Voici le début de la fic tant attendue sur la fic au 21eme siècle ^^
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De quelle manière auraient vécu le plus grand compositeur de tous les temps et son rival si ils avaient connu le XXIème siècle ?
Ils étaient tous deux si semblables et pourtant si différents... En 2011, Paris accueillait deux évènements majeurs: deux grands noms de la musique y posaient leurs valises pour quelques temps. Le premier, Wolfgang Amadeus Mozart, prodige de la musique classique, compositeur et pianiste de génie, devait donner une série de concerts à l'Opéra Garnier et présenter son dernier opéra, ainsi que dans les plus célèbres théâtres de la capitale. Le second artiste était Antonio Salieri. Chanteur du groupe de rock, Requiem, adulé par le monde entier, il était ici pour donner quelques concerts avec son groupe au Parc des Princes ainsi que pour prendre quelques jours de repos. C'est alors que sans le savoir, et sans se connaître, Mozart et Salieri et son groupe se retrouvèrent dans le même luxueux hôtel. Leurs premiers points communs ? Le goût du beau et du confort.
Les deux artistes patientaient dans le hall de l'hôtel, le temps qu'on prenne leurs réservations. Une jeune femme totalement excentrique, qui s'avérait être Lady-Gaga, sur Paris pour sa tournée française, était descendue dans le même hôtel qu'eux et monopolisait tout le personnel car elle n'avait pas obtenue la suite qu'elle désirait, et voulait absolument qu'on lui trouve une Lamborghini vert pomme pour se rendre à Bercy. Rien que ça... Exaspéré par cette femme au look invraisemblable, un jeune homme blond, d'environ 25 ans, à la chevelure hirsute, vêtu d'un jean noir moulant et troué, d'une paire de Nike rouge et d'un pull en grosse laine grise, ressemblant plus à un rockeur qu'à un musicien classique, s'énervait contre son librettiste et metteur en scène.
– Da Ponte ! Faites quelque chose ! C'est inadmissible d'attendre autant !
L'homme, froid, entièrement vêtu de noir, répondit d'une vois posée:
– Prenez votre mal en patience, Mozart, nous ne sommes pas les seuls dans ce cas, dit-il en donnant un léger coup de tête vers le groupe de rock qui patientait, vautrés dans les magnifiques fauteuils de cuir noir. – Tiens ! Je vais aller leur parler ! S'exclama Mozart. Ça m'occupera. – Vous allez vous faire rembarrer Mozart, murmura Da Ponte, avec un léger petit sourire.
Wolfgantg ne l'écoutait déjà plus et se dirigeait vers le petit groupe. Il les détailla avant de s'approcher un peu plus. Le groupe était composé de quatre hommes et une femme. Ses yeux furent immédiatement attirés par l'un d'eux, qui riait joyeusement. Il était assez grand, un petit peu plus que lui, brun avec de magnifiques yeux noisette, ses longs cheveux bruns ramenés en catogan à la mode du XVIIIème siècle. Il poratit un jean noir noir bien ajusté à ses formes, sans pour autant le mouler, ainsi qu'un simple tee-shirt blanc près du corps. Ce mec était peut-être un rockeur, mais un rockeur classe.
– Bien le bonjour messieurs dames !
Wolfgang fut vexé de constater qu'aucune tête ne se tournait vers lui. Ah si... une tête... L'un des quatre hommes. Il n'avait vraiment pas l'air de jouer dans un groupe de rock. Assez petit et d'allure plutôt méprisante, sa chemise rose bariolée lui seyait à merveille. Les autres membres du groupe n'avaient pas cessé leurs conversations. Le petit homme entraîna Mozart à l'écart sans ménagement.
– Vous désirer ? Demanda-t-il sèchement. – Faire connaissance avec ces gens, alors je vous prierais de vous écarter de mon chemin. Et puis d'abord vous êtes qui vous ? – Mr Rosenberg, l'agent du groupe Requiem, se présenta-t-il en tendant sa main à Mozart.
L'intéressé ne pris même pas la peine de la lui serrer, et demanda:
– Requiem ? C'est quoi ça ? – Le nom du groupe, soupira Rosenberg. Ne me dites pas que vous ne les connaissez pas ! – Pas le moins du monde ! S'exclama Mozart avec un rire nerveux. Je peux aller les voir maintenant ? – Non, si vous avez un message à leur passer, vous devez le faire par moi. – Je leur parlerai avec ou sans votre accord ! S'énerva Mozart.
De loin, voyant que le ton montait, Da Ponte crut bon d'intervenir. L'un des nombreux talents de Wolfgang était de se faire remarquer ans tous les endroits où il mettait les pieds. Lorenzo se dirigea donc vers Rosenberg et le musicien. Il prit le jeune homme par le bras.
– Mozart, venez, ne faites pas l'enfant, laissez ces gens tranquilles, vous voyez bien que nous ne sommes pas du même monde, dit-il avec un regard de glace à l'intention de Rosenberg. – Mozart ? Wolfgang Mozart ? Demanda l'agent du groupe. – En personne, répondit ce dernier avec une courbette exagérée. Vous me connaissez donc mon ami ? – Déjà d'une je ne suis pas votre ami, et de deux, votre réputation d'emmerdeur n'est plus à faire, dans le milieu des agents artistiques, on vous dit aussi capricieux que Céline Dion. Vous êtes une vrai diva Mozart.
Ce dernier se préparait à répliquer par une remarque cinglante, mais il fut réduit au silence par un froid regard noisette. Le chanteur du groupe s'était approché, et Wolfgang ne pouvait détacher ses yeux des siens.
– Rosenberg, dit-il d'une voix douce et grave, venez avec nous, Lady-Gaga a enfin finit ses simagrées. Il est temps de récupérer les clefs de nos chambres, ne perdez pas votre temps avec ces gens, ajouta-t-il avec une moue supérieure, les yeux plantés dans ceux de Mozart.
Da Ponte fut surpris que Mozart n'insista pas plus, et les laisse s'éloigner sans plus de protestations. Il se demandait si son petit protégé n'avait pas été impressionné par la prestance qui se dégageait du chanteur de Requiem.
– Da Ponte, venez on va chercher les clefs de nos chambres.
Quand Mozart avait dit ceci, il avait l'air pensif. En vérité, il réfléchissait. Cet homme lui avait fait un effet...
Dernière édition par Texas Cow-Girl le 20 Juil 2011 00:37, édité 1 fois.
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