Cette petite histoire fait partie d'un groupe de plusieurs histoires intitulé " Juste du sexe ". Mais certaines sont déconseillées aux moins de 18 ans. Je les mettrais en ligne quand j'aurais le droit d'accéder à " derrière le voile. "
J'espère qu'elle va vous plaire. ( croisons les doigts )
Histoire I : Besoin
Ils marchaient en direction de la porte pour rentrer chez eux. Deux regards s’accrochèrent et les propriétaires de ses regards comprirent le message. Ils passèrent le vortex et se retrouvèrent en salle d’embarquement. Visite médicale, débriefing, repas. Ils avaient tout fait mécaniquement. Trop fatigués pour chercher des petites bêtes à Carson et à Elizabeth. Cette mission qu’ils venaient de vivre, les avaient vraiment crevé. Non pas par sa complexité, mais par sa longueur. Il devait aller voir un village qui était situé à environ trois jours de la porte des étoiles. Et bien sûr les Jumpers, comme la plupart des circuits de la cité avaient grillé pendant un orage violent. Le bouclier de protection avait été mit trop tard. Après cet orage, tous les scientifiques travaillèrent en continue pour refaire marcher au moins la salle de contrôle. Ils y étaient arrivés et Elizabeth voulait vraiment qu’ils partent voir ces habitants pour une éventuelle alliance. Sur ce coup, elle ne les avait pas ratés. Pendant toute la mission Rodney n’arrêtait pas de casser les oreilles à ces coéquipiers, John soupirait continuellement et Teyla et Ronon laissèrent une grande distance entre ces derniers et eux. Ils partirent chacun vers leurs quartiers. Ceux de John et de Rodney étaient adjacents. Rodney avait dû abandonner les siens pour un nouvel arrivant. Certes, la cité était immense, mais ce nouvel arrivant était dans un fauteuil roulant sous ordre de Carson. Le Dédale avait eut une attaque en territoire wraiths et il avait été blessé grièvement aux membres inférieurs. Et les seuls quartiers proches des labos et de l’infirmerie étaient ceux de Rodney. Les regards de John et Rodney s’accrochèrent une nouvelle fois et ils entrèrent dans leurs quartiers. Ils passèrent sous la douche et se préparèrent pour leurs nuits. John avait remarqué une porte dérobée entre leurs quartiers. Cette découverte les arrangés bien. Ils ne passeraient plus par le couloir pour se retrouver. Ce dernier ouvrit la dite porte et alla rejoindre Rodney sur le lit. Ils étaient tous les deux nus. Leurs mains caressèrent la peau de l’autre. Ils finirent par s’embrasser. Ils se serrèrent l’un contre l’autre et le ballet prit vie. Toujours avec le même rituel. Dès que l’un des deux voulait faire une partie de sexe, ils n’avaient qu’à se lancer un regard, ce regard qu’ils connaissaient très bien. Cela fessait presque un an qu’ils s’amusaient à faire ça. C’était leurs soupapes de sécurité. Ils étaient tous deux bisexuels et gardaient ce secret comme celui du fait qu’ils couchaient ensemble. Ils ne savaient pas comment ils s’étaient débrouillés pour tomber dans cet engrenage, mais c’était trop tard pour tout arrêter. Ils avaient essayé d’arrêter. Mais ils réagissaient comme des drogués en manque. Oui, c’était leur drogue. Ils en étaient arrivés à le faire toute les nuits et plusieurs fois par nuit. Voilà où leur premier acte les avait menés. Dès qu’ils se retrouvaient seuls tous les deux, ils ne pensaient qu’à passer à l’acte, au sexe. Il y avait le militaire et l’astrophysicien d’un côté et de l’autre, John et Rodney se donnant l’un, l’autre. Pour l’instant, ils ne pensaient qu’à se faire plaisir mutuellement. Après l’avoir fait dans le grand lit, personne ne savait comment Rodney avait eut ce lit, John l’emporta jusqu’à la salle de bain. Il plaqua Rodney contre le mur face à lui. Il embrassa tout ce torse frissonnant. Ils glissèrent vers les toilettes. John le souleva légèrement et Rodney monta sur la marche. Elle était assez haute pour que John puisse le pénétrer. Leurs corps se serrèrent et finirent par se coller. Ils recommencèrent une dernière fois sous la douche. Ils finirent par se jeter sur le lit. Rodney accueillit son ami dans ses bras. Leurs vieux démons reprirent vie au fur et à mesure que le sommeil les emportés. Ils étaient habitués à ce cercle vicieux et sans fin. Ils savaient qu’après leur prochaine mission, ils se retrouveraient pour s’unir encore une fois, pour vivre quelques heures de bonheur dans leurs vies. Voilà ce qu’ils les fessaient tenir, sentir la présence d’un ami, la chaleur d’un corps connu dans les moindres détails.
Fin
_________________ " Je me noie dans l'océan de tes prunnelles."
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