Citation:
Pauvre John qui se fait tirer dessus. Heureusement qu'il a survécu. Et maintenant le voilà coincé à l'hôpital pour un moment...
oui, j'imaginais pas faire mourir John. Pour moi John sans Sherlock, c'est comme la poire belle helene sans chocolat ! mdr
(c'est la seule comparaison qui m'est venue à l'esprit !
mdr)
Citation:
Oh j'aime j'aime ce chapitre *o*
merci Mood aka Shana !
Citation:
C'était trop mignon la façon dont Sherlock a parlé pendant que John était dans le coma. On me dit quelque chose comme ça, c'est sûr je me réveille en vitesse
ah ca y a pas photo, moi aussi !
.
J'aime bien croire que sous l'apparente froideur de Sherlock, se cache un coeur tendre, et que quand il veut ou quand il se laisse aller, il est capable d'exprimer des sentiments sincères.
en tout cas merci pour ton message bayas
Citation:
Je viens de lire tous les chapitres et j'adore !!
merci beaucoup Loow !
.
Citation:
J'aime beaucoup quand Sherlock se souviens de leur rencontre et le passage à la piscine, et surtout lorqu'il cogne (enfin ! ) cette idiote de Sally !
je vois que Donovan et Anderson sont loin de faire l'unanimité !
On devrait les cogner un peu plus souvent xD. En plus ca défoule !
lol
Citation:
J'adore l'idée que Harriet veut les mettre ensemble. Encore une camarade
Toujours aussi bien écrit et j'adore !!!
merci Jojonas !
. Je suis vraiment contente que ça te plaise !
Citation:
J'ai adoré comment Mycroft se fait mettre à la porte par John et Sherlock.
Et Harriet qui veut mettre John et Sherlock ensemble.
merci
j'ai profité de cette histoire pour tous leur donner un rôle, et puis ça ma permis de rendre John et Sherlock encore plus soudés
. Merci pour ton message jeanny
.
Merci Glasgow !
Citation:
Génial la façon dont ils se débarrassent de Mycroft
(enfin, je dis ça, mais je l'aime pourtant moi Mycroft
)
moi ca dépend
. Y a des fois où je l'aime bien, surtout quand il joue le grand frère protecteur, et des fois où ça passe un peu moins. Là je l'imaginais plus comme un potentiel "adversaire", qui tente de mettre des batons dans les roues de son cher frangin
mdr.
Citation:
Je crains la confrontation avec Donovan et Anderson (oh, comme je les déteste!)
alors là entièrement d'accord
! ils sont arrogants, présomptueux, mesquins et ... et, surtout ils sont contre Sherlock. et rien que ça, je peux pas me les voir !
merci beaucoup pour ton message en tout cas !
.
Citation:
C'est une très bonne histoire, j'ai hâte de connaitre la suite
merci Val2a ! ca me fait plaisir que tu aimes !
Merci beaucoup pour tous vos messages, ca me fait hyper plaisir tout ce que vous me dîtes
sans plus attendre la suite et fin
Précédemment : Sa sœur resta encore un peu puis laissa la place aux autres.
Les visites se calmèrent. Seule Sarah repassa le voir.
Mais elle ne resta pas.
Heureusement.
En fin de journée, Anderson et Donovan firent leur entrée, accompagnés de Lestrade.
Et bien sûr, tout ne se passa pas comme prévu... °o°o°
« Sally. Anderson. Greg. »« Comment allez – vous John ? » demanda l’inspecteur.
John se hissa sur son lit.
« On fait aller. »Donovan lança un regard circulaire à la pièce et sourit.
« Le taré n’est pas avec vous ? »
« Ne commencez pas Sally… » soupira John.
La porte s’ouvrit à la volée et Sherlock apparut.
« Je suis de retour … et je … »Quand il aperçut le groupe de police, il lâcha un simple mais percutant
« Oh… » et Donovan leva les yeux aux ciels.
« Génial ! Quand on parle du loup ! »Un sourire espiègle éclaira un bref instant le visage de Sherlock :
« C’est toujours un plaisir de vous voir Sally. Comment va votre lèvre ? » La jeune femme serra les dents.
« Elle va bien. Et vous, ça y est, on ne se sent plus coupable ? On a retrouvé ses esprits ? » Sherlock haussa un sourcil.
« Parce que je les avais perdu ? »
« Crétin… » murmura l’agent Donovan, irritée par son comportement désinvolte.
«
Ouch ! Mon égo vient d'en prendre un coup ! » se moqua Sherlock.
