Voilà....c'est un court texte, que j'ai écris...j'espère que vous comprendrez. Toutes ces choses, ce sont des sentiments, que j'ai déjà ressentit, d'une certaine manière.
C'est une lettre d'adieu, je vous laisse, à votre plaisir, imaginer les personnages....ils sont, ce que vous voulez....comme vous le sentez, ce texte, je vous le donne, en cadeau, pour ceux que vous m'apportez.
Bonne lecture ^^
Si je pouvais, je te prendrais dans mes bras… je te dirais que je t’aime… je t’embrasserais, je ferais tous ce que les gens qui s’aiment font…je le ferais, en t’aimant…autant que j’en serais capable… comme toutes les personnes normales feraient. Je ne suis pas normal, enfin, j’aimerais le croire, pour… me donner de bonnes excuses.
Tu me manques, j’ai une grosse boule dans l’estomac, je suis incapable de vivre normalement. Tu me manques. Pourquoi c’est si douloureux d’aimer ? Pourquoi, je t’aime toi ?
Je ne t’ai vu que quelques fois, et tu m’as toujours regardé avec mépris mais je ferais tout, pour te revoir. Mais, si je pouvais ne plus jamais te voir, ce serait… plus facile. Les hommes aiment la faciliter, je suis un homme, contre tous mes désirs.
Je pensais, je pense toujours en fait, que ça rend heureux, d’aimer. Mais c’est aussi… tellement douloureux. Trop. Et j’ai les larmes aux yeux. Je ne sais plus rien faire, c’est si… drôle au fond, je suis comme un condamné.
J’en ai marre. De m’imaginer sans cesse te tenir dans mes bras. De t’imaginer. Tout le temps. De regarder inlassablement ces histoires que je me fais de toi et moi, en me disant, qu’un jour, peut-être, tu sauras ce que tu veux. Parce que je n’ai plus peur. Si je suis homosexuel, tant mieux. Ou….tant pis. C’est pareil, là, maintenant. Je n’ai plus peur, des regards médisants qui pourraient nous barrer la route.
Hier, quand tu m’as craché ces mots au visage, comme toutes les fois où tu me vois. Je… je ne ressentais plus rien … j’étais anesthésié, tes mots ne signifiaient rien, les miens non plus, ce n’était qu’un jeu de rôle. Nous n’étions que des vulgaires marionnettes, de simples pantins jouant nos misérables jeux. Que tu me dises, que je n’étais qu’un bâtard, tous ça, ça ne signifie rien, rien….parce que, je t’aime, je le sais. Au fond de moi, je le ressens, je t’aime.
Je devrais être heureux comme ça ? Oui, puisque j’ai des amis, ces gens qui m’aiment, me soutiennent, mais qui ne comprennent rien. On naît seul, on meurt seul, avec toi, ce serait pareil. Tu n’es pas amoureux de moi, je le sais, enfin, je pense, il y a trop d’espoir en moi, pour que je puisse donner un jugement clair. Pourtant, j’aimerais y croire.
Je t’aime. C’était si dur à croire. Mais, maintenant, je le sais.
Et ces bonnes excuses que je me donne, pour ne rien déclarer, la peur, c’est une bonne excuse. Tout le monde connaît ça, tout le monde alors, s’imagine comprendre, mais je n’ai pas peur, je n’ai jamais eu peur.
C’est juste, que ça ne peut pas marcher, rien. Parce que, je vais mourir, enfin, non. Je ne vais pas mourir, je suis déjà mort, tout au fond. Mon corps ne m’appartient plus. Je ne vis plus. Vivre, c’est ressentir, je ne ressens, rien, tout m’importe…sauf toi, oui, sauf toi. Les gens qui « m’aiment » auront beau pleuré, maintenant, ou plus tard, leurs larmes ne pourront ranimer le flux de sang glacé qui coule dans mes veines. Leurs yeux rougis, ne pourront jamais plus ramener de la couleur sur ma peau, ils ne pourront ranimer ces lambeaux glacés. Je veux…mourir, pour laisser mon amour impossible pour toi, ici. Sur ce semblant d’univers, sur cette scène de théâtre où se seront déroulés, ces semblants de morceaux de bonheur. Je t’aime. Je voudrais qu’on laisse ce papier ici, pour l’éternité, que cette blessure que tu as causée, reste avec lui, et ne vienne jamais troubler ma paix. Je vais pouvoir laisser ici, ce rôle, que je me suis donné. Ce rôle d’homme courageux. Et laisser ici aussi, ce spectacle inachevé, où tu ne jouais qu’un rôle secondaire. Laisser ici, cette pièce de théâtre, que l’on veut dramatique, mais qui n’est que minable, une triste œuvre, qui ne signifie rien, pour la personne qui l’observe. Un jour peut être, certains deviendront acteurs, et joueront, la fin de ce que je n’ai pu achever, et cette pièce qu’est ma vie, rejoindra l’histoire, là où toutes s’entremêlent.
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La barbe fait l'homme
Proverbe taoïste: Si demain, après ta victoire de cette nuit, te contemplant nu dans ton miroir, tu te découvrais une seconde paire de testicules, que ton coeur ne se gonfle pas d'orgueil, ô mon fils, c'est tout simplement que tu es en train de te faire enculer
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