merci Aliza
chapitre 5 : Premier jeu
John sortit de la salle de bain en trouvant Rodney assis sur leur lit.
- tu m’attendais ? demanda avec son sourire charmeur le militaire.
- oui.
L’américain s’arrêta net un instant, avant de reprendre ses pas vers le lit.
- je croyais que l’on n’avait pas le temps ? Dit-il avec une voix joueuse. As-tu une idée en tête ? ajouta-t-il à présent en s’asseyant au côté du canadien.
- je voulais te parler du défi.
- il a été accepté par Elisabeth, et…
- que parions-nous ? Le coupa Rodney.
- je te l’ai déjà dis, je veux un baiser…
Voyant que Rodney allait le couper, il poursuivit avec un sourire séducteur :
- un autre baiser plus approfondi !
- et tu l’auras, enfin si tu gagnes, mais… moi, si je gagne, qu’est-ce que j’aurai ?
- tout ce que tu voudras… minauda Sheppard.
S’approchant dangereusement de John
- vraiment tout ? répéta Rodney en haussant des sourcils.
John, surpris, apprécia le jeu…
- oui, tout… susurra-t-il…
- aucune limite ? demanda-t-il sur le même ton.
- aucune, mais…
- mais ?
- je devrais changer moi aussi le gain du défi, vu que je vais gagner,… autant aller jusqu’au bout.
- réfléchis-y bien, dans une semaine, nous en reparlerons. De mon côté aussi il n’y aura aucune limite. Tu auras tout ce que tu voudras, enfin si tu gagnes, reprit McKay.
- mais j’ai bien l’intention de gagner, encore plus maintenant…
Ils étaient proche, très proche, leurs lèvres s’effleuraient presque, quand le canadien se leva d’un coup en levant ses bras en l’air :
- et si on allait déjeuner, je meurs de faim.
John lui sourit, et ils partirent au mess.
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Après un petit déjeuner espionné par tout le personnel présent au mess, le couple d’Atlantis, avec Ronon et Teyla, rejoignirent la salle de réunion, où les attendait Elisabeth.
- la délégation Chimakienne arrive aujourd’hui, pour signer le traité. Annonça cette dernière, une scientifique sera aussi présente, vous devez être au courant Rodney.
-oui Anila, nous l’avons rencontré. Elle a demandé à ce que nous travaillions ensemble.
- pas trop jaloux John ? S’amusa la chef de l’expédition.
- non, j’ai confiance en mon Rodney. Dit- il en prenant la main de son fiancé.
Rodney sourit, et enlaça les doigts du militaire.
- c’est trop gentil. Espérons que je puisse avoir autant confiance en toi de ce côté-là. Quoique je serai plus que ravi de gagner notre pari.
-messieurs ! dit tout sourire la responsable, la délégation sera ici à 14heures, sur ce, bonne journée.
Tous sortirent, les deux fiancés se lâchèrent la main, mais au dernier moment, Rodney retint le militaire et lui donna devant tout le monde présent en salle de contrôle, un baiser sur la joue.
- passe une bonne journée ‘’mon chéri’’.
Rodney partit le sourire aux lèvres, fier de sa petite vengeance tandis que John sourit à son tour, le jeu allait être serré. Mais au moins, il ne s’ennuyait plus.
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La matinée passa vite pour nos fiancés. Rodney et Zélenka avaient enfin terminé de déchiffrer, les rebords d’un artéfact, sur lequel ils travaillaient depuis la veille. John et le major Lorne avaient, eux aussi, finis de rédiger tout les rapports.
Sans se concerter, ils se retrouvèrent, tous les quatre, en même temps au mess, à la pause midi.
Ils s’installèrent à la même table, John en face de Rodney, chaque second au côté de leur supérieur.
- et bien docteurs, vu vos sourires, vous êtes arrivés à finir votre traduction, dit Lorne avant de croquer dans une sorte de mini pomme de terre.
- tout à fait, et ce que l’on a trouvé est incroyable, expliqua Rodney, nous devons faire un rapport à Elizabeth, avant que la délégation Chimakienne arrive.
- attendez deux secondes, major, comment êtes-vous au courant de leur traduction ? Alors que moi, qui partage mon lit avec l’un d’eux, je ne sois pas au courant ! S’offusqua le colonel.