« Vous n’avez rien de mieux à faire que de rester là ? Et votre ami … Moriarty… Il doit s’ennuyer sans vous… »
« Qu’est-ce que ça peut me faire ? »« Je ne sais pas… avec cet ultime coup, il a dû vous impressionner, remonter dans votre estime. Un criminel à la hauteur du grand Sherlock Holmes qui raffole des énigmes et des jeux en tout genre ! Vous devez adorer ça hein ? Je suis sûre que vous attendez son prochain coup avec impatience. »« Mais tout à fait ! » Sherlock rentrait dans son jeu. Il savait qu’elle ne lâcherait pas le morceau, et aller contre elle ne ferait qu’envenimer les choses. Depuis le temps, il avait compris comment elle fonctionnait, cette vipère de bas - étage.
Mais Donovan enchaîna.
« Vous êtes tellement un handicapé du cœur, que ça ne vous fait absolument rien de mettre vos proches en danger n’est – ce pas ? Tant que vous vous amusez, tout va bien ! Ça vous est complètement égal si votre ami risque sa vie. Vous vous alarmez qu’une fois le drame arrivé, sinon l’adrénaline est tellement forte que vous ne vous en rendez même pas compte ! » Anderson se joignit à elle, sautant sur l’occasion d’enfin régler son compte à cet arrogant adversaire.
« En fait, vous prenez votre pied uniquement quand il y a de l’action, et peu importe sur qui ça tombe… »
« La culpabilité ? Je ne suis même pas sûre que vous connaissiez. Et je suis persuadée que vous ignorez jusqu’à la définition de l’amitié et de l’amour ! De toute façon, qui pourrait aimer un taré tel que vous ? » poursuivit Donovan.
« Ca y est, vous avez fini ? » sourit Sherlock.
Excédé par l’absence de réaction du détective, Anderson s’acharna.
« Vous n’avez pas de cœur. Je suis sûr que toute cette histoire ne vous fait absolument rien ! » La voix fatiguée de John s’éleva :
« Ca suffit… » Mais personne ne semblait l’écouter.
Anderson continuait son offensive, et Donovan était prête à prendre la relève.
« Vous n’êtes qu’un malade mental ! Un jour on retrouvera un cadavre, et c’est vous qui l’aurez mis là. » attaqua le médecin légiste.
« C’est du réchauffé Anderson ! » railla Sherlock.
Mais Anderson restait imperturbable.
«
Méthode d’observation et de déduction ! Mon cul oui ! Vous avez juste le même cerveau qu’un criminel ! »
« Vous serez peut – être même un tueur en série, qui sait ?! Ce serait tout à fait à votre portée... » conclut Donovan en croisant les bras, persuadée qu'elle avait enfin repris le dessus.
« Ou ! Je vous fais si peur que ça ! » se moqua Sherlock.
« Ca suffit… » « Si John reste avec vous, c’est uniquement parce qu’il ne peut pas faire autrement. Il est devenu dépendant de vous. Vous lui rappelez la guerre et l’adrénaline qu’il ressentait. Mais ce n’est pas par affection qu’il est encore à vos côtés, sinon il se serait déjà barré. C’est juste par défaut ! » continua Donovan.
Et cette fois – ci, Sherlock serra les dents, visiblement touché en plein cœur.
« Mais un jour il en aura marre de vos conneries, et il foutra le camp. Et là vous vous retrouverez comme un con, tout seul, en ayant laissé échapper la seule possibilité que vous aviez de devenir plus humain et de pas finir vos jours comme vous avez toujours vécu ! Comme un enfoiré de première détesté de tous ! » cracha Donovan.
Et John explosa.
« Ca suffit Donovan ! Fermez – la ! Je veux plus vous entendre ! »Tous les regards se tournèrent vers lui, interloqués.
« Je ne suis pas ici pour subir votre méchanceté à deux balles ! Vous n’êtes qu’une arrogante prétentieuse qui ne sait répliquer que par la moquerie. Vous trouvez la satisfaction dans le rabaissement des autres. Vous ne supportez pas Sherlock ? Grand bien vous en fasse, mais ne venez pas ici, devant moi, l’insulter avec mépris. J’ai peut – être un trou dans l’abdomen mais vous ne savez pas de quoi je suis capable. Sherlock a peut – être son caractère et ses défauts, oui il est quasiment invivable, mais si je reste c’est parce que j’ai mes raisons. Si la guerre me manquait tant que ça, j’y retournerais, vous ne croyez pas ? Alors ne venez pas parler de ce que vous ne savez pas ! » Ses yeux s’assombrirent.
