A chaque fois, c'est Mozart qui tourne autour de Tonio, c'est pas drôle, vous trouvez pas ? Je sais,je poste beaucoup mais j'ai plein d'idées dans ma tête & puis, je m'ennuie comme un rat mort(Faut trouver quel est l'idiot qui a pondu cette expression, vraiment !)
-Les personnages ne m’appartiennent pas, je ne touche donc pas d'argent avec..-
Inversion…
Je ne sais pas comment le lui dire. Il me rejetterait, j’en suis sûr. Il aurait bien raison ! Chaque jour, je ne lui offre que ma méchanceté. Ce ne serait pas étonnant qu’il se moque de moi. Et puis, il est marié avec cette femme…Constance Weber…Si ça ne tenait qu’à moi- et si ce n’était pas susceptible d’anéantir Wolfgang- je la tuerais. Seulement, il serait brisé et je ne veux pas lui faire du mal. C’est ironique ! Moi qui passe mon temps à rabaisser sa musique magique et sa gentillesse, je ne veux pas lui faire de mal !
Je dois lui dire ce que je ressens ! Quitte à ce qu’il refuse ! Je ne peux garder ça plus longtemps pour moi, de toute façon. Seulement, il pourrait trouver là une raison de se venger de toutes les bassesses que je lui ai faites. Après tout, l’homosexualité est quelque chose d’interdit…
J’entends que quelqu’un frappe à la porte de mon bureau. Evidemment, c’est lui. A peine je pose mon regard sur lui que mille et unes pensées viennent dans mon esprit. Je m’empourpre, ce qu’il remarque.
-Vous allez bien, Salieri ? Me demande-t-il, inquiet.
-Très bien ! Bon, pourquoi êtes-vous venu me déranger ? Pour parler de votre musique médiocre ? Non merci.
Encore une méchanceté de ma part. Je le regarde dans les yeux. C’est la fois de trop, je le sens. Il s’approche de moi, les larmes aux yeux. Et c’est avec une voix douce, chargée de chagrin qu’il me dit :
-Qu’est-ce que je vous ai fais, Salieri ? Je cherche votre sympathie mais vous n’avez de cesse de me rejeter. Je suis donc si misérable à vos yeux ? Sachez que, pour ma part, je nourris une grande admiration votre égard. J’étais venu vous apporter quelques partitions d’un nouvel opéra, je voulais avoir votre avis…Je…Je crois que…
-Où sont-elles ?
-Plaît-il ?
-Ces partitions.
-Ho, je ne les ai pas, je comptais jouer la musique devant vous.
-Ho…Bien. Allez-y.
Je vois dans ces yeux une flamme de joie s’allumer. Il est si mignon comme ça, avec cet air enfantin empli de malice.
Il commence à jouer les premières notes, elles sont exquises. Cette mélodie respire la passion, l’amour. Je suis jaloux, jaloux de sa muse. Cette Constance est vraiment une femme chanceuse et il doit l’aimer passionnément, au vu de la mélodie qu’il me fait écouter.
J’en suis subjugué. C’est tellement beau que je décide d’être sincère avec lui :
-C’était magnifique, Mozart.
-Vous trouvez ?!
Ces yeux ont encore cet éclat enfantin. Il est si irrésistible…
-Oui, vraiment.
-Vous voulez savoir qui est la personne qui m’a inspiré cette mélodie ?
-Je crois que c’est votre femme, non ?
-Ma femme ? Non, nous ne sommes pas mariés, nous avons tout annulé.
-Pourquoi ?
-C’était…Une autre personne que j’aime.
-La muse ?
-Oui.
-J’ai remarqué que, dans votre mélodie, il y a une teinte de sombre, de tristesse. Vous ne lui avez toujours pas avoué.
-Non, mais avec mon manque de discrétion, il doit savoir.
-Il ?
-Oui..Celui que j’aime…Essaya d’articuler Wolfgang c’est un…un..
-Un homme ?
-Oui…
-Il n’y a pas e honte à avoir, vous savez.
-Qu’en savez vous ? Vous n’êtes pas…
Il me regarde avec de grands yeux étonnés. Il comprend.
-Vous aimez les hommes ?
-Un, en particulier. Répondis-je.
-Il doit avoir de la chance marmonna l’Autrichien. Malgré le fait que vous ayez un ego surdimensionné, vous êtes quelqu’un de bien.
-Et vous aussi, malgré votre prétention.
-Salieri ?
-Oui ?
-C’est vous.
-Pardon ?
-L’homme que j’aime..C’est…vous. Je comprendrais que vos…
Il n’a pas le temps de finir que je l’embrasse. Il me répond par un baiser passionné. Nous restons ainsi durant quelques minutes. Lui ses bras autour de mon cou, les miens sur ses hanches.
-Je t’aime Antonio.
-Je t’aime aussi, petit con.
Il me répond par un large sourire.
Au final, je ne lui ait rien avoué, j'en suis bien heureux..
-Je sais, pour finir, c'est Mozart qui lui avoue mais vous voyez vraiment Antonio Salieri dire "Je t'aime Mozart" moi oui, mais c'est trop niais pour moi..