens mieux à quatre pattes »
« Scott dit qu’il n’avait pas besoin de cette image »
« Scott n’a qu’à prendre ma place s’il n’est pas content »
« Scott dit qu’il est très bien où il est merci beaucoup »
« On continue, messieurs ? Il n’en reste qu’un seul »
« Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui là… »
« Tu crois que c’est le moment de citer du Victor Hugo ? »
« Je fais ce que je veux ! »
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« Dites bonjour à votre troisième fille »
« Bonjour, Alice Natalia »
« Oh mon dieu c’est fini ? »
« Oui, c’est fini… Tu peux te retourner… Regardez vos enfants, ils sont magnifiques »
« Oh mon dieu, c’est moi qui ait fait ça ? Oh mon dieu !!! »
« Euh, je t’ai aidé quand même »
« Ouais, pendant 30 minutes et après tu t’es endormi ! »
« La meute semble partagée quand à cette information »
« La meute n’a qu’à pas écouter »
« Difficile pour des loups-garous, et je te rappelle aussi qu’il y a cette maudite caméra qui tourne toujours »
« Comment tu le sais ? »
« J’entends le moteur »
« Bande d’enfoirés ! Vous ne verrez jamais les enfants, je vous interdis d’approcher. Derek, tu pleures ? »
« Peter vient de dire que ma mère serait fier de toi. Ton père est fier de toi aussi »
« Oh, tu es sentimental comme tout mon loup. Peter, tu es de nouveau mon préféré ! »
« Scott vient de râler »
« Tant pis pour Scott. Bienvenu à Beacon Hills, Helena, Alice, Leanne et Eliott »
« Scott vient de comprendre que les initiales faisaient HALE »
« Scott fait vraiment pitié étant donné qu’il était le seul à connaitre les prénoms choisis et qu’il n’a pas fait le rapprochement plus tôt. Je révoque ses droits de meilleur ami »
« Boyd et Isaac postulent »
« Qu’ils voient ça avec ma secrétaire, moi je vais faire une sieste avec mes loulous. Tu viens avec nous ? »
« Oui, mais d’abord, il faut faire le salut réglementaire à un nouveau membre de la meute »
« AROOOOOOOOOOOOOOOOOOOO »
FIN