Merci encore pour vos reviews c'est cool
Adelinee -> Haha grave c'est assez jouissif en fait, muhaha
Aliza -> Merciii !
NathDW -> Oui j'avoue que je vois pas les choses autrement ! Et oui j'ai fait les choses différemment, j'aime bien l'idée que Steve soit assez troublé par la jalousie qu'il ressent tandis que Danny voit les choses d'un autre oeil, mais bon je te laisse découvrir la suite
Mumu71 -> Merci pour cette review, ça me fait très plaisir ce que tu me dis là ! Et oui c'est typiquement ça, Steve le cromagnon qui ne voit rien de ce que ressens Danno xD
Titiloulou29/Flones (Oui désolée il est tard
) -> C'est tout à fait ça, la jalousie c'pas bieeeeen ! Mais moi ça me donne plein de trucs à écrire MOUHAHAHA ! Merci !!
Lou -> Parce qu'il provient des paroles d'une chanson d'Ellie Goulding que je me passe en continu quand j'écris cette fic, c'est un peu une source d'inspi, et ça sonnait moins bien en français :/ Merci pour ton commentaire en tout cas
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Voilà le second chapitre les filles:
Quand McGarrett arriva au QG du 5-0 au petit matin, l'atmosphère lui sembla tout de suite étrange. Un grand calme régnait dans les locaux, et aucun de ses collaborateurs ne semblait être là ; malgré cela, Steve s'avança dans la salle centrale, appelant ses collègues à haute voix, puis plus fort, finissant par hurler leurs noms. Définitivement inquiet, il sortit son arme, jetant de rapides coups d'oeil de chaque côté. Est-ce qu'il s'était passé quelque chose ? Pourquoi personne ne l'avait appelé ? Comment allait son équipe, comment allait Danny ? Soudain les cousins apparurent devant lui, comme sortis de nulle part. Ils éclatèrent de rire en voyant leur patron l'arme au poing, et Kono lui lança :
« Hé bien, ne sois pas si tendu Steevie ! »
Depuis quand Kono l'appelait-t-elle Steevie ?! De plus en plus déconcerté, le commandant réajusta sa prise sur le pistolet, et demanda à Chin pourquoi ils n'avaient pas répondu à ses appels. Eludant la question, celui-ci lui lança :
« Tu ne connais pas la grande nouvelle? »
Déglutissant difficilement, McGarrett sentit un vent froid lui courir le long de la nuque. Dans un grand frisson il lança à son camarade un « Non » quelque peu agressif. C'est alors que la scène lui apparut : dans le fond du couloir, plus exactement à l'endroit où généralement se dressait son bureau, se trouvait une sorte d'autel recouvert de fleurs blanches et roses. Le tout était d'assez mauvais goût et n'avait pas grand chose à faire dans le QG de toute évidence. Une sérénade retentit derrière Steve, et ce qu'il vit lui glaça le sang : Danno et Lori, main dans la main, habillés en mariés, le regardaient avec un grand sourire. Ils se penchèrent l'un vers l'autre et commençèrent à s'embrasser goulument, sans aucune retenue.
C'est à cet instant précis que le commandant Steven McGarrett se réveilla, trempé de sueurs froides. Tentant de reprendre une respiration normale, il sentait son cœur battre la chamade au plus profond de sa poitrine. Foutu rêve ! Il l'avait mis dans un sacré état, il lui fallut même quelques secondes pour se lever et aller se chercher un verre d'eau. Ce ne fut qu'une fois assis à la table du salon, le verre glacé calé contre le front, que le Seal songea à ce qu'il avait vu dans son rêve. Bien plus que le « Steevie » de Kono (même si l'expérience était en elle-même assez traumatisante), c'était bien entendu le pseudo mariage de Danny et Lori, mais surtout l'état dans lequel cette vision l'avait mis qui l'inquiétaient. Un véritable sentiment d'horreur s'était emparé de lui quand il avait assisté au long et langoureux baiser échangé par ses deux agents ; rien que d'y repenser le commandant sentit la nausée le gagner. Pourquoi était-il si touché par cette vision ? Secouant la tête comme pour se raisonner, McGarrett pensa que c'était purement et simplement l'étrangeté de la situation qui l'avait touché à ce point ; après tout Danny avait déjà été marié, Steve ne l'ignorait pas, et si il voulait être avec Lori il pouvait sans problème. Cela ne posait vraiment aucun souci au commandant, aucun. Cependant une petite voix se fraya un chemin jusqu'à sa pensée et lui murmura des vérités assez dérangeantes. Après tout, il n'avait jamais vu Danno embrasser qui que ce soit, il ne l'avait jamais vu vraiment proche physiquement de quelqu'un, et c'était peut-être justement le baiser qui l'avait rendu si mal.. La proximité de son ami avec un autre corps que le sien le gênerait-t-elle ?