« Quand à vous Anderson, la jalousie ne vous va pas au teint. Oui Sherlock est intelligent, il a des capacités effrayantes même, mais si chaque personne étrange devenait un assassin alors il y aurait plus de coupables que de victimes ! »Il les regarda tour à tour.
« Un cœur ? Il en a un. Mais vous ne le connaissez pas suffisamment pour le savoir. Vous vous contentez de mépriser ce que vous ne comprenez pas. Point. Les tarés dans l’histoire, c’est pas lui, c’est vous deux ! » Donovan et Anderson déglutirent, surpris par cette facette agressive du docteur qu’ils ne connaissaient pas.
« Maintenant je veux plus jamais vous entendre l’insulter, ou je vous jure que c’est à moi que vous aurez à faire cette fois – ci. Et c’est pas un coup de poing dans les dents que vous prendrez, croyez-moi ! Pour ça, la guerre m’a appris bien des choses … ! »Anticipant leur objection, John continua.
« Arrêtez – moi pour outrage à agent, j’en ai rien à faire ! J’ai passé la journée à enchaîner les visites, et j’en peux plus. J’ai une cicatrice de 6 cm dans l’abdomen et à chaque mouvement j’ai l’impression qu’on m’enfonce un poignard. Alors c’est pas le moment de venir s’en prendre à Sherlock ! » Lestrade acquiesça, conscient qu’ils y étaient allés trop fort alors que John sortait tout juste du coma.
« Vous avez raison, on va vous laisser docteur … »
« Merci ! » déclara John, sur le même ton que son réquisitoire.
Faisant profil bas, Donovan et Anderson récupérèrent leurs manteaux et quittèrent la chambre.
L’inspecteur s’excusa :
« Reposez – vous bien. Et désolé pour tout ce tapage … »
« Ne vous en faites pas Greg, vous n’y êtes pour rien. Merci d’être passé » sourit John.
« Je repasserai demain en cas ». Il récupéra sa veste et passa devant Sherlock :
« Prenez – soin de lui. »Le détective hocha simplement la tête et s’écarta pour le laisser sortir.
Quand la porte se referma, Sherlock se tourna vers John, l’air coupable.
« Désolé. »Triturant ses mains, il se mit à faire les cents pas, maugréant des propos incompréhensibles fait de pourcentages, de science, de déduction, le tout entrecoupé de divers noms d’oiseaux.
Allongé sur son lit, John Watson suivait ses mouvements.
« Sherlock… » Mais le génie, retranché dans son palais intellectuel, ne semblait rien entendre. Soupirant, le médecin secoua la tête.
« Sherlock, tu veux bien arrêter une minute ? »Le détective se figea comme un enfant pris en faute et ses yeux rencontrèrent ceux de John.
Désignant le lit, le médecin l’invita à s’y asseoir.
« Viens ici, s’il te plait ».Docilement, Sherlock obéit, et John poursuivit avec douceur :
« Je sais que tout ça n’a pas dû être facile pour toi non plus … » Le jeune détective ne dit rien et se contenta d’écouter.
« Et je voulais juste te dire ... » Il ne s’était jamais rendu compte à quel point c’était parfois compliqué de mettre des mots sur ce que l’on ressent.
« Enfin … Merci pour tout ce que tu as fait… »Étrangement, Sherlock se sentit mal à l’aise, peu habitué à ce qu’on lui dise merci.
Mais John n’avait pas fini.
« Je sais aussi que tu as eu peur … » Cette fois – ci le jeune détective détourna le regard, gêné.
« Eh, eh ! Sherlock, la peur n’est pas une faiblesse, elle ne fait que te rendre plus humain... »Délicatement, John tourna le menton de Sherlock vers lui.
« Sherlock, regarde – moi … »Les prunelles métalliques se plantèrent timidement dans celles bleues du jeune blessé.
« Je sais que toi et les sentiments ça fait deux mais … »
« Tu ne comprends pas John. Me rendre plus humain ne m’aidera pas. »Le médecin parut surpris.
« Pourquoi ? »« Parce que je deviens prévisible. Je perds cette longueur d’avance que j’ai sur les esprits communs. »
« Arrête un peu Sherlock, tu es un génie et tu le resteras, ce n’est pas… »
« Mais mon génie ne me sert à rien quand tu entres en compte ! »Sherlock se leva, pour la première fois tiraillé entre plusieurs sentiments. Il se passa une main dans les cheveux, confus.