- jaloux ?! Demanda en souriant Rodney.
- et si, je répondais oui.
Lorne et Zelenka se regardèrent en souriant. Le canadien leur avait dit comment le colonel s’amusait de ces fiançailles, c’est d’ailleurs une des raisons, pour laquelle Lorne fit comprendre qu’il ‘’s’intéressait’’ au canadien et à son travail. L’autre raison, savoir si le dit canadien, suivait ses conseils et ceux du docteur Beckett, en jouant le jeu de son supérieur. Et d’après son regard et la voix qu’il prit, en disant ‘’jaloux’’, oui, il les avait écouté. Ca apprendra à son supérieur : faut pas jouer avec ses amis, enfin les amis de l’homme qui l’intéressait. De plus, il devait avouer, que lors de cette soirée, où ils avaient parlé et ri ensemble, il l’avait apprécié. Il pouvait être marrant et sympathique, voir même attachant. La réponse de l’astrophysicien, le ramena à leur conversation.
- je te répondrai, que le défi concerne ta fidélité, pas la mienne. Donc, de ce fait, tu n’as pas à être jaloux, et si c’est le cas, et bien, tant pis pour toi.
- et dire que j’ai dit, dans la salle de réunion ce matin même, que j’avais confiance en toi, rétorqua le colonel d’une voix démoralisée et en baissant la tête.
Il la releva ensuite avec un sourire diabolique aux lèvres.
- et si nous changions le défi…
- c’est assez gênant à dire, mais je n’ai pas ta réputation, mes nuits sont souvent solitaire.
- en tout cas pour six mois, tu m’auras… répondit-il dans un sourire des plus provocateur.
- des paroles, toujours des paroles, répondit à son tour le châtain avec un soulèvement de sourcils significatifs.
Lorne et Radeck faillirent s’esclaffer de rire. Au vu du mal aise du scientifique en ce qui concernait ses fiançailles, jamais ils n’auraient imaginé, qu’il avait autant de répondant à ce niveau.
- si nous étions seul, tu verrais, si c’est juste des paroles.
- ce soir, nous serons seuls, je verrai bien….
Un raclement de gorge se fit entendre.
- on peut vous laisser, si nous vous gênons, dit amuser le major.
- hein, euh, non, nous, bredouillèrent les deux hommes rouges de confusion.
Ils n’osaient même plus se regarder.
- et bien, ça à l’air d’aller à cette table.
- Carson ! s’écria joyeusement le canadien.
- bonjour Rodney, dit-il avec un tendre sourire, puis s’adressant aux autres, messieurs.
- docteur ! dirent les trois autres hommes.
- j’ai appris qu’une scientifique de Chimaku allait venir, et qu’elle en fait la demande pour travailler avec toi Rodney. Dit le médecin en s’asseyant à ses côtés.
- oui, disons que l’on a eus un bon contact.
- un bon contact ? demanda John qui regarda à nouveau Rodney.
- oui, un bon contact, John.
- il faut vraiment que l’on revoit les règles de ce défi. Marmonna le colonel.
Si le major Lorne, Radek, et Rodney souriaient devant la tête que faisaient John, Carson, lui, ne comprenait pas son attitude. Le comprenant, Rodney lui lança en se levant :
- le major Lorne, se fera un plaisir de te raconter la raison pour laquelle mon cher fiancé, fait la moue.
A ces mots, le major et l’écossais, furent rouge pivoine.
- nous devons, avec Radek, parler à Elisabeth.
Il commençait à partir, quand la voix de Sheppard s’éleva.
- et moi, tu m’oublis ?
Rodney fit demi-tour, s’avança vers lui, se baissa, embrassa la joue de Sheppard.
- à tout à l’heure, devant la porte des étoiles.
Et il partit à nouveau, suivit de Zélenka, sous le sourire taquin de John.
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14 heures devant la Porte des étoiles. Le couple de fiancé, accompagné d’Elisabeth, attendaient l’ouverture de l’iris. Le maoh, son compagnon Wolli, le conseiller Gun Ludvi, le garde Conwell Gutten, ainsi que Anila Bofi, le traversèrent quelques secondes plus tard.