Se levant brusquement, Steve sentit le sang battre à ses tempes. Il s'était laissé embrouiller par des pensées stupides ; décidément Danny et lui devaient être trop proches ces temps-ci pour que de telles interrogations viennent parasiter l'idée que le commandant se faisait de leur relation. Ils étaient coéquipiers, et amis. Rien de plus. Sur cette pensée McGarrett se leva et alla se préparer pour aller au QG, bien éveillé cette fois-là.
Une fois arrivé aux locaux de son équipe, le commandant se dirigea vers son bureau et s'y installa. Si les idées qu'il avait pu avoir ce matin s'étaient envolées, il n'en restait pas moins que son réveil assez brutal l'avait mis de mauvaise humeur. La vision de Danny entrant dans la salle centrale, acommpagné des 3 autres, ne lui redonna pas le sourire, et il sortit vivement de son bureau, le visage fermé. Avec un simple bonjour général, il présenta leur nouvelle enquête à ses coéquipiers. Deux corps avaient été retrouvés dans un hangar sur les docks, et après identification il s'était avéré que les deux hommes appartenaient à un gang lié aux yakuzas. Le gouverneur Denning avait autorisé l'équipe à s'occuper personnellement de l'enquête au vu du lien qu'elle pouvait présenter avec Wo Fat. Le commandant McGarrett désigna à chacun la marche à suivre : Chin resterait au QG pour faire des recherches approfondies sur le gang auquel appartenaient les deux morts et les relations que Wo Fat pouvait entretenir avec eux, Kono et Lori iraient sur la scène de crime pour tenter de trouver de nouvelles pistes, et, après une légère hésitation il fit signe à Danny et tous deux partirent pour se rendre à l'adresse connue comme le repère des petites frappes du gang.
Une fois dans la voiture, Steve entreprit de se comporter comme d'habitude, et donc d'ignorer son rêve et les « évènements » de la veille ; après tout Danny restait son coéquipier, ils travaillaient ensemble depuis déjà quelques temps, et leur tandem fonctionnait bien, il n'y avait donc aucune raison valable pour le remettre en question. Il commença donc à réfléchir à haute voix sur la façon dont ils pourraient s'y prendre pour terroriser suffisamment les jolies petites brutes afin qu'on leur donne assez d'informations pour faire avancer l'enquête, mais il n'en était qu'aux moyens très politiquement corrects quand le lieutenant l'interrompit :
« Tu comptes m'expliquer ton comportement d'hier ou on fait comme si il s'était rien passé ? »
McGarrett fut partagé entre l'inquiétude et l'agacement ; si Danny avait deviné tout ce qui lui était passé par la tête à propos de Lori et lui, le commandant se retrouvait dans une situation très gênante, mais d'un autre côté, en quoi est-ce que ça le regardait ? Repensant à leur trop grande proximité ces derniers temps, Steve lança d'une voix désinvolte :
« J'étais crevé, c'est tout. Rien de bien grave, non ? »
Il sentit Danny se crisper un instant à côté de lui, mais fit mine de ne s'apercevoir de rien et continua de fixer la route, un masque impassible sur le visage.
« Oui, en effet. Mais t'aurais pu tout simplement me le dire. » lui répondit le petit blond d'une voix qui laissait entendre son irritation. « Tu sais, communiquer, un truc hyper chouette, le dialogue, tu vois un peu de quoi je parle ?! Mais a priori non, vu que comme d'habitude tu te comportes comme un homme de Néanderthal ! »
Cette fois-ci ce fut McGarrett qui sentit la colère lui monter au nez.
