Bien le bonjour tout le monde ! me revoila avec une nouvelle fanfic, et j'espère qu'elle vous plaira autant que :
Addiction. C'est ma deuxieme fic slash, donc .... je vous laisse découvrir, et attends vos commentaires avec impatience !
Résumé : D'habitude, Tony est capable de les maitriser, de faire comme si de rien n'etait. Mais cette fois ci, c'etait different : la crise etait bien trop forte.
Chapitre 1 : Angoisse
Tony était en plein interrogatoire, quand cette petite chose insignifiante pointa le bout de son nez. Bon, il est vrai que l'on ne pouvait pas tellement caractériser cela d'une " petite chose insignifiante ", mais le fait de minimiser les choses rassurait beaucoup le jeune italien. Depuis tout petit, il avait apprit a s'occuper de lui même. Son père étant un riche homme d'affaire - préférant son travail a son propre fils - et sa mère, n'étant plus la pour lui prodiguer son amour et son réconfort, il n'avait pas eu d'autre choix. Il devait avoir 8 ans, quand les premiers symptômes apparurent.
D'ailleurs, il se rappelait parfaitement de cette date. C'était un jeudi après midi, après l'école. Comme chaque jours, il attendait son professeur tranquillement dans le grand salon, afin de prendre son énième cours de piano. S'il devait être honnête, Tony n'était pas réellement fan de piano, mais il avait commencé a prendre ses cours pour faire plaisir a sa mère. Cependant, à l'époque, il ne pouvait pas deviner que son professeur de piano était une véritable ordure. C'est pourquoi, les cours étaient devenu une corvée, pour le jeune homme. C'est donc sans grande motivation, qu'il se rendit a son cours de piano ce jour là. La leçon avait débuté de façon habituelle, le ton méprisant et insatisfait du maître pianiste, remplissant la pièce ainsi que les pauvres oreilles du jeune Anthony. Celui ci, lui criait dessus depuis plus d'un quart d'heure a cause d'un simple accord, que Tony ne maîtrisait pas parfaitement. Le jeune italien soupira las, sentant petit a petit une douleur intense prendre place derrière ses yeux, et son crane.
Plusieurs jours plus tard, ne pouvant pas se débarrasser de cette douleur horrible, sa mère l'amena voir un médecin. Le verdict était donc tombé, et était sans appel. Il souffrait de migraines ophtalmiques chroniques et, il était fort probable qu'il ne puisse jamais véritablement en guérir. Il devait donc apprendre a vivre avec.
Tony reconnu immédiatement cette douleur. Il faut dire, que les symptômes étaient toujours les même, et après des années et des années de souffrance, il savait parfaitement anticiper. Enfin, du moins c'est ce qu'il aimait penser. Néanmoins, il décida de garder son calme et de continuer son interrogatoire. Il ne devait absolument pas flancher devant ses coéquipiers et son patron. Le fait, que personne ne soit au courant de ce petit détail, permettait a Tony de penser qu'il gardait une petite part de son jardin secret. C'était une chose que personne ne pouvait lui enlever et contrôler. Ses secrets, ses peines, ses blessures et surtout ses faiblesses. Il prit une nouvelle inspiration profonde et poursuivit d'un ton neutre.
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Vous ne reconnaissez donc pas cet homme ? demanda l'agent du ncis en avançant la photo du contre maître Carter sur la table.
Son interlocuteur ne lui jeta même pas un regard.
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Non.
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Pourtant des témoins vous ont vu, vous et Mr Carter il y a deux jours de cela. Affirma l'italien.
Devant cette information, l'homme assis en face de lui, se mit a rire. Mais cela n'avait rien avoir avec un rire jovial ou sincère, il était plutôt machiavélique et inquiétant.
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Et bien, ils ont du se tromper._
Vous avez réponse a tout, n'est ce pas ? fit remarquer Dinozzo en se massant rapidement la nuque. Son visage devenait blême de seconde en seconde et sa vision se détériorait d'une manière fulgurante. Il devait a tout prix sortir d'ici. Les premiers flash lumineux firent leurs apparitions, et ce n'était qu'une question de minute avant que sa vision ne devienne flou et que ceux ci n'obstruent totalement sa vue. L'oeil droit avait d'ailleurs bien entamer cette phase de l'opération. De manière instinctive, Tony se pinca l'arrête du nez et ferma les yeux.
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Un problème, agent Dinozzo ? demanda avec délectation le quartier maître Davis.
Vous ne semblez pas dans votre assiette, je vous intimide peut être. Se réjouit il de plus belle devant le manque de réponse. Cependant, son sourire s'effaça en un rien de temps quand l'italien prit le temps de lui répondre.
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Ici. Commença t'il difficilement,
il n'y a qu'un seul et unique marine qui m'intimide ... il prit une forte respiration, et se força a ouvrir de nouveau les yeux avant de finir sa phrase,
... et il se trouve derrière ce miroir. Tout comme pour marquer ses paroles, il fit un rapide signe de main en direction du miroir placé derrière lui.
Devant cet aveux, les deux autres agents se tournèrent en direction de leur patron avec un regard surprit et confus. Même, la déclaration de son agent senior fit frissonner Gibbs. Il ne pensait pas qu'il faisait autant d'effet a Dinozzo, il n'était tout de même pas un monstre, non ? Sentant, leurs regards posés sur lui, l'ancien marine déclara d'une voix ferme.
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si vous continuez a me fixer, je vous assure que vous pointez au chômage immédiatement.