- Bienvenue sur Atlantis ! déclara souriante Elisabeth, je suis la responsable de cette expédition, Elisabeth Weir.
- nous sommes ravis d’être ici.
Iry voulait s’avancer pour saluer dignement la jeune femme, mais Wolli l’en empêcha.
- docteur Mckay ! s’écria Anila, en se jetant dans ses bras.
Le canadien gardait les bras le long du corps, surpris par cette étreinte. Un raclement de gorge le sauva de cette situation.
- désolé Colonel Sheppard, qu’il n’y est aucune méprise, je suis seulement heureuse de travailler avec le docteur Mackay, je sais qu’il est votre fiancé. Expliqua la jeune femme en se reculant vers Conwell.
- je n’aime pas qu’on touche à ce qui est mien, dit-il en prenant la main de Rodney dans la sienne, Sir Wolli, me comprend, n’est-ce pas.
- très bien colonel ! répondit-il en prenant à son tour, la main d’Iry.
Rodney se mordait les lèvres, pour ne pas exploser de colère. Lui ! Il appartenait au colonel ? Non mais puis quoi encore ! Ils sont fiancés, il n’est pas son chat !
- John, chéri, dit-il en essayant de maitriser sa voix, je vais passer deux jours avec Anila, tu dois avoir confiance en moi, comme j’ai confiance en toi. Il avait appuyé intentionnellement sur la possession.
Il s’approcha de l’oreille de John.
- le défi te concerne, les règles n’ont pas changé, j’ai le droit de tout faire, lui fit-il dans un murmure très provocateur.
Il s’éloigna de son oreille, et avec un sourire.
- on se voit ce soir, dans nos quartiers.
Rodney se tourna vers le peuple de Chimaku.
- ravi de vous avoir revu, mais pour qu’Anila progresse, il vaut mieux se mettre au travail de suite.
Un immense sourire ornait le visage des quatre hommes, plus celui de Gun que les autres, mais tous étaient heureux de comprendre, qu’Anila n’aura plus besoin d’eux.
- faites, faites, elle est là pour cela, dit Gun en poussant Anila vers le canadien.
Au moment, où les deux jeunes gens allaient partir, Rodney fut arrêté par une main sur son poignet. John déposa un baiser sur sa joue.
- à ce soir, lui murmura-t-il avec un sourire de prédateur.
Si le scientifique fut surpris pendant un instant, il ne le montra pas, il se rappelait de sa provocation.
- à ce soir, lui dit-il à son tour, avec un sourire consentissent.
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Quand il entra dans leur quartier ce soir là, Rodney était épuisé. Anila était un vrai danger. Il comprenait à présent, pourquoi l’élite de Chimaku, était effrayée devant cette femme.
Rodney eut à peine le temps de retirer sa veste, qu’il fut poussé sur le lit. Allongé sur le dos, avec un colonel Sheppard au sourire carnassier assis sur ses genoux, ce dernier lui maintenait ses mains au-dessus de sa tête.
- nous sommes enfin seul, chéri.
Le canadien se rappela d’un seul coup ses paroles.
- oui, enfin,… sourit-il à son tour. Mais, pour le surnom commença le châtain.
- c’est toi qui a commencé à nouveau de m’appeler ainsi, rappela-t-il en mettant une main sur les lèvres de Rodney pour le faire taire, pourquoi je n’aurai pas ce droit ?
Il caressa ses lèvres du bout des doigts.
- tu as raison. Sourit le scientifique.
Ils se regardèrent dans les yeux pour savoir jusqu’où le jeu de ce soir allait s’arrêter et surtout, qui le ferait cesser, quand la porte de leur chambre s’ouvrit sur une jeune femme rousse excitait.
- docteur Mackay, j’ai la solution, c’est…
Elle s’arrêta net devant le spectacle qu’elle vit.
- je suis désolée, vraiment désolée, dit-elle en s’enfuyant de la même façon qu’elle était entrée.
Les deux hommes se fixèrent en éclatant de rire.
- elle m’a coupé dans mon élan… dit d’une voix amusé John en se relevant.
- c’est que tu n’en avais pas vraiment envie.
Avant que John puisse répondre quoique ce soit, ou bien le plaquer à nouveau sur le lit, le scientifique s’enferma dans la salle de bain.