« Mais en quoi ça te regarde ?! T'aurais voulu que j'te dise, excuse moi, je suis fatigué donc non je ne vais pas rester chez toi comme quasiment tous les soirs ? On est pas mariés bordel Danny ! »
Il avait presque craché cette dernière phrase, et le petit blond se sentit immédiatement blessé par la façon dont son coéquipier lui avait parlé. Qu'est-ce qui lui prenait subitement ? Bien entendu qu'ils n'étaient pas mariés, Danny n'était pas stupide, et puis pourquoi monter sur ses grands chevaux pour si peu ? Le lieutenant se sentit désemparé face à la réaction de son patron ; ce n'était pas son genre de s'énerver aussi brutalement, et surtout pour une telle broutille. Pourquoi subitement leur proximité le mettait en rogne ? Ils avaient toujours été proches, c'est comme ça qu'ils fonctionnaient, Danny ne savait même plus exactement le nombre de fois où on les avait traités de petit couple, et ça ne les avait jamais gênés. Parce que c'était de l'amitié, et rien de plus. Lançant un regard furtif à son patron, il vit que celui-ci fixait obstinément la route, fermé à tout type de contact. Danny se résigna donc et ils firent le reste du trajet dans le silence le plus complet.
Une fois arrivés sur les lieux, ils s'aperçurent rapidement qu'il n'y avait plus personne. Etrangement, l'endroit semblait avoir été déserté peu de temps avant leur arrivée, ce qui inquiéta les deux agents. Le gang avait déjà une longueur d'avance sur eux dans l'avancement de l'enquête. Ils entreprirent de fouiller les lieux, mais n'y trouvèrent rien de concluant, tout avait été nettoyé, là encore peu de temps avant leur venue.
Légèrement dépités, les deux coéquipiers laissèrent leur différend de côté et repartirent vers le QG en discutant de tout et de rien comme si de rien n'était. Mais chacun savait que quelque chose avait changé. Danny ne pouvait s'empêcher de se questionner sur le comportement de son patron, et son ressenti grandissait lentement, de minute en minute, au fur et à mesure qu'il réfléchissait. Après tout, c'était toujours lui qui réclamait l'attention de son coéquipier. Il s'exprimait bien plus sur leur proximité que ce dernier, et en y pensant, le petit blond sentit une sourde colère prendre confortablement place au premier rang. Après tout, à quoi bon tenter de maintenir une relation proche avec McGarrett, une relation de confiance et de réelle amitié si ce dernier s'en fichait ? Il se sentait fatigué de faire tant de sacrifices pour lui, car même s'ils se disputaient constamment – et que Danny en était souvent l'initiateur – c'était la façon du lieutenant de montrer son affection, et, comme auprès de n'importe quel coéquipier, il donnait tout sans hésitation. Mais s'il ne recevait rien en retour, s'il sentait que ces sacrifices n'allaient que dans un sens, il ne servait à rien de continuer. Danny savait que c'était la colère en lui qui s'exprimait, mais pour le moment il n'avait pas envie de la faire taire. Et cette même colère était maintenant en train de se diriger vers une pente bien plus glissante. Jusqu'à où son cromagnon de patron était prêt à aller pour leur relation ? Car, Danny, lui, était prêt à aller loin. Mais loin à quel point ? Il repensa à tous ces moments passés avec son coéquipier, et les questions se bousculèrent dans sa tête. Il avait abandonné l'idée d'un nouveau départ avec Rachel et Grace pour Steve. Et il serait prêt à le refaire. L'horreur de l'aveu interrompit un instant les battements de son cœur. Serait-il prêt à aller bien plus loin avec McGarrett qu'il ne serait jamais allé avec tout autre coéquipier ?
Le son de la radio stoppa net ses pensées. Apparemment ennuyé du silence de son lieutenant, Steve avait mis la radio. Encore une daube indéfinissable, mais Danny était trop las pour critiquer le choix de son patron. Le reste du trajet se fit donc au son d'une horrible musique des années 80, chacun des deux coéquipiers ruminant de sombres pensées dans son coin, plus éloignés l'un de l'autre qu'ils ne l'avaient jamais été...