« La peur, la culpabilité, la colère, tout ça, je ne le ressens que parce que tu es dans l’équation ! »« Justement c’est bien Sherlock, ça veut dire que … »Le détective s’arrêta net.
« Non c’est pas bien ! Je ne peux plus seulement compter sur mes capacités intellectuelles, mes sentiments pour toi faussent mon jugement. Ils me rendent influençable, faible, vulnérable et … et … humain… »Il marqua une pause avant de poursuivre.
« Je n’agis plus seulement selon mon instinct et mes déductions, j’agis selon toi. Quand tu es impliqué, je perds le contrôle, ce ne sont plus ma rationalité et mon jugement qui me guident, c’est … autre chose… »
« Ça veut seulement dire que tu as un cœur Sherlock… »
« Ouai, va dire ça à Donovan et Anderson ! »
« Ils ne te connaissent pas comme je te connais. »D’un geste de la main, Sherlock éluda l’affirmation.
« Peu importe. »John soupira et tendit la main vers le jeune détective.
« Bien calme – toi et reviens t’asseoir ».Sherlock obéit en traînant les pieds.
« Ecoute Sherlock, ressentir, c’est naturel. Les sentiments, la peur, la culpabilité, tout ce que tu ressens de nouveau, ça ne fait que te rendre meilleur. Là où tu y vois une faiblesse, moi j’y vois une force. Car tu as ce que tes adversaires n’ont pas … Accepte le changement, l’évolution, tu verras que tu n’as rien à perdre. »« Mais les sentiments sont si … imprévisibles. Si je reste avec toi, je me condamne à avoir un point faible !…»
« Pas forcément … » Le jeune homme le regarda, interdit. Il ne voyait pas du tout ce qu’il voulait dire.
« Tu sais, les sentiments, c’est comme une éprouvette. Au plus tu en mets dedans, au plus il y a réaction chimique, et risque de débordement… » Se rendant compte que sa démonstration ne servait absolument pas ses intérêts, John revint au point de départ.
« Tout ça pour dire qu’il faut juste que tu apprennes à les contrôler. »
« Merci bien ! Je savais parfaitement le faire avant que tu arrives ! J’avais même réglé le problème et éliminé ce genre de désagrément ! »John soupira, à bout de force.
Mais qu’est – ce qu’il lui avait pris de vouloir débattre avec son butté de colocataire ?
Ne savait – il pas depuis le temps que c’était perdu d’avance ?
Le détective repartit dans un monologue intérieur, mélange de peur, d’excitation et de frustration.
Mais John n’écoutait plus.
Comment lui faire comprendre que …
Pris d’un élan soudain et fatigué de voir Sherlock lutter contre ses sentiments, il décida de céder aux siens et attira le jeune homme à lui.
Ses lèvres se posèrent avec autorité sur celles trop bavardes du détective surpris, et gouttèrent à cette peau tant désirée.
Pour la première fois de sa vie, Sherlock se tut et ferma les yeux, envahi par tout un tas de sensations nouvelles qu’il ne chercha pas à repousser.
La langue de John força la barrière de ses lèvres et initia un lent ballet sensuel et passionné.
Le détective sembla apprécier et une main vint se perdre dans les cheveux de John tandis que l’autre se posait sur sa joue.
Le baiser gagnait en intensité, le désir montait, Sherlock se laissait aller, sans compromis.
A bout de souffle, John rompit leur premier échange et posa son front contre celui de son colocataire.
« Et à ça ? Tu veux y renoncer ? »John sentit le sourire de Sherlock naître tout contre sa bouche, et il en déduisit que non.
Ce baiser laissa place à un autre, amorcé par Sherlock, et encore un autre, et le détective se dit qu’il allait rapidement y prendre goût.
Finalement, les sentiments n’avaient pas que du mauvais…
Une chose était sûre, Anderson, Donovan et tous ceux qui pensaient comme eux, avaient tort.
Sherlock Holmes avait un cœur.
Oh oui, il en avait un.
Et John Watson en était la preuve vivante …
Alors que les baisers s'intensifiaient, le détective comprit.
John avait raison, il possédait ce que ses adversaires n'avaient pas...
Parce que ses sentiments le rendaient plus humain.
Parce que John le rendait meilleur.
Et parce qu’à deux, ils étaient finalement bien plus forts.
Alors, qui avait eu le fin mot de l’histoire ?
°o°o°
fIN
merci beaucoup de m'avoir suivi
bisous à tous et bonne nuit