Devant cette menace, les agents Mcgee et Ziva reportèrent leurs attention sur Tony.
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Si vous n'avez pas envie de parler avec moi, je me ferais un plaisir de vous envoyer quelqu'un d'autre. déclara rapidement le jeune homme en rassemblant ses dossiers avant de quitter la pièce de façon précipité. A la suite de cela, le quartier maître Davis se mit a observer le miroir et a crier sournoisement.
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Je crois qu'il faut que vous revoyez vos critères d'embauches !--------------------------------------------------------------------------------
Gibbs fit un rapide signe de tete a Ziva pour que celle ci continue l'interrogatoire et se mit a la poursuite de son agent afin d'avoir une explication valable pour ce changement d'attitude. Il était plus que furieux de ce comportement, Tony n'était pourtant pas un bleu, loin de la. Il savait pertinemment que l'on n'interrompait jamais un interrogatoire. C'était d'ailleurs une de ses fameuses règles, bon sang !
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Dinozzo ! se mit il a hurler.
Seulement aucune réaction de la part de son agent. Sa colère monta en flèche et ses pas également. Tant qu'a Tony, quand il entendit son nom, il ferma de nouveau les yeux. Ce n'était tout simplement pas le moment, il n'avait pas le temps d'encaisser la mauvaise humeur de son patron. Même si, d'une certaine maniere, c'était a prévoir. on ne pouvait pas laisser en plan un suspect, surtout dans l'équipe de Gibbs. Seulement, bientôt il ne sera plus capable de se concentrer sur quoique ce soit et son oeil droit était parcouru par de plus long et fort flash lumineux qui ne le laissait plus qu'un espace de vue réduit. Le gauche était quand a lui parcouru de mouche volante, qui sera sans doute bientôt suivi par ces même flash. Du a ses symptômes, Tony ne vit même pas Gibbs se placer devant lui. Au lieu de ça, il sursauta et recula de deux pas, tout en prenant appui sur un des mur du long couloir.
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Dinozzo ! j'exige une explication ! Une explication. Une explication, c'était bien ça le problème. Tony n'avait aucune excuses valable a lui fournir, mis a part la vérité et ça ... il ne préférait pas en parler. Comment faire pour se sortir de ce guêpier ? Après un moment d'hésitation, Tony fit ce qu'il avait toujours fait avec les personnes qui l'entouraient depuis la mort tragique de sa mère. Il les poussa loin, très loin de lui.
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Désolé, Gibbs. Je n'ai pas le temps de répondre a tes questions. J'ai plus important a faire !Puis il donna le dossier a son patron et continua son chemin sans se retourner. Malheureusement pour lui, Gibbs n'avait pas du tout l'intention d'en rester la. Il sentait que quelque chose clochait avec son agent et il avait bien l'intention de découvrir quoi.
Tony couru le plus vite qu'il put vers les toilettes. Il était conscient qu'il n'avait pas le temps ni la capacité de rentrer chez lui. Mais, ce qui lui fit peur, c'est qu'il ne possédait pas entièrement son traitement sur lui, alors son calvaire allait durer encore plus longtemps. Mais quel idiot d'avoir oublier sa boite de pilule chez lui ! ça lui apprendra a ne pas se réveiller a l'heure, tiens !
Il ouvrit maladroitement la porte des toilettes des hommes et se réfugia par réflexe au dessus du lavabo. Les nausées et les vertiges prenaient le dessus et il ne savait pas, s'il allait pouvoir les contenir cette fois ci. Sa tete lui tournait tellement fort, que la première nausée et le premier vomissement ne se firent pas attendre. L'italien sentit une vive brûlure remontant lentement le long de sa gorge, avant d'évacuer ce qui devait sans doute être le restant de son petit déjeuner. C'est a ce moment la, que Gibbs entra comme une tornade dans la pièce. Seulement sa colère fut bien vite remplacer par l'inquiétude quand il constata dans quel état était son agent senior. Appuyé contre l'évier, le teint blafard, des perles de sueurs couvrant l'ensemble de son visage, le regard paniqué et perdu, il oublia bien vite le sermon du siècle qu'il était sur le point de lui balancer. A la place de cela, il se rapprocha précipitamment de lui, de peur que Tony ne perde l'équilibre. Il commença a l'appeler, mais Tony ne semblait pas s'être rendu compte de sa présence a ses cotés.
Le premier vomissement fut très vite suivi de plusieurs. Sa respiration s'était accéléré, hanté par la même peur. Cette même angoisse et peur qui le prenait a chaque crises. La peur de devenir aveugle et surtout de mourrir. Devant l'augmentation de la respiration de son agent, Gibbs posa une main réconfortante sur l'épaule de l'italien. Seulement cela n'eut pas l'effet escompté, au contraire. Tony dépourvu d'une grande partie de sa vision, sursauta et se recula paniqué.
Devant cette réaction, Gibbs fronça les sourcils. Il vit, Tony plissé des yeux et se concentrer un maximum sur sa personne, comme s'il réfléchissait si oui ou non, il le connaissait. C'était a la fois très étrange et très inquiétant.
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Gi .. Gibbs ? demanda t'il le souffle court.
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Oui, Dinozzo.
C'est a ce moment précis, que Tony se laissa glisser contre le mur. Il était épuisé et cela ne faisait que commencer. Son cauchemar, ne faisait que commencer.
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Alors ? interessé pour une deuxieme chapitre ?
Ps : Veuillez m'escusez si les fautes d'orthographe perssistent. J'ai corrigé mon texte plusieurs fois portant ...